Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  •   Grenier2Vue du côté impair de la rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) où sont programmés des travaux de réaménagement de l'espace public 

     

      

    Le dernier Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris (BMO) daté du 29 août 2017 fait état des demandes et autorisations de permis de construire, de démolir et des déclarations préalables.

    L’une d’entre elles déposée par la Ville de Paris concerne le réaménagement du côté impair de la rue du Grenier Saint-Lazare  (IIIe). Opération dont nous avions déjà parlé dans le cadre des  projets d’investissements du budget participatif. La demande est ainsi libellée «… création d’un plateau piétonnier, remise à niveau de la chaussée, déplacement de l’entrée du parking, pose d’assises en granit, de jardinières, d’arceaux vélos et d’agrès sportifs…». Un remodelage de la rue attendu en espérant qu' il sera suivi par d’autres ultérieurs et que ce soit un début pour d’autres ultérieurement.

     

     

    Paris_4_hotel_rohan_guemeneeL'Hôtel de Rohan Guéménée jouxtant l'Hôtel de Fourcy (musée Victor Hugo) place des Vosges (IVe)  

     

    Parmi les autres demandes nous notons une opération assez lourde et nécessaire des Hôtels de Fourcy (musée Victor Hugo) et de Rohan Guéménée respectivement aux 6 et au 8 place des Vosges (IVe),  à savoir  le «réaménagement de l’Hôtel de Rohan Guéménée afin, de libérer l’Hôtel de Fourcy attenant et permettre le redéploiement de toutes les activités du musée Victor Hugo et du lycée Théophile Gautier sur l’Hôtel de Rohan Guéménée  avec amélioration de l’accueil par création d’un salon de thé au rez-de-chausée et d’un atelier pour le public au 2ème étage, restauration des façades et changement d’une partie des menuiseries extérieures sur la petite cour existante, réaménagement des locaux intérieurs du lycée Théophile Gautier et modification des accès au musée et au lycée pour mise aux normes d’ accessibilité et de sécurité. »

    Les habitués auront hâte de connaître le résultat final de ces deux opérations.

     

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    Benjamin-Griveaux-avec-Élise-FajgelesElise Fajgeles avec Benjamin Griveaux, élus de la 5ème circonscription. E. Griveaux est devenu ministre entre temps et a laissé sa place à l'assemblée nationale à sa suppléante E. Fajgeles

     

     

    La députée LREM de la 5ème circonscription (IIIe-Xe) Élise Fajgelès, assistée de son collaborateur parlementaire, a reçu le 29 août Michel Arnaud et Dominique Feutry, présidents de l'ARQAM et de "Vivre le Marais !", pour évoquer les demandes de l'ARQAM (association pour la reconquête du quartier des Arts & Métiers – IIIe) qui ont fait l'objet de plusieurs interventions et notamment l’article que nous avons publié le 14 août sur le blog de "Vivre le Marais !"

    Seulement nommée députée le 26 juillet en tant que suppléante de Benjamin Griveaux, Élise Fajgeles justifie aussi le retard pour nous rencontrer suite à nos différentes sollicitations par la tenue jusqu’au 9 août de la session de  l'Assemblée nationale suivie des vacances d’été. 

    Récemment  encore, élue locale du Xe arrondissement,  Élise Fajgelès s’est montrée très sensible aux préoccupations des habitants de sa circonscription. Elle  a souligné aussi qu’elle s’investirait  dans la commission des lois dont elle est membre.

    Pour ce qui concerne le sujet des rues Sainte Apolline et  Blondel (mono activité, drogue, alcool…), Élise Fajgeles s’est engagée à la suite à la réclamation de Michel Arnaud à aider, en relation avec le Commissaire central du IIIe arrondissement,  à ce que l'arrêté anti-alcool soit vraiment appliqué rue Sainte-Apolline.

    Des contacts seront pris avec le cabinet du Préfet de police pour obtenir l'installation de la caméra de surveillance au coin des rues Ste Apolline et St Martin, le dernier verrou à surmonter étant la faisabilité de la connexion au réseau CCTV (Closed-Circuit TeleVision ) du ministère de l'intérieur.

    Des contacts seront pris aussi avec d’autres administrations (Direction des impôts, URSSAF) sur les contrôles touchant notamment le travail dissimulé.

    Très à l’écoute, nous avons vraiment perçu auprès d’Élise Fajgelès la volonté de s’impliquer  et de trouver des solutions aux préoccupations des habitants de sa circonscription qu’elle connait bien souligne-t-elle.  Elle est partante pour une promenade sur le terrain rues Ste Apolline, Blondel, St Martin et impasse de la Planchette un soir vers 18 heures pour bien se rendre compte des problèmes rencontrés par les riverains du quartier.

    Fajgeles Élise Fajgeles avec à sa gauche Michel Arnaud et Dominique Feutry

     

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    A12 Portail de l'Hôtel de Breteuil, 58 rue des Francs Bourgeois (IIIe), dont la restauration va bientôt débuter (photo VlM) 

      

    Après la restauration et la mise en peinture l'an passé des magnifiques vantaux  ouvrant dans la cour des d’honneur avec sa série de colonnes disposées en cercle de l'Hôtel de Soubise, les Archives nationales vont entreprendre prochainement la remise en état de la porte de l'Hôtel de Breteuil 58 rue des francs Bourgeois (IIIe)  presque en face de l'entrée du Crédit municipal. Le Ministère  de la  culture et de la  communication indique sur le panneau annonçant ces travaux, un coût de 50.000 € financé par la direction générale des patrimoines du ministère de la culture.

      

    A0... Portail de l'Hôtel de Jaucourt, 54 rue des Francs Bourgeois (IIIe), qui sera restauré ultérieurement  (photo VlM)

      

    Datant du XVIIIe siècle l'étude préalable des enduits du porche aujourd'hui inutilisé a révélé qu'il était recouvert de 15 couches de peinture ! Les travaux sont nécessaires  car la couleur a vieilli,  des écailles sont présentes et de nombreux tags malheureusement la recouvrent. 

    Un 3ème porche aussi ancien, un peu plus loin, au n° 54, celui de l'Hôtel de Jaucourt fera partie d'une 3ème tranche de travaux non encore programmée.

     

  • A11Futur emplacement d'une supérette à l'angle des rues du Temple et Portefoin (IIIe) (photo VlM)

     

     

    Dans la rue du Temple à l'angle de la rue Portefoin (IIIe) à l’emplacement d'un commerce de perles qui avait lui-même succédé à un magasin de cravates, un permis de construire a été délivré pour l'aménagement d'une supérette sur 2 niveaux. 
     
    Le permis affiché est ainsi libellé " Modification de la devanture en vue de l'implantation d'une supérette en rez de chaussée et 1er étage avec modification des liaisons verticales, après démolition partielle du plancher et la réfection de la couverture partie R+1 avec modification de baies côté cour.
     
    Cette implantation autorisée d'un commerce de bouche (contrairement à la supérette située non loin de là, à l'angle des rues du Temple et de Montmorency) rééquilibre la diversité des activités du quartier.
     
    Voilà qui est plutôt positif pour les habitants et voisins malgré la proximité de la rue de Bretagne qui concentre avec le Marché des Enfants Rouges,  boucherie, boulangeries/pâtisseries, supermarché, supérettes, fruits et légumes, traiteurs, fromager…
     
    Dominique Feutry
     
  • Coutures st gervais rue golotte occupée 30 06 17 (3)Inauguration de la "rue'Golotte" le 30 juin 2017 (Photo VlM)

     

    Rappelons que "Vivre le Marais !" a déposé le 1er août une requête auprès du Tribunal Administratif pour que la Mairie de Paris nous remette sous astreinte les documents qui autorisent officiellement l'organisation deux fois par semaine de cette manifestation connue sous le nom de "rue 'Golotte". En dépit de demandes réitérées de notre part, ils n'avaient pas été portés à notre connaissance.

    La mairie a répondu le 10 août par un mémoire en défense que le Tribunal nous a fait suivre et que nous avons reçu le 21 août. Il comporte des documents officiels, l'arrêté de création d'une AIRE PIÉTONNE rue des Coutures St Gervais et la réponse de la Préfecture de Police à ce qui est présenté comme une manifestation "non revendicative", le tout agrémenté d'une présentation du projet genre "Powerpoint".

    Coutures CTLa "Rue'Golotte", extrait du blog du premier Adjoint à la mairie du IIIe Gauthier Caron-Thibault, qui témoigne involontairement d'un grand charivari : rue totalement congestionnée, foule hyper-dense, accès impossible à tout véhicule notamment de secours, mais aussi aux piétons à mobilité réduite, aux clients des commerces et aux résidents qui veulent rentrer chez eux…

     

    Nous avons dix jours pour répondre aux arguments avancés par la mairie mais nous allons surtout nous intéresser au libellé des documents constitutifs du projet, qui pourraient ne correspondre que de très loin à ce qui a été observé lors de la "première" du 30 juin 2017.

     

  • BrantomeL'école maternelle de la rue Brantôme au Quartier de l'Horloge, engoncée entre Leroy-Merlin et une boutique de photocopie (Photo VlM /ES)

     

     

    "J’habite rue Rambuteau, dans le quartier de l’Horloge, et je lis très régulièrement votre blog qui me permet de me tenir au courant de la vie du Marais et qui évoque des problématiques auxquelles nous sommes très sensibles chez moi (les nuisances nocturnes…).

    Je me permets de vous écrire pour vous signaler une triste nouvelle pour notre arrondissement. L’école où mon fils de quatre ans est scolarisé, l’école maternelle Brantôme, fermera définitivement ses portes en juillet 2018".

     

    Ainsi s'exprime une mère désemparée qui reconnait que la décision est sans appel car les effectifs connaissent une forte baisse dans l'arrondissement et que l'Inspection Académique ne peut pas l'ignorer. Les parents déclarent "avoir le cœur bien lourd car cette école, petite et familiale, était formidable et que l'équipe enseignante menait un travail remarquable".

    L'adjoint au Maire du IIIe, Yves Peschet, est venu le leur annoncer peu avant les vacances. Les locaux appartiennent à la mairie. Les familles voudraient éviter que leur voisin Leroy-Merlin les rachète pour s'étendre et aimeraient que la mairie les conserve pour les transformer en centre d'animation pour les enfants du quartier.

    Nous faisons confiance aux élus pour trouver l'affectation raisonnable qui convient à ces locaux, à la situation et aux contraintes financières qui pèsent sur l'Hôtel de Ville. Nous n'avons qu'une recommandation à formuler : forts de l'expérience malheureuse des interventions des conseil de quartiers (abattage des érables de la rue de Thorigny, fontaine inutile au jardin Temple-Haudriettes, privatisation de la rue des Coutures St Gervais…), nous souhaitons que seuls les habitants concernés directement ou indirectement soient consultés pour tout projet de réaménagement et que leur avis soit écouté.

     

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    CielLa pollution lumineuse  qui ne cesse de progresser vue de l'espace (photo Agence Spatiale Européenne)

     

      

    Dans un article du 19 avril dernier, le journal Le Monde titrait " La lutte contre la pollution lumineuse prend du retard en France."

    Cette nuisance dont on parle assez peu est pourtant importante et ses effets nocifs sur l'environnement nocturne. La pollution lumineuse est celle créée par "les éclairages artificiels omniprésents au point d’altérer les niveaux d’éclairage naturel de la nuit" avec toutes ses conséquences sur la santé (troubles du sommeil) et la biodiversité.

    Nous vivons tous sous un ciel nocturne altéré. En France par exemple les points lumineux ont augmenté de 89 % en 25 ans !

    Dans ce contexte très spécifique plusieurs associations ont saisi en mars le Conseil d’État afin d'obliger le ministère de l'Environnement à publier les arrêtés prévus par la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010, en particulier sur les installations lumineuses dans les espaces naturels.

    Nous avons déjà abordé ce sujet (voir nos articles des 31 janvier 2013 & 29 août 2016). Trop de lumières artificielles empêchent de scruter les étoiles, un label "réserve internationale de ciel étoilé" a été décerné en 2013 au Pic du Midi pour la préservation de la qualité du ciel à cet endroit. L'éclairage des villes est de plus en plus omniprésent bien que certaines communes fassent des efforts pour le réduire à partir de certaines heures. Mais davantage de prévention est devenue nécessaire.

    Si en 2013, un arrêté a bien été publié au sujet de l'éclairage des bâtiments non résidentiels entre 1 heure et 7 heures du matin, il reste qu'aucun arrêté d’application n’a été publié sur les espaces naturels alors que la loi sur la biodiversité de 2016 avait inscrit les paysages nocturnes dans « le patrimoine commun de la nation » !

    Le nouveau ministre de l'Environnement ne pourra pas rester longtemps indifférent sur ce dossier qui à juste titre reste brûlant. La pollution lumineuse en particulier dans les grandes villes, visible plusieurs kilomètres à la ronde, n'est pas une pollution secondaire, bien au contraire elle doit être combattue comme tout autre type de pollution. 

    Dominique Feutry

     

  • Bouquinistes quai de l'Hôtel de VilleBouquinistes quai de l'Hôtel de Ville, à hauteur du Pont Marie (Photo VlM)

     

     

    Il est légitime aujourd'hui de se demander, comme le fait ce matin le site "Parisvox", quel est l'avenir des bouquinistes des bords de Seine. La profession est menacée par la généralisation du numérique. Quant aux clients, avec le tourisme de masse qui sévit sur les quais comme sur bien d'autres sites sur la planète, peu d'entre eux s'intéressent à la littérature française dont ils ne connaissent ni la langue ni la culture en général.

    Les bouquinistes font pourtant partie du paysage du Marais mais aussi des 1er, Ve et VIe arrondissements qui bordent la Seine. Leur départ serait pour les amoureux de Paris comme un déchirement. Notre sensibilité à leur présence nous a conduits en 2011 à persuader la mairie de Paris d'assurer l'entretien des coffres qui étaient à l'époque honteusement tagués.

    Coffres bouquinistes rive gauche tagués sept 11 Coffres bouquinistes sur fond ile cité nettoyés sept 11

     

     

     

     

     

     

     

    Les coffres avant et après notre intervention en 2011 auprès de François Dagnaud, alors Maire-Adjoint chargé de la propreté de Paris à l'Hôtel de Ville

     

    Les dirigeants de la mairie, qui tiennent l'avenir de cette profession entre leurs mains, y sont sensibles. Déjà, ils ont contraint les 200 bouquinistes qui gèrent 900 boites au total, à ne vendre des colifichets et "souvenirs de Paris" made in China que dans une boite sur quatre au maximum. Sans cette mesure, tous les bouquinistes auraient déjà versé dans la vente de souvenirs.

    Il faut se réjouir de cette mesure de protection de la culture et de l'environnement mais il faut reconnaitre qu'elle ouvre aussi la voie à une généralisation si les bouquinistes ne parviennent pas à survivre financièrement.

    Y a-t-il une solution à la hauteur de l'enjeu ? Il faut que la mairie y réfléchisse et agisse sans perdre de temps. Nous qui militons pour éliminer à l'Hôtel de Ville les dépenses inutiles, comme le sont de nombreuses et couteuses subventions aux associations, sommes prêts à admettre que les bouquinistes (qui déjà sont épargnés en matière de taxes et de loyers) soient plus largement subventionnés comme le sont  les constituants de notre patrimoine parisien.

    GS

     N.B. Clic gauche dans les photos pur agrandir

     

    Pour rejoindre l'association et apporter votre soutien, cliquez ICI !

     

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    Prieuré st martin chevet chapelle 24 11 11Chevet roman de la chapelle du Prieuré St Martin, carrefour des Arts & Métiers (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Michel Arnaud est président de l'ARQAM (association pour la renaissance du quartier des Arts & Métiers). Depuis 2015, il se bat contre les atteintes à l'ordre public de boutiques situées rues St Martin, Blondel, Meslay et Ste Apolline dans le IIIe. A l'image de "Château d'Eau", il s'agit de coiffeurs afros, de marchands de produits de beauté ou de commerces de restauration, qui fonctionnent avec des rabatteurs. Autour de ces activités, il y a dès le soir de la consommation d'alcool et de drogue sur l'espace public et de l'insécurité.

    La mairie du IIIe s'est engagée dans une politique de soutien des riverains autour d'un projet participatif qui a pour nom : "Pour que revive la rue St Martin !" Quant à la Préfecture de Police, à la vue des désordres constatés, elle a décidé l'installation d'une caméra de surveillance et a fait paraitre un arrêté contre la vente et la consommation d'alcool la nuit de 16h00 à 7h00 du matin dans le périmètre concerné.

    Il reste une question de fond qui n'est pas traitée pour le moment selon l'ARQAM : l'argent liquide qui circule et le travail dissimulé. Tant qu'il ne sera pas mis bon ordre à ce sujet, la situation baignera dans l'illégalité avec tous les dommages qui en découlent.

    B griveaux Benjamin Griveaux, élu en juin 2017 Député de la 3ème circonscription de Paris

     

    M. Arnaud s'en est ouvert par lettre du 23 juin à son Député fraichement élu Benjamin Griveaux. Il n'a pas reçu de réponse. Il faut dire que M. Griveaux est devenu entre temps Secrétaire d’État sans attribution auprès du Ministre de l'économie et des finances. Sa suppléante Élise Fajgelès l'a remplacé à l'Assemblée Nationale. Michel Arnaud a donc renouvelé sa demande auprès d'elle par lettre du 12 juillet, qui n'a pas eu plus d'écho.

    Le président de l'ARQAM fait remarquer que Seybah Dagoma, du temps qu'elle était Députée de la circonscription, répondait toujours aux sollicitations de ses administrés. Il est regrettable que sur un sujet comme celui-là, qui pose la question de la transparence des affaires, le droit du travail et la perception des impôts, sans oublier la sécurité, les élus qui soutiennent le nouveau Président de la République ne soient pas plus réactifs.

    M. Arnaud vient de s'en ouvrir à Emmanuel Macron dans un courrier daté du 7 août 2017. Plus qu'une lettre, c'est un dossier accablant qui dénonce la situation actuelle en termes très circonstanciés. Il n'est pas pensable que le nouveau Secrétaire d’État Benjamin Griveaux, que nous avons reçu chez "Vivre le Marais !" avant les législatives, aujourd'hui dans un ministère-clé, ne réagisse pas à un dossier de cette nature. Il n'est pas inutile de rappeler aussi qu'il est, selon les observateurs, candidat au remplacement de la Maire de Paris Anne Hidalgo aux élections de 2020. S'il n'est pas plus attentif aux questions qui touchent Paris il aura du mal à être convaincant !

    Il pourrait au minimum demander à sa suppléante Élise Fajgelès, qui l'a remplacé comme Députée de la 3ème circonscription, mais tout aussi silencieuse que lui, de se saisir du dossier et de le faire progresser auprès des services de son ministère.

    GS

     

    ARQAM

    L'association  été créée en 2016 sur les bases d'un collectif formé en 2015. Elle adhère collectivement à "Vivre le Marais !" 

    http://www.renaissanceartsetmetiers.org/

    https://www.facebook.com/arqamParis3/

    contact@renaissanceartsetmetiers.org

     

    Postscriptum du 19 août 2017

    Nous avons reçu un message du collaborateur parlementaire de la Députée Élise Fajgelès, qui nous propose un rendez-vous avec elle avant la fin du mois d'août.
    Nous nous réjouissons de cette rencontre qui nous permettra de faire connaissance et d'aborder le sujet de notre article.
     
     
     
  • TesteurLa boutique du "testeur de commerce" 14 rue du Château d'Eau (Xe)

     

     

    Nous avons signalé à plusieurs reprises l'utilité de la SEMAEST, sorte de bras armé de la Mairie de Paris qui peut être amenée à racheter un commerce lors de sa cession afin qu'il ne disparaisse et n'appauvrisse un quartier, une rue. C'est une façon aussi de contrarier la mono activité.

    Ainsi rue des Gravilliers la boucherie Manu a pu se maintenir grâce à l'action de la SEMAEST, la société d'économie mixte de la Mairie.

    Parmi les expériences que tente la SEMAEST,  il en est une toute aussi intéressante. Elle se dénomme " le testeur de commerce" .

    L'idée est simple, plutôt qu'un jeune entrepreneur/artisan ne s'installe sans savoir à l'avance si son activité sera viable, il lui est proposé d'utiliser un commerce appartenant à la SEMAEST et de s'y installer de manière éphémère (15 jours à 4 mois) de manière à la tester sans engager de fonds (droit au bail, assurance…).

    Installée 14 rue du Château d'Eau, cette boutique a déjà été occupée par une quinzaine d'entrepreneurs et les résultats selon le site de la mairie sont encourageants puisque cette expérience a conduit  la plupart d'entre eux à s'installer définitivement. Un prochain testeur de commerce est annoncé dans le XIIe pour bientôt. Peut-être qu'à terme le Marais aura son "testeur" lui aussi ?

    C'est  ainsi que par son action la SEMAEST a déjà permis la réaffectation de 650 locaux  commerciaux, un résultat plus qu'encourageant qui mérite d'être souligné !    

    Dominique Feutry