Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • Ju'bisLe Ju', brasserie 16 rue des Archives (IVe)

     

     

    Ils sont là depuis trois ans au moins ces parapluies colorés qui forment un univers ciel de lit au-dessus du trottoir et de la terrasse. Ces corolles au nombre de 24 ne sont pas laides en soi et elles ont bien résisté aux intempéries depuis qu'elles sont là mais on se demande au nom de quelle permission elles ont ainsi pris possession de l'espace public.

    Le Maire de Paris-centre, après quelques hésitations sans doute, a décidé – comme nous – de fermer les yeux et de se dire "Autant en emporte le vent !". On se dit quelques fois, face à une infraction, que les choses s'arrangeront toutes seules… On n'est pas à Marseille hélas, où un bon coup de mistral aurait mis fin aux hésitations !

    Le miracle ici ne s'est pas produit, bien au contraire, et l'établissement s'est doté de bâches plastiques pour fermer sa terrasse. Nous savons que depuis 2011 et la nouvelle réglementation des étalages et des terrasses, les bâches plastiques tout comme le chauffage des terrasses ouvertes sont interdits à Paris. Nous sommes ici de surcroît dans le SPR (site patrimonial remarquable) du Marais qui a ses exigences propres en matière d’esthétique.

    Les établissements voisins respectent peu ou prou ces contraintes et ne comprennent pas que la mairie de Paris-centre ne soit pas encore intervenue pour rétablir l'ordre et l'égalité de traitement. Nous sommes dans notre rôle en les soutenant. L'attractivité du Marais, dont les commerces profitent, ne supporte pas qu'on porte atteinte aux règles qui en régissent l'harmonie. Ceux qui les enfreignent oublient qu'en s'écartant du droit chemin ils menacent tout simplement de tuer leur poule aux œufs d'or !

     

  •  

    CharlotNeuf rideaux tagués en pied d'immeuble 1 rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Il est indéniable que la lutte contre les tags à Paris a marqué des points. La Maire adjointe Colombe Brossel, en charge de la propreté à l'Hôtel de Ville, et ses services, ont multiplié par deux selon nos sources le budget d'intervention contre ce fléau et les résultats sont visibles. Les souillures sur les murs et autres supports ont régressé et les délais d'intervention sont quelques fois – mais hélas pas toujours – étonnants de rapidité.

    Il reste des exceptions et nous veillons à ce qu'elles soient corrigées. C'est le cas du jardin Berthe Weill dont nous venons de relater le triste état dans notre article du 14 décembre.

    C'est heureux parce que 2024 et les Jeux Olympiques arrivent à grands pas. C'est l'occasion pour la Maire de Paris Anne Hidalgo de redorer un blason quelque peu terni. Elle voudrait que Paris soit enfin qualifiée de ville propre par les observateurs nombreux qui sont attendus pour l'événement.

    Aussi a-t-elle demandé à ses services de l'habitat d'être exigeants à l'égard des immeubles qui mériteraient d'être ravalés. Des lettres de mise en demeure ont été envoyées avec un zèle remarqué. Sauf que, curieusement, des immeubles de la Ville, dont certains n'ont pas vu de leur vie la couleur d'un ravalement, ne semblent pas concernés ! Il nous semble que les obligations en la matière doivent être les mêmes pour tout le monde ?

    L'approche des JO devrait aussi ouvrir les yeux de la mairie sur la cause d'enlaidissement de la Ville que constitue l'état des rideaux métalliques de commerces en pieds d'immeubles. Ils créent de surcroît, avec leur esthétique agressive, une ambiance anxiogène qui contribue au sentiment général de mal-être et d'insécurité.

    Lorsqu'on dépose une signalisation visant ce type de supports sur le site DansMaRue, il est maintenant répondu que le traitement de l'anomalie sera assuré dans le cadre d'une intervention programmée dont la date n'est pas indiquée. Il faut comprendre que la mairie attend de rassembler suffisamment de points à nettoyer pour justifier le déploiement d'équipements appropriés. Cette manière de s'organiser a sans doute du sens mais il ne faut pas que la date d'intervention soit portée pour autant aux calendes grecques !

     

  • Berthe weill jardin tags bisLe jardin Berthe Weill, rue de Thorigny (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Nous n'avons pas de tendresse envers les élus Verts chaque fois qu'ils défigurent Paris par des initiatives plus inspirées par l'idéologie que par le bon sens et le bon goût. On pense au mobilier urbain et aux pieds d'arbres, on relève la gabegie et les nuisances de l'Académie du Climat, on appréhende les prochaines mesures en matière de circulation automobile dans le centre de Paris…. Une de leurs initiatives mérite pourtant un satisfecit : le jardin Berthe Weill, rue de Thorigny, dans l'espace attenant à l'Hôtel Salé qui abrite le musée Picasso.

    Un panneau d'information en décrit les visées : "Ce jardin est un îlot de fraîcheur. Des espaces de détente alternent avec un jardin pédagogique ouvert à toutes les générations et aux personnes en situation de handicap. La pelouse est accessible et un salon de lecture avec bancs invite au repos. L'autre partie du jardin, la plus végétalisée, est conçue pour protéger la biodiversité et attirer insectes et oiseaux."

    Des barbares débiles et malfaisants qui profitent de la complicité de la nuit pour saccager le cadre de vie des habitants, ont sévi dans ce havre de paix en barbouillant leur signature sur les murs et les bancs. Plusieurs semaines après, les marques de leur passage sont toujours là. On le regrette car la lenteur des services de la mairie à réparer les dégâts les comble d'une satisfaction malsaine. Nous le martelons sans répit : l'intervention en mode LIFO (last in first out) ne prend pas plus de temps mais elle est apte à décourager des actions qui ont pour leurs auteurs un coût et comportent un risque non nul de sanction, apte à les guérir d'une addiction aussi stupide que nuisible.

    GS

     

  • MonopLe Monop' Haudriettes, 3-5 rue des Haudriettes (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Ce commerce, apprécié des habitants du quartier, a une enseigne parallèle (monop') et une enseigne en drapeau en forme de virgule. Ces deux enseignes sont lumineuses mais depuis toujours les habitants de la rue ont obtenu qu'elles ne soient pas éclairées car leur lumière est violente, criarde même, non conforme aux exigences en la matière dans le Marais qui est un SPR (site patrimonial remarquable, ex PSMV).

    Un inspecteur du franchiseur MONOPRIX est intervenu récemment auprès du gérant de l'établissement pour lui signifier que les enseignes devaient être éclairées "pour attirer les clients". L'enseigne en drapeau l'a été l'espace de trois ou quatre jours et nuits. Plutôt que lancer une procédure nous nous sommes adressés au manager pour lui exposer nos griefs.

    Il nous a réservé le meilleur accueil et compris tout de suite que sa hiérarchie n'avait pas conscience d'obligations environnementales qu'il convient de respecter. Il se trouve de plus que nous traversons une période de pénurie d'énergie et que des économies doivent être faites. Dans ce contexte, on sait que l'éclairage des enseignes la nuit est interdit.

    Le gérant s'est engagé à éteindre sa virgule rouge la nuit. On l'en a remercié mais comme elle n'est pas particulièrement esthétique et que son efficacité à attirer les chalands n'est pas démontrée, il nous serait très agréable qu'on en revienne à la situation antérieure où les deux enseignes étaient éteintes de jour comme de nuit.

     

     

  •  

    Arbalet proprePassage des Arbalétriers rive ouest, réhabilité. Vue du 38 rue des Francs-Bourgeois (IIIe) (Photos VlM, clic gauche dans les photos pour agrandir)

     

     

    Depuis le début des années 2000, nous ne cessons de regretter l'état de ce passage qui conserve des souvenirs très anciens de Paris. En 1400, les spadassins du roi l'empruntaient pour aller à la muraille Philippe Auguste s'entrainer à l’arbalète. Ils passaient par une poterne de la muraille pour gagner le Paris intramuros de l'époque.

     

    Charles VISacre de Charles VI, dit "le fou"

     

    La reine Isabeau de Bavière vivait tout près dans un hôtel particulier rue Barbette, à bonne distance de son mari le roi Charles VI qui occupait l'Hôtel Saint Paul et qu'on traitait de fou dans son entourage. Elle entretenait des relations plus que courtoises avec le Duc d'Orléans qui, justement, un jour de 1407 rentrait de chez elle où il s'était rendu pour s'enquérir de sa santé. Il trouva la mort, peut-être dans ce passage, pas très loin en tout cas, sous les coups de sbires de son cousin le duc de Bourgogne, jaloux de son influence sur les affaires du royaume.

     

    Arbalétriers rive 56-58 vieille du TemplePassage des Arbalétriers rive ouest, état des murs en 2013

     

    Nous ne connaissons pas de lieux à Paris qui peuvent revendiquer de pareils vestiges du Moyen-Âge. Pourtant, cette ruelle et les corps de logis qui la bordent avec leurs encorbellements sont restés longtemps sans attention ni surveillance. La grille d'accès était ouverte de jour comme de nuit. De quoi attirer les vandales qui ont sévi cruellement en revêtant de tags immondes tous les murs de la ruelle.

    Les premiers à réagir ont été les propriétaires de la rive Est, notamment le Centre Culturel Suisse. Il y a une dizaine d'années il entreprenait avec les copropriétaires concernés de ravaler la rive. C'est à ce moment que fut décidé de fermer la grille la nuit, pour éviter que les vandales s'acharnent de nouveau sur des parois redevenues propres.

    Il restait la rive Ouest dont l'état était pitoyable. On sait que le consensus nécessaire entre copropriétaires concernés a été difficile à atteindre pour que les travaux de ravalement et de protection soient entrepris. Selon toute apparence, à en juger par la photo que nous publions plus haut, une forme d'accord a bien été trouvée.

     

    Arbalt tagsPassage des Arbalétriers, partie souillée résiduelle rive Ouest

     

    Un accord qui n'est probablement que partiel car il reste près de la grille d'accès une partie des murs qui n'a pas (encore ?) bénéficié de la réhabilitation. Nous encourageons les conseils syndicaux concernés à dépasser leurs divergences, s'il y a lieu, pour que la remise en état de ce lieu emblématique soit totale.

    Gérard Simonet

     

  •  

    Arch 37 devanture37 rue des Archives (IVe) : devanture rénovée attend enseigne… (Photo VlM)

     

     

    Il y avait une boucherie à droite. Dans un local tout petit, un commerçant apprécié des habitants du quartier ; jusqu'en 2018 où il passa la main à des successeurs qui n'ont pas vraiment réussi à le faire oublier.

    A gauche, un magasin plus grand abritait un marchand de pralines, qui sont comme chacun sait un produit essentiel. Il ne nous a pas semblé débordé par la demande et l'épidémie de COVID a eu raison de lui.

    Ces deux boutiques sont restées en déshérence, envahies par les afficheurs marron qui agissent comme des charognards sur les devantures sans surveillance et les recouvrent sans vergogne d'affiches qui deviennent rapidement une croute lépreuse. Berk, berk…. !!!

    Récemment, une entreprise est intervenue. Il a suffi d'une dizaine de jours pour qu'apparaisse une nouvelle devanture qui englobe les deux espaces. On a perdu un boucher mais on a hérité d'une boutique élégante qui s'étend sur toute la largeur de l'immeuble.

    Questionnés par nos soins et par les personnes qui résident dans l'immeuble, les intervenants n'ont pas su ou pas voulu nous dire ce que sera ce nouveau commerce. Ils affirment, et après tout c'est plausible, que le propriétaire des murs a fait le choix de réhabiliter l'espace en attendant que des candidats locataires se manifestent. Nous pensons au vu de la qualité esthétique de la rénovation, qu'il s'agira d'une commerce de qualité, sans qu'on puisse à ce stade en dire plus, ni préciser ce qu'on entend par là….

    GS

     

  • Archives 32Ravalement de la façade de l'immeuble du 32 rue des Archives (IVe).

     

     

    Une notice agrafée sur des poteaux nous apprend que la façade de l'immeuble du 32 rue des Archives (IVe) est en cours de ravalement par une entreprise qui utilise cet engin fantastique.

    Son assise occupe une bonne part de la chaussée et les places de stationnement au droit du 32. La circulation en est évidemment affectée. Les travaux dureront jusqu'au 7 décembre 2022.

    L'entreprise annonce de nouveaux travaux, de maçonnerie cette fois, pour janvier 2023 et sur 10 semaines.

    Ces travaux sont une gène et des désagréments mais on doit se réjouir de savoir que cet immeuble en sortira embelli pour le plaisir de tous. Plus sobre que d'autres constructions parisiennes de la même veine, dans le XVIe notamment, il peut briguer le titre de plus bel immeuble "art nouveau" du Marais, avec sa modénature aux lignes verticales et la mise en valeur des étages élevés : loggias, colonnes doubles, bow-windows, consoles et balcons ouvragés.

     

  • Archives-rambuteauCarrefour Archives-Rambuteau, 24 novembre vers midi : piétons, bus, taxis, voitures, motos, cyclistes, artisans et livraisons (Photo VlM)

     

     

    On parle depuis plusieurs mois d'une "zone à trafic limité" (ZTL) qui s'étendrait sur les arrondissements I, II, III et IV, et la bande rive gauche limitée par la Seine et le boulevard Saint-Germain. On en parle mais son contenu et sa date de mise en service sont encore très flous.

    En même temps, comme s'il y avait deux autorités à Paris (ce qui ne serait pas forcément une mauvaise chose…), on s'est agité en mairie de Paris-centre dans de nombreuses réunions avec les Conseils de Quartiers autour d'un "Plan de Circulation Marais".

    Nous en avons abondamment parlé au mois d'août. La situation n'a pas beaucoup changé à ce jour si ce n'est que les Conseils de Quartiers ont décidé de se manifester en produisant… un manifeste sous forme de résolution pour dire que les mesures qui ont été suggérées par la mairie de Paris-centre sont tout simplement irréalistes et inacceptables.

    Leur position est consignée dans un document que Florent Giry, Adjoint au Maire chargé de la voirie a bien reçu et étudie. Télécharger le document.

    Ce sujet nous intéresse, nous concerne et nous motive. Nous sommes prêts à rencontrer M. Giry pour en parler, et l'aider s'il le veut bien à le formuler d'une manière raisonnable. Ses suggestions de tronçonner et inverser des axes de circulation comme la rue des Archives relèvent du gag et son anathème lancé contre la circulation de transit est un prétexte qui de notre point de vue ne répond pas aux enjeux.

    Gérard Simonet

     

  •  

    ESPACE RÉSERVÉ AUX PUBLICATIONS DE NOS LECTEURS

     

    Sabotage indigne de tagueurs sur une œuvre d'art à Saint-Merri (IVe)…

     

    Genel tag

    Le socle est un projet de l’association 6M3, retenu par la ville de Paris pour le  IVe arrondissement dans le cadre d’Embellir Paris 2019.

    Il se traduit par une programmation d’installations temporaires et d’événements culturels, sur et autour d’un socle érigé sur la placette qui jouxte l’église Saint-Merry, à l’angle des rues Saint-Martin et Cloitre Saint-Merry.

    La dernière œuvre a été inaugurée samedi 19 novembre. Les artistes ont expliqué le parti, les matériaux, la symbolique ….

    Ce matin, en passant rue Saint-Martin, j’ai constaté que l’œuvre avait fait l’objet de quelques ajouts de peinture et graffitis non sollicités et j’ai pris cette photo.

    J’ignore qui sont les « pirates picturaux » (puisque cette bouillie est signée) mais je regrette qu’ils ne disposent pas d’autres moyens d’expression que la dégradation du travail des vrais artistes, qui nous avaient expliqué samedi le sens de leur travail et qui ne vivront pas très bien ce … sabotage minable.

    Alain Genel

     

    Postscriptum :

    Les services de la propreté sont intervenus dès le lendemain pour effacer ce tag. On les remercie pour leur rapidité dans l'action

     

     

    Hôtel de Coulanges, 35-37 rue des Francs-Bourgeois (IVe) : un visiteur du quartier scandalisé par l'usage qui est fait de ce monument historique !
     
     
    Hôtel de coulanges courHôtel de Coulanges. Cour d'honneur. Une restauration extérieurement réussie….
     
     
    De passage rue des Francs Bourgeois avec une amie hier après midi nous nous sommes arrêtés au "35-37" , qui a cessé d'héberger la Maison de l'Europe en octobre 2017 et qui semble être un nouveau lieu d’exposition.
    Cette fois-ci loué partiellement par un constructeur automobile.
    Nous avons été consternés par la défiguration d’un bâtiment historique à la mode du Palais de Tokyo.
     
                                                                                                                                  Hôtel de coulanges
    Hôtel de coulanges intérieur
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Comment a-t-on pu laisser perpétrer de telles dégradations. Il ne reste rien d’origine : plan des pièces, béton brut, coffrages en carton, tuyaux apparents sans parler d’œuvres d’art du niveau du graffiti.
    C’est un véritable attentat culturel qui a été perpétré ? Par qui ? Comment ? Merci d'y consacrer un article.
    Renato D.L.
     

     

    Je souhaiterais que nos édiles tiennent compte des souhaits de leurs misérables et stupides administrés !

     

     

    PoliceCommissariat central de Paris-centre, Hôtel de police, 14 rue Perrée (IIIe)

     

     

    Je suis admirative de nos édiles parisiens qui tiennent un discours totalement opposé à la réalité à savoir un propos soutenant les handicapés (modeste il est vrai) et une réalité  exactement opposée.

    Ainsi après une utilisation frauduleuse de ma carte bleue, j’ai téléphoné au commissariat du 4ème qui sonnait occupé. De guerre lasse, j’ai décidé de me rendre à celui du 3ème en prenant un taxi car il est très éloigné même pour quelqu’un qui n’est pas handicapé comme moi. J’ai ainsi appris que le 4ème n’avait PLUS AUCUN COMMISSARIAT de même que le 2ème !!

    Bravo donc pour le rassemblement des 4 arrondissements centraux. Quel est le remarquable responsable qui, sans se préoccuper des effets induits pour les habitants, a décidé de ce regroupement !!! Quant au téléphone occupé du 4ème, il ne s’agit que d’un oubli de suppression dont on ignore de qui cela dépend. Bref, dans le 3ème on me donne un site pour faire une déclaration par mail.

    Commence alors un sympathique parcours, mon ordinateur me répondant « moi, pas connaître ». Je rappelle donc le commissariat du 3ème qui m’indique un nouveau site pour lequel, imperturbable, mon ordinateur répond « moi, pas connaître ». En bref, après 10 appels (je les ai comptés) au commissariat du 3ème avec 10 nouveaux sites toujours aussi inexistants ( !!!), je finis par avoir un monsieur qui me met en relation avec la Brigadier-chef des plaintes qui fut remarquable, me sauvant ainsi d’un début de dépression.

    Accessoirement, la Mairie du 4ème étant consacrée au climat – dont d’ailleurs personne ne comprend l’utilité mais les proches bénéficient de forts désagréments – tout se passe dans la Mairie du 3ème, inatteignable pour les mal marchants !!!

    Autre constat : les hideuses bordures hautes en métal entourant les arbres notamment sur la place des 260 enfants tués car nés juifs – pourquoi ne pas laisser les entourages historiques à ras de terre – ont été emplies d’une sorte de matière assez claire dont j’ai appris qu’elle contenait entre autres éléments du ciment. Chacun sait que le ciment est effectivement un remarquable engrais !!! Je suis très admirative de nos édiles qui enlaidissent la ville et la rendent de plus en plus impraticable.

    Dernier constat qui ne dépend pas de la ville : les boîtes aux lettres telle celle de la rue Vieille du Temple sont toujours fermées « pour raisons de sécurité » ce qui contraint à se rendre à une Poste qui n’est pas toujours proche !!!

    Je souhaiterais que nos admirables édiles tiennent un peu plus compte des remarques et souhaits de leurs misérables et stupides administrés car nul doute que c’est bien l’avis qu’ils ont de nous.

    Marie-Françoise Masféty-Klein

     

  •  

    Biro storeLa devanture de "Birò Store", 27 rue des Archives (IVe). Un décor de pompes funèbres !

     

     

    On se demande comment de telles aberrations peuvent frapper chez nous, sur un "site patrimonial remarquable" (SPR), nouvelle appellation des secteurs sauvegardés. Nos lois garantissent la liberté du commerce mais quand une nouvelle boutique se crée, dans la mesure où elle expose ses enseignes et modifie l'esthétique de la devanture, elle doit déposer une demande préalable d'autorisation de travaux auprès de la mairie de Paris, direction de l'urbanisme, s/direction du permis de construire et du paysage de la rue.

    L'instruction du dossier passe par la demande de "visa conforme" de l'Architecte des bâtiments de France (ABF).

    Nous n'avons pas connaissance du dossier. Il fut un temps où la mairie diffusait régulièrement un bulletin mensuel officiel (BMO) qui donnait le détail des demandes déposées et leur statut. Il est surement possible d'y accéder aujourd'hui à travers Internet mais la complexité de la démarche en décourage plus d'un.

    Nous ne pouvons que nous livrer à des conjectures et aller jusqu'à imaginer qu'aucune demande n'a été faite, ce qui pourrait expliquer le résultat que nous déplorons. Si ce n'est pas le cas, il y a eu au minimum dans l'instruction de ce dossier une négligence ou une faute de goût…

    Pour ne rien arranger à son cas, le commerçant n'a rien trouvé de mieux que d'exposer des voitures à la vente sur le trottoir, disposant ainsi à son gré de l'espace public et d'une surface gratuite supplémentaire pour l'exercice de son activité, au détriment des piétons qui sont priés d'infléchir leur trajectoire !

    Nous serons une fois encore le donneur d'alerte qui s'enquiert auprès de la mairie de Paris-centre de ce qui apparait comme une entorse flagrante à la réglementation en matière d'urbanisme et de voirie. Nous savons par expérience que ses agents sont réactifs. On se rappelle la cage de verre (la châsse) de "La Cour des Vosges" sous les arcades de la place. Il n'a pas fallu plus de 48 heures pour qu'elle soit démontée !

    GS