Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • Arch 40 tags

    Le 31 décembre 2024, carrefour Archives/Blancs-Manteaux (IVe), signalisation à "DansMaRue" de deux tags hideux….

     

    Arch 40 net

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le 2 janvier 2025, le même mur nettoyé dans les 24 heures chrono !

     

     

    Nous évoquons régulièrement sur ce blog les performances de la mairie de Paris. Nos lecteurs réagissent et en règle générale ils ne sont pas tendres. Nous avons pour principe de publier leurs commentaires car nous sommes attachés au respect de la liberté d'expression, sachant que notre modérateur censure les propos ouvertement politiques ou diffamatoires.

    Les sujets que nous traitons, et la tonalité qui est la nôtre, servent la "raison d'être" de notre association qui est la sauvegarde du patrimoine dont nous sommes dépositaires et la qualité de vie des habitants. Nous sommes utiles et reconnus comme tels dans le rôle de "mouche du coche" que nous exerçons si nous constatons des résultats qu'on peut objectiver. Ainsi, quand nous portons un jugement positif sur l'action de la mairie c'est en aucune manière un soutien de nature politique mais une manière pour nous de constater les effets de notre mobilisation et de nous en réjouir. 

    Il n'est pas question cependant de se prévaloir de résultats contestables. Nos adhérents et lecteurs nous le feraient rapidement savoir.

    Pour ce qui est de la propreté, nous ne rejoignons pas le clan des accusateurs de la gestion parisienne. Paris est une grande ville, elle accueille un tourisme de masse et elle est victime du laisser aller de la foule des parisiens et des visiteurs. Sur ces 25 dernières années nous attestons cependant de progrès incontestables sur les flyers (qui ont disparu), l'affichage sauvage (qui est maitrisé) et les tags qui sont passé du statut de fléau à celui d'espèce endémique (le service DansMaRue est devenu efficace comme le souligne notre reportage). A une réserve près : le traitement des rideaux des commerces qui en sont toujours aux déclarations d'intention….

    Au fil des jours nous donnerons notre avis sur la circulation, la sécurité, l'urbanisme, l'administration des terrasses, la végétalisation, les impôts, le logement, la gestion financière et tout autre sujet pertinent. Nos lecteurs ont la parole pour nous soutenir ou nous contredire. Nous leur demandons d'user de témoignages et d'arguments en voulant bien renoncer aux sarcasmes.

    GS

     

  • Haud 3

    Haud 5

     

     

     

     

     

     

     

     

    Quatre fils 16

     

     

     

     

    Echantillons des barbouillages qui dégradent les rideaux métalliques des locaux commerciaux de nos quartiers 

     

     

    Les signalisations s'accumulent sur le service DansMaRue pour demander le nettoyage par la Ville des tags indésirables qui défigurent les boutiques en s'attaquant à la proie facile que sont les rideaux métalliques.

    On fait le constat à ce jour que les services "Propreté de Paris" ont réalisé des progrès indiscutables sur :

    • l'élimination de flyers
    • le traitement de l'affichage sauvage
    • les graffitis sur les murs et le mobilier urbain

    Il reste un domaine où la réponse est pratiquement inexistante : ces fameux rideaux métalliques. Tous en sont frappés à l'image des animaux malades de la peste. Il y a eu ici et là des réaction louables, rue Quincampoix (IVe) et rue du Pont aux Choux (IIIe) par exemple où l'ensemble de la rue a été traité avec bonheur mais la Ville en est restée là, tétanisée sans doute par l'ampleur de la tâche.

    Sur l'axe Quatre-Fils/Haudriettes, des résidents fatalistes ont déposé depuis longtemps et sans illusion des signalements sur DansMaRue en sachant que leurs demandes ne seraient pas exaucées. Ils avaient tort ! A la nième sollicitation, voici la réponse qu'ils ont reçue : "Une équipe interviendra ultérieurement dans le cadre d'une opération programmée à l’échelle du secteur, sous le pilotage de la Mairie d’arrondissement."

    Ce message signifie en langage DansMaRue que les services de la mairie prennent le taureau par les cornes et s'apprêtent à traiter dans la même foulée tous les rideaux du secteur.

    On en est évidemment ravis et l'attente de nombreux riverains est vive. On se demande néanmoins comment s'y prendra la mairie pour éviter que les tags reviennent illico. Des spécialistes du sujet affirment que les auteurs ont pignon sur rue et qu'on peut les atteindre en responsabilité pénale. C'est en effet la carte que la mairie a joué avec succès pour les affiches indésirables. On lui souhaite la même réussite !

    Gérard Simonet

     

  • Rohan bouquet weil cytrynowiczDans les salons de l'Hôtel de Rohan : François Bouquet, Conservateur des Hôtels classés aux Archives Nationales, Ariel Weil Maire de Paris-centre, Judith Cytrynowicz, cheffe de cabinet du Maire, Christine Albertin Simonet et Philippe Lanta (hors champ) Vivre le Marais ! (Photos VlM)

     

     

    L'Hôtel de la chancellerie d'Orléans a été l'une des résidences les plus raffinées de Paris. Construit sur ordre de Philippe duc d'Orléans près du Palais Royal au début du XVIIIème siècle, il devint ensuite la propriété de la famille du comte d'Argenson et termina sa carrière en immeuble de rapport. 

    La Banque de France, qui en est devenue propriétaire, a eu l'autorisation de le démolir pour étendre son patrimoine immobilier, à la condition de conserver précieusement dans ses caves les décors prestigieux de la chancellerie.

    Rohan 2011

    Le Word Monument Fund associé à la Banque de France ont agi en mécènes pour leur restauration et leur installation dans le rez-de-chaussée de l'Hôtel de Rohan (ci-dessus) qui est lui-même entré dans une période de vaste restauration (ravissement garanti sur clic gauche).

     

    Décor Rohan escalier

    Les décors de la chancellerie occupent désormais l'espace du rez-de-chaussée. On peut voir ici une des chambres et l'escalier monumental qui conduit au 1er étage.

     

    Rohan diablotinCertains éléments du décor sont pour le moins facétieux ! (clic gauche interdit !)

     

    Un portail d'accès sera ouvert rue Vieille du Temple, de sorte qu'il sera possible d'accéder à l'espace de plusieurs manières et de le traverser. Revers de la médaille, la fréquentation risque de dépasser la capacité d'accueil et ce serait dommage, d'autant que plusieurs centaines d'agents du ministère de la Culture vont occuper les bureaux aménagés pour eux dans les dépendances de l'Hôtel de Rohan….

    Selon M. François Bouquet, le conservateur, les travaux seront terminés à l'automne 2025. Il considère, et nous sommes d'accord avec lui, qu'avec les monuments que sont l'Hôtel de Soubise et sa cour d'honneur, l'Hôtel de Clisson et ses tourelles, l'Hôtel de Rohan restauré et ses trésors en contrepoint, et les quatre Hôtels particuliers délicats et romantiques qui bordent la face Francs-Bourgeois, hôtels d'Assy, de Breteuil, de Fontenay et de Jaucourt, le quadrilatère des Archives Nationales va rivaliser en prestige avec le château de Versailles et s'imposer comme la "pépite" du Marais !

    Gérard Simonet

     

  • Banc

    Il était une fois, en 2016, place de l'Ecole Militaire (VIIe), un banc Davioud qui ne demandait rien à personne et convenait à tout le monde avec son esthétique XIXème siècle bien parisienne.

    Mais "la bande au professeur Nimbus est arrivée" comme dit le poète à l'Hôtel de Ville et a "frappé les lieux d'alignement" en faisant sauter ces bancs en dépit des bons et loyaux services rendus.

    Huit ans après ils sont heureusement de retour. Entre temps la gabegie s'est emparée des lieux et les idéo-écolos s'en sont donné à cœur joie au nom d'une "transformation de l'espace public" que personne sauf eux ne réclamait.

    TabouretsDes tabourets champignons en lieu et place du banc Davioud…

    La SPPEF (société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France), alias "Sites et Monuments", nous livre à ce propos un diaporama signé François Béchade qu'il faut voir si on a envie de rire gaiement. N'hésitez pas, vous passerez un bon moment, en vous demandant comment la mairie de Paris a pu accepter que des adjoints d'Anne Hidalgo se livrent à de telles facéties qui ont défiguré Paris un temps, au frais des contribuables.

    Merci, pour clore cette saga, à Emmanuel Grégoire (*), alors Premier adjoint de la Maire, qui a décidé la fin des massacres et pris l'engagement que Paris ne s'en prendrait plus à ses bancs et autres grilles d'arbres. Il est intervenu de manière plus générale pour que cesse le projet de révision en profondeur du mobilier de Paris. Notre paysage urbain a grâce à lui échappé au zadisme auquel un courant de pensée l'avait tragiquement voué !

     

    (*) Les parisiens lui en ont apparemment su gré en l'élisant député de la 7ème circonscription (dont le IVe) en 2024

     

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    CasemateCes terrasses fortifiées irrégulières ont refait leur apparition depuis la fin de l'été (Photos VlM/SB)

     

     

    Il avait été notifié aux cinq bars-restaurants de la place en mars 2024 au titre de la charte de la place du Marché Ste Catherine conclue avec la mairie de Paris l'interdiction formelle de remonter les infrastructures indésirables à l'approche de l’hiver 2024. Des parois qui créent des espaces fermés et donnent à ce lieu élégant et secret l'allure d'une casemate peu conforme à l'esprit du lieu.

    On s'est réjoui à l'époque que le Maire de Paris-centre Ariel Weil se soit mobilisé pour faire respecter l'engagement des restaurateurs pour des écrans ne dépassant pas 1,30 m de hauteur.

    On découvre aujourd'hui que des parois métalliques sont un peu partout en cours de réinstallation et nous apprenons avec étonnement que les services de l'urbanisme de la mairie de Paris auraient donné leur feu vert ?

    Il n'a pas été possible à ce stade d'obtenir des explications du Maire Ariel Weil ni de son cabinet. Cette demande est pourtant bien légitime compte tenu des événements de l'an dernier.

    Place ste cath

    On est en droit de se demander s'il n'existe pas une fracture entre l'autorité locale qui s'est toujours montrée attentive au respect des règlements, soucieuse de ses administrés, d'une part, et la technostructure de l'urbanisme de la Ville de Paris, encline à oublier visiblement le bon droit pour booster ses redevances de terrasses en cédant du terrain aux exploitants….

    GS

     

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    Pont louis philippe palmiers

    Pont Louis-Philippe (IVe)

     

    Il n'est pas dans nos habitudes de critiquer pour le plaisir, ni de propager des récriminations pour plaire à ceux qui se plaignent de tout. Mais voilà que plusieurs résidents de Paris-centre nous signalent cette plantation pour le moins surprenante de palmiers rachitiques qui s'accommodent mal du style architectural de l'ouvrage d'art qu'ils sont censés agrémenter. A moins que ce soit l'inverse et je penche plutôt pour cette vision des choses.

    On a le sentiment d'une facétie d'un des services de la mairie de Paris. On découvrira peut-être demain que ces palmiers sont factices et on en rira à gorge déployée. Il ne faut pas trop tarder cependant à révéler la plaisanterie. On est là sur un site qualifié par l'UNESCO de patrimoine mondial. Il serait malséant d'en plaisanter trop longtemps !

    GS

     

  • Trilib

    Trilib’  de quartiers des 1er et IIe, rues du Bouloi, Dalayrac, Notre-Dame des Victoires et Rameau. (Photo VlM/HdB)

     

    Le Trilib' n'est pas un Vélib' à trois roues ! C'est le nom donné par la mairie de Paris à cette batterie de gros containers destinés à la collecte et au tri des déchets domestiques. 

    Il convient à ce propos de tordre le cou à une rumeur qui prétend que les déchets collectés sélectivement par la ville sont déchargés dans une benne commune pour traitement indifférencié ! Le tri sélectif est un principe sérieux. Sa mise en œuvre à Paris date de 2002.  Il faut rappeler qu'un habitant sur cinq à Paris ne bénéficie pas du dispositif de tri dans son immeuble. C'est à lui que ces équipements sont destinés.

    L'idée semble raisonnable. Elle soulève pourtant des résistances.

    Outre le caractère inesthétique et encombrant de ces énormes poubelles, elles deviennent rapidement un point de décharge des déchets des commerces environnants. 

    Voici ce qu'en dit Hélène de Barmon, Présidente du Conseil de Quartier Louvre Opéra : "Le Conseil de Quartier dispose d’un bon recul sur ces dispositifs car ils ont fait l’objet d’une expérimentation dans le IIe arrondissement. On observe concrètement que les Trilib', qui sont présentés comme des outils vertueux d'accroissement du volume des déchets recyclables, sont en réalité la source de réelles nuisances en matière de propreté.

    Ce résultat vient largement du fait que les utilisateurs des Trilib' sont principalement les commerçants. Or, le règlement de collecte, de prévention et de réduction des déchets ménagers parisiens stipule que les entreprises peuvent utiliser le service public de collecte, dont les Trilib' font partie, si et seulement si, elles produisent des déchets assimilables en nature et en quantité à ceux des ménages".

    Le conseil de quartier constate que les signalements à l'application DansMaRue n’ont pas donné de résultats satisfaisants puisque bien souvent les services adressent comme preuve de leurs interventions des photos où figurent toujours des déchets, certes différents de ceux signalés mais aussi importants en quantité. Le conseil n’est pas certain que la Mairie ait réellement conscience des nuisances et de la saleté engendrées par ces Trilib’.

    Elle rappelle qu’ils sont principalement utilisés par les restaurateurs au mépris du droit. C’est la raison pour laquelle depuis plus de deux ans, le conseil de quartier Louvre Opéra insiste auprès de la mairie de Paris centre pour lui dire qu’au-delà des services de la propreté, c’est bien la Police Municipale qu’il faut mobiliser sur le sujet, dans la mesure où une part non négligeable des déchets que l’on trouve aux abords des Trilib' porte l’adresse des commerçants qui les ont déposés.

     

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    Polygone archivesVue du ciel du quadrilatère des Archives Nationales

     

     

    Paris-centre et le Marais regorgent de merveilles. On le dit sans hésiter, les berges de la Seine, du pont de Sully aux Tuileries, sont le plus beau paysage urbain du monde. Il y a d'autres hauts lieux : le Louvre, l'Île de la Cité avec Notre-Dame et la Sainte Chapelle, la place des Vosges, Carnavalet, l'Hôtel de Sully… Et le quadrilatère des Archives Nationales, pour ne citer que les plus prestigieux.

     

    Hôtel de soubise 22 03 14Hôtel de Soubise, façade, cour d’honneur avec ses colonnes doubles et les tourelles de l'Hôtel de Clisson (à gauche, Photos VlM, cliquer pour agrandir)

     

    On trouve là, sur quatre hectares environ,  une foison d'Hôtels monumentaux construits sur des espaces aménagés en cours d'honneur et jardins à la française ou à l'anglaise : les Hôtels de Soubise et de Clisson, l'Hôtel de Rohan, les Hôtels d'Assy, de Breteuil, de Fontenay et de Jaucourt. Il faut mentionner aussi le CARAN (centre d'accueil et de recherches des archives nationales), un bâtiment récent qui se fond assez bien dans l'architecture XVIIIème siècle de l'ensemble. 

     

    Chancellerie d'orleansChancellerie

    Décors de la Chancellerie d'Orléans

     

    Au printemps 2011, le ministère de la Culture faisait un beau cadeau aux parisiens,  l'ouverture des jardins au public. Cette faveur dura ce que durent les roses. L'Hôtel de Rohan est entré dans une longue phase de rénovation (5 ans au moins) pour aboutir au réaménagement de l'Hôtel avec un double programme, l'installation au rez-de-chaussée des décors de la Chancellerie d'Orléans qui attendaient un sort meilleur dans des caves de la Banque de France depuis 1923 (*) et l'aménagement des Hôtels voisins et bâtiments annexes pour étendre la capacité d'accueil du personnel du ministère de la Culture. A cette occasion l'accès 87 rue Vieille du Temple sera rétabli.

    Hôtel_de_Rohan_2017Hôtel de Rohan, façade sur jardin. Construit de 1705 à 1708 pour le cardinal Armand-Gaston de Rohan par Pierre Alexis Delamair. Trois étages, surmontés d'un fronton sur un avant-corps à colonnes ioniques. (Photo VlM)

     

    Les travaux ont pris du retard. L'Hôtel de Rohan devait rouvrir en 2018. Une inauguration a eu lieu en décembre 2021 seulement, avec tout le Gotha. On ne nous y a pas conviés et nous savons de source proche d'Ariel Weil que le Maire de Paris-centre ne l'a pas été non plus… Nous espérons y être conviés en visite privée début novembre en compagnie du Maire. Nous nous ferons un plaisir de rapporter nos impressions.

    Il va sans dire que les parisiens de Paris-centre et du Marais s'attendent à retrouver un libre accès aux jardins, comme en 2018. Il ne faudrait pas que l'affectation de surfaces au Ministère de la Culture se fasse au détriment de son usage public.   

    Gérard Simonet

                                                         

    (*) Après l’échec de plusieurs projets et plus quatre-vingts ans d’attente, l’organisation
    américaine World Monuments Fund a pris l’initiative, au début des années 2000,
    de proposer à la Banque de France et au ministère de la Culture le remontage de ces
    décors à l’hôtel de Rohan, dans le quadrilatère des Archives nationales. L’hôtel de
    Rohan, contemporain de la Chancellerie d’Orléans, offre une distribution similaire
    de l’espace, et a perdu depuis le XIXème siècle le décor d’origine de son rez-de-chaussée.
    Les quatre pièces remontées – antichambre, chambre, salle à manger, grand salon –, en partie meublées par le Mobilier national, offrent un magnifique échantillon de la splendeur des arts
    décoratifs parisiens à la charnière des styles Louis XV et Louis XVI.

    Ministère de la Culture

     

  • Renée vivien photo
    Lieu de deal, cible des tagueurs, rendez-vous des nourrisseurs maniaques de pigeons, carrefour des assoiffés du petit matin et asile des pauvres hères qui n'ont pas d'autre havre pour dormir, telle est cette place qui n'en est pas une, qui n'a pas le statut de square et que pourtant nous aimons tant car elle est porteuse de "l'esprit des lieux" avec sa fresque monumentale…  (Photo VlM. Les tags ont été nettoyés depuis)

     

    Depuis qu'un Maire-adjoint du IIIe, Yves Contassot, Vert et entreprenant, décidait qu'on ferait de ce lieu historique (*) une sorte de placette qui reçut même un nom quelques années plus tard, cet espace a fait couler encre et salive.

    On a demandé leur avis aux riverains des conseils de quartiers. Ils se sont sentis obligés de triturer leurs méninges pour remercier les détenteurs du pouvoir de leur donner la parole. Il s'en est suivi un déluge de propositions, toutes respectables mais passablement irréalistes.

    Utopiques même, quant on sait que la mairie n'a guère plus de 100.000 € à leur consacrer !

    Nous saisissons cette occasion pour renouveler notre recommandation : "Laissez cette placette en l'état mais réparez ce qui doit l'être, clôtures, bancs, fontaine, corbeilles… et entretenez la végétation !".

    Dans la restitution des réflexions du groupe de travail. il est indiqué par la mairie qu'elle pourrait en fin de compte retirer la clôture et refaire du carrefour, comme il y a 25 ans, un simple espace de transit. Difficile de se prononcer sur le sujet. N'hésitez pas pour nous aider à publier vos commentaires. Ils seront utiles au débat.

    GS

     

    (*) Voir article du 22 mars 2022

     

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    Gaïté lyrique 22 11 11La Gaîté Lyrique (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    L'Association des Riverains de la Gaîté Lyrique, membre de "Vivre le Marais !", nous envoie ce jour cet appel à l'aide :
     
    "L'institution de la Gaité Lyrique organise pendant tout l'été, 7 jours sur 7, de 17h00 à 23h00, la diffusion de musique  techno sur le parvis de la rue Papin (IIIe), avec un niveau sonore, en particulier de basses, tout à fait insupportable pour les riverains.

    Je vous remercie de nous aider auprès des interlocuteurs de la Mairie, de la Police Municipale et de l'équivalent actuel du bureau des nuisances, à qui je pourrais faire part de notre protestation. Je vous remercie également d'apporter tout votre soutien à notre position.
    Président de l'Association de Défense des Riverains de la Gaité Lyrique"
     
    Nous avons saisi la mairie de Paris-centre et l'organisation territoriale de la Police Municipale.