Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

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    David arquebusiers

    Rue des Arquebusiers : plus rien sur ce mur !

     

    David nous écrit :

    Ce samedi 16 mai je me suis baladé dans le Marais et vers le boulevard Beaumarchais en ce premier week-end de déconfinement. Je constate que certains murs ont été radicalement nettoyés des affiches sauvages/tags/banderoles féministes qui fleurissent sur les murs de Paris. Je vous livre ce roman-photos inédit :

     

    David arquebusiers snoopy

    Le Snoopy a échappé aux agents mais ce doit être à cause de la hauteur où il se trouve.

     

    David tournelles

    Idem rue des Tournelles, nettoyage total du mur mais il reste des déchets sur le sol.

     

    Archives 57 propre

    Le mur rue des Archives vers la Poste est enfin propre… incroyable, on ne se sent plus agressé par les publicités !

     

    David quatre-fils

     

    En revanche le manifeste de collages féministes sur le mur-pignon du 18 rue des Quatre-Fils est devenu horrible avec le temps et les intempéries. Il faudrait vraiment l'enlever, c'est à faire peur aux enfants…

    Je vous souhaite un bon dimanche

    David

     

    Merci à David pour sa vigilance. Il nous y a habitués depuis longtemps. Nous le disons volontiers : il faut que tous les David parisiens se mobilisent pour dire qu'ils en ont assez des dégradations visuelles qui nous sont imposées par les colleurs d'affiches et les tagueurs. Merci aux services de la Propreté de Paris pour le travail qu'ils accomplissent. Il est malheureusement insuffisant au regard de l'étendue du fléau. Nous espérons que la prochaine majorité municipale, quelle qu'elle soit, mettra en place un véritable plan d'action apte à nous en protéger. C'est en tout cas une attente forte de notre part.

    GS

     

  • Préfecture de police vue aérienneLa Préfecture de police de Paris, vue des tours de Notre-Dame

     

     

    Reprenant le cycle de nos entretiens avec les autorités parisiennes, nos associations de défense de la qualité de vie des parisiens  ont demandé à être entendues par la Sous-préfète Frédérique Camilleri, Directrice-adjointe du cabinet du Préfet de police de Paris. Nous l'avions précédemment rencontrée le 22 octobre 2019. L'entretien avait fait l'objet d'un article qui se réjouissait de l'engagement de la police en faveur de la sécurité et de la  tranquillité des parisiens.

    Les événements récents, le confinement et sa sortie nous incitaient à la revoir pour lui faire part de nos analyses et nous assurer de la présence de la police aux côtés des habitants dans la phase sensible du déconfinement.

    Des porte-paroles de nos associations ont parlé longuement avec elle. Voici ce que nous retenons de ses propos :

     

    Comme à son habitude, Frédérique Camilleri se montre à l’écoute des habitants représentés par nos associations, attentive aux principaux thèmes sur lesquels nous échangeons. Commentant la récente actualité, nous lui avons fait part de notre soulagement face à la rapidité et à la fermeté des mesures prises par la Préfecture de police, le jour même du début de déconfinement, avec les débordements observés le long du canal Saint-Martin.

    Mme Camilleri semble avoir été sensible aux commentaires favorables des associations d’habitants. Les opinions que nous rapportons relativisent beaucoup les conseils et les critiques des donneurs de leçons qui s'expriment dans les médias. Notre attitude contribue probablement à renforcer la Préfecture dans sa détermination de ne tolérer aucun débordement quelle qu’en soit la nature (non-respect des gestes barrières et de la distanciation sociale, alcoolisation massive, nuisances sonores, etc…).

    Les arrêtés préfectoraux interdisant la vente et la consommation d’alcool, ou limitant certaines attitudes de promeneurs, ont été pris sans délais dès que les images de dérives spectaculaires autour du canal Saint-Martin ont été diffusées. La préfecture y était heureusement préparée. Les instructions du Ministère de l’Intérieur et de l’ensemble du gouvernement paraissent sans équivoque : être ferme pour ne pas mettre en cause les résultats positifs de la longue période de confinement qui s’est achevée le 11 mai.

    Néanmoins, la Préfecture nous semble à juste titre convaincue que le déconfinement ne doit pas être l'affaire exclusive de la police ; s’agissant de la préservation de vies humaines, ce sont les individus eux-mêmes qui doivent adopter des comportements appropriés, à titre individuel et collectif. Si une majorité des parisiens ont montré un esprit civique à la hauteur de la situation, une minorité de comportements déviants ont été malheureusement observés.

    La Préfecture n’a pas hésité à prendre des mesures appropriées contre des établissements qui ne respectaient pas les nouvelles règles du jeu : plusieurs commerces ont fait l’objet de fermetures administratives dès les premiers jours du confinement, et ceci pour toute la durée de la période. C’est la politique que continuera d’appliquer la Préfecture de police dans les semaines qui viennent, pendant l’état d’urgence sanitaire.

    Nous pensons donc que les entorses aux restrictions sanitaires, ainsi que les nuisances sonores éventuelles, seront sanctionnées, à la fois pour les restaurants, à partir de leur réouverture (aucune indication de date à l’heure actuelle), mais également pour les bars, cafés, discothèques (ouverture probablement plus lointaine encore).

    S'agissant des projets d’élargissement de terrasses sur la voie publique évoqués par la mairie de Paris, nos associations savent bien que depuis 2017 la mairie de Paris a récupéré des pouvoirs qui étaient précédemment de la responsabilité de la Préfecture de police, ce qui rend l’action de celle-ci plus délicate. En tout état de cause, nous savons aussi que nous pouvons compter sur la Préfecture de police, toujours attentive aux nuisances, actuelles… et futures.

    Cette différence de vues donne probablement lieu à des discussions, qui doivent avoir cours actuellement. La Préfecture n’est pas là pour compenser les nuisances créées à son corps défendant. Ainsi, a-t-elle donné plusieurs avis défavorables à la fermeture de l’axe majeur que constitue la rue de Rivoli. La mairie est passée outre, ce qui est son droit aujourd’hui, et c'est logiquement aux effectifs municipaux d’assurer désormais la protection et la fermeture de la rue… Or, cette surveillance nécessite beaucoup de moyens…

    L’état du mille-feuilles institutionnel parisien n’est qu’à moitié rassurant pour les citoyens car, si la Préfecture de police a moins de moyens pour protéger les habitants, nous pourrions être abandonnés à nous-mêmes si la mairie de Paris poursuivait dans ses déclarations de piétonisation de certaines rues en vue d’y développer l’offre des bars et restaurants.

    Dans le contexte de crise actuelle, le moment est opportun pour redessiner les quartiers parisiens jusqu’à présent frappés par la mono activité de l’alcool et de la fête. De nombreux établissements ne satisferont probablement pas les conditions requises s’ils voulaient continuer sur la base de leur ancien modèle, aujourd’hui complètement dépassé (dumping sur les prix et la qualité favorisant le "binge drinking" et les foules circulantes, etc…).

    A cet égard, la Préfecture de police pourrait nous aider en appliquant de façon restrictive les dispositions de l’arrêté préfectoral d’octobre 2016 qui va dans le sens que nous souhaitons puisqu’il permet notamment de limiter les translations de licences IV dans certains quartiers. Elle semble prête à continuer dans cette voie, qui pourrait conduire à la baisse du nombre de licences IV dans ces quartiers saturés en établissements de nuit.

     

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    Vosges 1Parc de deux-roues motorisés calcinés côté IIIe (Photo VlM/DD)

     

    Accident ou acte incendiaire malveillant ? Il n'est pas sûr que la police le sache. Une enquête est en cours. On se souvient qu'en octobre 2010 le Marais avait été frappé par une série d'incendies de ce type. Il est assez plaisant de se souvenir que l'auteur était revenu sur le lieux du délit pour s'en délecter et que des policiers en civil, intrigués par son manège, l'avaient interpellé et obtenu des aveux. S'agit-il du même personnage sorti de prison suite aux décisions du gouvernement d'élargir certains délinquants ? ou d'émules ? On en appelle à Hercule Poirot….                                      

    Vosges 2Vosges 2

     

     

     

     

     

     

     

     

    Autre délit, moins grave mais agaçant : un quidam s'est permis, sans aucun respect pour le caractère monumental de cette place que le monde entier vient voir, d'apposer ce visuel, sa signature en quelque sorte, sur chacune des arcades côtés IVe. On va se dépêcher de faire enlever ces affiches sauvages mais ne serait-il pas plus convenable et citoyen que ceux qui cherchent à construire leur notoriété dans le street-art choisissent des voies qui s'inscrivent dans notre droit ?

     

    Vosges 4

     

    Enfin une personne de l'association s'émeut du nombre d'annonces de chiens et chats perdus qui ont fleuri place des Vosges et ailleurs ces temps-ci. Messages codés ? activité crapuleuse ? ou perte réelle et sincère d'animaux de compagnie ? Y aurait-il un gang qui kidnappe ces animaux pour les rançonner ? Là encore, Hercule Poirot nous serait bien utile. Nous ferons suivre cet article à la police en espérant que ses services nous éclairent. Ou que les auteurs des annonces s'en expliquent.

     

  • Archives 11 mai

    Rue des Archives à hauteur du 11 (IVe),

     

    A peine un peu moins de monde qu'en temps normal (ne parlons pas des samedis et des dimanches bien sûr !). Une majorité de piétons n'ont pas de masque (60%). On ne ressent aucun stress. Quelques commerces ont ouvert, en plus des magasins d'alimentation. D'autres rendent à leur devanture, à leur vitrine, un aspect présentable en vue d'accueillir bientôt des clients qui ont cruellement manqué ces temps-ci.

    Il règne une ambiance de lendemain de crise et on note une attitude plutôt désinvolte de la population qui donne l'impression que les parisiens n'ont pas totalement pris la mesure du danger qui continue pourtant de les menacer.

     

    Berges 11 mai

    Les promeneurs ont retrouvé leurs berges. Fréquentation habituelle pour un lundi, avec pourtant un peu plus d'enfants et d'ados inoccupés. Conséquence de la quasi fermeture des établissements d'enseignement…

     

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    Fête

     

     

    Tandis que la Maire de Paris se préoccupe en apparence de garantir la santé de ses administrés en s'assurant que le déconfinement se déroule dans le respect des mesures sanitaires recommandées par le gouvernement et la direction de la santé publique, son Adjoint à la vie nocturne Frédéric Hocquard propose de transformer des rues en espaces accueillant des concerts. 

    Une "webradio" Tsugi RADIO  reproduit ainsi ses propos :

    "On n’a pas non plus envie que les rues se transforment simplement avec une grande table, une tireuse à bière et un comptoir. On voudrait qu’il puisse aussi y avoir des activités festives, musicales. Ces rues pourront servir à ce qu’il puisse y avoir des représentations artistiques. Pas forcément des concerts, ça peut être plein de choses, mais le concert n’est pas exclu."

    Il évoque aussi les parcs et jardins, que la Maire veut rouvrir dès que possible. "Ce qui ne va plus se passer en salle pendant un certain temps, on va le faire en extérieur". 

    Le Premier adjoint de la Maire, Emmanuel Grégoire, lors d’une conférence de presse sur le déconfinement tempère en déclarant : « En août, il y aura une vie parisienne beaucoup plus dense que traditionnellement. Si nécessaire, on demandera au Préfet de prendre des arrêtés pour interdire la vente d’alcool dans certaines zones et éviter une trop grande concentration, avec une attention sur les voies sur berge, le canal Saint-Martin et le bassin de la Villette".

    On le voit, la mairie de Paris souffle le chaud et le froid. Il faudra d'ici les élections que la Maire sortante candidate à sa réélection choisisse à quel régime elle entend désormais soumettre les parisiens pour qu'ils oublient dans leur nouvelle vie les semaines vécues dans l'épreuve du coronavirus. En se souvenant que leur pire crainte est désormais de tomber dans l'enfer que leur réserverait des fêtards débridés entrainés par les professionnels de la nuit et les débits de boissons alcooliques. 

    GS

     

  • Propreté

    Carrefour Temple/Haudriettes (IIIe) : "L'échelle du Temple" pour nous (référence à l'Histoire), la "place" Renée Vivien pour ceux qui se sont creusé les méninges pour donner vie à des ignorés de la culture…

     

    L'engin tant attendu est apparu ce matin… Dans cette période de confinement, les services de la propreté ont tourné au ralenti : les chaussées étaient nettoyées mais les trottoirs et le mobilier urbain notamment les parcs pour deux-roues à pédales ou à moteur ne l'étaient pas. L'amoncellement des détritus dans ces zones en faisaient des foyers d'infection.

    C'est avec soulagement qu'on a vu apparaitre ce jeudi 7 mai une section équipée d'un jet haute pression qui a délogé les immondices. Un engin avec brosses aspirantes le suivait pour les évacuer. On voit sur la photo que l'agent qui actionne le jet est équipé d'une combinaison qui lui assure une protection totale.

    Cette intervention est le signe avant-coureur d'un retour à la normale. On a pu observer déjà à divers niveaux de la rue des Archives, au 36 et au 57 en particulier, que certains murs-pignons très appréciés des afficheurs sauvages et des barbouilleurs ont été traités avec un soin professionnel attentif. 

     

  • Plaque

    Rue Vieille du Temple dans le IIIe. Dans le fond, le musée Picasso (Photo PF)

     

    Tout ce qui fait le paysage de la Ville, ses immeubles, ses monuments et son mobilier urbain sont désormais souillés par des mains imbéciles armées de bombes de peinture ou de marqueurs à l'encre. S'y ajoute mais c'est un autre débat les afficheurs sauvages.

    Tous les éléments de notre cadre de vie sont impitoyablement visés. Nous en avons fait souvent l'inventaire : portes d'immeubles, rideaux métalliques, armoires électriques, boitiers de contrôle de l'éclairage urbain, réverbères, parcmètres, jardinières, boites aux lettres, poteaux indicateurs et potelets, bancs publics…. et même les plaques de rues !

    A la veille du premier tour des élections municipales, nous avons publié un article pour préciser aux candidats ce que nous attendons d'eux en la matière : "Nous sommes très nombreux à dénoncer la situation actuelle à cet égard et nous en appelons à nos nombreux lecteurs en disant aux postulants qu'ils auront notre sympathie, voire notre soutien et nos voix, s'ils conviennent avec nous et reconnaissent ouvertement que l'état de nos rues livrées aux tagueurs est inacceptable. Qu'ils fournissent une réponse réfléchie, argumentée et crédible à ce fléau ! Ces colonnes leur sont ouvertes. Nous publierons leurs réponses…."

    Nous n'avons pas changé d'avis tout en précisant qu'à ce stade nous n'avons reçu que des réponses "langue de bois" là où nous attendons un plan d'action raisonné et convaincant. 

     

    Tags verrerie Tags thorigny

     

     

     

     

    Rue de la Verrerie (IVe) à gauche, place Thorigny (IIIe) à droite (Photos VlM)

    GS

     

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    Fresque 4 fils

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Fresque moderne sur le mur-pignon du 95 rue Vieille du Temple (IIIe)

     

    Ce mur-pignon au carrefour Vieille du Temple/Quatre-Fils a été longtemps un dépotoir pour gribouilleurs et afficheurs sauvages émules d'un "street-art" dévoyé. Grâce à l'initiative privée de Jean-Philippe Nikoghossian, patron de la brasserie la Perle, juste en face, et l'indulgence des services de la mairie de Paris (qui ont reconnu de fait leur impuissance…), on profite désormais de décors de ce type, régulièrement renouvelés et de bonne tenue artistique. Dans l'état de propreté défaillante que nous vaut le confinement, ce panneau en parfait état s'affirme comme un espoir de sortie du marasme…

     

     

    Fontaine Fontaine nettoyée 02 05 20La Fontaine des Haudriettes, vue de côté, 51 rue des Archives (IIIe). Elle était située sur un autre emplacement et  distribuait son eau aux habitants dès 1636. En 1764 elle est reconstruite dans sa forme actuelle et élevée au carrefour Archives/Haudriettes. De style néo-classique, avec une section trapézoïdale, elle se caractérise par la présence d'un  fronton sur la face avant, un attique au sommet de l'ouvrage et un mascaron en forme de tête de lion qui fait office de robinet. Elle est  l'œuvre de Pierre-Louis Moreau-Desproux, avec un bas-relief délicat de Philippe Mignot qui représente une naïade

     

    Il s'agit d'un monument historique. Depuis quelques temps il est la cible de vandales qui le taguent sans respect. En raison de son classement, chaque intervention de remise en état est supervisée par la direction du Patrimoine et de l'Architecture de la mairie de Paris, qui s'assure en principe de la qualité de l'intervention des services de la propreté. Ces souillures ont fait l'objet d'un signalement de notre part le 13 octobre 2019 ! Sans résultat jusqu'à ce jour où nous découvrons avec surprise, étonnement…. et satisfaction que le nettoyage a été fait, en dépit du confinement.

    Nous en remercions les conservateurs du patrimoine mais nous pouvons difficilement nous empêcher de regretter qu'ils n'aient pas agi avec le soin que requiert un monument de cette qualité. On voit en effet sur la photo de droite que les tags n'ont pas été effacés mais simplement recouverts d'un badigeon qui cache mal le spectre résiduel de la souillure. La couleur de plus n'est pas spécialement harmonisée avec celle de la pierre naturelle…. 

    Le remède n'est pas pire que le mal, qui est insupportable, mais il nous semble que les techniques actuelles doivent permettre une restauration de meilleur aloi.

     

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    Place_de_la_concorde_mars2020

     

     

    La place de la Concorde en mars 2020 pendant la période de déconfinement due à la pandémie du coronavirus COVID 29. Parisian Fields, un blog anglo-saxon spécialisé sur Paris, domicilié chez WordPress.com, nous soumet cette photo d'actualité et nous rappelle qu'il existe une multitude de photos anciennes qui montrent Paris VIDE d'habitants à diverses époques. Ce sont des réalités ou des effets spéciaux. Il est très agréable de les parcourir, même si vous n'êtes pas à l'aise avec la langue de Shakespeare car les images parlent d'elles-mêmes et portent des signatures célèbres comme Louis Daguerre ou Charles Marville

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    Arbalétriers et confinement

    Le passage des Arbalétriers (XVème siècle), à hauteur du 36 rue des Francs-Bourgeois (IIIe), dont on attend toujours la réhabilitation et le ravalement de la rive ouest (à droite sur la photo) outrageusement taguée et en piteux état.

     

    C’est un spectacle heureux que nous rapportent des habitants de ce haut-lieu du Marais. "On n’avait pas vu cela depuis 30 ans : des enfants qui jouent, en toute sécurité, calmement, dans le passage des Arbalétriers. Les habitants de cette impasse (privée) se réapproprient leur espace pour des activités en famille qui sont habituellement impossibles en raison des allées et venues permanentes et du parking sauvage des camions de livraison du Centre Culturel Suisse (CCS) actuellement fermé."

    Il aura fallu un confinement général pour que les habitants retrouvent le bénéfice des priorités sociales et des possibilités heureuses offertes par leur environnement. Ils se plaignent toutefois "que le CCS, continue de défigurer le site avec une énorme et hideuse enseigne sur le fronton du portail sur la rue des Francs-Bourgeois, fronton qui a déjà perdu mystérieusement et opportunément un bel écusson sculpté dans la pierre".