Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • BergesVue sur la berge rive droite avec la perspective du Pont Marie (Photo VlM – Clic gauche pour agrandir)

     

     

    Sur ce site c'est le règne des extrêmes : le plus beau beau paysage urbain du monde et le café le moins cher de Paris (mais pas forcément le meilleur...)  à  la buvette de "Daniel et Nadia". 

    A droite, l'Île Saint-Louis, avec un autre extrême, le m² le plus cher de Paris. Au fond le Pont Marie, XVIIème siècle, monument historique, chargé d'histoire, inauguré par louis XIII et sa mère Marie de Médicis, porteur à l'origine de maisons en bois emportées par une crue en 1658 pour ne plus revenir. Le pont est fait de quatre arches en plein cintre et une cinquième en "anse de panier". A découvrir sur place avec étonnement…

    A deux pas de là, sur l'Île Saint-Louis, un théâtre de poche de 45 places niché au fond d'une cour (*) donne une œuvre monumentale : les "mémoires de Sainte-Hélène" du comte De las Cases qui accompagna fidèlement l'empereur dans son parcours des Tuileries, après la défaite de Waterloo, à cette île perdue de l'Atlantique sud.  La pièce de théâtre est écrite et mise en scène par Nathalie Ganem sous le titre "La Dictée", Rémi Couturier et Jean-Charles Garcia y jouent Napoléon et Las Cases.

     

    Nap

    On y découvre un Napoléon qui se dévoile tel qu'il était ou désirait être dans sa vie sentimentale et tout au long de son épopée de la campagne d'Italie au désastre de Waterloo. A voir si on est féru d'Histoire, admirateur de Bonaparte et de Napoléon et amateur de théâtre.

    GS 

     

    (*) Théâtre de l'Île St Louis Paul Rey, 39 quai d'Anjou – Paris (IVe) tél. 01 46 33 48 65*

     

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    Open café vacant 03 03 23Devanture de l'ex Open-Café, 17 rue des Archives (IVe). C'était l'un des plus beaux établissements du Marais ! (Photo VlM – clic gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)

     

     

    La mairie de Paris a marqué des points dans sa lutte contre l'affichage sauvage. Les espaces libres sur les murs-pignons de certains immeubles comme le 36 de la rue des Archives dans le IVe ont trouvé la paix grâce à une politique répressive à l'égard de annonceurs.

    Il reste un cas de figure où à l'évidence ses services sont inopérants : quand une devanture est en déshérence du fait d'un changement de propriétaire ou de gérant, une nuée de charognards de la pub accourent pour appliquer sur les surfaces existantes, sans considération pour les publicités qui y sont déjà, des couches d'affiches qui l'une sur l'autre finissent par constituer une croute de plusieurs centimètres d'épaisseur !

    Le travail est fait au vu et au su des passants : chacun de nous a déjà repéré ces gens qui arrivent avec leurs stock d'affiches et leur seau de colle pour appliquer avec leur brosse à rallonge la même affiche en 10, 20 ou 30 exemplaires ! Une fois le travail accompli, le colleur sort un téléphone pour prendre son travail en photo. C'est probablement sur cette base qu'il est rémunéré.

    Le résultat est esthétiquement désastreux comme on le constate avec l'Open Café et il se reproduit partout où un changement est en cours. Le donneur d'ordre est pourtant en infraction. Comment se fait-il que la police municipale qui assiste au manège comme nous (pour autant qu'elle ne reste pas dans ses cantonnements… ) ne remonte pas à l'employeur du colleur ou même à l'annonceur qui est généralement une marque avec pignon sur rue ?

    GS

     

  • Quatre FilsBase-vie de la rue des Quatre-Fils le long du mur d'enceinte des Archives Nationales (IIIe)

     

     

    Cet espace est régulièrement occupé par des baraquements de chantiers, appelés couramment "algécos", car la voie est à sens unique, relativement large et bordée sur la rive impaire d'un mur borgne qui est l'enceinte des bâtiments des Archives Nationales. Lorsque des travaux sont entrepris dans le secteur, c'est généralement là que s'établissent ces structures d'accueil du personnel et de l'outillage.

    Il nous est difficile de nous souvenir d'un temps où l'espace a été libre. Trois ans, cinq ans, plus encore ?

    Ne boudons pas notre plaisir : la mairie de Paris-centre annonce le retrait des baraquements du 1er au 3 mars. Ce 2 mars en effet, des engins s'activent pour retirer tout ce qui encombre la rue. Elle annonce aussi la fermeture provisoire de la rue des Quatre-fils entre Charlot et Archives, et de la rue Charlot entre Perche et Quatre-Fils, ainsi que le détournement de la ligne de bus 29. Ces dernières dispositions toutefois ne sont visiblement pas mises en œuvre, comme en témoigne la photo.

     

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    Charlot 1Série de neuf rideaux métalliques lourdement souillés au croisement Quatre-Fils/Charlot (IIIe)

     

     

    Il  n'est plus contestable que la mairie de Paris et sa Direction de la Propreté aient accompli des progrès visibles dans la lutte contre les tags. Une marche récente le long des rues des IIIe et IVe arrondissements dans le Marais nous en convainc : les lieux sensibles auparavant où fleurissaient tags et affiches sauvages, à l'image de ce mur-pignon qu'on voit sur la photo au fond de la perspective, sont propres désormais et généralement repeints à neuf.

    Il reste un combat à mener contre ces peintures à la bombe qui défigurent les rideaux métalliques et créent par leur présence un environnement anxiogène qu'entretient un message identitaire et agressif.

    La tache est lourde car des rideaux sont nombreux et les services de la propreté savent que leur travail peut être anéanti par le retour immédiat des tagueurs. C'est en effet décourageant mais il n'y a pas d'alternative à court-terme, avant que notre capitale s'expose à la vue du monde entier à l'occasion des JO de 2024.

    Il faut lancer ce combat ultime. La mairie est en situation de force, contrairement à ce qu'elle peut penser : le nettoyage d'un rideau a certes un coût pour elle mais le prix à payer par le tagueur pour ré-éditer son "œuvre" est élevé aussi… Il s'agit de gens dont la surface financière est a priori limitée, sans comparaison avec celle de la Ville qui, avec un endettement de 8 Milliards d'€, n'en est pas à quelques milliers d'€ près s'il s'agit de défendre sa  réputation aux yeux de ses administrés et des visiteurs et observateurs étrangers qui vont affluer !

    GS

     

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    Arch ste croixRetrait des poteaux de feux de signalisation, pour remplacement au croisement Archives/Ste Croix (IVe)

     

    On trouve à chaque croisement une affiche plastifiée accrochée aux poteaux. Elle reproduit l'infographie déjà reçue et commentée. Les interrogations restent entières : s'agissant de ce carrefour important où se croisent les deux sens de circulation, il n'est pas évident de déterminer si les véhicules (riverains et autres) ont le droit ou non d'emprunter la rue des Archives dans le sens sud/nord…

    Si la réponse est négative, personne ne sait ce qu'il adviendra de ceux qui s'engageront rue Ste Croix à gauche comme à droite. Raymond Devos, qui a fait un sketch du sujet, en rit dans sa tombe….

    Détail cocasse : la benne rutilante qui évacue les déchets porte la marque du COX…

     

    Cox benneAppel à COX Bennes pour évacuer les déchets !

     

    En revanche, si on a la curiosité d'aller à pied rue Vieille du Temple on sera récompensé en constatant que l'Hôtel des Ambassadeurs de Hollande (Amelot de Bisseuil) a retrouvé son lustre et son blond vénitien : façade ravalée,  portail restauré, décors remis en valeur. Siège jusqu'en 2010 de la fondation Paul-Louis Weiller, le prestigieux fondateur d'Air France, l’hôtel est devenu transitoirement la propriété de la foncière Acanthe.

    Il a été revendu pour 69 Millions d'€ à un investisseur belge qui a prévu d'y créer un hôtel d’exception constitué de neuf suites grandioses. L’hôtel devait ouvrir ses portes en 2022 : le programme semble avoir pris du retard mais l'état du monument en ce moment laisse présager une ouverture assez proche. Si on en croit "Paris Promeneurs" : "un restaurant occupera les anciennes écuries qui donnent sur la grande cour. Reliant la rue Vieille du Temple et la rue des Guillemites, la traversée des deux cours sera librement accessible. Chacun pourra enfin contempler les somptueuses façades de cette éblouissante demeure."

     

    Amb hollandeHôtel Amelot de Bisseuil (Ambassadeurs de Hollande), 47 rue Vielle du Temple (IVe)

     

    Il y a donc dans nos rues en ce moment de quoi rire et pleurer. Chacun en dressera le bilan qui correspond à son humeur. Une réflexion tend à s'imposer cependant : tout se passe comme si la perspective des JO de 2024 imposait des priorités non négociables et un zèle inhabituel : de nombreux immeubles sont ravalés, les tags et les affiches sauvages prestement retirés…. Des consultants étrangers, américains notamment, sont chez nous pour étudier le terrain et analyser les qualités et les défauts de nos infrastructures et de nos équipements afin de conseiller leurs ressortissants le moment venu. La Maire de Paris y est attentive et on peut penser que les ordres au terrain en découlent. Pour faire du Marais, par exemple, et de Paris-centre politiquement proche, un modèle d'aménagement urbain et la vitrine de Paris quand on sait que par ailleurs la ZTL (zone à trafic limité) plus ambitieuse piétine…

    Il n'est pas surprenant dans ces conditions, mais pas forcément réjouissant, qu'une priorité absolue soit donnée aux bus et taxis et que les résidents soient considérés comme quantité négligeable : plutôt hostiles (comme nous) aux JO de Paris, il y a peu de chance que la mairie s'en préoccupe car ils ne contribueront pas de toute manière à dorer l'image internationale que la Maire Anne Hidalgo voudrait bien retrouver à cette occasion.

    GS

     

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    Carref ste croixCarrefour Archives-Ste Croix (IVe). Vous rentrez chez vous, votre parking est au bout, rue des Haudriettes. A partir de ce croisement, la rue sera à double sens, avec une voie réservée aux bus/taxis, ce qui fait craindre aux  conseils de quartier une circulation interdite de fait aux voitures. Si elles se lancent à gauche rue Ste Croix puis rue du Temple, elles sont bloquées au nord. Si elles cherchent leur voie en tournant à droite, elles pourront remonter la rue Vieille du Temple mais elles finiront bloquées dans la rue des Quatre-Fils dont on sait qu'elle va elle aussi changer de sens. Notre espoir : avoir mal compris ! (Photo VlM)

     

    (*) Kafkaïen : qui évoque l'atmosphère absurde et oppressante des romans de Kafka

     

    La mairie de Paris-centre communique :

    La première phase du plan de circulation du Marais débute lundi 20 février 2023 par les voies suivantes :

    Du 20 au 24 février : Rue Vieille du Temple (IIIe) où le sens de circulation est inversé de la rue des Francs-Bourgeois à la rue des Quatre-Fils,

    Du 27 février au 3 mars : rue de Turenne où la voie sera réservée aux bus, vélos et taxis sur le tronçon compris entre la rue St Antoine et la rue des Francs-Bourgeois ; ainsi que la rue des Blancs Manteaux où le sens de circulation est inversé sur le tronçon compris entre la rue Temple et la rue des Archives,

    Du 6 au 10 mars : rue des Archives où la voie est mise en double sens sur le tronçon compris entre la rue Rambuteau et la rue Ste Croix de la Bretonnerie. Dans le sens sud-nord, création d'une voie réservée aux bus, vélos et taxis.

     

    A ce stade, il semble prématuré d'élever des protestations car on n'y comprend tout simplement rien, et rien n'exclut que les riverains (et les commerçants) échappent à la volonté sournoise qu'on prête à la mairie de les faire tourner en bourriques par simple haine primaire et irrationnelle de la voiture.

    Des voix s'élèvent à ce propos pour que nous exercions, si nous y sommes contraints, devant la juridiction administrative un recours pour la gène causée aux personnes âgées et à mobilité réduite dans leurs déplacements.

    Attendons d'y voir plus clair. Aujourd'hui, 16 février, notre pétition vient d'enregistrer son millième signataire. A vous ! Le Maire de Paris-centre Ariel Weil ne peut pas l'ignorer.

    GS

     

  • DefenseurLe Défenseur du Temps, 8 rue Bernard de  Clairvaux (IIIe)

     

     

    On a tué le veau gras ce lundi 6 février 2023 au Quartier de l'Horloge, pour célébrer le retour du "Défenseur du Temps", automate de l’artiste français Jacques Monestier,  installé en 1979 et à l'arrêt depuis 2003 pour défaut de financement des opérations de sauvegarde et de maintenance.

    Les artisans de son retour étaient là et se sont exprimés : le Directeur de Lafayette Anticipations Guillaume Houzé, pourvoyeur des fonds nécessaires, l'artiste Cyprien Gaillard, auteur de sa réactivation, l'inventeur de l’œuvre Jacques Monestier au discours entre-coupé par l'émotion, Laurent Bon, Président du Centre Pompidou, en voisin éloquent et le Maire de Paris-centre Ariel Weil qui a relié opportunément la réhabilitation de cette œuvre à l'opération de restauration de la fontaine Stravinsky, et ses automates de Nicki de Saint-Phalle et Jean Tinguely.

    Défenseur maireAu pupitre, le Maire et Jacques Monestier

     

    La croisade de la Présidente de l'ASSACTIVE, Ulla Claude, en faveur de la protection de l’œuvre, a été saluée comme un exemple de combat pour la culture et l'environnement.

    Il est intéressant de se rappeler comment Jacques Monestier dépeint son œuvre et les métaphores sur lesquelles elle est construite :

    "Le Défenseur du Temps lutte victorieusement contre les trois animaux qui l’entourent : le crabe, le dragon et l’oiseau, symbolisant la mer, la terre et le ciel. A chaque heure du jour (entre 9 heures et 22 heures), l’homme est attaqué par l’un des trois animaux, choisi par un programmateur de hasard. A 12 heures, 18 heures et 22 heures, il est attaqué par les trois animaux à la fois. Quelques instants avant l’heure, les trois coups annoncent le spectacle. Un tambour en bronze sonne l’heure. Le déferlement des vagues de la mer, le grondement terrestre ou le souffle du vent accompagne le combat choisi. Le personnage et les animaux, animés par des vérins pneumatiques, sont en laiton martelé et doré à la feuille, les rochers sont en laiton oxydé."

    GS

     

  • Art streetMur-pignon du 95 rue Vieille du Temple, carrefour Quatre-Fils (IIIe)

     

     

    A deux pas du musée Picasso, on ne peut pas tout se permettre. Ce mur-pignon a été pourtant pendant des années le musée des horreurs et le dépotoirs de tous les barbouilleurs en mal de sévices visuels infligés à la Ville.

    Pour ceux qui auraient oublié un passé qui n'est pas forcément tout rose, voici à quoi ce mur ressemblait :

     

    Quatre fils tags

    Si, si, je vous garantis que c'est le même. La 4 mai 2014. Voyez les armoires qui témoignent…

    Entre ces deux époques, un homme s'est intéressé au sujet. Propriétaire de la brasserie "La Perle", en face de ce mur et en diagonale, et de trois autres établissements dans le Marais, Jean-Philippe Nikoghossian s'est approprié le mur pour en assurer et garantir la décoration. Il ne s'est pas exposé à des poursuites au civil car il a négocié l'accord du propriétaire du pignon mais il n'est pas certain qu'il soit en règle avec les services de la mairie eu égard au RLP (règlement local de publicité) de Paris.

    Il aurait cependant été incongru que la mairie le sanctionne alors qu'elle s'est montrée incapable, là et ailleurs, de faire régner l'ordre vis à vis des barbouilleurs de tout poil qui défigurent le paysage urbain. Il est même plus que probable que la mairie s'en réjouisse car M. Nikoghossian lui retire une épine du pied, à l'exemple d'un autre site au carrefour Bretagne-Charlot qui accueille lui aussi une fresque monumentale de son cru.

    Le créateur de la fresque est la franco-péruvienne Hydrane Lo (alias H²O – l'eau), 35 ans. Elle vit et travaille à Paris. Voici comment elle décrit son style : "j'utilise un langage graphique abstrait plein de détails mais qui reste énigmatique. Mon expression graphique est très similaire aux formes dessinées dans le désert de Nazca (Pérou). Les détails sont visibles mais ils restent abstraits et mystérieux, entre l'infiniment petit et l'infiniment grand."

    Ne passez pas devant le carrefour sans vous arrêter un instant pour la contempler ! Vous pouvez ensuite aller boire un verre en face…

    GS

     

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    Poitou quilles jaunes 21 04 21Rue de Poitou, avril 2021

     

    PoitouRue de Poitou, janvier 2023

     

    Depuis la décision de la mairie de Paris en 2020 de reprendre des places à la voiture pour élargir l'espace piétons, nous avons été conciliants à l'égard de ces plots jaunes qui ont fleuri dans de nombreuses rues de Paris-centre pour délimiter l'espace concerné. Ils étaient certes très laids mais ils étaient là pour préparer des jours meilleurs à ceux qui vont à pied dans nos rues étroites.

    Les plots jaunes, une situation provisoire qui n'a que trop duré, ont laissé la place comme on le voit ici à des potelets et croisillons métalliques. Certes le cheminement des piétons n'est pas idéal puisque leur déplacement se fait sur deux niveaux mais c'est un progrès indéniable. Sans doute verra-t-on un jour cette anomalie disparaitre. On peut comprendre que la mairie de Paris se soit contentée d'une solution transitoire pour limiter la dépense.

    Sous le titre "Pérennisation du trottoir élargi rue de Poitou", Florent Giry Adjoint au Maire de Paris-centre, nous informe que les travaux dureront jusqu'au 31 janvier 2023.

     

    Berthe weill

    On apprend aussi que les tags du jardin Berthe Weill que nous avons dénoncés dans un article le 14 décembre 2022 ont été enfin nettoyés !

     

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    Anne hidalgoAnne Hidalgo, photo de campagne 2020

     

     

    Au cours de notre entretien du 20 décembre, Florent Giry nous a rappelé qu'il se sentait lié par les engagements de campagne de la candidate Anne Hidalgo et qu'à ce titre il  n'y avait qu'une attitude possible : celle qu'il défend !

    Nos amis, le Collectif des riverains du XIe, en bute aux nuisances des débits de boissons qui sont nombreux dans leurs quartiers et peu soucieux de l'ordre public et du bien-être général, nous rappellent fort à propos cet autre engagement de la Maire et de ses alliés :

    "STOP AU BRUIT ! Verbalisation des deux roues et des véhicules trop bruyants, intervention de la police municipale en cas de tapage nocturne dans la rue. Mise en place d’un « permis à points » pour les établissements de nuit."

    Le "permis à points", utilisé en Suisse, est une mesure que nos amis revendiquent depuis des années. On peut craindre, en dépit de l'engagement, qu'elle ne quitte pas les oubliettes où elle sommeille.

    Ce n'est pas tout. Il était écrit noir sur blanc que les impôts n'augmenteraient pas. La taxe foncière est relevée de 52,5 % !

    A propos de la circulation dans Paris-centre, l'engagement de la Maire était formulé ainsi : " Piétonisation du centre de Paris où la circulation sera limitée aux personnes à mobilité réduite, aux riverains, aux taxis, aux véhicules d’urgence, aux artisans, aux commerçants et aux navettes électriques".

    On se demande si les navettes électriques verront un jour le jour mais il est bien souligné que les véhicules des riverains sont prioritaires. Contrairement à ce que M. Giry veut nous imposer, Anne Hidalgo ne s'est pas engagée à envoyer les résidents dans un dédale de rues pour leur ôter le goût de prendre leur voiture quand bien même ce serait quelques fois l'an et pour des motifs impérieux…

    Se référer à des engagements de campagne pour justifier de mesures concrètes est dangereux car l'argument se retourne facilement contre le plaideur.

    Avançons sur ce dossier dans le respect du bon sens, de la raison et des habitants !

    GS