Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • Bred20170104_154826
     Devanture de la BRED, 40 rue de Bretagne (IIIe) – A gauche le 31 décembre – A droite le 4 janvier (Photo VlM)

     

    Non sans impertinence, nous avons publié un article le 31 décembre qui suggérait que cette devanture défigurait le paysage de la rue, à deux pas de la mairie du IIIe, au vu et au su des dizaines d'élus et agents qui l'occupent.  En capacité d'intervenir, force est de constater qu'ils se sont purement  et simplement tourné les pouces ce qui laisse penser que la qualité de l'environnement les intéresse peu.

    Qu'ils veuillent bien nous le pardonner, c'est un peu pour les provoquer et les réveiller que nous avons déclenché la procédure d'appel au service de nettoyage de la mairie de Paris "DansMaRue".

    Le cahier des charges leur impose un délai de dix jours. Nous avons constaté qu'en règle générale ils s'acquittent de leur tache beaucoup plus vite. Ces derniers temps, nous avons relevé des délais d'intervention de deux à trois jours !

    Dans le cas présent, le travail a été fait (et bien fait) en trois jours ouvrés. Tout n'est pas à jeter dans la façon dont la propreté est assurée à Paris. Il reste bien sûr une multitude de points noirs mais c'est aussi en louant ce qui doit l'être qu'on stimule le désir de s'améliorer.

    Les tags et les affiches sauvages sont une plaie à Paris et dans le centre historique. Le Marais, qui connait une fréquentation en forte progression, les attire comme les mouches sur la confiture. L'engagement des habitants est indispensable. Il ne faut pas hésiter à intervenir, au minimum en signalant les anomalies au service compétent, comme nous l'avons ait pour la BRED. Voici le lien, une fois de plus :

    "DansMaRue"

    pour se connecter et déposer sa signalisation. L'ergonomie du site n'est pas encore parfaite. Il faudrait la soulager de détails qui ne servent à rien et peuvent dérouter l'usager. Mais nous en témoignons : il marche !

     

  • St antoine valises roulettes 12 03 12Symbole des locations saisonnières : les touristes et leurs valises à roulettes (Photo VlM)

     

    Le Parisien d'aujourd'hui 3 janvier 2017, dans un article fouillé de Philippe Baverel et Marie-Anne Gairaud, nous présente les statistiques INSEE pour 2016 qui concernent la population de Paris et son évolution de 2009 à 2014. La baisse est de 6 pour mille. Autant dire qu'elle est globalement stable, avec de faibles fluctuations spatiales toutefois entre arrondissements. Ceux du centre sont les plus affectés par la baisse relative : 1% pour le IVe, tout comme les 1er et IIe, alors que le IIIe résiste avec une baisse de seulement 3 pour mille.

    Ces chiffres ne sont pas cohérents avec la politique de densification qui est conduite depuis 2008 à Paris. Où est l'erreur ? Le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum l'a bien identifiée : "les effets de la location saisonnière se font aussi sentir au cœur du Marais. Beaucoup de propriétaires de studios et deux-pièces louent désormais via Airbnb car ils disent avoir moins de problèmes de paiement ».

    Ayons le courage de le dire autrement : la location ordinaire est devenue si risquée (non-paiement des loyers, impossibilité de récupérer le bien …) et la taxation si lourde que les propriétaires s'en éloignent au profit de la location meublée touristique. On murmure même que certains bénéficiaires de logements de la Ville dont c'est la résidence secondaire de facto sinon de jure ont recours discrètement à cette activité juteuse.

    La réalité de la situation se dissimule derrière le fait que ceux qui habitent ces logements ne figurent pas dans les statistiques de l'INSEE. Ils n'en sont pas moins présents à Paris et singulièrement dans le centre qui reçoit des dizaines de millions de visiteurs chaque année.

    Faut-il s'en préoccuper ? Paris étant la ville la plus dense d'Europe en dépit de l'effritement de sa population officielle et sachant qu'elle est dans le monde la plus visitée avec quelque 60 millions de touristes par an qui génèrent, sur la base de 4 nuitées par personne, 530.000 individus supplémentaires présents dans la ville, en progression constante dans le temps, il n'y a pas péril en la demeure !

    L'attitude qui nous semble raisonnable est de cesser la densification à tout prix. A tout prix car la production de logements neufs étant virtuellement impossible, l'Hôtel de Ville procède à des transformations coûteuses de bâtiments inadaptés dont la location restera structurellement déficitaire et fait payer la note, via un accroissement de la dette (pour le moment), aux parisiens moyens qui ne bénéficient d'aucune faveur publique.

    La réplique de la Mairie de Paris à l'explosion des locations touristiques nous semble en revanche justifiée dans la mesure où elle s'applique à réglementer une activité qui prospère actuellement dans un épais brouillard. Chacun a le droit de se livrer au commerce qu'il choisit, pour autant qu'il l'exerce dans la transparence et en respecte le cadre administratif et fiscal. De ce point de vue, la nouvelle loi sur l'économie numérique, qui fait obligation aux plateformes de déclarer les revenus des loueurs (comme c'est le cas pour les salaires, pensions et revenus financiers) introduit une justice qui faisait jusqu'à présent défaut.

    Gérard Simonet

     

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    A001 Vue de Paris

     

    En ce tout début de l'année 2017, moment privilégié où chacun formule des vœux et souhaits, nous voudrions attirer solennellement l’attention de nos élus et décideurs sur les points pour lesquels "Vivre le Marais !" intervient sans cesse, avec des résultats souvent en deçà des espérances, et qui pourtant doivent être absolument priorisés;

    Ces sujets, comme nous le soulignons, sont souvent le fait des incivilités face auxquelles des moyens insuffisants sont déployés et de décisions hâtives insuffisamment partagées avec les électeurs que nous sommes .

    Le problème n° 1 est de loin la propreté. Paris est sale, tous le disent, les habitants comme les touristes, la mairie n'a pas encre compris qu'il fallait mettre les moyens. Les trottoirs, la chaussée, les murs couverts d'affiches et de tags, les épanchements d'urine, les déjections canines… Nous nous sommes suffisamment exprimés sans constater de réel changement. Les élus, malgré de temps à autre quelques annonces de communication (chasse au mégots, chasse aux flyers, tri de déchets…), n'ont pas ou ne veulent pas prendre la mesure du problème qui nous classe souvent bien loin dans le palmarès des grandes villes. Il suffit d'aller chez la plupart de nos voisins étrangers pour constater le retard que nous avons pris et nous fait honte alors que Paris se veut la plus belle ville du monde. Notre souhait serait que la  municipalité mette enfin  le paquet quitte à tailler dans les subventions inutiles qu'elle accorde, tout en arrêtant de densifier la capitale qui n'en peut plus. alors seulement nous pourrons réintégrer le peloton de tête des villes propres! Le seul point positif est la mise en place de la Direction de la prévention et de la sécurité du public (DPSP), une brigade créée pour faire respecter la réglementation (terrasses, propreté …). Nous attendons par son action la fin d'un relâchement "béat".  

    Autre thème qui est aussi à la source du premier, le bruit la nuit. Trop de fêtes tuent la fête. Nous l'avons écrit de multiples fois. La fête oui, mais la fête permanente non. Le sommeil des habitants est indispensable à leur santé et doit être respecté. La fête la nuit c’est aussi la cause essentielle de la montée de l’alcoolisation des jeunes. La fête enfin est une des causes de la malpropreté et nous l'avons fréquemment démontré. Notre vœu est que la ville arrête la compétition dans le développement de la fête la nuit qui amène bien plus de problèmes que d'avantages malgré les déclarations officielles par trop lénifiantes sur ce "phénomène de société"  qui voudrait que les gens vivent autant la nuit que le jour, une blague !

    Dossier encore plus délicat, la pollution aux particules qui semble s'installer de façon quais permanente  sur Paris et l'Ile de France. Sujet brûlant pour lequel élus municipaux et gouvernement traitent la question à la façon "patate chaude", sans grande avancée. Pourtant les spécialistes sont formels il y a un enjeu fort de santé publique qui n'est traité que très partiellement tant les conséquences économiques  sont importantes. Il n'empêche que ce sont les pauvres citoyens que nous sommes qui trinquent. La polémique de la fermeture de la rive droite de la Seine montre combien le sujet est délicat. D’ailleurs, est-ce que cette décision était finalement la bonne ? Notre souhait est que ce sujet de société amène nos élus à davantage d'écoute à l'égard des parisiens qui au final sont leurs électeurs. Pas de décisions à l'emporte pièce, mais des décisions suffisamment étayées de sorte qu'un véritable consensus se dégage. Voilà ce que devrait être la véritable démocratie participative …

    Dominique Feutry

     

  • BredTags hideux sur la devanture (pas très belle) de la BRED, 40 rue de Bretagne (IIIe)

     

    Ce dernier jour de l'année 2016, on constate rue de Bretagne que les vandales du tag ont sévi sans ménagement. A cinquante mètres de mairie du IIIe, au nez et à la barbe de ceux qui ont la responsabilité de gérer l'arrondissement.

    Occupés par leur charge, ils n'ont pas eu le temps de déclencher l'intervention salvatrice des services spécialisés de "Propreté de Paris". Dans un geste qui témoigne de notre sollicitude à leur égard, nous l'avons fait à leur place. Nos savons que dans les 2/3 jours ces inscriptions disgracieuses auront disparu.

     

    Ma résolution pour 2017 : je fais appel au service gratuit de la mairie pour enlever les tags DansMaRue

     

    "Propreté : je ne me plains pas seulement ; j'agis !"

     

  • A11Le mur couvert d'affiches et de graffitis à l'angle des rues du Renard et Saint-Merri (IVe) (photo VlM)

     

    Lorsque les touristes et piétons traversent la rue  du Renard ( IVe) à l'extrémité sud du Centre Beaubourg, afin d'emprunter la rue Saint Merri, un spectacle désolant fait alors face à eux. Des affiches nombreuses ainsi que des graffitis "habillent" le mur à l'angle de l'immeuble du n° 20 rue du Renard et du n° 16 rue Saint-Merri (IVe)  là où se trouvait autrefois la sortie du passage souterrain, qui a été obstrué, sous la rue du Renard …

     

    A12Papiers et saletés laissés sur le pavage engazonné aménagé au dessus de la trémie au début de la rue Saint-Merri (IVe) (photo VlM) 

     

    En face le sol pavé et engazonné du coin de verdure aménagé sur la trémie est jonché de papiers sales!

    Quant au mur de côté de l'école Saint-Merri juste à côté, de vieilles affiches à moitié décollées et délavées pendent dans le vide, accentuant l'aspect de délabrement de saleté et de laisser-aller ambiant de cet  endroit que traversent en nombre chaque jour écoliers, habitants et touristes !

    La mairie du IVe ne semble nullement préoccupée par cette situation pourtant connue.  Au contraire la malpropreté s'est installée durablement et ceux qui devraient  empêcher cette évolution semblent avoir baissé les bras et s'être résignés à laisser progresser cette dégradation qu'ils favorisent finalement en n'agissant pas !

     

    IMG_0106Affiche pendante sur le mur côté Saint-Merri de l’école éponyme (IVe) (photo VlM) 

     

    On s'étonne de l'invasion de rats et des mauvaises notations des touristes concernant la propreté, or ces situations se multiplient malheureusement …

    Dominique Feutry

     

  • 20161227_161535Mille-feuilles d'affiches collées qui forment une croute épaisse qui n'a rien d'appétissant (Photos VlM)

     

    Rien n'a changé depuis qu'on s'est fait l'écho de l'état inadmissible du mur pignon du 67 rue du Temple (IIIe), angle Rambuteau, contre l'agence de la Caisse d’Épargne. Les afficheurs vandales n'osent plus trop y coller leurs affiches tant le support apparait désormais fragile.

    Enfin, c'est partiellement faux : on peut découvrir depuis peu une nouvelle série de petites affiches montrant une nymphe callipyge dans le plus simple appareil. De quoi en réjouir quelques uns mais la couche de sédiments-papier est encore plus épaisse et menace de tomber sous l'effet de la gravité, comme la "Vénus Callipyge" du regretté Georges Brassens. Il est tout de même choquant d'en arriver là !

    Nous envoyons un nouveau message aux services de la propreté. Cette fois c'est un signal de détresse. Un S.O.S. En cette époque où chacun y va de ses bonnes résolutions, on aura peut-être la chance de tomber sur un interlocuteur qui aura fait le vœu d'être plus attentif aux signalements que nous leur adressons !

     

    Postscriptum # 1

    Nous recevons un message en retour de "Propreté de Paris" : l'unité spécialisée "désaffichage" est prévenue et pourrait intervenir aujourd'hui même 28 décembre.

     

    Postcriptum # 2

    Engagement tenu. L'équipe de "désaffichage" est intervenue vers 14h00.

    Temple 67 affiches à terre 28 12 16Temple 67 désaffichage 28 12 16

     Grattage des multiples couches de papier et aperçu des déchets sur le sol (Photo VlM)

     

    Dernières opérations : finition au karcher et enlèvement des déchets

    Temple 67 desaffichage finition 28 12 16
     

     Cette opération vécue en direct nous inspire plusieurs réflexions :

    La première, c'est la constatation que les services de la mairie de Paris savent être efficaces et réactifs quand ils le veulent. Dans le cas présent, l'intervention a eu lieu dans les quatre heures suivant la signalisation ! Rappelons par ailleurs que la durée moyenne d’intervention pour l'effacement de tags, telle que nous la mesurons, est de deux ou trois jours ouvrés alors qu'à notre connaissance l'engagement contractuel est de dix jours. La performance mérite d'être soulignée.

    Pour l'affichage sauvage, la performance moyenne est décevante. Nous renouvelons notre suggestion sur le mode opératoire : traiter les signalisation en LIFO et non en FIFO ("last in first out" au lieu de "first in first out"). Pourquoi ? En mode FIFO (celui qui est logique en apparence) lorsqu'une affiche apparait, son enlèvement est mis en attente au profit de signalisations anciennes. Pendant ce temps, plusieurs jours généralement, l'affiche sauvage remplit sa mission puisqu'elle est visible et en bon état.

    A l'inverse, si on retire la plus récente, pour l'afficheur et l'annonceur l'investissement dans ce mode de communication est perdu. Si une dizaine de sites sont traités dans la journée, ce sont dix échecs pour l'activité illicite qu'est l'affichage sauvage. On peut parier que progressivement les annonceurs se découragent, au moins crée-t-on une dynamique dans ce sens et un cercle vertueux qui laisse plus de temps pour traiter les priorités suivantes et en faire baisser le nombre.

    Ensuite, on ne doit pas oublier que la performance des services de la propreté à Paris dépend des moyens qui lui sont affectés. L'énorme communication qu'on nous annonce pour la nuit du 31 décembre pour promouvoir la candidature de Paris pour les J.O. de 2024 s'ajoute à des dépenses considérables que la Ville accepte d'engager pour un objectif qui n'est pas partagé par les parisiens et dont tout indique qu'il sera un gouffre financier comme il l'a été pour Londres et Athènes et une source supplémentaire de nuisances pour les habitants. Tous les parisiens en revanche aspirent à vivre dans une une ville propre. Anne Hidalgo serait bien inspirée de faire comme les maires de Hambourg, de Boston et de Rome qui ont retiré leur candidature en décidant d'écouter la population qui s'était prononcée contre l'accueil chez eux des J.O.

    Si nous faisions de même à Paris, les moyens affectés à la propreté pourraient être augmentés sans que le budget de la Ville et son endettement prévisible en soient alourdis. Pour le plus grand bonheur de la grande majorité des parisiens ! Mais notre bonheur est-ce vraiment ce que nos élus recherchent ?

     

  • Particules fines prév'air 29 12 16

    Carte Prév'Air (*) de la teneur de l'atmosphère de l'île-de-France en particules fines le jeudi 29 décembre 2016 (cliquer gauche sur la carte pour une meilleure définition)

     

    La présence d'un anticyclone (hautes pressions) sur l'Île-de-France fait barrage aux vents et précipitations et maintient un taux élevé de particules fines sur Paris et la région. Cette pollution, qui est génératrice de cancers et autres maladies respiratoires, est centrée sur Paris intra-muros. La tache rouge sur la carte ressemble à une comète dont le noyau rouge sombre est Paris et dont la queue suit en s'atténuant la vallée de la Seine jusqu'à Rouen et Le Havre.

    On constate que cette situation se répète souvent et constitue pour notre santé un péril grave. Le gouvernement, la région Île-de-France et la municipalité de Paris doivent se concerter et se mettre d'accord sur des mesures qui ne soient pas purement cosmétiques. La réduction de la vitesse fait sourire : personne ne la respecte quand par chance il est possible d'aller vite … La circulation alternée parait plus sérieuse mais combien de véhicules y échappent car ils entrent dans les exceptions.

    L'interdiction des véhicules anciens et diesels apparait comme une mesure de bon sens. Elle a l'inconvénient de frapper ceux dont les ressources financières sont faibles. Il convient de les aider à changer de véhicule ou de mode de transport. La fermeture des voies sur berges qui satisfait certains, cause une gène indéniable à la collectivité. Il faut chercher des contreparties mais n'est-elle pas un mal nécessaire ? Un mal pour un bien précieux qui est notre santé.

    A parcourir cet inventaire de mesures on voit bien que les autorités tâtonnent quand elles ne se déchirent pas. On a besoin de décisions plus radicales et volens nolens on doit s'y préparer et convenir qu'il faut les accepter.

    Il faut aussi songer à la cohérence des politiques et ne pas vouloir "l'Ave Maria quand on fait Othello". Ainsi, la politique de densification de la population dans Paris intramuros qu'Anne Hidalgo et Ian Brossat mènent tambour battant en convertissant à grands frais tout ce qui traine en logements et en construisant des tours ne fait qu'accentuer le phénomène. En faisant tout pour concentrer l'attention du monde sur Paris (incitation au tourisme, maintien de Roland Garros au détriment des serres d'Auteuil, Jeux Olympiques de 2024, Gay Games de 2018, expo universelle en 2025), on serre le noyau de la comète au risque de l'écraser.

    Il n'y aura de lutte raisonnée contre la pollution atmosphérique que si l'on a le souci permanent de répartir l'activité économique, le tourisme, la population, de façon aussi équilibrée que possible sur l'ensemble du territoire national.

    Gérard Simonet

     

    (*) Prév'Air est une plateforme nationale de prévision de la qualité de l'air qui regroupe des informations     provenant d'associations agréées

     

  •   A12Point recyclage square du Temple (IIIe) (Photo Mairie de Paris)  

     

    Plutôt que de laisser son sapin sur le trottoir, il est préférable de le déposer à l’un des 150 points de collecte prévus dans les jardins de Paris jusqu’au 24 janvier. Si 29.000 sapins ont été recyclés fin 2010, leur nombre atteignait 70.000 en 2015 ! La mairie de Paris souhaite faire mieux encore cette année.

    Le recyclage vise à valoriser les déchets verts, les sapins sont transformés en broyat, puis utilisés comme paillage sur les massifs des jardins. Il faut savoir que l’abandon d’un sapin est passible d’une amende de 150 €.

    Pour le Marais les squares acceptant les sapins sont les suivants,

    • dans le IIIe : Émile-Chautemps, 98 bis boulevard de Sébastopol ; square du Temple, 64 rue de Bretagne et Léopold-Achille, 5 rue du Parc Royal
    • dans le IVe : Louis XIII, 1 place des Vosges ; Henri Galli, 9 bd Henri IV et Barye, 2 boulevard Henri IV. 

    Alors ayons une attitude responsable en allant déposer notre sapin dans les lieux indiqués, évitons par négligence d’encombrer les trottoir et de surcharger inutilement les services de la propreté.

    Dominique Feutry

     

  • 20161227_160439Biffins piazza Beaubourg (IVe) (Photo VlM)

     

    Depuis plusieurs mois des biffins (*) se sont installés et ont pris racine rue Rambuteau (IVe) face à l'enseigne Leroy Merlin et au cinéma voisin (voir notre article du 18 août 2015). Les touristes et passants nombreux à cet endroit imaginent être en présence d'un petit marché aux puces qui a pris de l'ampleur  alors que ces installations ne sont pas autorisées. Il s'agrandit de semaine en semaine… Puisque aux vieux livres et bibelots divers s'ajoutent dorénavant des bijoux africains et de l'artisanat andin, des lamas en peluche sont même proposés à la vente !

    Nous avons alerté le Commissariat du IVe car nous retrouvons ici une situation de non-droit comme d'autres qui sévissent ici et là, tel le nourrisseur de pigeons qui justement depuis des années amène malpropreté et risques de maladie tout en attirant les rats (la nouvelle plaie de Paris !) à quelques mètres de ce marché sauvage ou telles ces tentes installées depuis des mois devant l'église des Billettes rue des Archives (IVe). L'endroit est devenu très sale, le passage réservé aux piétons est réduit quand ces derniers ne sont pas indisposés par les occupants des tentes qui s'ingénient à quêter avec des gobelets pendus à des cannes à pêche qu'ils mettent sous le nez des passants !

    La mairie fait beaucoup de publicité autour de la DPSP, la nouvelle unité constituée après transfert d'effectifs issus de la Préfecture de Police qui va lutter contre les incivilités,  il y a lieu que la loi soit respectée partout où nécessaire. On s'étonne de  constater que dans certains cas les choses perdurent pour des raisons qui nous échappent et traduisent un laxisme, un laisser-aller des autorités qui continuent de nous surprendre malgré les belles déclarations.

    Dominique Feutry

     

    (*) ne pas confondre avec les fantassins de l'armée française qu'on appelle aussi de la sorte

     

  • RvpIllustration "Vivre Paris !"

     

     En 2016 encore, les discussions à la Mairie de Paris autour des nuisances nocturnes ont ramené à la surface un serpent de mer : « la règle de l’antériorité » qui consiste à empêcher les riverains de se plaindre des nuisances qu'ils subissent s'ils se sont installés après l’établissement qui en est responsable.

    Il est hallucinant de constater l'énergie déployée par les professionnels de la boisson et de la nuit (notamment "Culture Bars Bar", soutenu par les "Pierrots de la Nuit"), qui ont l'oreille de certains à l'Hôtel de Ville, pour briser la résistance des parisiens attachés à leur tranquillité et à leur droit absolu au sommeil réparateur.

    Le réseau "Vivre Paris !" s'y oppose fermement sur de multiples fondements. Ses animateurs, dont une de leurs armes est l'humour, se sont livrés à une enquête-fiction dont nous vous invitons à prendre connaissance.