Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • TapisCarrefour Saint-Martin/Rambuteau, une des nombreuses affiches sauvages qui ont envahi le IIIe ce week-end

     

     

    Plusieurs messages nous sont parvenus ce matin : ils signalent l'implantation d'une nouvelle vague d'affiches agrafées sur les poteaux/potelets du IIIe. Chaque informateur y ajoute son score : "j'en ai retiré six, dix …à tel endroit". On a autre chose à faire le week-end, sa baguette de pain dans une main, que de dégager ces panneaux de leur support et de trouver une poubelle pour les accueillir. On n'a pas d'autre choix pourtant quand ils sont là !

    Nous en faisons part à la nouvelle unité de lutte contre les incivilités, la DPSP (direction de la prévention de la sécurité et de la protection), rattachée à la Mairie du Paris, pour qu'elle entreprenne la démarche qui s'impose et évite la récidive. Nous rejoignons en cela les injonctions formulées par le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum en direction de ceux qui ont en charge le maintien de l'ordre. Il a ouvertement déclaré la guerre à ce type d'infraction et on l'en remercie. On aimerait que les résultats de son engagement soient maintenant au rendez-vous.

     

  • A1100 Vue des contre-terrasses, le long de l'immeuble et plus loin au milieu de la place du Bourg Tibourg (IVe) (Photo Marais-Quatre)

     

    Un article récent du Parisien faisait état du mécontentement des propriétaires de bars restaurants bénéficiant d'une autorisation de terrasse, à l'annonce de l'augmentation de la redevance décidée par la Mairie de Paris. Chacun sait que le montant de cette dernière est très bas, notre association l'a souligné à plusieurs reprises. En effet, excepté les établissements situés dans les sites les plus touristiques de la capitale où la redevance est majorée, partout ailleurs celle-ci est rapidement amortie par les recettes générées par les tables installées en terrasse.

    Il n'y a pas lieu de sortir nos mouchoirs, mais plutôt de s'insurger une nouvelle  fois contre les abus de terrasses,  c'est-à-dire celles qui ne respectent pas les surfaces autorisées, celles qui ne sont pas autorisées ou celles qui défigurent leur environnement immédiat.

    Le IVe arrondissement est bien loti sur ce plan. Deux endroits en particulier sont concernés, la place du Marché Sainte-Catherine et la placette prolongeant la rue du Bourg Tibourg. Nous nous sommes exprimés à à maintes reprises sur les terrasses autorisées des établissements qui s'y trouvent. Non seulement elles sont disgracieuses mais elles apportent des nuisances multiples, notamment du bruit pour les riverains, une occupation significative du domaine public et des rapports quotidiens souvent houleux avec les habitants.

    Le paroxysme reste cependant l'espace à l'extrémité de la rue du Bourg Tibourg où les bars/restaurants sont "dotés" d'une double terrasse (voir nos articles des 6 novembre 2014 et 11 janvier 2015). Nous venons d'apprendre par la mairie du IVe, à l'origine de l'action en justice diligentée contre l'un d'eux, à savoir l’Étincelle, que celle-ci n'avait pas prospéré, le procureur ayant classé le dossier "sans suite" (*).

    Très contrariée par ce "revers", la mairie du IVe réfléchit à la façon d'agir, sachant que la Direction de l'Urbanisme peut toujours refuser le renouvellement de l'autorisation.

    La Mairie de Paris a montré dans cette affaire qu'elle n'entend pas fermer les yeux sur les libertés que prennent certains établissement avec l'espace public quand ils se l'approprient. Nous souhaitons plus généralement qu'elle ne soit pas tentée d'appliquer une politique plus favorable aux terrasses dans le but d'augmenter des recettes dont elle a bien besoin. Une attitude qui aggraverait les nuisances pour les riverains et rendrait la tâche difficile aux équipiers de la nouvelle brigade contre les incivilités.

    Dominique Feutry

     

    (*) C'est l'illustration des carences de la Justice dans notre pays. Quand les autorités administratives font leur travail et le conduisent à leur terme, le Procureur de la République réduit leur rôle à néant en décidant qu'il n'y a "pas lieu" de porter l'affaire devant le tribunal compétent. Voir notre article à ce sujet du 24 décembre 2015.

     

  • IMG_0154Vue  des ruches installées sur un des toits de la mairie du IVe arrondissement (photo VlM)   

     

    Le rucher de la mairie du IVe arrondissement, place Baudoyer, étonne car la couleur jaune des ruches le rend très visible. Il est installé depuis  2010 sur le toit des bâtiments et sa gestion est assurée par à un apiculteur professionnel.

    Paris dispose depuis longtemps de ruchers. Celui du jardin du Luxembourg date de 1856 et continue à attirer les écoliers  et à  former les apiculteurs. L’Opéra Garnier  a aussi ses ruches.  Plus près de nous le Crédit Municipal, rue des Francs Bourgeois (IVe) abrite un rucher (voir notre article du 08 novembre 2012).

    Beaucoup de spécialistes sont convaincus que le développement des ruches dans les villes protège les abeilles qui bénéficient d’une flore abondante et régulière, d’une température plus élevée qu’à la campagne et d’une bien moindre utilisation de pesticides  à l’origine de leur décimation.

    Ainsi le miel de Paris est-il devenu un produit de luxe proposé dans les commerces spécialisés et dans certains hôtels pour le petit déjeuner.

    Dominique Feutry

     

  • Archives 41 francs bourg engin 12 01 17La rue des Archives (IIIe et IVe) est l'épine dorsale du Marais. Elle achemine la circulation vers le nord et en déverse une partie, comme ici, dans la rue des Francs-Bourgeois, avec des péripéties de ce genre, à la fois cocasses et tragiques. (Photo VlM)

     

    La loi sur la fusion des arrondissements de centre reviendra bientôt en deuxième lecture du Sénat, qui l'a déjà rejetée une première fois et ne devrait pas changer d'avis, à l'Assemblée Nationale qui l'approuvera selon toute vraisemblance.

    C'est l'une des facettes du traitement que la Maire de Paris a décidé d'appliquer à la capitale au pas de course car elle n'est pas assurée de disposer d'une majorité qui l'approuve dans la chambre des députés renouvelée à l'issue de la prochaine élection présidentielle.

    Les parisiens ont eu droit à la fermeture des berges de la Seine à la circulation. Cette décision a fait couler beaucoup d'encre et n'a pas fini d'alimenter les discussions du café du commerce et même d'instances plus sérieuses où l'on se bat argument contre argument, étude contre étude, chiffres à l'appui. Dans la population c'est Jean qui pleure et Jean qui rit. Voltaire l'aurait dit avec le talent que nous n'avons pas : il y ceux qui n'y voient que des avantages et ceux qui font le bilan de toutes les frustrations que cette mesure va créer.

    Nous préférons ne pas y ajouter notre commentaire, mais rappeler simplement que le sujet doit se traiter dans une optique moyen-terme où tous les paramètres sont pris en considération : évolution de la population et de sa densité, progression du tourisme, changements technologiques sur la motorisation des véhicules et les types de carburants, économie de partage, mutation des transports en commun …

    A ce propos, il est utile de préciser que la ligne de bus 72 qui relie aujourd'hui la porte de St Cloud à l'Hôtel de Ville sera transformée à l'horizon 2018 en un "tram-bus" électrique (en réalité une rame sur pneus de 18 mètres de long, articulée) dont les deux extrémités de la ligne seront le parc de St Cloud à l'ouest et Maisons-Alfort à l'est (en 2022). Il roulera sur voies  réservées, non pas rue de Rivoli mais sur les quais.

    NajChristophe Najdovski, Maire-Adjoint de Paris

     

    Dans l'immédiat, un autre dossier nous mobilise : le lancement au niveau local d’une concertation pour la suppression du trafic de transit dans le quartier du Marais. Christophe Najdovski, Maire-Adjoint de Paris, en charge de la voirie, des déplacements et de l'espace public nous a annoncé les grandes lignes de son projet ce matin. On parle d'abord d'un "Marais" délimité au sud par les rues de Rivoli/ St Antoine (IVe), au nord par les rues de Bretagne/Réaumur (IIIe). Les limites latérales sont les rues Beaubourg/Renard et le boulevard Beaumarchais (ou la rue de Turenne).

    Dans ce périmètre, la circulation des véhicules sera interdite sauf riverains, taxis, bus, services publics. Nous insistons pour que les VTC (véhicules de transport avec chauffeur), issus de l'économie numérique de partage (ex. UBER), soient admis. Le mode de contrôle est à l'étude. Le système "par plots " n'a pas la faveur car il s'avère trop couteux (ou inopérant, voir Montorgueil). Le principe du péage est contraire à l'idéologie ambiante…. On attend de savoir.

    Ste croix guillemites 12 01 17Livraisons carrefour Ste Croix-Guillemites (IVe) (Photo VlM)

     

    Le principe retenu pour cette modification c'est "Un Marais calme, sans modification du statut des rues". De ce fait, on ne parle pas de "piétonnisation", concept qui en fait frémir plus d'un et auquel nous sommes fermement opposés.

    Nous avons rappelé à ce propos que la réglementation qui s'applique au transport des marchandises (livraisons) est le "Règlement marchandises de 2007" qui autorise la nuit des surfaces de plateaux de 49 m² (29 m² de jour) et qui ne fait pas de distinction entre les zones de livraisons concernées.

      Haudriettes camion trois essieux
    Incroyable mais vrai : ce type de camion est "autorisé" aujourd'hui dans le Marais ! (Photo VlM)

     

    A propos des motos, sujet que M. Najdovski voudrait faire avancer, il nous renouvelle son opinion que le stationnement sur trottoirs, hérité de la charte des motards de 2007, doit être déclaré caduc et que le stationnement licite doit être payant. Quand verra-t-on cette perspective se concrétiser ? Faute d'y parvenir, le problème de la circulation dans Paris, quelque mesure qu'on prenne, ne pourra pas être considéré comme réglé.

    Gérard Simonet

     

  •   P1080020Stand publicitaire… du "Point Virgule" sur le trottoir opposé à son implantation 14 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie (IVe)  

     

    La salle de spectacles « le Point-Virgule » situé 7 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie (IVe) à l’angle de la rue du Bourg Tibourg a étendu son périmètre en ce dimanche 8 janvier en s’installant sur le trottoir d’en face, devant le 14, avec tente, appareils de chauffage, ballons, banderoles publicitaires, etc…

    Bien que déclaré et autorisé, ce type d’installation pour organiser en soirée (et plus tard encore) des cocktails est de plus en plus fréquent sur nos trottoirs.

    Il nous est souvent rétorqué que la rue étant piétonne cela n’apporte aucune, voire peu de gêne. Rappelons que le bruit nocturne en particulier est source importante de problèmes de santé et qu’il est regrettable que les autorités soient plus enclines à favoriser ce type de manifestation et la fête en général plutôt que de limiter et de réguler la montée des nuisances qui découlent de celles-ci.

     

  •   A0102Magasin IGN, 50 rue de la Verrerie (IVe) 

     

    Plus jeune, je suis passé plusieurs fois à Saint-Mandé à la boutique IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) et aussi une autre boutique IGN située dans le centre la France, au milieu de nulle part.

    Avec grand plaisir, j’avais vu l’ouverture d’une boutique IGN 50 rue de la Verrerie, près du BHV (voir article du 22 octobre 2010)

    J’y traînais des fois, en admirant les cartes en relief, les cartes à différentes échelles dont les cartes IGN.

    Mais la boutique s’était diversifiée avec plein  de cartes mondiales, d’atlas, de guides de randonnées, de vieilles cartes de Paris, de guides géographiques et historique comme les cartes de la bataille de Verdun ou des plages du débarquement.

    L’ambiance était sympa, le sous-sol regorgeait de cartes détaillées de tous les coins de la France, on pouvait passer du temps à regarder, à admirer, à s’émerveiller, à voyager.

    C’était un endroit super sympa pour pouvoir faire des cadeaux de toutes sortes. 

    En ce début janvier, alors que j’allais d’un pas résolu vers la boutique IGN, de la rue de la Verrerie (IVe) pour me trouver un guide pour visiter un pays asiatique, une tristesse infinie m’a envahi  lorsque j’ai vu le panneau de la fermeture du magasin, de son déplacement vers un nouveau Georoom, plus loin, très loin, à Saint-Mandé, il faut prendre le métro, la ligne 1,vers l’Est, un autre voyage.

    Il reste aussi Internet avec son catalogue en ligne, mais il manque le côté papier, le côté tactile, on ne s’évade plus autant.

    François Riche 

     

  •  A0000 Un alignement de Vélib'

     

    En 2018, un nouveau vélo Vélib' devrait voir le jour, suite à l'appel d'offre que vient de lancer la mairie de Paris puisque le contrat obtenu par JCDecaux en 2007 arrive à échéance cette année. Rappelons que la contrepartie de ce contrat a été le droit d'exploiter les panneaux publicitaires de Paris, ce qui n'est pas prévu en revanche pour celui qui remportera l'appel d'offre et donc la concession des 10 prochaines années qui se chiffrerait en plusieurs centaines de millions d'euros dit-on. L'enjeu est importance, puisqu'une partie des nouveaux vélos sera électrique.

    De source journalistique (Le Figaro) trois  groupements seraient à la manœuvre, le tenant du contrat actuel présent avec ses bicyclettes dans de nombreux pays et qui s'est associé pour l'occasion avec le SNCF et la RATP arguant d'innovations inattendues. Les deux autres groupements seraient SFR en association avec Tracetel qui propose des solutions de gestion des parc de deux roues et Intermobility, une entreprise qui exploite des vélos en libre service en Suisse. Le dernier groupement déclaré est la société Smoove, un concurrent de JCDecaux qui gère des vélos dans des villes françaises et étrangères, les associés seraient Indigo (anciennement Vinci Prk) qui exploite des parkings et une entrepris espagnole Moventia.

    Mais certains pointent le coût des Vélib' pour Paris qui à l'origine ne devait pas débourser un seul € (voir nos articles des 25 septembre 2013 et 13 septembre 2016), l'Inspection générale de la Ville de Paris avait même chiffré celui-ci à 16 millions € pour l'année 2013… En effet personne n'avait prévu l'ampleur du vandalisme et des vols estimé annuellement entre 1.000 et à 4.000 € par engin, nécessitant leur remplacement qui peut aller jusqu'à 100 % certaines années… !

    Le lauréat sera connu au printemps. Mais il est indéniable que les propositions qui seront faites prendront en compte le vandalisme et les vols qui pèseront lourdement, sans doute davantage que le coût du développement du vélo électrique d'autant qu'il ne sera plus possible de se rattraper sur les panneaux publicitaires. Le prix de la location facturé aux usagers risque fort d’augmenter.

    Dominique Feutry

     

  • IMG_0128 (3)Vue de l'engin-grue en cours de déploiement rue de Turbigo (IIIe) (photo VlM)

     

    Une effervescence importante en ce samedi matin froid de janvier prés des Arts et Métiers au débauché de la rue Turbigo (IIIe) non loin de la rue Vaucansson animait le quartier .

    Un énorme engin-grue ressemblant à celui utilisé il y a quelque temps pour changer le moteurs des circuits de ventilation du Centre Pompidou était déployé à l'occasion de travaux dont il était difficile de connaître le teneur. La grue était visible depuis la rue Beaubourg (IIIe).

     

    IMG_0131 (3)Vue de l'engin-grue depuis la rue Beaubourg (IIIe)  (photo VlM)

     

  • Pastourelle 24 paul smith 04 01 17Paul Smith au 24, devanture "en applique", enseignes discrètes, couleur "classique".

     

    Cette rue du IIIe offre à la vue deux paysages distincts. : A l'est elle abrite une série d'hôtels particuliers qui ont tous fait l'objet de réhabilitations avec création de logements en copropriété. On n'en voit que les murs d'enceinte et les portails, avec une exception toutefois aux numéros 15 et 17 de part et d'autre de la ruelle Sourdis qui se distingue par la présence de tourelles.

    La portion ouest, bordée par la Poste, est le domaine de boutiques qui surprennent par leur nombre, leur variété et la qualité de leur décoration.

    Paul Smith, créateur anglais de vêtements et accessoires pour hommes et femmes, au "style éclectique", ouvrait la boutique du haut il y a juste un an. C'est la quatrième à Paris. Son choix de la rue Pastourelle est un pari que cette voie a un vrai un potentiel d'attraction des promeneurs.

     






    Pastourelle 26 charlie 05 01 17Charlie – Horloger – 26 rue Pastourelle. Autre devanture en "applique" respectueuse des règles du Marais

     

    La peinture est encore fraiche. La boutique a ouvert en octobre. C'est la première de Charlie Watch, horloger "fashion", à Paris. La décoration est réussie mais il n'a échappé à personne que Charlie-Watch a déployé une campagne d'affichage sauvage à hauteur notamment du 57 rue des Archives dont le mur pignon est placardé d'une douzaine de ses affiches. Que ses propriétaires ne s'étonnent pas si les riverains du Marais lui tiennent rigueur de cette agression visuelle qui peut d'ailleurs donner lieu à des amendes conséquentes de la part de la Mairie de Paris.

     

    Pastourelle 30 état d'esprit 05 01 17"État d'Esprit", boutique-galerie design, 30 rue Pastourelle. Il s'agit ici d'une boutique d'intérieur qui présente des objets et du mobilier design de luxe et des pièces vintage des années 60 et 70.

     

    Enseignes et couleurs discrètes comme il convient au Marais, mais le coffrage du rideau métallique, que le règlement du plan de sauvegarde exclut,  est malheureusement resté en place car il préexistait à l'ouverture du nouveau commerce.

     

    Pastourelle linteau 05 01 17L'immeuble du 30 abrite aussi ce local qui est fermé depuis longtemps. Il pourrait lui aussi héberger une activité commerciale. A noter que la devanture "en tableau" (car elle s'inscrit à l'intérieur de l'architecture du bâtiment) est parfaitement conforme aux exigences du plan de sauvegarde. La combinaison d'un linteau massif en bois et des deux colonnes ouvragées qui le soutiennent est d'un effet esthétique assez intéressant. Le rideau métallique est contenu et dissimulé à l'intérieur de cet ensemble.

     

    Pastourelle 32 terra cotta 05 01 17 (1)Terracotta, au 32. Enseigne et couleurs sont de bonne facture mais on regrette que ce coffrage, comme précédemment, ait été conservé

     Comme son nom ne le dit pas, Terracotta est un fabricant de bijoux fantaisie.

     Pastourelle 32 encadreur longueville 05 01 17


    Ets Longueville, au 34. Antiquités, encadrement, décoration dit sa vitrine. Une devanture qui est presque "en tableau" tant sa structure s'inscrit dans la modénature de la façade. Pas de coffrage disgracieux ici.

     

    Pastourelle 36 encadreur mondineu 05 01 17Au 36, atelier Guy Mondineu, une autre boutique d'encadrements

     

    Pastourelle 38 soif d'ailleurs 05 01 17 (2)Au 38, "Soif d'ailleurs", devanture austère qui s'intègre bien dans l'esthétique générale de la rue, propose des vins venus "d'ailleurs"

     

    Particularité de ce caviste  : il ne vend pas de vins français mais assure que sa gamme dépasse souvent en qualité les vins de chez nous. Son magasin n'est pas seulement une boutique mais un centre "œnologique" avec une salle de réception qu'on peut privatiser pour des réunions de famille ou professionnelles.

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    D'autres commerces mériteraient d'être inclus dans cette monographie qui est volontairement limitée. On pourrait citer et commenter aussi : le restaurant du n° 16, la boutique de vêtements d'Ewa Lipinska au 18, le restaurant "La soupe Thaï" au 24, à côté de Paul Smith, le magasin ancien "Dorure Argenture" du 40, la brasserie "Le Roi de Pique" au 48 qui jouxte "Tattoo" dont le style est provocateur à dessein (il n'est pas à coup sûr dans la ligne de l'esthétique du Marais…) et en face un réparateur de montres et horloges Christian Plantin au 35.

    Peut-on imaginer une plus grande diversité sur un linéaire de 150 mètres à peine ? Oui me diront certains, il n'y pas de commerces de bouche… La belle affaire, il y a Manu le boucher rue des Gravilliers, une supérette en tournant le coin rue des Archives, et en faisant 200 mètres vers le nord on arrive dans la  rue de Bretagne qui en regorge.

    GS

    (Photos VlM)

     

     

  • Sans-titreVue du "squelette" de la halle sportive au sein de l'ilot formé par les rues Neuve Saint-Pierre, Beautreillis, Saint-Paul et Charles V (IVe) qui doit recevoir une couverture PVC

      

     

    Quelques mois après nos premiers articles (9 juin et 27 juillet 2016) concernant la construction d’une  halle sportive sur le terrain de sports  enchâssée dans un quadrilatère formé par les rues Neuve Saint-Pierre, Beautreillis, Saint-Paul et Charles V dans le IVe contre laquelle un collectif s’est formé, la photo ci-dessus, alors que les travaux sont encore en cours montre l’importance de l’emprise de cette structure. Les fondations sont  assurées par 25 micropieux de 0,20 mètre de diamètre et 10 mètres de profondeur alignés sur le périmètre de la halle.

    Les poutres et poteaux recouverts de peinture blanche que l’on aperçoit sont en bois lamellé collé et il manque une construction métallique de 82 m² : le local de rangement du matériel. 

    Seront installés ensuite les tubes et bardages métalliques des façades de la halle sportive, les portes, les ouvrants coulissants en verre, et les aménagements des surfaces extérieures dont la clôture du petit terrain en plein air, grillage de 5 mètres de haut en acier galvanisé. La couverture de la halle réalisée en toile plastifiée complètera  l'ensemble jusqu'à atteindre une hauteur de 9 mètres. La livraison est prévue fin avril ou début mai 2017. La surface totale recouverte sera de 682 m².

    Le coût de ce chantier situé dans un secteur protégé sera de 1,11 millions € HT, la halle servira alors de relai au complexe sportif du quartier Saint-Merri qui va être rénové. Le budget annoncé est d’une autre ampleur puisqu’il est estimé à 12 millions € !