Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • Vieille du temple la perle
     

    Brasserie "La Perle", 78 rue Vieille du Temple (IIIe)

     

    Son succès insolent de bar classique-branché où le champagne "Ruinart" se consomme pour 9.80 € la coupe (et 3 € pour une bière), ne fait pas que des enthousiastes.

    Jean-François Leguil-Bayart est directeur de recherches au CNRS. Il vit à proximité de ce lieu de vie, en face du jardin du musée Picasso. Pour le meilleur mais aussi, nous explique-t-il, pour le pire. Il lui consacre une "chronique" dans les pages de la "revue européenne d'analyse des sociétés politiques".

    Elle relate l'histoire de sa cohabitation avec la brasserie qui a débouché récemment sur une action en justice où il a obtenu la condamnation de la brasserie à une amende de 450 € et 1 € symbolique de dommages-intérêts pour la partie civile.

    L'auteur nous demande de publier sa chronique. Le sujet mérite à tout le moins un débat qui peut d'ailleurs s'avérer constructif. Avertissement : le document n'engage que son auteur et en aucune manière l'association et le blog.

    Téléchargement Chronique de Jean-François Leguil-Bayart


    Pour communiquer avec M. Leguil-Bayart, adressez nous un message en cliquant à gauche dans "me contacter", avec vos coordonnées. Nous ferons suivre.

     

  • Bertinotti archives charte

    La Maire explique à Isabelle, de la boutique "Beauté Bio", 28 rue des Archives, le contenu de la charte.

                                                                                                 

    Le temps était froid et pluvieux hier soir rue des Archives. Il n'a pas empêché Dominique Bertinotti de parcourir le trajet qui sépare la rue de Rivoli de la rue des Francs-Bourgeois, dans les deux sens, et de faire une halte dans chaque commerce pour saluer les personnes présentes et leur parler de la "charte des bons usages de la rue des Archives". Pour rappeler aussi que sa signature aura lieu le mardi 25 mai à 19h30, à l'intérieur du prestigieux Cloître des Billettes, au 24 de la rue.

    Elle avait souhaité que Gérard Siad (président du SNEG) et moi-même soyons à ses côtés dans cette mission. Nous y avons souscrit avec plaisir. Son Adjoint, Richard Jean-Baptiste et la conseillère technique Alexandra Crisan, étaient aussi à ses côtés.

    L'initiative a passé la frontière de l'insolite quand la Maire, se frayant un passage à travers la foule amassée devant le COX, est entrée dans cette salle mythique dont les gens du quartier osent à peine un regard furtif lorsqu'ils passent à l'extérieur. Ses explications ont eu du mal à être entendues compte tenu du volume sonore ambiant, mais l'accueil a été chaleureux.

                                                                                                                                         


  • Imiza chapelle cap corse avril 2010Imiza, Canari, chapelle Ste Catherine, côte occidentale du Cap Corse, site inscrit au titre de la loi de 1930

     

    Les députés ont voté le 6 mai 2010 la suppression de "l'avis conforme" des Architectes des Bâtiments de France (ABF) sur les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), dans le cadre du Grenelle 2.

    Les maires depuis longtemps revendiquent le droit absolu d'accorder ou non les permis de construire. Les associations de défense du patrimoine et, dans une certaine mesure, l'Etat, dans l'exercice de son pouvoir régalien, ne voulaient pas donner libre cours à des intérêts locaux qui ne sont pas toujours respectueux du patrimoine national.

    Le texte voté, finalement, pourrait constituer un compromis acceptable : l'ABF doit se contenter d'un "avis simple" mais en cas de désaccord avec le maire, le Préfet de région, représentant de l'Etat, est appelé à trancher.

    Cette disposition ne concerne que les ZPPAUP, qui deviennent des "aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine". Les "sites inscrits" au titre de la loi de 1930 et, a fortiori, les "secteurs sauvegardés" comme le Marais ne sont pas visés. La chapelle Ste Catherine peut dormir tranquille.

    Il reste que cette décision ébranle sur ses bases l'autorité du Ministère de la Culture et ses ABF. Ces "empêcheurs de construire en rond" en ont agacé plus d'un mais combien de massacres ont-ils évité ? Dans notre pays où le patrimoine est un atout majeur, non délocalisable et source de qualité de vie, ce n'est pas le moindre des résultats à mettre à leur actif.

      

  • Ste croix 16 oiseau bariolé

    Certainement pas les habitants du 16 rue Ste Croix de la Bretonnerie et des environs (IVe) qui trouvent cette mascarade de mauvais goût et peu respectueuse de l'espace public et du caractère de la rue. On se demande ce qui pousse ces commerçants à ridiculiser leur rue et à défigurer le cadre architectural exceptionnel dont ils bénéficient.

    Une dérive de plus dans cette rue prédestinée à porter la croix de bien des excès. La Mairie du IVe, garante de l'ordre public en a été saisie, ainsi que la police d'arrondissement. Leurs réactions sont attendues.

      

  • Halles st eustache et arbre en fleurs

    L'église Saint Eustache et le jardin des Halles

      


    Les 343 arbres dont l'âge approche le demi siècle, le jardin, la place René Cassin (la tête et la grosse main) et le jardin "découverte" Lalanne, pour enfants, étaient voués à la destruction en application du projet Mangin de rénovation des Halles. Notre article du 16 avril

    Les riverains, représentés par l'association "ACCOMPLIR", membre du réseau "Vivre Paris !", s'y sont toujours opposés. Un recours a été  déposé devant le Tribunal Administratif et une demande en référé d'arrêt des travaux passe demain 6 mai à l'audience.

    On apprend aujourd'hui, c'est une bombe, que le projet de destruction de la dalle est irréalisable et que l'architecte demande 255.000 € de supplément pour revoir sa copie !

    Le Maire du 1er arrondissement, qui retire les dividendes de sa prise de position en faveur des habitants, publie ce communique de presse que nous vous suggérons de lire.

    Les Halles ne sont pas le Marais mais il s'agit aussi du centre historique de Paris et un point de passage important pour les habitants des quartiers centraux. Nous sommes sensibles aux évènements qui s'y déroulent car nous partageons avec nos amis d'ACCOMPLIR le même combat pour la qualité de vie, contre la réquisition par les commerces de l'espace public et contre le bruit.

                                                                                                                                                      

    Post scriptum # 1 du 7 mai, l'audience de référé : voir dans "commentaires", commentaire n° 8 d'Elisabeth Bourguinat, secrétaire Générale d'ACCOMPLIR, réseau "Vivre Paris !"

    Post scriptum # 2 du 8 mai, le message de Gilles Pourbaix, Président de l'association ACCOMPLIR.

    Ce message est en "commentaires" mais pour accentuer sa lisibilité, nous le répétons dans le texte :

    Bien sûr, Catherine, que la Ville veut détruire la Place René Cassin ET
    le Jardin Lalanne.
    La Ville semble découvrir aujourd'hui que le Jardin des Halles est le
    produit du sous-sol. S'il y a une bosse, une haie, un bosquet dans ce
    jardin, c'est pour habiller, cacher ce qu'il y a en dessous.

    Et c'est
    en cela que ce jardin est unique. Nous les riverains qui avons
    participé à toutes les réunions sur les Halles depuis le début n'avons
    cessé de le répéter. Le jardin de Mangin, la grande pelouse plate et
    d'un seul tenant, est infaisable. La Ville, les architectes, les
    technocrates nous prenaient de haut. Nous étions des ignares. Mais nous
    avions raison. Il ne s'agit donc pas d'une erreur mais d'une
    incompétence caractérisée. Les 20.000m² (la moitié de la surface du
    jardin) de constructions souterraines (elégissements) ne disparaitront
    devant la seule volonté du Maire de Paris et de David Mangin.
    Le projet de jardin est mort mais celui de la Canopée est moribond.
    Pour construire la Canopée il faut détruire les élégissements pour y
    installer le chantier. Si les élégissements ne peuvent être détruits
    plus de site de chantier et plus de Canopée. Nous aurons alors une
    Canopée "raisonnable" sans ce pseudo-toit qui laisse passer la pluie
    (!).

    Et les 343 arbres condamnés à la tronçonneuse par le Maire de
    Paris et son adjointe (Verts, si, si!), Fabienne Giboudeaux, seront
    sauvés. Et les enfants du Centre de Paris, si maltraités par la
    municipalité retrouveront leur jardin.
    Et l'argent des parisiens sera (un peu) économisé. N'oublions pas le
    coût de ce projet: 760M€ (prix de départ qui sera comme toujours
    largement dépassé). 760M€ c’est l’équivalent de DEUX viaducs de Millau!
    Est-ce bien le moment de dépenser une telle somme d’argent pour un
    projet dont le bénéficiaire principal sera le centre commercial,
    propriété d’UNIBAIL.

    La France va vers un plan de rigueur. La Grèce,
    l'Europe, traversent une crise mais l’Hôtel de Ville persiste dans son
    projet pharaonique payé par le contribuable parisien. Et si on arrêtait
    tout et si on réfléchissait tous ensemble sur une sortie honorable?

    Gilles Pourbaix, Président de l’Association Accomplir

                                                                                           

                                                                                                                                        

  • Affiches sauvages ste chapelle 

    Affiches au pied du 32 rue des Archives (IVe). Cliquez dans l'image pour l'agrandir.


    Amoureux du Marais, et aussi passionné de musique, je supporte difficilement les affiches sauvages, aussi racoleuses que géantes, qui fleurissent dans le Marais et ailleurs pour signaler des concerts dans des lieux prestigieux comme la Saint Chapelle ou l'église de Saint Germain des Prés.

    Nous sommes plusieurs à partager cette phobie qui n'est après tout que l'expression d'un droit reconnu, celui qui nous protège de l'agression visuelle d'un affichage non sollicité et non autorisé, qui enlaidit le paysage de la rue.

    L'autre jour pourtant, ayant vu une de ces affiches, je me suis rendu à la Sainte Chapelle pour écouter un violoniste de qualité, exécuter une partie des suites et partitas pour violon seul de Bach. Au moment où il donnait la Chaconne en ré mineur de la deuxième partita, oeuvre monumentale dont je connais chaque note pour l'avoir moi-même déchiffrée et jouée (on peut dire, plus modestement, massacrée), je me disais que leur publicité n'est pas à la hauteur de l'objectif prestigieux qui est le leur.

    Ces affiches, placardées partout où s'offre une place, scotchées aux descentes d'eau jumelles, ont un statut de chat de gouttière qui n'est pas digne des chefs-d'oeuvre dont elles font la promotion.

    Alors il me vient une idée. Au lieu d'attiser le zèle de certains d'entre nous qui enlèvent méthodiquement ces affiches indésirables, convenons d'une chose avec les organisateurs : ils épargnent le Marais, secteur sauvegardé, et nous faisons l'annonce de leurs concerts sur ce blog. Ils retrouveront ainsi la légalité, l'honorabilité et bénéficieront de l'impact de notre média, qui est considérable si on en juge par le nombre de pages lues chaque jour. J'ajoute aussi que les messages seront de ce fait mieux ciblés.

    Je leur adresse cette proposition sous forme de lettre ouverte. J'espère qu'ils voudront bien y répondre et y répondre bien. En attendant, nous leur offrons bien volontiers cette publicité gratuite.

       

  •  

    Payenne georges cain 
    Square Georges Cain,  8 rue Payenne, (IIIe). Cliquez sur la photo pour agrandir.

     

     

    Ici le calme rivalise avec la beauté. C'est un des sites le plus romantiques du Marais.

    Il se situe à l'emplacement des jardins de l'hôtel construit en 1686 pour Michel Le Peletier de Souzy, jardins  disparus au XIXe siècle au profit de bâtiments parasites comme il s'en trouvait beaucoup dans le Marais à cette époque. Il doit son nom à Georges Cain (1853-1919) conservateur du musée Carnavalet et excellent peintre à ses heures.

    Louis Michel  Le Peletier de St Fargeau, un des membres de la famille, député de la noblesse aux Etats Généraux, assura la majorité d'une voix qui scella le 15 janvier 1793 le sort tragique du roi Louis XVI. Il mourut lui aussi de mort violente le 21 janvier 1793, assassiné par le royaliste Philippe de Pâris, garde du corps du roi, quelques heures seulement avant que le roi n'expire sur l'échafaud.

    Le square est bordé au fond par la façade de l'hôtel et à gauche par l'orangerie (restaurée en 2000). Son fronton partage avec celui de l'hôtel  un thème commun : le temps, qui nous est compté mais qui coule éternellement. Pour l'illustrer : Chronos-Saturne, dieu du temps, qui tient une faux, l'instrument de la camarde, et trône sur une colonne tronquée, symbole de sa force.

    Le square est devenu un dépôt lapidaire des collections archéologiques de la Ville. On trouve notamment, à droite, le fronton du pavillon de l'Horloge du palais des Tuileries, incendié par la Commune en 1871. Il est posé sur deux colonnes cannelées avec, au centre, une sculpture  de la porte du château vieux de St Germain-en-Laye. Et un plafond à rosace de l'Hôtel de Ville, reste de l'édifice détruit lui aussi (mais reconstruit sous la IIIe République) par la Commune (dont on compte plus aisément les désastres que les bienfaits).

    On voit au centre un amour de statue de femme. Elle symbolise "l'Île de France". Elle est l'oeuvre en 1925 d'Aristide Maillol.

       

    Bibl. "Le Marais" par Danielle Chadych, ed. "Parigramme" et "Le Marais" par Alexandre Gady, éd. "Le passage"

                                                                           

    Post-scriptum # 1 : une personne de l'association, Claude Lhote, nous fait l'amabilité de nous adresser un texte sur Georges Cain. Nous vous suggérons d'en prendre connaissance

      

       

  •   Halles tête et mainHalles jardin lalanne

    La place René Cassin, la tête et la main sur fond d'église Saint Eustache et le jardin Lalanne, à droite, condamnés à la démolition dans le projet actuel des Halles.

     

    L'association ACCOMPLIR, Ie et IIe arrondissements, membre comme nous du réseau "Vivre Paris !", conteste la légalité du permis de démolir de la Ville de Paris portant sur le jardin des Halles affiché depuis le 26 mars dans le cadre du projet de réaménagement des Halles.

    Elle dépose aujourd'hui un recours pour excès de pouvoir de la Mairie de Paris afin d'obtenir l'annulation de ce permis, ainsi qu'un référé pour la suspension de l'exécution des travaux.

    L'avocat de l'association est Me Cyril Laroche.

    Voir site de l'association ACCOMPLIR

     

     

     

     
  • Hôtel de ville entrée lobau

    Hôtel de Ville, entrée 5 rue de Lobau (IVe)

                                                                                   

    En réaction aux exigences irrecevables formulées par les participants à "l'observatoire des lieux de vie et de diffusion musicale", qui se sont fait l'écho de la campagne de communication lancée par les professionnels de la nuit et de la boisson sur le thème de "Paris se meurt, Paris s'endort", nous avons adressé  cette lettre à Bertrand Delanoë le 10 février 2010.

    Renaud Helfer-Aubrac, membre de son cabinet, nous a reçus hier en nous assurant que le Maire était "très sensible aux problèmes que nous évoquions". Nous en avons pris acte.

    Nous étions trois pour représenter le réseau "Vivre Paris !". Nous pensons avoir été entendus. Nous avons désormais l'assurance de participer de façon active (pas seulement dans la salle, mais à la tribune) aux "états généraux de la nuit" lorsqu'ils se tiendront, à l'initiative de Ian Brossat, président du groupe communiste à la Mairie de Paris.

    Pour "Vivre le Marais !", et pour toutes les composantes du réseau "Vivre Paris !", la qualité de vie des parisiens passe par la maîtrise du bruit la nuit et l'utilisation équitable de l'espace public.

    A ce propos, "Vivre Paris !" a remis un texte qui est notre contribution à une évolution de la réglementation des terrasses que la Mairie de Paris étudie actuellement. Cette démarche nous préoccupe, compte tenu de l'explosion des terrasses constatée depuis que la loi anti-tabac interdit de fumer dans les lieux publics.

    Loin d'admettre qu'il faut élargir l'emprise des bars, nous considérons comme une limite à ne pas dépasser celle qui résulte de l'application de la règle actuelle à savoir "un tiers pour la terrasse et deux-tiers pour les piétons", avec un minimum de 1,60 mètre, que nous aimerions voir passer à 1,80 mètre, avant le premier obstacle.

                                                                                                                                        

  • Réaumur 83 emprise terrasse Réaumur 83 passage piétons

     

     

     

     


    Chantier d'aménagement d'un bar avec terrasse au 83 rue Réaumur (IIe)

                                                                                                                                                         

    L'information nous vient du réseau "Vivre Paris !" auquel nous sommes affiliés. Le bar en cours d'aménagement a déposé à la mairie une demande d'autorisation de terrasse. Si on en juge par l'emprise des barricades mises en place (voir photo), l'espace libre laissé aux piétons est de 1,20 mètre, bien inférieur au règlement qui prévoit 1,60 mètre et pas moins des deux-tiers du trottoir.

    Sans doute pour cette raison et d'autres peut-être, le maire du IIe, Jacques Boutault, élu des Verts et populaire dans son arrondissement auprès des riverains, a refusé cette terrasse.

    Qu'à celà ne tienne, l'Adjointe au Maire de Paris chargée du commerce, Lyne Cohen-Solal, est passée outre et a donné son avis favorable. Est-ce à dire que l'affaire est bouclée ? normalement, non. L'autorité opérationnelle en la matière est la "Direction de l'Urbanisme et du Paysage de la Rue", qui dépend d'Anne Hidalgo, 1ère Adjointe au Maire de Paris. Il serait contraire au bon sens, et à la morale, que Mme Cohen-Solal, qui défend les commerces, soit aussi celle qui décide des faveurs à leur accorder. Rappelons que l'installation de terrasses et étalages sur l'espace public n'est pas un droit mais une tolérance.

    Le Maire du IIe, Jacques Boutault, a transmis à l'association ACCOMPLIR, membre de "Vivre Paris !" sa lettre  de protestation. Il semble toutefois s'avouer vaincu. Les riverains en tout cas ne l'entendent pas de cette oreille et sont mobilisés. Si ce dossier ne se règle pas dans le respect du règlement des terrasses et étalages, qui n'autorise pas de telles emprises sur l'espace piétons, "Vivre Paris !" demandera l'intervention de Mme Hidalgo et, si nécessaire, l'arbitrage du Maire Bertrand Delanoë.

    A la veille de la révision du règlement de la Ville de Paris sur les terrasses et étalages, à laquelle nous entendons bien être associés, au moment où les demandes explosent et où l'espace piéton se réduit comme peau de chagrin, il importe d'être vigilants et de dénoncer toute dérive dans ce domaine.