Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • Hotel de ville esplanade
    Esplanade de l'Hôtel de Ville, débarrassée des baraques et autres installations éphémères qui privent trop souvent les parisiens d'une perspective remarquable

     

     

    Les élections municipales auront lieu le dimanche 15 mars 2020 pour le premier tour, le dimanche 22 mars pour le second. Les "conseillers de Paris" élus dans les arrondissements éliront à leur tour la ou le Maire de Paris. Chaque arrondissement envoie des conseillers de Paris à l'Hôtel de Ville. Leur nombre dépend du nombre d'habitants inscrits dans les arrondissements sur les listes électorales. Leur étiquette découle des résultats électoraux dans l'arrondissement. Le nouvel arrondissement Paris-centre qui regroupera les 1er, IIe IIIe et IVe en fournira huit.

    La Maire actuelle, Anne Hidalgo, n'est pas officiellement candidate mais elle agit comme si elle l'était, avec notamment un directeur de campagne… Elle a souhaité nous rencontrer au cours d'un déjeuner informel rapporté dans ces colonnes, qui a réuni les Maires des IIIe et IVe arrondissements Pierre Aidenbaum et Ariel Weil. On a eu confirmation depuis qu'Ariel Weil se présentera comme tête de liste du mouvement d'Anne Hidalgo dans Paris-centre.

    Notre rencontre avec Anne Hidalgo et les échanges que nous avons eus avec elle n'ont pas laissé indifférents les autres prétendants à la mairie de Paris. Tout comme la visite de Rachida Dati, candidate LR et Maire du VIIe, que nous avons reçue dans le Marais en avril. Nous avons tenu à formaliser notre position en publiant dès le 16 juin 2019 une tribune sur ce site intitulée "Elections municipales : ce qu'on demande pour Paris et ce dont on ne veut pas !"

    En préambule à notre exposé, nous expliquions pourquoi notre point de vue sur les dossiers parisiens bénéficie d'une représentativité qui va au-delà de notre modeste statut d'association d'habitants : "notre association ne prétend pas refléter l'opinion générale des parisiens et n'est pas non plus forcément le miroir de Paris-centre mais elle puise sa vision de Paris dans les échanges qu'elle entretient depuis 12 ans avec un nombre croissant et significatif d'habitants qui nous lisent et réagissent. A ce jour, 2.194.200 pages de notre blog ont été lues, chiffre très proche de la population parisienne (bien que la comparaison ait logiquement peu de sens…).

    C'est pour ces raisons sans doute que Mme Hidalgo a tenu à nous voir et ses adversaires principaux ont décidé d'en faire autant. Le 24 octobre, une rencontre est prévue avec Cédric Villani. Le 5 novembre, Benjamin Griveaux nous convie à un déjeuner. Une date prochaine est à l'étude pour un contact avec Pierre-Yves Bournazel. On se souvient aussi de nos rencontres avec Jean-François Legaret Maire LR du 1er, et Jean-Pierre Lecoq Maire LR du VIe avant que se dessinent les stratégies politiques autour de cette élection.

    Avec chacun d'eux, fidèles à notre neutralité politique, nous poserons les mêmes questions et ferons passer les mêmes messages : ceux de notre "appel du 16 juin 2019…". Nous publierons leurs réponse, lorsque nous en aurons une, mais il nous semble encore plus productif que nous obtenions d'eux qu'ils intègrent et enregistrent une vision de la Ville telle que nous la désirons.

    Gérard Simonet

     

     

  • Panneau DecauxPanneau publicitaire Clear Channel à hauteur du 18 rue de Rivoli (IVe) (Photo VlM/JL)

     

     

    Nous connaissons des groupes de pression  qui militent activement contre la publicité en général. Il nous arrive de les rejoindre, quand ils protestent comme nous contre l'affichage sauvage, mais nous acceptons sans nous plaindre la publicité quand elle conforme au RLP (règlement local de la publicité et des enseignes).

    On a vu pourtant arriver récemment une forêt de panneaux publicitaires comme celui de "Clear Channel" qui a été photographié rue de Rivoli, et d'autres de "JC Decaux" moins gênants parce que situés en hauteur mais tout aussi invasifs du paysage urbain avec, nous l'imaginons, l'assentiment de la Ville de Paris. On se demande comment la Direction de l'Urbanisme, en charge du RLP et des autorisations, a pu se résoudre à priver les piétons d'un espace pour circuler aisément ? Alors qu'il dans la politique générale de la mairie de Paris de privilégier les circulations douces dont la marche à pieds est la quintessence.

    "Marcher dans Paris sera bientôt un vrai gymkhana", nous dit Jean L. qui est l'auteur des photos…

     

     

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    Agence caractèreL'agence immobilière "Caractère", implantée dans l'Hôtel de Maintenon, 50 rue de Turenne (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Stupeur dans le Marais : l'agence immobilière "Caractère" qui se présente comme la première agence spécialisée sur les biens historiques des XVIIème et XVIIIème siècles, implantée dans un hôtel particulier monument historique, s'est livrée à une facétie qui défie le bon goût mais aussi et surtout les règles d'urbanisme du Marais, "Site Patrimonial Remarquable" suivant la définition qui a remplacé le concept de PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur).

    D'après une personne de l'agence à qui nous avons parlé, la direction a sollicité des "artistes" pour décorer la devanture et voilà ce qui en est résulté : une provocation envers les habitants du Marais, très attachés au respect de son esthétique, une provocation aussi envers la Ville et ses élus, un défi en direction du Ministère de la  Culture et de l'Architecte des Bâtiments de France qui ont la charge de veiller au respect des codes en vigueur en matière d'architecture et de patrimoine. 

    L'agence se défend en disant que cette œuvre est éphémère et que la devanture sera repeinte intégralement sous dix jours… Si c'est le cas, tant mieux mais qui supporte le coût de cette décoration aussi loufoque qu'inutile ? 

    L'affaire laissera en tout cas un mauvais souvenir et on se demande quelle mouche a piqué les propriétaires car il y a sans doute de meilleurs moyens de s'attirer la confiance de futurs clients.

    De notre côté, après avoir dénoncé ce qui ressemble à une mauvaise plaisanterie, nous demandons au Maire du IIIe et à l'Architecte des Bâtiments de France de prendre les disposition qui s'imposent en de telles circonstances.

    PhL/GS

     

    Post-scriptum du 19 octobre

    Est-ce dû à la parution de notre article critique, à l'intervention de la mairie ou des Bâtiments de France… ?      Toujours est-il que l'agence immobilière "Caractère" a retrouvé le sérieux qui sied à la nature de son activité et au marché qu'elle vise. On donnerait pourtant des tonnes de cacahuètes pour savoir ce qui les a poussés à cette facétie qui a choqué le quartier.

     

    Agence immo nett

     

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    GauloisRêve ou cauchemar : le retour aux sources…

     

     

    L'écologie apparait aujourd'hui comme un mouvement désarticulé, brouillon, anarchique et brownien. Ce dernier qualificatif est peut-être le plus grave car il se caractérise par une agitation dans toutes les directions et une force résultante nulle. 

    Notre ami François Douady, président de l'association "XVIe Demain", membre comme nous de la mouvance "Vivre Paris !" et vice-président de la Plateforme des associations parisiennes (urbanisme et patrimoine) publie un éditorial dans la "lettre de l'association" qui analyse rationnellement la situation et nous offre une vision ordonnée de l'écheveau dans lequel notre perception de l'écologie a tendance à s'égarer et se perdre. Nous le publions in extenso avec son accord :

     

    ÉCOLOGISTES OU ENVIRONNEMENTALISTES ?

     

    Nos ancêtres les Gaulois n’avaient qu’une crainte : que le ciel leur tombe sur la tête. Au XIXe siècle, Malthus s’inquiétait de la surpopulation mondiale. En 1972, le Club de Rome publiait son rapport sur les limites de la croissance vu l’épuisement des ressources naturelles. À la veille de l’an 2000, les informaticiens annonçaient le chaos des ordinateurs. Récemment, un ancien ministre de l’écologie s’est retiré à la campagne, prédisant la fin de l’humanité pour 2050. En 2019, à l’Assemblée nationale puis à l’ONU, la jeune gourou Greta Thunberg menaçait de l’enfer les climatosceptiques.

    Ainsi, une sourde angoisse s’est emparée des gens qui se sentent coupables d’abîmer la planète par leur seule
    existence, tandis que certains souhaitent se faire stériliser. Heureusement que les milliers d’éco-délégués des classes de Jean-Michel Blanquer vont nous inculquer les bonnes pratiques.

    Il faut raison garder. Les cycles climatiques ont toujours existé. Le catastrophisme actuel provient des rapports du GIEC créé par l’Organisation météorologique mondiale. Cette institution spécialisée des Nations Unies est composée de milliers d’experts volontaires qui n’effectuent pas de recherches ni de mesures sur le climat : ils examinent les dossiers scientifiques publiés dans le monde et publient des rapports après accord des
    gouvernements adhérents. La responsabilité anthropique du réchauffement climatique est donc fonction du pessimisme de certains des auteurs du GIEC.

    L’écologie est une discipline complexe qui met en jeu diverses sciences : physique, chimie, biologie, statistiques, géographie, géologie… C’est une science ardue, pratiquée par les « écologues ». Mais, sortie du champ des sciences, l’écologie devient un militantisme d’engagement dont les fidèles sont des « écologistes ».
    Quant au commun des mortels qui aiment et respectent la nature, ils sont simplement des "environnementalistes" pour lesquels le progrès scientifique doit favoriser une croissance au service de l’environnement.

    ChevauxVoiture à chevaux Paris 1900

     

    Au XIXème siècle, la municipalité de Paris ne savait comment résoudre le fléau du crottin de cheval qui envahissait les rues ; l’invention de l’automobile apporta la solution. Les famines frappant la Chine ont été vaincues grâce à la modernisation d’une agriculture utilisant raisonnablement des produits phytosanitaires et des OGM réprouvés chez nous par José Bové.

     

    Centrales nucléaires

    Serons-nous étouffés par le CO2 émis par le pétrole ? Rappelons-nous le slogan de 1973 : « La France n’a pas de pétrole, mais elle a des idées ! », slogan qui a favorisé le développement du nucléaire français voué actuellement aux gémonies par les « écolos ». Pourtant, cette énergie « décarbonée » est la solution adoptée par les pays sérieux qui ont compris que les énergies dites renouvelables – mais intermittentes – ne sont pas la réponse au problème.

    Les entreprises ont bien compris que la préservation de l’environnement était un immense champ de développement pour leurs activités qui devraient contribuer au bien de la planète. Preuve de leur implication, elles ont créé en leur sein un directeur de la RSE, la responsabilité sociétale de l’entreprise, en ajoutant dans leurs statuts la préservation de l’environnement.

    Le capitalisme ne serait donc pas incompatible avec l’environnement !

    François Douady
    Président

    Association "XVIe Demain"

     

     

  • Jean pierre timbaut trois bornes soirée trottoir 2012

    Exemple typique d'établissements qui se soucient comme d'une guigne de la tranquillité et du sommeil des riverains la nuit !

     

     

    Lorsqu'il s'agit de fermer un bar pour tapage nocturne répété, les maires de Paris n'ont qu'un avis à donner. La décision dépend de la Préfecture de police. A Paris, les Commissaires d'arrondissements instruisent le dossier et l'alimentent, donnent leur avis qui pèse sans doute un peu plus que celui du maire, mais c'est le cabinet du Préfet de police qui prend la décision administrative de fermer et l'instrumente.

    Il est rare que les avis divergent entre mairie et police et au contraire la convergence de leurs points de vue est un élément qui pèse dans la décision, comme pèsent l'épaisseur du dossier et le nombre de plaintes enregistrées.

    Ce sujet occupe en ce moment l'actualité parlementaire avec un texte qui est devant le Sénat depuis le 8 octobre où il est question de transférer le droit de procéder à des fermetures administratives, de la police vers le maire concerné. Le magazine "Capital" s'en fait l'écho dans son numéro du 9 octobre, sous la signature de Marine Thoron. Nous en recommandons la lecture car le sujet est exposé dans tous ses détails.

    Pour ce qui nous concerne, nous avons regretté quelques fois une attitude trop permissive de la police. S'agissant du Who's, rue Pierre au Lard dans le IVe, qui est en conflit judiciaire avec un groupe de riverains, les actions "au pénal" qui ont été intentées en faisant appel au "Pôle Etudes et Contrôle" de la préfecture se sont enlisées et n'ont conduit à rien. Il a fallu recourir "au civil", à grands frais d'experts et d'avocats, pour que l'affaire prenne une tournure concrète.

    On est tenté de penser que les Maires qui sont des élus, alors que les agents de la préfecture sont des fonctionnaires, seraient plus enclins à défendre leurs administrés dont ils détiennent un mandat et pas forcément sensibles aux injonctions politiques qui veulent par exemple que les activités de nature économique soient préservées envers et contre le bien-être des citoyens. Cette réflexion se heurte à son antidote : les maires peuvent être tentés par le clientélisme et se montrer plus sensibles aux lobbies en tout genre que les fonctionnaires de police.

    Ainsi on a pu mesurer à la mairie de Paris l'influence des syndicats des industriels de la nuit qui ont un intérêt à "la fête" car elle pousse à la consommation de boissons alcooliques et à l'usage de matériels pour la diffusion de musique amplifiée, celle-là même qui transforme en cauchemars les nuits de nombreux habitants. Rappelons que ces syndicats ont obtenu en 2014 à Paris la création d'un "Conseil de la Nuit" dont l'objectif premier était de "dynamiser les nuits parisiennes". A cet égard, l'attitude de la Préfecture s'est révélée beaucoup plus  réservée et davantage soucieuse de la santé des parisiens.

    Il y donc deux logiques qui s'opposent à ce que notre opinion s'exprime clairement sur ce sujet important. Les réactions de nos lecteurs seraient porteuses d'enseignements. C'est le moment qu'elles s'expriment…

     

     

  • Archives 57 féminicidesUn mur pignon parmi d'autres dans le Marais…

     

     

    On est tous évidemment contre les féminicides, contre les infanticides et les homicides aussi, contre la guerre, contre les armes offensives du lance-pierres à la bombe atomique, contre le racisme, l'anti-sémitisme et toutes les phobies qui visent des groupes d'individus, on est contre l'exploitation de l'homme par l'homme, l'esclavage, le proxénétisme, l'exploitation des enfants.

    On est contre la faim dans le monde, contre le cancer et le sida, contre les dictatures de droite comme de gauche. On est contre le dérèglement climatique, contre la pollution, contre la surconsommation, la surnatalité, l'hyperdensité des centres urbains et le tourisme de masse.

    On est naturellement opposé à tout ce qui constitue des fléaux pour l'humanité : les volcans en éruption, les tremblements de terre, les catastrophes naturelles, les tsunamis, les astéroïdes (surtout les gros), les épidémies, les pandémies. Ou des menaces potentielles comme le réchauffement climatique.

    On est contre tout ça et il est probable qu'on en ait oublié…

    Mais par pitié, n'accroissez pas nos malheurs en nous infligeant des agressions visuelles comme celle qui défigurent notre cadre de vie par des inscriptions hideuses et inutiles ! Ceux que vous visez, en revanche, s'en moquent comme d'une cerise. Ce sont d'autres moyens autrement plus efficaces qu'il faut absolument mettre en œuvre pour en venir à bout. 

    Echantillons :

    Inscription 4 fils Graffiti fontaine

     

     

     

     

     

     

    Une cause sérieuse entre les mains de sagouins qui n'hésitent pas à souiller des monuments historiques (à droite Fontaine des Haudriettes)

     

  • Rassemblement république

    Manifestation de sympathie aux manifestations en Algérie, le 19 septembre 2019…

     

    Un ensemble d'habitants qui vivent place de la République, boulevard St Martin, boulevard Voltaire et boulevard Magenta viennent de se rassembler sous le nom du collectif "Vivre République !", rattaché à "Vivre le Marais – Vivre Paris-centre !" dans la mouvance "Vivre Paris !", avec pour but de défendre leur qualité de vie autour d'une place qui ne leur apporte que des nuisances.

    Ils publient un manifeste et un mot d'ordre :

     

    "REPUBLIQUE : RENDONS LA PLACE A  SES  RIVERAINS !"

    Nous constatons que la place de la République est devenue un lieu inhospitalier pour ses riverains. Elle est sale, le sol taché et jonché de détritus du fait de personnes qui y traînent souvent durant des heures ; elle est bruyante à toute heure de la journée et parfois tard dans la nuit, particulièrement le week-end ; elle est encombrée de manifestations politiques (pour des causes souvent propres à des pays étrangers), festives et culturelles, rendant quasi inaccessible la place à ses riverains.

    Minéralisée à l’excès et dotée d’un mobilier urbain pauvre et inesthétique, elle n’a, contrairement à d’autres grandes places parisiennes aucun espace vert et peu d'arbres, aucune zone de jeu protégée pour les enfants, pas de zones calmes ou favorisant les rencontres, notamment des familles et des personnes âgées.

    Bref, les habitants du quartier République subissent « une double peine » : nuisances routières durant la semaine et rassemblements extérieurs le soir et le week-end.

    CE QUE NOUS DEMANDONS AUX POUVOIRS PUBLICS, MAIRIE ET PREFECTURE DE POLICE :

    A court terme :

    Limiter les nuisances sonores :

    Mairie :

    ● Réduire drastiquement le nombre d’événements politiques et festifs organisés sur la place (arbitrer avec d’autres grandes places parisiennes, comme Bastille et Nation, où le nombre de riverains est souvent moins important).
    ● Installer des radars sonores permettant de détecter les manifestations ne respectant pas les consignes de limitation du niveau de bruit et les dépassements d’horaires.

    Préfecture :

    ● Limiter à deux par semaine le nombre de manifestations politiques déclarées à la Préfecture.
    ● Interdire au moins une fois par mois tout événement/manifestation déclarable à la Préfecture organisé un dimanche (« Dimanche sans Manif » comme pour les voitures).
    ● Faire la chasse aux événements non déclarés : rondes fréquentes de policiers chargés de contrôler les déclarations préalables et de verbaliser les contrevenants.

    Améliorer la propreté :

    ● Passage régulier d'agents pouvant dresser des PV pour les auteurs d’actes d’incivilité.
    ● Intervention au moins deux fois par jour des équipes de nettoyage.

    Améliorer l’aménagement :

    ● Enlever les grands « bancs » constituées de poutres de bois, dont l’utilité première était d’empêcher le passage des véhicules : ils ne servent pas aujourd’hui au repos des passants, mais sont « squattés » durant des heures par de petits groupes de personnes qui souillent l'endroit. Ces pseudo-bancs peuvent être remplacés par des plots rétractables.
    ● Organiser des points de rencontre avec de vrais bancs et chaises pour les habitants du quartier, aussi bien du côté Est que du côté Ouest de la place.

    ● rendre le terre-plein central moins dangereux pour les piétons : interdire la circulation à vélo, trottinette, gyropode (arrêté municipal et verbalisation des contrevenants), créer un espace réservé et protégé pour les skaters bruyants  qui rendent périlleux le passage sur la place

    À moyen terme :

    Repenser le schéma d’aménagement de la Place de la République.

    ● Accroître la végétalisation de la Place, en créant un ou plusieurs espaces verts, notamment autour de la statue (comme à Nation), et planter de nouvelles rangées d'arbres.

    ● Repenser le dispositif des fontaines, actuellement pauvre depuis la disparition des fontaines aux dauphins.

    ● Créer un espace de jeu protégé pour les enfants.

    ● Délimiter un espace fermé pour les skaters qui, en envahissant aujourd’hui tout le côté Est de la place, sont source de nuisances sonores et de danger (pour les mamans avec leurs bébés, les personnes vulnérables et âgées, etc.).

    ● Renouveler tout le mobilier urbain, aujourd’hui indigent et digne d’une friche industrielle.

     

    Vous partagez notre projet de rendre la place de la république plus agréable pour ses riverains ? Rejoignez le collectif "Vivre  République !"

    Il regroupe des habitants et des commerçants situés dans un rayon d'environ 300 mètres autour de la place.
    Il est politiquement neutre et se veut une force de propositions vis-à-vis des pouvoirs publics pour améliorer la qualité de la vie.

    Laissez nous vos coordonnées (nom, adresse et courriel) si vous souhaitez être tenus informés de nos actions).

    Parlez en autour de vous et contactez nous à : vivrerepublique@gmail.com

     

  • Quartier horlogeAccès au Quartier de l'Horloge par la rue du Grenier St Lazare (IIIe) (photo VlM)

     

    Interpelé par notre article du 27 septembre, le Maire du IIIe par la bouche de son Premier Adjoint Gauthier Caron-Thibault a tenu à expliquer la situation et apaiser les inquiétude qui avaient pu se former autour d'un programme qui pouvait paraitre confus et porteur d'éléments anxiogènes pour la population du Quartier de l'Horloge, déjà éprouvée par la concentration excessive de débits de boissons dans la rue Saint Martin.

    M. Caron-Thibault s'exprime ainsi par écrit :

    "Je vous remercie de me donner l’occasion ici même de préciser ce qui vous aurait été très bientôt dit lors d’une réunion publique dont nous sommes en train de fixer la date.

    Les locaux de l’école Brantome, maintenant désaffectée, restent dans le patrimoine de la Ville. Notre ville a des besoins pour ses habitants, notamment des besoins sociaux.

    Un récent rapport du Défenseur des Droits a pointé du doigt le fait que 20% des jeunes mineurs pris en charge par l’Aide sociale départementale à l’enfance présentaient des handicaps, peu, mal ou pas pris en charge.

    Aussi, en lien avec l’Education Nationale, l’ARS (Agence Régionale de Santé) et la Maison départementale des personnes handicapées, prévoient d'installer dans ces locaux une plateforme d’accueil de jour, et de soins, comprenant 4-5 chambres pour permettre du répit et un meilleur accompagnement de ces jeunes mineurs. La localisation a été retenue au regard de sa centralité mais aussi de la présence déjà effective, paisible et ancienne du Centre médical pedo-psychologique présent au sein du Quartier de l’Horloge avec lequel des synergies seront trouvés.

    En attendant la mobilisation des fonds par l’Etat, co-financeur de ce projet, la Préfecture de région a réquisitionné dans le courant de l’été ces locaux pour y installer un centre d’hébergement d’urgence de 60 places pour l’accueil de familles avec enfants en bas âge et femmes enceintes ou sortant de la maternité en situation de vulnérabilité. Le lieu sera géré par Coalia qui a l’habitude de ce type de projets. 23.000 places sont ainsi créées dans la capitale pour répondre aux 300 demandes d’hébergement quotidiennes non pourvues. C’est un engagement tant de la Ville que de l’Etat. 

    Aussi, je précise que la délibération concernant ce projet a été votée à l’unanimité du Conseil d’arrondissement [du IIIe]. Ces centres ne posent aucun problème aux riverains : c’est bien plutôt quand ces centres n’existent pas que la cohabitation avec les riverains est difficile.

    S’il n’y a pas eu plus d’informations à l’heure actuelle, c’est que nous attendons la désignation du futur gestionnaire de la structure pour jeunes en situation de handicap à l’issue d’un long appel à projet. C’est mieux de présenter un projet avec son principal animateur. C’est toujours ainsi que nous avons fonctionné…"

     

    En résumé, nous avons affaire à un projet en deux temps : l'accueil des femmes en situation de maternité difficile, pendant un an ou maximum deux ans et la transformation du centre ensuite aux fins d'accueillir des jeunes mineurs en situation de handicap psychique ou moteur. Dès que ce projet aura trouvé son financement ainsi que l'opérateur chargé de sa conception et de sa conduite, des discussions seront ouvertes avec les riverains notamment ceux qui partagent une grande cour avec l'ancienne école, pour évaluer les risques éventuels et la meilleure manière de les neutraliser.

    La délibération concernant la première étape a été approuvée ce jour au conseil de Paris. Les riverains conduits par Ulla Claude, présidente de l'association ASSACTIVE de l'Horloge, ont contacté M. Caron-Thibault qui leur a donné l'assurance de les recevoir prochainement.

    GS

     

     

  • Gare du nord projet valode & pistre architectes le monde 01 10 19

    Le projet d’entrée du nouveau bâtiment sur le côté est de la gare du Nord. Valode & Pistre, Architectes

     

     

    Le quotidien "Le Monde" publie aujourd'hui un article sur le projet de transformation de la Gare du Nord, que le Maire-Adjoint à l'Urbanisme à l'Hôtel de Ville Jean-Louis Missika décrit ainsi : 20.000 m² de commerces (contre moins de 5.000 m² aujourd’hui), presque 14.000 m²de bureaux et 12.000 m² d’équipements culturels et sportifs, logés dans un bâtiment aérien et flambant neuf de cinq niveaux, dont le rez-de-chaussée doit servir de nouveau terminal de départ pour les voyageurs et des toitures coiffées d’un « parc urbain » de plus d’un hectare.

    Nous ne pouvons que lui donner raison. L'étonnement pour nous c'est qu'il ait fait approuver ce même projet le 10 juillet 2019 en conseil de Paris, à l'issue de débats très vifs il faut le dire avec l'opposition. 

    Reconnaitre ses erreurs est le début de la sagesse. Réduire le coût du projet dans un rapport 4 est un pur objectif de bon sens quant on connait l'endettement de la Ville. Il est regrettable qu'on puisse difficilement revenir sur ce péché originel qu'est la candidature de Paris pour l'accueil des Jeux Olympiques en 2024. La transformation de la Gare du Nord est l'un de ses avatars. On peut s'attendre jusqu'à l'échéance, malheureusement, à d'autres constatations du même genre. 

    GS

     

     

  • Qh géné

    Le quartier de l'Horloge (IIIe) qui a remplacé les immeubles anciens détruits dans les années 70 pour réurbaniser l'espace Beaubourg. Architecte-urbaniste Jean-Claude Bernard (Photos VlM)

     

     

    La Ville de Paris, Direction de l'Habitat et du Logement, publie un  "Projet de Délibération" pour le prochain Conseil de Paris, qui vise la mise en place d'un hébergement d'urgence (CHU) pour l'accueil de familles avec enfants en bas âge et de femmes enceintes ou de mères en état de vulnérabilité, dans les locaux du 5 rue Brantôme (IIIe) occupés précédemment par une école maternelle qui a fermé faute d'élèves.

     

    Qh écoleL'école maternelle, 5 rue Brantôme (IIIe), drapeaux en berne !

     

    Selon la présidente de l'association ASSACTIVE qui regroupe des riverains du Quartier de l'Horloge, le projet irait bien au-delà de cette délibération si on en croit un tweet du 16 septembre attribué au premier Adjoint à la mairie du IIIe Gauthier Caron-Thibault qui affirme qu'il s'agira in fine d'installer là un "centre de dépistage et de prise en charge de jeunes à trouble de comportement".

    Les immeubles des rues Rambuteau et Saint Martin se retrouveraient dès lors en relation directe avec les locaux en question au travers de ce qui était précédemment la cour de l'école.

    Pour ne rien arranger, un tract anonyme qui reprend les propos prêtés à M. Caron-Thibault a été largement distribué pour entretenir l'angoisse des riverains vis à vis d'une potentielle menace à leur tranquillité.

    Il nous parait indispensable à ce stade que le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum informe les habitants du quartier de la réalité de la situation. Leurs représentants pas plus que l'ASLQH (association syndicale libre du quartier de l'Horloge) affirment avoir été tenus à l'écart des réflexions.

    C'est important car si l'on s'en tient strictement au projet de délibération du conseil de Paris, on ne voit pas trace du "centre" dont la consonnance est anxiogène. Le tweet de M. Caron-Thibault est-il un faux d'une personne mal intentionnée ? Il est très facile au Maire et à son Premier Adjoint de lever l'ambiguïté en se prononçant clairement sur le sujet.

    GS