Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  •   A12Sans commentaire

     

     Est-ce ce Paris, imaginé pour les touristes comme nous l’explique une maison de thé pour un de ses produits « réalisé à l’image de Paris, qui libère un parfum de rose accompagné de fruits qui s’émancipent doucement en bouche » ?

    Où voit-on ce Paris ? Certainement pas dans le Marais, dimanche matin, en empruntant avec des amis de province la rue de Braque, et celles menant ensuite vers la Place des Vosges. Car le lendemain de soirées et jours de fêtes, ces rues « so romantic » aimées de tous ne rappelaient pas ces senteurs agréables. C’est au contraire une odeur très agressive d’urine humaine qui flottait – et qui flotte toujours – dans l’ « air de Paris », parfum qui provient des marques d’urine et de vomi sur les trottoirs, embellies par les décorations des mégots.

    Tout cela donne un nouveau sens à ce vers de Baudelaire dans « les Fleurs du mal » :

    « Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides »

    Espérons que ce souvenir répugnant de Paris ne deviendra pas « la madeleine de Proust » que beaucoup auront en mémoire.

    Ce manque d’hygiène élémentaire échappe à tous nos festives et festifs du soir et du matin, qui soulagent leur trop-plein d’alcool entre les voitures (plus discret pour les filles), dans les recoins des portes cochères ou le long des murs, pour les garçons. Comment faire adopter un comportement citoyen au moment où alcool et autres substances annihilent l’esprit humain ? Comment lutter contre ce comportement incompatible avec le respect d’autrui et indigne des lieux publics que sont aussi les rues ?

    Un anonyme a laissé cette phrase, peu élégante mais bien explicite, qui pourrait contribuer à une prise de conscience :

    « Pisse heureux, pisse content, mais pisse dedans »

     

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    Sans-titreVue de l'impasse Guéménée (IVe) (photo VlM)

     

     

    Sous le tire « Le cul de sac du Ha !Ha ! Un havre de quiétude menacé » nous avons publié le 02 avril 2014 un article  rappelant l’histoire de cette voie pittoresque en indiquant que « malheureusement un projet risquait de venir perturber la quiétude des lieux. En effet le Parc Saint Antoine, le garage de 350 places situé 16 rue Saint-Antoine (IVe) qui s’étend jusqu’à la Cour Bérard, pourrait ouvrir la sortie dont il dispose donnant dans l’impasse, ce qui permettrait aux clients d’accéder et de sortir du garage. Or depuis 50 ans, seul l’accès par la rue Saint-Antoine est utilisé. On imagine les conséquences en matière de bruit notamment que subiraient les riverains confrontés au va et vient des nombreux véhicules qui ne  manqueront pas de passer à cet endroit étroit de 6h30 jusqu’à 2H00 du matin !

    Une pétition circule, elle a été adressée aux autorités, attirant l'attention sur les risques d'accidents, la pollution supplémentaire occasionnée par la configuration en cuvette de l'impasse, le bruit et l'accès encore plus difficile qui en découlera pour les pompiers, les services de nettoyage, les camions poubelles et les véhicules de livraison. »  

    Nous avions conclu cet article en pensant que « le bon sens et la sagesse l’emporteraient. »

    Il n’en est rien hélas puisque ce projet redevient d’actualité et le collectif qui s’est constitué vient de lancer une pétition dans le but d'empêcher cet aménagement,  de rendre la voie piétonne et de la végétaliser. Nous vous communiquons l’adresse mail de la pétition:

     http://impasse.guemenee.free.fr

    Ce projet qui serait justifié pour des questions de sécurité incendie est d’ailleurs tout aussi aberrant lorsque l’on sait que ce parking de 500 places abrite dans son sous-sol une cuve qui alimente les pompes à essence qui se trouvent côté rue Saint-Antoine avec tous les dangers (notamment d’explosion) que cela peut générer en particulier lors de la livraison de carburant par d’énormes camions qui sont obligés de pénétrer à l’intérieur des locaux (voir notre article du 04 octobre 2013).

    Ces camions citernes sortiront-ils aussi par l’impasse Guéménée ?

    Il faut que le bon sens l’emporte sur les intérêts particuliers…

     

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     Résultat de recherche d'images pour "foison panneaux signalisation  paris"
     Paris souffre d'un trop plein de signalisation
     
     
     
     
    L' accident récent du bus à impériale qui s'est encastré dans un passage souterrain qui a fait quatre blessés, dont un grave, pose le problème d'une politique municipale de la circulation qui privilégie le "ludique" au détriment de la sécurité.
     
    Il semble que l'accident intervenu vendredi 23 juin à hauteur du pont Alexandre III soit dû à une déviation mise en place pour permettre la "journée olympique". Sans préjuger des responsabilités civiles ou pénales, cela démontre cependant qu'à force de compliquer la circulation à Paris, ce genre de problèmes risque de se multiplier. Même si la déviation ou un panneau avant le tunnel mentionnait une hauteur limite de 3,95 m, il n'en demeure pas moins qu'il aurait dû être mis en place une déviation spécifique pour les véhicules hauts. 
     
    Au surplus cette accumulation de mesures empilées de circulation compliquée (vélos à contresens, rues à sens unique variable, couloirs divers, circulations "douces", véhicules à une ou deux roues sur les trottoirs ou autorisés à passer aux feux rouges…) sature l'information aux conducteurs, propre à distraire son attention. 
     
    La Mairie de Paris devrait en tenir compte pour revenir à une circulation simple et non idéologique. Là serait enfin justifié le terme de "circulation apaisée".
     
    Ce sujet concerne au premier chef le Marais, où la circulation "ludique" ou "partagée" est privilégiée, même si le premier terme ressemble à un oxymore.  Pour ne prendre qu'un seul exemple il est à craindre qu'un jour proche un accident ait lieu au croisement Haudriettes/Temple, les vélos à contresens n'ayant pas de feu rouge leur indiquant s'ils risquent de couper une rue où le bus 29 passe au feu vert, d'autant que les cyclistes sont déroutés à cet endroit, puisque la portion suivante de la rue du Temple leur est interdite à contresens selon la signalisation verticale, mais leur est autorisée selon la signalisation horizontale.
     
    Trop de signalisation tue la signalisation. Il ne faudrait pas qu'à force elle tue, simplement.
     
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    AB1Des musiciens se préparant à jouer rue Pecquay (IVe) (photo VlM) 

     

     

    Beaucoup, beaucoup de monde (bas de la rue des Archives, une partie de la rue du Temple, devant les mairies d'arrondissement…  

    Beaucoup de bruit (énormes baffles aux fenêtres avec un niveau de décibels élevé souvent insoutenable …).

    Beaucoup d'alcool accentué par la canicule … Le lien entre ce dernier et la musique n'est pas évident ?

    Beaucoup de projecteurs  et de lumières, de matériels comme cette très grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox  et l'Open Café (établissement qui venait de rouvrir après des travaux suite à un incendie), des fumées type feux de Bengale, des brumisateurs attiraient le chaland  en sus des concerts organisés ou improvisés de tous styles avec des musiciens de tous niveaux.

    La police de son côté avait pris des mesures alignées sur l'enjeu sécuritaire actuel. Les secteurs "les plus chauds" étaient interdits à la circulation automobile comme l'an passé. Quelques débordements ont été constatés à certains endroits,  conséquence de forte alcoolisation.

     

    AB0Grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox et l'Open Café (photo VlM) 

     

    Les services de la propreté ont eu fort à faire eux aussi les déchets habituels abondaient de même que les épanchements d'urine et autres laisser-allers. De toutes façons les toilettes mobiles étaient en nombre trop limité.

    Curieux aussi pour ceux qui se rendaient au travail ce jeudi 22 juin de croiser encore des fêtards très avinés qui n'avaient d'autre solution que d'aller dormir.

    Il est dommage et navrant de constater que les fondements à l'origine de la fête de la musique aient été dévoyés au fil du temps. La fête de la musique était au début une musique essentiellement jouée par des amateurs, mais surtout de la musique vivante et pas enregistrée comme trop souvent aujourd'hui. 

    La musique n'est plus l'essence de cette manifestation mais le prétexte aux excès de décibels, aux excès éthyliques qui provoquent malpropreté,  bagarres, débordements qui vont bien au-delà des horaires limitant la manifestation. Ainsi en est-il du bruit infligé aux riverains !

    Si la musique est là pour nous élever, nous transcender, il est regrettable en revanche que la fête de la musique puisse justifier tant d'incivilités. 
     

    Dominique Feutry

     

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    Commissariat_03Le commissariat central du IIIe arrondissement (photo Préfecture de police)

     

     

    "Vivre le Marais !" a rencontré les représentants du commissariat du IIIe arrondissement. Différents sujets ont été  abordés.  

    La fête de la musique d’abord pour laquelle des mesures de sécurité avaient  été prises et dont le bilan  est plutôt correct sans remontée d’incident inquiétant si ce n'est de la musique assourdissante ici et là. 

    Il nous a été confirmé que des passages quotidiens étaient effectués rue Sainte- Apolline (IIIe) et que les doléances des habitants étaient moins nombreuses. A l’approche de l’été l’unité de police administrative a de son côté sensibilisé les exploitants sur les nuisances (bruit …) que pouvaient provoquer leurs établissements comme par exemple la partie de la rue Saint-Martin (ente la rue aux Ours et la rue Rambuteau).  A ce titre il est rappelé qu’en cas d’abus caractérisé il faut appeler le 17. Numéro qu’il faut aussi composer quant à l’observation de faits pouvant être liés à des activités terroristes.  

    Le rôle de la DPSP  (Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection) rattachée à la mairie de Paris et que nous avons déjà détaillé (voir article du 23 mai 2017), sera complémentaire de celui des équipes de police.

    Notre  attention a été attirée par nos interlocuteurs  sur l’existence de « l’Opération Tranquillité vacances » promue par la préfecture de police et qui existe depuis plusieurs années. Elle  permet aux habitants de partir en vacances l’esprit rassuré face au risque de vol dans leur domicile. Le site ci-dessous  donne les explications nécessaires notamment des conseils pour éviter les cambriolages et le formulaire  qu’il convient de  remplir pour que des patrouilles surveillent les lieux. En cas d’effraction ou tentative,  les occupants du bien sont prévenus et des actions peuvent être menées rapidement (remplacement des serrures, contacts assurances,  etc…). 

    https://www.interieur.gouv.fr/A-votre-service/Ma-securite/Conseils-pratiques/Mon-domicile/Zen-en-vacances

    Dominique Feutry

     

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    SolidaysRue Rambuteau, à hauteur du carrefour Archives (IIIe-IVe)

     

     

    Nous l'avons constaté : une vingtaine d'affiches roulées en cylindres débordaient des corbeilles à papier du carrefour et quelques affiches-témoins, comme celles-ci, avaient réussi à survivre à une Saint-Barthélemy impitoyable sur ce secteur du quartier.

    Des affiches qui portent en coin la mention "Mairie de Paris" et son visuel. Il s'agit d'un abus de confiance pour donner à croire que la démarche est approuvée par la municipalité. Il n'en est évidemment rien, au contraire. La mairie avec l'argent des contribuables subventionne l'opération "Solidays". A ce titre, les organisateurs se doivent à plus d'un titre de respecter la loi, en l'espèce le règlement publicité de la Ville de Paris. On observe qu'ils font l'inverse en se conduisant en terrain conquis de manière incivique.

    Nous avons saisi la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention) pour qu'elle intervienne.

     

  • Affiches riposte à affichage sauvage 21 06 17

     

     

    Le mouvement est lancé. Nous sommes ici en Nouvelle Aquitaine, à Libourne ; photo prise le 14 juin entre les deux tours des élections législatives. Celle ou celui qui a affronté une telle réaction a dû avoir du mal à s'en remettre.

    En relation avec d'autres associations qui luttent contre l’agression publicitaire nous examinerons à la prochaine occasion la faisabilité sur Paris de mesures de ce type. Qui peuvent aussi se décliner à l'encontre de l'affichage commercial….

     

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    Sans-titreLe bas de rue du Temple lors de l'édition 2016 de la fête de la musique (photo VlM)

     

     

    La 35eme édition de la fête de la musique qui correspond à l'arrivée de l'été va, comme pour les années passées, attirer la foule des grands jours.

    Nous avions indiqué l'an dernier, au moment du bilan que nous avions établi, que le cru 2016 avait été dans le Marais plus raisonnable que les années précédentes. Il est vrai que la police avait pris des mesures sécuritaires importantes reconduites pour cette nouvelle édition telle notamment la fermeture de certaines rues à la circulation automobile comme la rue des Archives, la fin des festivités à minuit 30 et des renforts de l'armée pour assurer la surveillance.

    Nous reviendrons vers vous pour établir un bilan mais, avec la canicule en sus, ceux qui ne participeront pas à la fête et subiront l'envolée des décibels auront bien du mal à dormir !

    L'offre de musique sera très variée. Citons au hasard des différentes annonces faites et sans être exhaustif, folk et musique de chambre place des Vosges, un concert Jeunes Talents aux Archives nationales, des chansons de variétés devant la mairie du IIIe alors que le rock sera au rendez-vous devant la mairie du IVe, reggae et soul sont à l'affiche du Musée d'art et d'histoire du judaïsme rue du Temple. De la musique anglaise sera donnée 16 rue des Minimes alors que les 4  saisons de Vivaldi résonneront  30 rue du Grenier Saint-Lazare, le gospel pourra être entendu rue des Barres,  des œuvres chorales seront  chantées dans l'église des Blancs Manteaux et un concert d'orgue est prévu dans l'église Saint-Louis en l'Ile. Citons enfin un concert de musiques du monde place Igor Starvinsky.

    Comme nous pouvons le constater les musiques proposées seront  diverses et  adaptées aux goûts de chacun. 

    Lors d’une conférence donnée  à la Cité de la musique,  le  musicologue  Guillaume Kosmicki  précisait « La musique que nous aimons, et c’est ce pourquoi nous l’apprécions, parvient à nous tirer hors de la banalité du monde. Elle nous procure une expérience extraordinaire  de l’ordre de la transcendance. »  Pourtant nous sommes obligés de constater comme l’écrivait récemment le journaliste Jean-Pierre Robin « que la mauvaise musique chassait la bonne »,  voire l’étouffait. Il se fondait  pour cela sur la loi de Gresham datant du XVIIe siècle qui démontre que la « bonne monnaie » (faite d’or et d’argent) est thésaurisée au détriment de la « mauvaise monnaie » qui passe de main en main.

    Aussi sommes-nous nombreux à partager le sentiment que malgré la variété du ressenti de chacun face à la musique, la fête de la musique a évolué vers une certaine « pauvreté rythmique et harmonique » où avant tout le niveau élevé des décibels l’emporte.

    Dominique Feutry

     

  • CS 1 Le couteau suisse "de base". Prix 20 € environ à la "Coutellerie du Marais", 6 rue du Pas de la Mule (IIIe)

     

     

    Il sert aussi de tire-bouchons, le cas échéant, ou de poinçon mais il ne s'agit pas du modèle hallucinant à mille lames qui fait assaut d'ingéniosité et d'imagination pour rassembler dans un seul et même objet des outils en tout genre….

    C'est l'arme choisie par les habitants du Marais qui ne supportent plus l'invasion sur leurs murs d'affiches racoleuses et l'accumulation sur les descentes d'eau ou autres supports des affichettes et autres stickers. Plusieurs riverains réfractaires leur ont déclaré la guerre et on remarquera que nos quartiers sont relativement débarrassés de leur présence indésirable grâce précisément à cette mobilisation.

    Coutellerie du marais - pas de la mule laguiole.jpgLa coutellerie du Marais. Un magasin qui entretient les traditions de Thiers et de Laguiole en cultivant l'excellence française dans ce domaine

     

    D'aucuns feront observer que ce n'est pas là le rôle des citoyens ordinaires ; qu'il existe des services de la mairie de Paris qu'on paye et qui ont vocation à s'en occuper. Certes, mais ils ne le font pas ou trop peu souvent. Alors, un petit coup de canif ici ou là, c'est distrayant et ça débarrasse le plancher de toutes ces invitations à des massages exotiques ou à des travaux d'artisans qui sont très souvent des arnaques. De ce point de vue, le "coup de canif" est un acte d'utilité publique car il protège les gens crédules qui ont la faiblesse de se laisser prendre.

    Pour illustrer ce propos, signalons qu'il y a régulièrement des campagnes d'affichettes de soi-disant artisans tous travaux qui déboulent sur tous les arrondissements de Paris à raison d'une affichette tous les 5 à 10 mètres. Sachant que le réseau viaire de Paris est de 958 kilomètres (PARIS – Fernand Bournon 1857-1909), il faut pour le couvrir dans de telles conditions 95.800 à 191.600 affichettes !!! Quel est l'artisan qui peut faire face à un tel programme ?

    On a tout lieu de penser que c'est plutôt l’œuvre d'officines occultes dont les visées n'ont jamais été très claires à nos yeux. On espère que les services de police ont tout de même une idée de leur nature, bien qu'elles n'interviennent apparemment pas.

    En réalité, ces publicités, qui n'indiquent aucune adresse et un simple numéro de portable, sont des attrape-gogos. Les combattre relève de la légitime défense !

    GS

     

  • IMG_0815 (2)Le mur pignon massacré du 60 rue Chapon (IIIe) (photo VlM)

     

    A l’instar de ce qui s'est passé sur le mur pignon situé à l’angle des rues Vieille du Temple et des Quatre Fils (IIIe), heureusement  harmonieusement décoré aujourd’hui,  l’un des deux murs qui encadrent  le 60 rue Chapon (IIIe) est massacré depuis des années par des tags, inscriptions et affiches horribles qui enlaidissent plus que jamais ce renfoncement de la rue qui mérite un autre traitement.  En 2014-2015, ce mur et celui qui lui fait face avaient été « mis à disposition » semble-t-il de graffiteurs mandatés par « Urban Safari », l’émission de Radio Marais (avec quelle autorisation pourrait-on ajouter ?).

    En 2015 il a été décidé,  dans le cadre du projet « Paris Murs-Murs » que le « graffeur »  dénommé "2SHY" ( ?) qui s’était d’abord exercé sur les trains de banlieue, décore l’un des deux murs. Le thème qu’il a représenté mêle souvenirs  d’enfance et sac d’écolier.

     

    YP03-0251j-05L'autre mur pignon du 60 rue Chapon et sa  joyeuse fresque

     

    Mais pourquoi n’avoir décoré alors qu’un seul mur ?

    L’autre mur est toujours maltraité et voué à son triste sort qui empire et gagne le mur décoré qui commence à recevoir tags et inscriptions alors qu’il semblait protégé. Même la façade de l'immeuble entre ces deux murs est taguée… Il est ainsi des endroits totalement délaissés, la mairie n’est  pourtant pas sans moyen pour faire cesser ces abus et que l’on ne nous dise pas "c’est  privé nous ne pouvons rien faire."

    Ce laisser-faire sous prétexte de tolérance donne en effet une impression de saleté qui ternit profondément l’image de Paris et désespère riverains et habitants.

    "Vivre le Marais !" a demandé aux services de la propreté d’intervenir et de prendre en main ce dossier détestable.

    Dominique Feutry

     

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