Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

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    AndréMur-pignon du 95 rue Vieille du Temple (IIIe), le 13 avril 2018 (photos VlM)

     

     

    Quand le droit se révèle impuissant, doit-on raisonner "en équité" ou en application du simple bon sens ?

    Le débat mérite être ouvert à propos de ce mur-pignon du 95 rue Vieille du Temple. Il forme un dièdre avec le bâtiment du 2 rue des Quatre-Fils (IIIe) qui, hasard plaisant, abrite la direction de la propreté de Paris pour les arrondissements centraux.

    Selon la loi, en l'espèce le Règlement Local de Publicité de la Ville de Paris (RLP), tout affichage sur ce mur est prohibé. Pendant des années, il a pourtant servi de dépotoir et d'exutoire à tous les songe-creux de la Terre qui ont déversé là ce qui les encombrait : rebuts en tout genre, insanités, gribouillages….

     

    Quatre-fils 2 mur pignon 31 12 14Le mur-pignon en 2014

    Un citoyen pas tout à fait ordinaire puisqu'il est propriétaire d'une brasserie proche du front, a pris les choses en mains sans s'encombrer de scrupules excessifs. Avec l'assentiment de la société propriétaire de l'immeuble il a décidé de faire appel à des "créatifs" pour le décorer.

    Il a inconsciemment ou non raisonné "en équité" en se disant que tout le monde y trouverait son compte : les artistes, les annonceurs, toujours aux aguets quand il s'agit de publicité, les habitants qui n'en pouvaient plus du caractère immonde des lieux, lui-même car ce mur participe à son propre décor, et…. les services de la mairie de Paris qui, nous nous permettons de le penser, se sont dit que c'était une aubaine que quelqu'un fasse "le boulot" à leur place.

    Regardez pour la dernière fois la photo du haut car la décoration qu'on doit à "André" (Saraiva, voir son press-book sur Google), cet adepte du street-art qui dessine des genres d'Oncle Sam sur les murs, s'est trouvée défigurée par les apports plus ou moins sollicités de barbouilleurs de seconde zone. Le mur va donc être repeint en blanc et on repart vers une nouvelle création, sous le contrôle personnel…. du contrevenant qui veille au respect de la qualité de l'œuvre. On rêve mais c'est ainsi !

    On se demande après cette analyse où se situe "le bon sens" ! Est-ce comme beaucoup le réclament l'application pure et dure de la loi ? Mais comme la loi actuelle est trop douce, il convient en même temps d'obtenir que le parlement en durcisse considérablement les sanctions. D'autres aussi nombreux diront qu'on tomberait de la sorte dans un régime autoritaire, voire pire… dont ils ne veulent pas.

    Quatre-fils 18 collages 25 03 17Il est des fois où le résultat fait une sorte d'unanimité… 25 mars 2017

     

    Faut-il "laisser courir" en enfonçant la tête dans le sable ? C'est à peu près ce qui s'est fait dans le passé. On hésite franchement à prétendre que c'était satisfaisant. Alors, que faire ? Accepter le fait accompli tel qu'il se déroule sous nos yeux ébahis, en cédant à une forme de "réalpolitik ?

    Je suis sûr que vous serez nombreux à me donner votre avis. Veillez à ce qu'il soit argumenté et politiquement neutre afin que ce débat contribue à éclairer ceux qui nous dirigent.

    Gérard Simonet

     

    Postscriptum du 14 avril

     

    Mur blanc

    Comme nous l'avions annoncé, l’œuvre a disparu et le mur est repeint en blanc aujourd'hui. Sic transit gloria mundi…

     

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    25-boulevard-du-Temple-750032-768x592Boulevard du Temple (IIIe) à hauteur du n° 25

     

     

    "J’invite petits et grands à me rejoindre pour végétaliser trois pieds d’arbre sur le boulevard du Temple. Ce boulevard, qui au 19ème siècle était un des hauts lieux de la capitale où l’on se promenait sous de grands arbres centenaires, est devenu l’axe préféré des manifestants, des motos et des voitures et semble regretter son surnom de l’époque : Le boulevard du Crime" –

     

    Dress évelyne 27 02 18

    Evelyne Dress : notre article du 28 février 2018

     

    Programme de la journée

     

     

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    Vieille du t 75 devanture fleurs 12 04 18

    Devanture de "LOVE Stories", 75 rue Vieille du Temple – IIIe –

     

     

    Non les fleurs ne sont pas artificielles. Ceux qui veulent voir cette décoration, assez exceptionnelle il faut bien le reconnaitre, doivent s'y rendre tout de suite. D'ici 48 heures, le décor de fleurs naturelles aura disparu.

    Cette boutique est là depuis septembre 2017. La marque "LOVE Stories", d'origine néerlandaise implantée dans une douzaine de villes européennes et à Sydney, vend de la lingerie fine, très fine… Cette décoration a été conçue et réalisée pour accompagner le lancement de son premier parfum. Voici comment il est présenté, pour autant qu'on ait su traduire en français les subtilités de sa présentation en langue anglaise :

    Il repose sur un arôme sensuel, à base de musc, d'encens et de bois de santal, qu'une brise légère porterait dans un champ de fleurs, avec des touches de jasmin, de violette, de rose et de muguet. Pour finir, une trace de poivre relève et épice le tout avec délicatesse.

     

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    Braque 11

    Le Braque", 11 rue de Braque (IIIe), une des rues les plus silencieuses du Marais, et qui entend le rester…

     

     

    Dans un courrier en forme de "lettre ouverte" dont nous avons eu communication, quatorze riverains du 11 rue de Braque dans le IIIe, regroupés en collectif, dénoncent les nuisances sonores, olfactives et sanitaires que provoque selon eux cet établissement qui a ouvert ses portes au début des années 2000 sous le nom "Les Arches du Marais" et avait opté à l'époque pour la privatisation de sa salle très caractéristique du Marais, avec ses pierres apparentes et ses poutres.

    Le propriétaire se défend des accusations qui le visent : il affirme qu'il répond à toutes les obligations qui lui sont imposées par la préfecture de police. Il reconnait néanmoins avoir subi des fermetures administratives mais assure qu'il est un élément modérateur d'un secteur très agité la nuit en raison des night-clubs environnants.

    Nous sommes obligés de constater qu'il s'agit là d'un nouvel abcès dans les relations entre résidents et commerçants auquel nous sommes confrontés dans le IIIe. Les forces de police de la mairie de Paris, la DPSP, sont concernées au titre des incivilités qu'elles ont la charge de réprimer mais c'est surtout la police et la préfecture qui sont impliquées.

    Pour les riverains, qui doivent être reconnus dans leur droit à la tranquillité et au sommeil, ce sont des démarches en perspective qui sont éprouvantes même quand on sait qu'elles finissent par aboutir. Ce sont quelques fois aussi des actions en justice au pénal et au civil qu'il faut conduire.

    Il serait préférable dans les conditions présentes qu'une conciliation ait lieu et que les parties prenantes s'y tiennent. On sait que c'est généralement là qu'est la difficulté.

     

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    BeautreillisLa rue Beautreillis. En 1900 ? Qui peut nous dire ? (Photo GL)

     

     

    Gaspard Landau est amoureux du Marais mais il a décidé de cibler son intérêt sur la rue Beautreillis (IVe) qui relie la rue Saint-Antoine à la rue des Lions Saint-Paul à proximité des quais de la Seine. Nous sommes là au cœur du territoire de l'Hôtel Saint-Pol (ou Saint-Paul) qui a servi de demeure aux rois Charles V et Charles VI aux XIVème et XVème siècles.

    L'histoire de cette rue coïncide avec une tranche de l'Histoire de France. Aujourd'hui encore, elle est jalonnée de vestiges qui témoignent d'un passé riche en évènements.

    Il n'est pas utile, il serait même présomptueux, de continuer d'en parler alors que Gaspard Landau le fait si bien. Nous invitons nos lecteurs à basculer sur son blog et d'y passer tout le temps que leur curiosité réclamera. On peut en effet naviguer sur ce site d'un sujet à un autre en choisissant des textes longs si l'envie de savoir nous en dit.

    GS

     

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    Bourg tibourg place 03 04 18La rue (qu'on appelle improprement "place") du Bourg Tibourg, dégagée dans sa partie évasée piétonne qui a de tout temps suscité l'avidité des établissements qui la bordent et l'occupent en la défigurant. (photos VlM, clic gauche pour agrandir)

     

     

    Le nouveau maire du IVe, Ariel Weil, est très déterminé quand on l'entend : l'espace public doit rester public et "aucune occupation, autres que celles admises par les règlements de la Ville, ne doit y être constatée".

    S'agissant de cette "place", outre les bars-restaurants qui en ont pris possession, de façon pas toujours licite puisque des actions en justice ont eu lieu, le cœur de l'espace attire les motos et des sans-domicile-fixe qui occupent les banc publics avec leur barda.

    A leur sujet, le maire a un discours cohérent, ferme et humaniste : il n'accepte pas l'occupation mais se prévaut d'avoir libéré dans l'arrondissement un maximum de places d'hébergement. Ainsi, la "Maison des Associations du IVe" boulevard Henri IV, qui n'en est plus une maintenant, leur a été affectée avec 70 places et une priorité aux familles. Il reste des points de fixation, notamment rue des Barres, mais il nous assure qu'un dialogue (pas forcément facile) a débuté avec les personnes concernées pour que l'occupation anarchique cesse enfin.

     

    Bourg tibourg sdf nettoyant 03 04 18

     

    Cette photo montre le banc d'entrée, côté Rivoli. Il y avait ce jour-là un homme en hardes qui y séjournait dans la bonne humeur en cassant la croute. Quelque aliment est tombé au sol. Il s'est mis devant nous en demeure de nettoyer la dalle. Nous n'avons pas hésité à filmer et publier cette scène car elle possède à nos yeux un certain pouvoir de réconciliation des uns à l'égard des autres.

    GS

     

  • Motos stationnées 24 renard 07 08 16
    Deux-roues motorisés stationnés sur le trottoir rue du Renard (IVe) à hauteur du centre Georges Pompidou

     

     

    "Le Figaro" d'aujourd'hui nous apprend que deux villes du Val de Marne ont décidé de faire payer le stationnement des deux-roues motorisés. Il s'agit de Charenton-le-Pont et de Vincennes. L'article du Figaro.

    Nous avons tous de la sympathie pour les motards, qu'il s'agisse des "vrais" ou de conducteurs de scooters que les pilotes de motos traitent avec condescendance. Nous en avons dans notre famille ou parmi nos amis. Nous les aimons et les respectons. Il y a cependant des choses à dire à la population qu'ils constituent, des choses qu'ils peuvent admettre sans se déjuger et sans en prendre ombrage, car elles sont tout simplement vraies.

    Un mot d'abord à ceux qui les représentent chaque fois qu'ils ont la vedette : la "Fédération Française des Motards en Colère". Elle devrait changer de raison sociale. Comment peut-on être statutairement "en colère" ? A quoi sert de discuter, de négocier, de convenir avec des gens qui sont "en colère" ? Et dont on sait que quoiqu'on leur accorde ils seront toujours "en colère" ?

    Parlons de justice ensuite. Est-il convenable que certains se refusent à payer la part d'espace public qu'ils occupent alors que d'autres y sont contraints comme les bars avec leurs terrasses, les commerces avec leurs étalages, les voitures avec leurs parkings ? Un deux-roues occupe moins d'espace qu'une voiture ? soit ! Qu'il acquitte sa quote-part, la moitié ou le tiers de ce que paie une voiture par exemple…

    Les autos sont soumises au contrôle technique tous les deux ans. C'est une disposition qui vise à limiter les risques d'accidents liés au mauvais état des véhicules. C'est aussi une obligation communautaire en Europe. Les deux-roues y sont pareillement soumis mais les motards français s'y sont toujours opposés au motif qu'ils auraient le souci plus que tout autre de surveiller l'état de leur engin !

    Ce serait pourtant une manière de contrôler plus sérieusement les pots d'échappement défectueux ou frelatés qui transforment ces engins en machines à faire du bruit de jour comme de nuit et de vérifier l'état de carburation des véhicules qui polluent fortement quand ils sont mal réglés ou mal équipés.

    La Ville de Paris, qui tremble face aux motards et à leurs manifestations bruyantes et perturbatrices de l'ordre public, signait avec les motards "en colère" le 19 mars 2007, avec la complaisance de Denis Baupin et du Maire de Paris Bertrand Delanoë, une charte scélérate (car déclarée illégale au regard du code de la route par le Préfet de police) qui autorisait leur stationnement et le cheminement sur les trottoirs pour s'y garer, ainsi que la remontée des files dans le flot des voitures. 

    Depuis, la Fédération Française des Motards en Colère fait barrage à toute forme de progrès : NON au contrôle technique, NON au stationnement payant, NON à toute contrainte sur les utilisateurs de véhicules qui n'ont que deux (ou trois) roues !

    Il s'agit pourtant de la sécurité de nos compatriotes, de santé publique et de justice. On sait qu'à l'Hôtel de Ville Christophe Najdovski, en charge des déplacements et de la voirie, lui à qui on doit la "reconquête" des berges de la Seine par les piétons, serait prêt à appliquer la même logique que ses homologues du Val de Marne, mais à ce jour la Maire Anne Hidalgo craint de se mettre à dos les motards et leur propension à manifester agressivement.

    C'est pourtant là aussi "le sens de l'Histoire" qu'elle se plait à évoquer quand il s'agit de pénaliser les conducteurs de voitures évincés de la voie Georges Pompidou…

    GS

     

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    PalImplantation de l'extension du Whos' sur la rue Pierre au Lard (IVe)

     

     

    Cette photo est parlante : pour accueillir leurs activités d'établissement recevant du public le soir et la nuit, les exploitants du Who's, la société MOOVMENT SAS, ont choisi cette construction légère, une ancienne galerie d'art, qui occupe le centre de l'image, faite de poutrelles métalliques et de verre soutenant une toiture en zinc.

    Elle a été aménagée fin 2017, sans préjudice des interrogations qu'on est en droit d'avoir sur les travaux d'urbanisme entrepris et la translation de la licence IV en zone protégée (écoles), afin de prolonger le bar-restaurant du 14 rue St Merri et d'ouvrir l'extension à des activités festives longuement décrites sur Facebook. Sont concernés les riverains de la rue Pierre au Lard, les habitants des immeubles de la rue du Renard dont une façade donne sur la rue Pierre au Lard et naturellement l'immeuble du 16 rue St Merri d'où la photo est prise, qui est mitoyen de la verrière.

    On comprend aisément que le bruit généré par une foule alcoolisée en liesse et par les amplificateurs de musique rendent le sommeil et la vie impossible aux gens qui vivent autour.

    La mairie du IVe et la police ont été très actives sur ce dossier. L'autorisation de nuit a été retirée à l'exploitant. Il fait en ce moment appel de cette interdiction mais le nombre impressionnant de plaintes déposées lui laisse peu de chances d'être entendu. Une étude d'impact a été exigée par la préfecture. Ses conclusions sont imminentes. Le bon sens laisse penser que c'est seulement au prix d'un investissement hors de mesure que l'isolement de cette extension pourrait être imaginé.

    Dans un tel contexte, l'exploitant décidait curieusement en février d'assigner le plaignant en justice ! Sans doute pour l'impressionner et le déstabiliser. Il a seulement réussi à remobiliser le collectif Pierre au Lard autour de la principale victime.

    Bien que la SAS MOOVMENT ait choisi depuis de retirer son assignation, le plaignant a chargé son avocat d'assigner l'exploitant en retour devant le Tribunal de Grande Instance de Paris et de réclamer la mise en œuvre, sous astreinte, des mesures préconisées par l'étude d'impact, la pose d'un limiteur de pression acoustique et l'interdiction en attendant de diffuser de la musique amplifiée.

    Le collectif Pierre au Lard

     

  • Archives 40 pignon affiches lacérées 29 03 18
    Mur pignon du 40 rue des Archives (IVe), le 29 mars 2018 (Photo VlM)

     

     

    Lacérées, décollées, arrachées, elles subissent le triste sort de ce qui est livré à la vindicte populaire mais leur passage laisse des traces. Ce mur pignon à hauteur du 40 rue des Archives (IVe) était couvert d'affiches sauvages depuis deux semaines environ. Les services de la propreté de Paris ne sont pas intervenus, alors qu'il le faisaient par ailleurs. On constate aujourd'hui 29 mars qu'une main vengeresse s'est abattue sur cette infraction qu'on devait une fois encore à une grande marque de l'avenue Montaigne.

    Le résultat n'est pas des meilleurs du point de vue de l'esthétique mais ce qui faisait la raison d'être des affiches, leur pouvoir de communication, est bel et bien anéanti.

    L'inconnu qui a sévi, de ce point de vue, aurait dû le faire plus tôt… Évidemment, il n'est pas justifié de lui en vouloir car ce n'est ni son métier ni son rôle. Il est plus naturel de se retourner vers la mairie. Il ne serait pas surprenant qu'elle réponde qu'il n'y a pas eu de signalisation. Et c'est tout à fait possible car chacun est dans ses préoccupations et n'a pas forcément l'idée et le temps de le faire. 

     

    Archives 40 enrée école 29 03 18Le mur-pignon est l'un des volets du dièdre qui inclut cette façade d'une ancienne maison de Jacques Coeur dont certains éléments sont de style renaissance

     

    Mais enfin pourquoi faudrait-il dans notre ville que les anomalies soient signalées par la population pour être traitées ? Avec un effectif de 50.000 employés, qui a grossi de plus de 20 % dans les années 2000, avec un ratio d'employés municipaux par habitant qui atteint des niveaux record, il ne serait pas possible d'affecter un inspecteur par arrondissement pour effectuer ces contrôles… et quelques autres ?

    Nous disons bien UN par arrondissement, chez nous en tout cas car ils ne sont pas bien grands ! les placardages d'affiches se font sur un circuit connu, toujours le même. Une ronde chaque jour suffirait à détecter ces pratiques et à interpeler quelques fois les contrevenants en flagrant délit. Surtout, le blocage du processus à la source rendrait ce mode de publicité inopérant et en assècherait rapidement la rentabilité et par là l'existence.

    A deux ans des élections qui se présentent sous des auspices incertains pour Anne Hidalgo, la propreté de notre cadre de vie jouera un rôle important. Il n'est peut-être pas trop tard sur ce dossier pour montrer qu'elle sait réagir !

     

  • St gervais 24 03 18La façade classique de l'église Saint-Gervais et le grand orme que nous célébrions récemment…

     

     

    En cette période d'équinoxe de printemps où la lumière donnait à cette église ce jour-là un modelé des plus heureux, l'envie nous saisit de la prendre en photo en laissant une place à droite au grand orme de tradition dont on nous annonce tristement la fin.

    En cliquant gauche une fois puis une deuxième fois dans l'image on perçoit de nombreux détails de cette façade des années 1610 qu'on doit à Clément Métezau et c'est l'occasion de rafraichir nos connaissances en matière de styles car on a ici un premier niveau de colonnes doriques, suivi d'un deuxième et d'un troisième niveaux  de styles respectivement ionique puis corinthien.

    Cette église est une mine de richesses culturelles, historiques et plastiques. Il ne servirait à rien d'en faire l'inventaire car il est fait et bien fait. En allant sur ce lien, on a accès via Internet à l'une des meilleures présentations qui est faite de l'église et de ses trésors.