Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • 8b1bc4c3-5603-4c0b-bee5-6b520078c661 Le fameux tableau "le jardinier" d'Emile Claus

     

     La Bibliothèque Marguerite Audoux expose «  Jardinier aux siècles derniers ».

    Sont présentés des catalogues commerciaux du XIXème siècle, des calendriers, des semis du début du XXème siècle, de vieilles photographies, tout un parcours avec  « autant de témoins originaux de la pratique du jardinage issus du fonds de la Bibliothèque Forney » 

    10 rue Portefoin (IIIe) jusqu’au 27 mai 

     

    Nous profitons de cette annonce pour indiquer que le BHV/Marais, à l'occasion de l'opération "sous les pavés, le potager" qu'il organise jusqu'au 21 mai, installera dans ses locaux rue de la Verrerie (IVe), dimanche 14 mai, des stands de fruits et légumes, ainsi qu'une basse cour urbaine avec poules et lapins mais aussi des moutons …

     A2ee136970bdbbc83cbfa1936c3a475aUne affiche publicitaire de l'entre deux guerres vantant une marque de cirage

     

    Dans le cadre du «  Lundi des Arts »  où ont lieu des conférences d’histoire de l’art sur des documents de communication à travers le temps, Robert Morcellet, ancien  professeur  d’histoire de l’Art à l’école supérieure des Arts Appliqués et des métiers d’Arts présentera  « L’affiche entre les deux  guerres ».

    Le commentaire annonçant cette manifestation est ainsi rédigé  « L’affiche va solliciter avec fougue le passant. Pour  revêtir un aspect nouveau : elle offre un espace à la  mode des spectacles  parisiens où on s’enivre de bruit et d’agitation et  participe à la naissance de la réclame »

    Mairie du IIIe – Lundi 15 mai de 19h à  20h30 Entrée libre 

     

  • Sans-titreLe Gymnase de la rue Michel Le Comte (IIIe)

     

    Créé en 1898 et abandonné dans les années 30 (malgré une relance rapidement laissée sans suite dans les années 90),  le concours de façades vient d‘être rétabli par le Conseil de Paris sur proposition du  groupe UDI-MoDem du Conseil de Paris pour, a-t-il été annoncé, "relancer l'exigence d'esthétisme" dans l'architecture parisienne.

    A l’origine ce concours avait pour vocation de rompre avec la « standardisation »  imposée par le style haussmannien.  A l’origine le concours récompensait les plus belles façades réalisées dans l’année et nous a laissé  les merveilleuses façades dues à Guimard., Auguste Perret ou à Pierre et Alex  Fournier.

    « Stimuler la créativité», tel est le canon mis en avant pour que Paris puisse se distinguer au travers de ses nouvelles façades en évitant « la banalisation et l’uniformisation » contre lesquelles la capitale Paris n’est malheureusement pas immunisée.  

     

    C66a46_98abd1723f3f4a22a9d0a9f46a40c888~mv2_jpg_srz_710_473_85_22_0_50_1_20_0L'école et piscine Saint-Merri (IVe) 

     

    L’initiative tombe à propos ; depuis plusieurs années certains projets immobiliers se distinguent plus par leur manque de créativité que par leur inventivité. Il suffit par exemple de citer quelques cas déplorables dans notre quartier comme l’école-piscine Saint Merri rue du Renard (IVe), l’ensemble Morland (IVe) où se trouvait il y a peu encore la Direction de l’Urbanisme ou le gymnase de la rue Michel Le Comte (IIIe). Trois réalisations, mais il y en bien d’autres, qui rompent et gâchent l’esthétisme de l’ilot, voire du quartier dans lequel elles se trouvent.

    Nous saluons cette décision encourageante en espérant qu'elle ranime la créativité et le rayonnement architectural de Paris.

    Dominique Feutry

     

  • IMG_0702Important tas de détritus rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) et tente couverte de fientes de pigeons (photo VlM) 

     

      

    La question de la propreté prend l'allure d'une épidémie dont Paris ne parvient pas à se débarrasser. Impuissance, incivilité… tout a déjà été dit à ce sujet mais les faits sont têtus et la saleté est à tous les coins de rues.

    Les photos illustrant cet article montrent l'état dans lequel se trouvaient la rue du Grenier Saint-Lazare et le carrefour des rues Michel Le Comte et du Temple (IIIe)  le dimanche 7 mai 2017. La saleté est criante et ce n'est plus un épiphénomène à ces endroits, l'un face à restaurant connu et l'autre sur le trajet pour se rendre au Musée Picasso.
     
    Une honte pour le quartier et pour l'image de Paris. Une image qui heurte d'autant plus que l'autre trottoir rue du Grenier Saint-Lazare à la sortie du Quartier de l'Horloge est lui aussi utilisé comme dépotoir permanent alors que ces points noirs ne sont pas les seuls et sont hélas nombreux, nous pourrions citer par exemple l'angle des rues des Blancs Manteaux et des Archives (IVe).
     
    On constate combien l'annonce du 3ème plan de propreté de la Maire n'est que poudre aux yeux.
     
     
    IMG_0704Tas de saletés au pied  du Gymnase de la rue Michel  Le Comte, rue du Temple (IIIe) (photo VlM) 
     
     
      
    Les mesures à prendre en l'occurrence sont pourtant évidentes, il suffit de répertorier les endroits continuellement utilisés comme dépotoirs et de demander au service de la propreté d'organiser des tournées régulières afin d' enlever le saleté jetée à même le trottoir faute de trouver les auteurs et de les verbaliser. La problématique est la même que pour les murs régulièrement tagués et choisis pour l'affichage sauvage. La saleté c'est bien connu attire la saleté !
     
    Sans cette volonté et ce type d'organisation, y compris durant le week-end, le combat est perdu. Il faut remettre en cause le traitement de la malpropreté et des incivilités qui en sont la cause et surtout ne pas baisser les bras, ce sur quoi nous doutons.
     
    Comment font ailleurs  les équipes en charge de la propreté pour rendre leur ville propre ? Paris est-elle à ce point une anomalie qu'il soit impossible de la rendre propre ? Nous ne pouvons le croire.
     
    Dominique Feutry

     

  • BBB L'Hôtel de Vigny, 10 rue du Parc Royal (IIIe) vu du Square Léopold-Achille 

     

    La Commission du Vieux Paris dont les vœux sont publiés au Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, déclare dans le n° du 2 mai,  à propos de l'aménagement de l'Hôtel de Vigny 10 rue du Parc Royal (IIIe) (nos articles des 29 septembre 2015 et 16 décembre 2016), que "au vu des pièces modificatives déposées par la pétitionnaire (NDLR : les Thés Mariage), la Commission estimait que le nouveau projet ne répondait pas à sa demande  et maintenait le vœu pris dans la séance du 16 novembre 2016 qui préconisait que le traitement des rez-de-chaussée sur rue s'inscrive plutôt dans une logique de restitution d'un état ancien."

    Cet avis renouvelé du 22 mars qui peut très bien ne pas être suivi montre que cette restauration n'emporte pas l'unanimité et transformer en salon de thé  le bas d'un immeuble qui n'a pas été prévu pour cela n’est pas sans poser problème… Cet avis réitéré de la Commission qui veille sur ce plan en est l'illustration. 

    Espérons que la rénovation de l'Hôtel aboutisse à une réalisation réussie qui respectera le lieux. 

     

  • IMG_0694"Dolly" sur roues avec grue modulable et caméra stationnant devant les maisons à colombages n° 11 et 13 rue François Miron (IVe) dans l'attente du tournage d'un long métrage, le 5 mai 2017 (photo VlM)

     

     

    Le Marais n’en finit pas d’attirer les tournages de films (voir nos articles des 13 mars et 18 septembre 2016, 13 mars et 1er avril 2017).  En ce matin 5 mai 2017,  de nombreuses rues autour de la mairie du IVe étaient occupées par du matériel roulant, des caméras montées sur des structures à roues (dolly) ou des trépieds. Une foule impressionnante (à laquelle s’ajoutaient les badauds)  se pressait dans les rues des Barres, de l’Hôtel de Ville, François Miron, du Pont Louis-Philippe, places Baudoyer et Saint-Gervais.

     

    IMG_0690Barrières fermant la rue François Miron et concentration de l'équipe de tournage sur les marches des escaliers menant rue des Barres (IVe) (photo VlM)    

     

    Les affiches apposées dans différents endroits du quartier par la société de réalisation et de distribution cinématographique "Firstep Production" pour annoncer ce tournage étaient plutôt rassurantes « vos commerces resteront ouverts  aux jours et horaires habituels » y était-il précisé. Ouf le pire a été évité ! Mais le stationnement  dans la plupart de ces rues est interdit depuis le mercredi 3 mai jusqu’ au  5 mai au soir, les heures de tournage se déroulant en effet de 6H00 à 19h00.  

    Dernière précision, ce secteur du Marais a été choisi pour effectuer des « cascades de véhicules » est-il laconiquement indiqué…

     

    IMG_0691Camions de l'équipe de tournage rue du Pont Louis-Philippe (IVe) (photo VlM)   

     

    Si tourner des films sur la voie publique est gratuit, des  frais sont toutefois à prévoir et à acquitter avant le début du tournage ou des prises de vues  (taxes de stationnement,  redevances d'occupation du domaine de la Ville de Paris, frais d'interventions techniques selon les cas et les demandes). Il est difficile d’imaginer compte tenu des sommes minimes en jeu que ces recettes puissent gonfler le budget de la propreté par exemple, ce qui est dommage.

    Nous assistons à une nouvelle utilisation du Marais que peu d’entre nous auraient imaginée.

    N’en est-il pas aussi de même concernant les locations saisonnières qui continuent à se multiplier et que rien ne vient réguler ?

    Dominique Feutry

     

  • Hidalgo anne rencontre 06 02 14Anne Hidalgo, entourée des Maires des IIIe et IVe arrondissements, Pierre Aidenbaum et Christophe Girard en 2014 avant les élections municipales, avec des membres de "Vivre Paris !". Elle ne dédaignait pas de nous recevoir à cette époque où son élection se jouait…

     

     Le réseau "Vivre Paris !" dont "Vivre le Marais !" est membre a participé récemment aux rencontres européennes de Madrid sur le thème des nuisances dues au trop nombreuses fêtes nocturnes dans les villes, notamment en matière de santé sur les habitants et le développement exponentiel de l’alcoolisation des jeunes.

    Dans le cadre de cette dynamique ainsi créée entre les villes européennes souffrant de ces excès et qui élaborent ensemble des solutions communes pour y remédier,  le réseau "Vivre Paris !" regroupant prés de 30 associations d'habitants a souhaité rencontrer la Maire de Paris, Anne Hidalgo. Le but de cet entretien est  de faire part des griefs et du très fort mécontentement des associations de riverains tout juste tolérées dans les instances parisiennes de soi-disant concertation, comme le conseil de la nuit où elles sont purement "baladées" par les organisateurs.

    Cette "marginalisation  orchestrée" est menée par des équipes sensées pourtant être au service et à l'écoute de tous les parisiens. Les représentants des associations d’habitants ont pointé du doigt ce dysfonctionnement auprès du responsable de la nuit à la mairie de Paris, Frédéric Hocquard qui préside le conseil de la nuit. Ils ont insisté sur cette attitude qui est perçue comme une forme de ségrégation, de mépris qui tranche avec la véritable écoute dont ils bénéficient de la part de la préfecture de Police de Paris.  

    Selon l’adage « il est préférable de s’adresser au bon Dieu qu’à ses saints », ils estiment donc que seul un échange avec la Maire de Paris est susceptible de faire évoluer la situation nettement déséquilibrée entre, d’une part les « industriels de la nuit », leurs émanations associatives et professionnelles diverses bénéficiant des subventions accordées avec largesse par la mairie et d'autre part les riverains qui n'ont d'autre alternative que de devoir subir ou de déménager… ce qui en matière de citoyenneté, mot souvent mis en avant, est particulièrement exécrable.  Il est regrettable qu’une complaisance, voire une  complicité, se soit installée entre les professionnels de la nuit et les représentants de la mairie, complaisance particulièrement visible lors de ces réunions, et qui illustre l’inégalité de traitement entre les participants.

    Mais voilà ! Cette demande légitime de rendez-vous à la Maire de Paris, et nous souhaitons le faire savoir, se heurte à un mur, malgré les nombreuses lettres qui lui ont été adressées et plusieurs appels téléphoniques auprès de membres de son cabinet. Une fin de non-recevoir déplaisante, comme si les représentants des habitants qui sont pourtant eux aussi des contribuables et acteurs de la vie locale n’étaient pas dignes d’être écoutés mais réduits à une sorte de plèbe négligeable. Plèbe qui trouvera lors des élections législatives le moyen de manifester son mécontentement.

    Hidalgo et reine angleterre parapluies 2014Il faut dire qu'elle côtoie le Gotha  depuis…

     

    Nous appelons instamment la Maire de Paris à revoir son attitude et prendre conscience du ras le bol de ses administrés concernant les nuisances nocturnes, en particulier pour leurs conséquences désastreuses sur la santé. Les risques pris à trop vouloir les marginaliser sont élevés…  

     

  • IMG_0642La façade du dispensaire de l'Office public d'hygiène sociale du département de la Seine 5 rue de Saintonge (IIIe) (photo VlM)

     

     

    Dans un rapport établi en 1927 par Henri Sellier et Henri Rousselle, le Conseil général de la Seine dresse le bilan de la lutte contre la tuberculose menée par l'Office public d'hygiène sociale du département de la Seine. 

    Cet organisme dont les inscriptions subsistent sur la façade du 5 rue de Saintonge (IIIe) où se trouvait un des dispensaires  a été  créé après la première guerre mondiale et intervenait en complément des services administratifs d'hygiène des deux préfectures (de la Seine et de police) chargés de faire appliquer les règlements sanitaires.

    Ces dispensaires étaient présents dans tous les arrondissements.

    L'emplacement où se trouvait celui du IIIe est encore bien visible 5 rue Saintonge avec son style très années 20. Des carreaux de couleur beige non uniforme ont été utilisés sur toute la façade du rez de chaussée alors que des carreaux bleus "lazuli" ou pâles (pour le sigle)  sont employés pour indiquer le nom de l'organisme. Une longue devanture discrète par le ton du fond employé mais toutefois bien visible du fait des lettres bleues apparaissant en fort contraste. La porte d’accès de l'immeuble en fer forgé réalisée à la même époque est restée dans son jus elle aussi. 

    En passant devant il faut s’arrêter et apprécier cette façade parvenue jusqu'à nous sans véritable modification.

    Dominique Feutry

     

  •   IMG_0634"Araku coffee" 14 rue de Bretagne (IIIe) (photo VlM)

     

     "Araku coffee " tel est le nom de la nouvelle enseigne qui a remplacé, face au Marché des Enfants Rouges, 14 rue de Bretagne (IIIe), la droguerie "Bazar 14" dont nous avions relaté la fermeture le 17 juillet 2016. 

    Ce commerce ne vend que du café, explique la publicité, issu "d'un terroir ancestral situé sur les hauts plateaux de la vallée d'Araku dans les Eastern Ghats en Inde. Exclusivement issu de nos plantations en agriculture biodynamique, le café est certifié bio cultivé en petites parcelles et récolté à la main … Depuis la création de la plantation en 2001, Araku réunit des passionnés de café qui accompagnent les fermiers de notre coopérative.".

    Le choix est vaste, les conseils sont prodigués par des vendeurs extrêmement accueillants. La qualité des produits aux noms variés (signature, sélection, première récolte, microclimat ou haute altitude…) est très typée et il vous est possible de le goûter sur place.

    Le magasin est épuré, moderne et classique à la fois, le bois clair domine avec beaucoup de verre laissant filtrer la lumière et quelques couleurs vives sont employées.  

    Un lieu de rendez-vous pour les passionnés de café exotique, les achats en ligne étant néanmoins possibles. 

     

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    Etat actuel du 26 de la rue de Montmorency (IIIe) dont la rénovation va démarrer (photo VlM)

     

     

    L'immeuble "abandonné " au no 26 de la rue de Montmorency (IIIe) qui abritait autrefois un restaurant réputé attend sa remise en état depuis au moins 8 ans (voir nos articles des 17 décembre 2012 et 27 octobre 2013). Un permis de construire délivré le 30 novembre 2016 est apposé sur la façade et précise la nature des travaux " Réhabilitation d'un immeuble d'habitation et de commerce, changement partiel de la destination d'un local commercial en habitation, déplacement de trémie d'ascenseur et d'escalier, couverture de courette à réalité de chaussée, remplacement des menuiseries extérieures, ravalement des façades."

    Voilà une excellente nouvelle annonçant la renaissance de cet édifice qui faisait tache depuis si longtemps dans la section de la rue de Montmorency entre les rues Beaubourg et du Temple. Nous avions publié plusieurs articles sur notre blog pour dénoncer cette situation tout en relatant les différentes péripéties qui ont émaillé ce dossier, l'immeuble ayant été convoité un moment par la mairie qui souhaitait y aménager des logements sociaux. 
     
     
     
    IMG_0629Situation actuelle du 69-71 rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)
     
     
     
     
    Autre immeuble "verrue" dans le quartier, le bâtiment de bureaux se trouvant aux 69-71 rue Beaubourg (IIIe), propriété d'un groupe financier. De facture très disgracieuse dans son environnement immédiat, il est depuis plusieurs mois totalement abandonné et offre un aspect "délabré". Des affiches, des tags masquent le niveau inférieur, la saleté s'accumule à ses pieds et des stores pendent aux fenêtres. Situation indigne et inadmissible qui fait des émules lorsque l'on considère les magasins fermés environnants dont les vitrines disparaissent derrière de véritables rideaux d'affiches collées, comme à l'angle des rues de Turenne et du Parc Royal (IIIe) !! Ces cas ne devraient pas se produire ni prospérer.
     
    Il appartient aux autorités, nos édiles responsables notamment, de s'impliquer dans ses dossiers en évitant pour les immeubles liés à des procédures longues qu'ils soient inutilement dégradés, squattés en attendant leur sort et en obligeant les propriétaires négligents à maintenir en état leur bien.
     
    Laisser faire est coupable et ne fait qu'aggraver l'image de malpropreté ambiante de Paris qui vient de conduire la Maire au lancement d'un 3ème plan de propreté depuis son élection à l'Hôtel de ville.
     
    Dominique Feutry
     
     
  • 20 minutes JEE SIPAIllustration "20 minutes" JEE/SIPA

     

    La capitale française organisera les 25èmes championnats d'Europe d'athlétisme en plein air en août 2020, juste après les jeux Olympiques de Tokyo. Pas de quoi pavoiser : il n'y avait plus d'autre candidat après le retrait de la capitale de la Géorgie Tbilissi qui a sagement décidé de renoncer à sa candidature ! Ainsi en a décidé ce vendredi à l'unanimité et évidemment sans surprise le conseil de l'association européenne d'athlétisme (AEA), réuni à Paris.

    Avec les Gay Games en 2018, ces championnats en 2020, le Jeux Olympiques en 2024 (si notre dernier concurrent se désiste comme les autres…) et l'Exposition Universelle dont on parle pour 2025, c'est le trop-plein pour Paris. Une ville déjà surchargée qui ne se remettra pas d'une telle concentration d'évènements !