Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • Camper déchiréeCamper déchirée

     

     

     

     

     

     

     

     

    Affiches sauvages Camper et Maison Kitsuné "dans leur colle", sanctionnées par des riverains rue des Archives (IIIe) (Photos VlM/AL, cliquer gauche pour agrandir)

     

    Il est choquant dans cette affaire de constater une fois de plus que plusieurs marques, qu'on va à regret qualifier de "prestigieuses", s'associent pour confier à un prestataire le soin de coller sur le même lieu au même moment une série d'affiches coordonnées mais sauvages.

    Interrogé, le préposé annonce travailler pour une entreprise. On le croit bien volontiers mais il prend soin de garer sa camionnette (sur le trottoir) quelque 100 mètres plus loin par précaution.

    En cours

    On le voit ici en pleine action, sur le point de terminer son intervention. On nous rapporte qu'avant de quitter les lieux, il photographie son ouvrage et rejoint son véhicule pour poursuivre sa mission.

    On a rien contre lui. Il essaie de gagner sa vie comme il le peut. Que dire en revanche de cette association de marques qui financent une action contraire à la loi. Doit-on parler "d'association de malfaiteurs" ?

    Nous transmettons le dossier à la Mairie de Paris. Si elle a une once d'amour-propre et le sens de ses responsabilités vis à vis de ses administrés, si M. Mao Péninou, Maire-Adjoint en charge de la propreté, n'apprécie pas d'être ridiculisé, elle devrait mettre immédiatement en œuvre les moyens qui lui permettent de dissuader les commanditaires de bafouer la loi et agir pour que ces affiches qui défigurent le cadre de vie du Marais, centre historique de Paris et secteur sauvegardé, soient rapidement retirées.

    En attendant, si ces marques étaient boycottées par le public, elles n'auraient que ce qu'elles méritent…

     

     

  • Berges occupation trottoirLa buvette est installée sur le trottoir à droite et sa terrasse occupe la totalité du trottoir à gauche (photo VlM)

     

    Tous les parisiens ne sont pas opposés à la décision d'Anne Hidalgo d'éliminer les véhicules motorisés des berges de la Seine. L'Agence de Santé Publique nous dit que la pollution de l'air fait 48.000 morts en France chaque année (Les Echos 21 juin 2016), ce qui veut dire statistiquement autour de 2.000 à Paris et 9.000 en Île-de-France. Si la lutte contre la pollution est indispensable à notre survie, il convient de lui accorder la priorité des priorités et assumer avec sérénité les conséquences dont les partisans du statu quo se font l'écho.

    Après les épisodes d'intense pollution de l'air que nous avons connus ces dernières années, avec ce smog qui a pesé sur Paris certains jours et cette sensation d'étouffement que les résidents ont éprouvée, aucun parisien ne prend aujourd'hui le sujet à la légère

    Chacun y va de ses arguments pour défendre une opinion ou des intérêts. Tout le monde a raison et tout le monde a tort car personne n'est en mesure de prouver que la fermeture des berges à la circulation se passera bien ou conduira à la catastrophe. Les relations de causalité que certains mettent en avant ne sont pas démontrées car le comportement des acteurs de la circulation ne se met pas en équation. L'effet de dissuasion, en particulier, n'est pas prévisible et c'est lui pourtant qui est en mesure de faire pencher la balance.

    Néanmoins, sans prétendre à un raisonnement scientifique, depuis que la circulation a été régulée par des feux rive droite, on peut constater que les berges ont été pacifiées et que les quais ne sont pas pour autant les victimes d'un report de trafic.

    Il n'y a pas lieu néanmoins de se réjouir béatement de ce qui se passe. Pour avoir arpenté ces berges, on constate d'ores et déjà les prémisses de dérives inquiétantes.

     

    Berges marusco

    Ce café-restaurant a pris possession du territoire censé "redonné" aux promeneurs. Tables, chaises, pergolas, plantations s'y entassent, en relation avec une péniche qui fait office d'arrière-boutique. Au menu, un grand choix de vins et de boissons alcooliques. Combien d'autres vont s’engouffrer dans cette brèche ? Que va-t-il se passer la nuit ?

    Soyons réalistes toutefois : un lieu de promenade se doit d'offrir des services tels que le repos et la restauration. Tout est question de mesure. La Mairie de Paris n'y parvient pas avec les terrasses de bars. L'inspection Générale de la Ville de Paris l'a souligné dans un rapport qui a été largement commenté.  Va-t-elle réussir à juguler sur les berges une demande qui a débordé les contrôles par ailleurs ?

     

    P1080883Panneau publicitaire sur les quais. Sommes-nous condamnés à voir fleurir les chevalets racoleurs au rythme d'un tous les dix mètres ?

     

    "Pas d'argent, pas de suisse" … Sur une autre terrasse on est prévenus : interdit de se trouver là si on ne consomme pas.

    Berges consommation obligatoire"Consommations obligatoires SVP !"

     

    En résumé, on peut craindre aujourd'hui, même si on est enclin à se réjouir des transformations en cours, une dérive marchande dont les conséquences sont bien connues partout où elle sévit : attroupements, alcoolisation, tapage, dégradations, insécurité notamment la nuit, déchets sur la voie publique….

    Après l'autoroute urbaine souvent décriée, va-t-on aller de Charybde en Scylla ?  (*). La réponse est entre les mains de la Maire de Paris

    Gérard Simonet

    (Photos VlM. Clic gauche jusqu'à deux fois dans l'image pour agrandir)

     

     (*) Charybde et Scylla sont deux monstres marins de la mythologie grecque situés de part et d'autre d'un détroit (Messine). Aller de l'un vers l'autre équivalait à aller de mal en pis (Wikipédia). 

     

  • Hôtel de ville lobau nettoyage 03 10 16Deux "sauterelles aux détentes d'acier" aux allures de mantes religieuses s'affairaient ce lundi 3 octobre matin sur les fenêtres de la façade Lobau de l'Hôtel de Ville (Photo VlM)

     

    On pourrait penser en effet qu'elles étaient là pour permettre aux laveurs de vitres d'accéder à l'extérieur des carreaux. En réalité, un observateur attentif pouvait constater que l'opérateur retirait  les écrans blancs (visibles sur la partie droite non traitée) qui semblent avoir été placés sur les vitres pour protéger l'intérieur du soleil de l'été.

     

  •   A002La guérite "Autolib" abandonnée, 20 rue de la Perle (IIIe) (photo VlM) 

     

    Anachronique à cet endroit, maculée de tags et servant aujourd'hui de refuge à des personnes alcoolisées ou autres (le nombre de canettes qui la jonchent est impressionnant),  la cabine "Autolib" située rue de la Perle (IIIe) devant le n° 20, au pied de l'immeuble où sont regroupés les services administratifs du musée Picasso est à supprimer. Depuis peu même un matelas l'encombre et plus personne, sinon ceux qui la squattent, n'ose y entrer tant l’intérieur est sale.

    Non vraiment cette guérite Autolib installée à quelques mètres du musée Picasso où se pressent nombre de visiteurs n'a pas sa place en ce lieu. Nous avions d'ailleurs indiqué dès son installation qu'elle était inesthétique (article satirique du 30 septembre 2012). En avril dernier, nous soulignions le triste sort qui lui était réservé.

    Depuis lors le constat n'a fait qu'empirer !

     

  •   A000Affichage sauvage sur le mur pignon de l'Hôtel de Coulanges (IVe)

     

    Après MAC dont nous avions dénoncé le comportement éhonté contraire au règlement et à l'éthique en maculant le quartier de ses publicités agressives (nos articles des 22 et 30 avril 2016),  voilà  désormais les marques "Camper, Rodier et Theory" qui lui emboîtent le pas ! 

     

    AOOOOOMur en retrait couvert d'affiches sauvages non loin de l'intersection avec la rue des Hospitalières Saint-Gervais

     

    La rue des Francs-Bourgeois particulièrement visée déborde actuellement  de ces publicités qui vantent les corners des Galeries Lafayette ou du Centre Pompidou …. pour ne citer que les plus significatives. Il s'agit d'un véritable outrage au quartier, à ses monuments et à ses habitants, une honte !

     A02Le mur de l'hôtel de Lamoignon qui fait face au jardin du Musée Carnavalet et qui est toujours aussi massacré (tags, affiches, collages…) (photos VlM)

     

    Quand pourrons-vous compter sur un peu plus de rigueur de la part des pouvoirs publics afin qu'ils fassent cesser ces pratiques de voyous ?

    En attendant nous avons alerté les services de la propreté.

     

  • Coutures st gervais 24 09 16La rue des Coutures Saint-Gervais (IIIe) qui longe l'Hôtel Salé (musée Picasso) et ses jardins (Photo VlM)

     

    L'association "Culture Cœur Marais" regroupe les dix galeries d'art qui jalonnent la rue des Coutures Saint-Gervais, avec une extension sur la rue Vieille du Temple (IIIe). Sa présidente est Dominique Fiat, propriétaire de la galerie éponyme du 16 de la rue.

    Pendant les travaux de rénovation du musée Picasso, la rue a connu une période agitée avec le défilé des véhicules de travaux publics à travers le portail qui donne accès à l'arrière de l'Hôtel Salé, l'encombrement, le bruit et la poussière. Les choses seraient rentrées dans l'ordre aujourd'hui si la mairie n'avait pas choisi d'en faire une "rue'Golotte", comprenez une rue où on s'amuse. En effet, sur proposition du conseil de quartier Archives, la mairie du IIIe a pris la décision d'en faire un lieu dédié aux enfants de l'école de la rue des Quatre-Fils plusieurs après-midi par semaine (*), un espace où ils pourraient jouer à la balle, à la marelle ou à divers jeux individuels ou collectifs.

    Cette orientation est jugée incompatible avec leur activité, par les galeries d'art qui se sont regroupées sur la rive nord de cette rue qui borde le musée Picasso, son jardin et le square Léonor Fini, lui-même largement ouvert aux activités enfantines avec ses aires de jeu. Déjà, en juin dernier, deux enfants qui jouaient dans la rue ont envoyé leur ballon dans une des galeries et brisé une sculpture céramique d'une valeur de 6.500 €.

    Les galeristes anticipent une baisse de fréquentation des acheteurs, amorcée selon eux par l'inversion du sens de circulation et se préparent à déménager en masse si le projet est mis à exécution. Ils sont choqués comme nous par le fait que des gens sans aucun mandat électif, dans des conseils non représentatifs puissent se faire l'instrument d'une démarche qui n'a pas été vérifiée avec les riverains concernés.

    Nous retrouvons ici une situation comparable à celle de la place Thorigny où le même conseil de quartier, avec la même désinvolture à l'égard des riverains, a obtenu l’abatage de cinq érables anciens et un réaménagement discutable de l'espace entre la maison de retraite de la Perle et le musée Picasso.

    Musée picasso jardin pergola 28 05 14La pergola, fort heureusement retirée à l'arrivée du nouveau directeur général du musée Laurent Le Bon, en 2014

     

    Les habitants de la rue se mobilisent également, comme ils l'ont fait en son temps pour le retrait de la pergola métallique que la direction du musée avait décidé d'installer dans le jardin. Chacun insiste sur l’impossibilité d'assurer la sécurité dans cette rue et la protection des enfants, sachant que des groupes de jeunes s'y sont déjà installés et se livrent, si on en croit les témoins, à des pratiques inappropriées.

    Un courrier dans ce sens circule à destination des services responsables du Préfet de Police de Paris. Le Maire du IIIe en sera naturellement informé. Il est encore temps à son niveau de réaliser la légèreté de la mesure qui lui a été suggérée. Une fois de plus, nous nous tournons vers lui pour lui demander de se méfier des comités "Théodule" et de leurs idées fantaisistes et d'en prendre la mesure auprès des habitants réellement concernés, et de leurs représentants.

     GS

     

    (*) fermeture temporaire à la circulation de 16h30 à 18h00 du lundi au vendredi, de septembre à octobre et de mars à juin. Projet voté dans le cadre du "budget participatif" 2015

     

     

     

  •  Sans-titreVue du terrain de sports jouxtant l'école Neuve Saint-Pierre (IVe) que l'on aperçoit sur la droite (Photo VlM)

     

    Nous avions signalé dans deux articles (9 juin et 27 juillet 2016) la création d’un collectif « Beautreillis –Charles V- Saint-Paul-Neuve Saint-Pierre » qui souhaitait faire annuler le permis de construire d'un grand gymnase pérenne sur le terrain d’éducation physique situé derrière la cour de l'école Neuve Saint-Pierre (IVe) sur lequel il est prévu d’installer une sorte de bâche en matière plastique aux proportions impressionnantes, 30 m par 20 m et 9 m de hauteur. Ce qui représente nombre de mètres carrés de PVC puisque les façades de cette halle au sport en seront aussi habillées.

    Malgré de nombreux recours tant auprès du Maire du IVe arrondissement, de la Direction de l’Urbanisme (DU), la Maire de Paris, la Directrice du patrimoine et de l’architecture, même l'Architecte des Bâtiments de France, soulignant notamment combien ce projet élaboré sans concertation avec les riverains ne paraissait pas répondre aux critères de protection du patrimoine, de l’environnement, de la qualité de vie des habitants du secteur concerné et les risques présentés par ce type d’installation, aucune réponse n’est parvenue aux membres du collectif. Seulement un courrier administratif de la DU daté du 08 août a indiqué que 2 mois de silence de l’administration vaudraient rejet de la demande et qu'un délai de recours de 2 mois après le 25 septembre resterait disponible pour un recours contentieux.

    Le Collectif a donc entrepris une action en procédure d'urgence auprès du tribunal administratif. Ce recours n’a malheureusement pas prospéré, le tribunal n’ayant pas retenu les points soulevés (excès de pouvoir, adresse erronée du permis, panneau d’affichage du permis peu visible, bien fondé du futur équipement à démontrer, protection de l’environnement, sécurité, encombrement …) au motif qu’aucun d’entre eux n’était « propre à créer en l’état de l’instruction un doute sérieux quant à la légalité du permis de construire contesté… », la condition d’urgence n’étant par ailleurs pas fondée selon la Mairie de Paris.  A cela s'ajoutait le fait que le Collectif n'était pas juridiquement reconnu comme personne morale.

    Déçu le collectif ne s’avoue pas vaincu et va continuer son action en vue d'utiliser d’autres voies et moyens et faire en sorte que ce projet ne soit pas mené sans la participation de ceux qui sont pourtant les premiers concernés.

     

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    Ste apollineRue Ste Apolline (IIIe)

     

    Face à la montée grandissante de l'insécurité, de la mono activité, des trafics, de l'insalubrité, de l'alcoolisation, des nuisances sonores de jour comme de nuit et des incivilités quotidiennes dans les rues Sainte-Apolline, Blondel et Impasse de la Planchette, l'association "pour la Renaissance du quartier Arts et Métiers" a demandé au Maire du IIIe arrondissement de tout mettre en œuvre pour redonner à ce secteur la quiétude perdue. C'est dans ce contexte que s'est tenue une réunion avec les riverains présidée par Pierre Aidenbaum et deux de ses adjoints  Benjamin Djiane et Gauthier Caron-Thibault. "Vivre le Marais !", sollicitée depuis 2014 sur cette situation (voir nos articles des 1er décembre 2014 et 19 juillet 2016), était représentée .

    Les riverains n'ont pas caché leur exaspération ainsi que l'illustre le verbatim employé, "inaction des pouvoirs publics", "on est seuls", "on ne veut plus de belles paroles", " des habitants quittent le quartier", "la rue Blondel est devenue un mix décharge publique/urinoir", "la quartier est aux mains de gangs"

    Après avoir écouté toutes les doléances le Maire et ses adjoints reconnaissent que la situation est difficile, qu'il faut continuer à agir dans le respect de la loi tout en sachant que la Maire de Paris n'a pas de pouvoirs de police. Pierre Aidenbaum ajoute qu'il est là avec son équipe pour aider à résoudre toutes ces difficultés "dans un langage de vérité".

    Suite aux multiples conséquences pointées par les participants tels la baisse de chiffre d'affaires pour les commerçants, la chute du prix des biens immobiliers, la mono activité,  le manque de sommeil, les nombreuses altercations, les épanchements d'urine, la vente d'alcool en dehors des horaires autorisés et à des mineurs, la présence de dealers et consommateurs de crack plus des agressions verbales et physiques, plusieurs actions sont proposées nonobstant ce qui a déjà été entrepris (action de police, contrôle travail dissimulé…) et qu’a rappelé  Benjamin Djiane.

    Tout d’abord le Maire du IIIe va solliciter le Préfet afin qu’il prenne un arrêté interdisant la vente et la consommation d’alcool dans ce  le secteur. Anticipant  la présentation prochaine de vœux en conseil de quartier, le Maire va recommander l’installation d’une vidéo surveillance dans le secteur concerné dès 2017. Une injonction sera tout prochainement adressée au propriétaire du parking de l’Impasse de la Planchette afin que soit posée une grille fermant l’entrée où se regroupent notamment consommateurs et dealers de drogue.

    Enfin en concertation avec la police, les évictions  seront poursuivies et les passages intensifiés en fonction des disponibilités des équipes.  Les services de la propreté seront sollicités pour effectuer davantage de nettoyages. Quant à la vente de murs de commerces,  Pierre Aidenbaum étudie avec la mairie centrale la réactivation de la SEMAEST afin qu’elle puisse disposer d'un budget pour en acheter et introduire d’autres activités que celles existantes (à l’instar des actions réussies rues Notre Dame de Nazareth,  des Gravilliers et  Chapon).  Mais cela s’inscrit sur un périmètre plus large que les rues incriminées et doit aussi couvrir d’autres opérations du  même type dans d’autres arrondissements.

    Rendez-vous a été pris pour un nouveau point de situation dans deux mois, le Maire souhaitant par ailleurs avoir connaissance de tous les incidents et actions touchant ce quartier.

     

  • Vieille du temple pignon 23 09 16Mur pignon du 95 rue Vieille du Temple, carrefour Quatre-Fils (IIIe) (Photos VlM)

     

    On ne se lasse pas de le regarder tant il repose la vue de la vision de cauchemar qu'il infligeait aux passants avant les vacances :

    Quatre-fils vieille du temple pignon 03 05 14Le même mur avant les vacances…

     

    Les personnels des services de la propreté de Paris, dont les bureaux de la circonscription "centre" se trouvent précisément là, vont désormais au bureau la tête haute : ils n'ont plus devant eux ce décor qui sonnait comme un aveu d'impuissance et jetait un doute sur leur engagement au service de l'entretien de Paris.

    Que s'est-il passé ?

    Des personnes proches du dossier affirment que nous devons cette réhabilitation au propriétaire de la brasserie "La Perle", juste en face en diagonale ; il aurait traité avec le propriétaire du mur et conclu un accord par lequel il en a obtenu la "jouissance" dans le but d'en faire un lieu permanent d'exposition d’affiches.

    Nous défendons la position, depuis longtemps, que le "street art" ne doit pas s'affranchir de l'obligation de respecter la propriété d'autrui comme l'y invitent notre constitution et nos lois. Que les œuvres plaisent ou non est une autre affaire. En créant les conditions d'un affichage institutionnel, au bénéfice d'un genre qui a du mal à trouver sa place, celui qui en a eu l'idée fait certainement œuvre utile.

    GS

     

     

  • Bruit boucher oreilles jeune femmeJeune femme excédée par le bruit de son voisinage

     

    L'ADEME (agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie) a publié en mai 2016 son rapport sur "le coût social du bruit en France"). 

    Il fait état d'un montant total de 57 Milliards d'€ par an.

    Les sources du bruit sont analysées par nature :

    • transports,
    • milieu professionnel
    • milieu scolaire
    • voisinage

    C'est ce dernier qui nous est le plus familier : bruits des voisins, bruits des commerces, bruits de la rue. Outre la gène, il induit des troubles du sommeil et des maladies cardio-vasculaires. Il compte à lui seul pour plus de 10 Milliards d'€ de coût.

    Communiqué par le Blog SOS Conso du quotidien "Le Monde" sous la signature de Rafaële Rivais

    Coût social des pollutions sonores rapport intégral 4 mai 2016