Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • 42fe1578e9820854a8ffa6bb00b47Touristes au  pied de la Tour Eiffel (photo Journal du Textile )

     

    Comme nous nous en doutions, les touristes ont boudé la France ces derniers mois, alors que les autres pays d'Europe résistent. Ainsi pour Paris et l’Île-de-France le Secrétaire d’État au tourisme a récemment indiqué que cette chute sans précédent était de  6,4%… Le Comité régional du tourisme évalue la perte de chiffre d’affaires à près de 750 millions € malgré la tenue de l’EURO de football… En juillet la fréquentation hôtelière aurait baissé de 9,8% !

    Les raisons invoquées sont en premier lieu les attentats, mais aussi la mauvaise météo (inondations de juin) et les mouvements sociaux notamment dans le transport aérien.

    Les Américains, les Japonais, les Italiens et les Russes figurent parmi les étrangers qui ont le plus boudé la capitale mais il faut citer les touristes français, moins nombreux eux aussi.

    Parmi les raisons ayant entrainé la baisse de nuitées hôtelières, il est très rarement fait allusion aux locations saisonnières, pourtant leur progression exponentielle réduit mécaniquement l’activité du secteur hôtelier.

    Si le tourisme d’affaire s’est plutôt mieux comporté au 1er semestre (+ 14,4%), les annulations de congrès ou celles émanant de comités d’entreprises pour les prochains mois réduisent l’optimisme de certains. Serait cette fois en cause l’annulation de certains événements et manifestations pour question de sécurité …

    Si des efforts de promotion de Paris, de l’Ile de France sont faits par les autorités et les professionnels pour reconquérir les touristes perdus, nous maintenons que nous devons aussi corriger nos points de faiblesse soulignés à maintes reprises sur notre blog. La qualité de l’accueil, la propreté et les vols à la tire étant parmi les points négatifs les plus souvent cités par les touristes qui sont venus visiter notre capitale.

    Quant au tourisme nocturne que nos élus s'échinent à développer en s’appuyant sur certains professionnels particulièrement intéressés, voire sur le ministère des affaires étrangères, il n’est plus de mise. L’heure est à la reconquête des touristes traditionnels qui forment le gros du bataillon.

    Malgré des prévisions des plus optimistes, ne sommes-nous pas non plus finalement arrivés, dans la course à la première place des villes les plus fréquentées de la planète, à un coefficient de saturation extrême ? Il suffit de parcourir le Marais pour s'en convaincre !

    Dominique Feutry

     

  • 74953Image de synthèse sur le projet d'aménagement de la rive droite de la Seine (Mairie de Paris) 

     

    Malgré un avis défavorable rendu récemment par la commission d’enquête publique sur la piétonisation des voies sur berge rive droite et à laquelle a contribué "Vivre le Marais !", la Maire de Paris persiste et signe en faisant déjà savoir qu’elle ne suivra pas ces conclusions.

    Pourtant pour la commission le périmètre de l'enquête publique est insuffisant et " l'étude d'impact ne permet pas d'établir la réalité de la réduction de la pollution automobile " du fait de la fermeture de la voie sur berge à la circulation. Comme nous l’avons précisé dans notre courrier au président de la commission d’enquête, l'avis souligne l'importance des reports de circulation du fait de cette fermeture. Il se feront sur les Ier, IVe, VIIe et XIIe arrondissements de même que sur les Ve, VIe et VIIIe arrondissements. L’enquête publique toujours selon la commission "n'a pas mis à même les personnes directement intéressées par les conséquences positives ou négatives du projet de faire valoir leurs observations ".

    Les arguments de la Maire de Paris sur ces conclusions restent génériques et vagues, selon elle, il y a « déni de l'urgence climatique", et il n’est pas tenu compte " des motifs environnementaux, sanitaires, urbains et culturels… pourtant à l'origine du projet.» Elle s’appuie enfin sur un sondage IFOP d’avril dernier dans lequel il apparaitrait que de 60% seraient à favorables à la piétonisation de la rive droite.

    C’est donc au Conseil de Paris de début septembre que sera présenté pour validation définitive ce projet qui s’inscrit, ajoute-t-elle dans son communiqué, dans l’accord de Paris sur le climat.

    Voilà qui promet des débats houleux mais qui laisse pantois. On ne peut, à quelque fonction que l’on assume, balayer d’un revers de la main et faire abstraction de conclusions qui émanent de personnes avisées et suffisamment nombreuses sur un sujet aussi délicat, engageant et polémique que celui de l’aménagement des berges rive droite de la Seine. A minima, une concertation autre que les résultats d’un vague sondage s’impose.

    Le Littré donne comme définition de l’entêtement « l’attachement excessif d’une personne à ses opinions ». Le célèbre lexicographe et auteur du Dictionnaire universel de la langue française, Pierre Claude Victor Boiste, ajoute « les meilleures objections sont pour l’entêté, comme des pierres sur sa route, il les écarte ou passe par-dessus» et ajoute « si l’erreur n’est pas un crime, l’entêtement peut le devenir.»

    Espérons que Madame Hidalgo saura prendre la mesure de ce que l’on peut considérer comme un avertissement sur ce projet d’aménagement et engagera une concertation devenue aujourd'hui d’autant plus nécessaire.

    Dominique Feutry

     

  •  IMG_2751 L'affiche publicitaire du "Jardin Municipal" installé dans la cour du Crédit municipal, 55-47 rue des Francs Bourgeois (IVe) (photo VlM) 

     

    Jusqu'au  25 septembre, le Crédit municipal, 55-57 rue des Francs Bourgeois (IVe), a installé  dans sa magnifique cour, trés végétalisée pour la circonstance, un bar éphémère où il est aussi possible de se restaurer, "le Jardin Municipal" .

    A l'abri du bruit, de grandes plantes, de la tour de l'enceinte de Philippe Auguste et des vestiges de l'Hôtel de Nouvion, les ingrédients sont réunis pour effectuer une halte plaisante et insolite. Une façon, de "se réapproprier un bâtiment exceptionnel."

    Aménagé dans le cadre "d'un concept inédit et tendance : une terrasse de plus de 300m² et une galerie intérieure de 250m².. l'’été au Jardin Municipal sera ponctué d’animations gratuites et ouvertes à tous. Comme au marché, le client muni d’un panier pourra choisir les produits locaux qu’il souhaite consommer. Produits frais, biologiques et faits maison seront à sa disposition dans la « cabane » du Jardin Municipal."

    Il convient de noter que "le Jardin Municipal sera solidaire, grâce à sa participation au programme « Tous à Table ». 20 % des couverts seront ainsi réservés a des convives, bénéficiaires d’associations partenaires, qui ne paieront que 10 % du prix de l’addition;"

    A découvrir

     

  • IMG_2752L'affiche de l'exposition de la Galerie Joseph (place de Thorigny ) posée ici sur une boîte électrique qui inonde le Marais (photo VlM) 

     

    Une nouvelle fois une  galerie ayant pignon sur rue dans le Marais inonde le quartier d’affiches. Celles-ci sont collées partout, sur le mobilier urbain (boites électriques, conteneurs à vêtements …), sur les murs des immeubles comme par exemple celui de l'Institut supérieur  européen de gestion, 28 rue des Francs Bourgeois  (IIIe) ou celui de l’Hôtel de Coulanges formant angle avec Uniqlo (ancienne usine des cendres) au 39 de la même rue …. Des barrières entourant des travaux de voirie ou autres en sont, elles aussi, couvertes …

    Décidément la rue des Francs Bourgeois en raison de sa notoriété est bien mal traitée et devient peu à peu  source de toutes sortes d’excès mercantiles. Souvenons-nous il y a quelques mois de la campagne publicitaire éhontée du magasin MAC Cosmetics (groupe  Estée Lauder) ) qui a massacré avec ses affiches et inscriptions sur le trottoir  l’ensemble de l’artère au prétexte que l'enseigne s’était déplacée de quelques numéros (voir nos articles des 23 et 30 avril, ainsi que du 13 mai 2016).

    "Vivre le Marais !" a alerté le service de la propreté du secteur afin qu’il lance une campagne d’enlèvement de ces affiches et verbalise le donneur d'ordre. La mairie de Paris doit absolument faire preuve de fermeté concernant ce type de pratique qui renforce cette impression prégnante de malpropreté du quartier.

    Dominique Feutry

     

  • IMG_2760La  Colonne de juillet entourée d'une palissade en bois pour sa restauration (photo VlM)

     

    Une palissade (déjà taguée!) vient d’être dressée tout autour du socle de la Colonne de juillet place de la Bastille, «le plus haut monument funéraire de Paris » affirme le site internet la mairie de Paris.

    Le Centre de Monuments Nationaux qui en assure la gestion pour le compte de l’État entreprend une restauration annoncée depuis plusieurs mois visant à la rendre accessible au public en 2018 lorsque la place de la Bastille sera rénovée (voir nos articles des 18 novembre 2014 et 24 juin 2015).

    Ces travaux comprennent une reprise de l’étanchéité et de la couverture avec modification du dispositif de gestion des eaux pluviales, la restauration de l’intérieur et de l’extérieur (pierres, ouvrages d’art, sol et de terrasse, installations techniques). Seuls les décors intérieurs de marbre attendront une restauration ultérieure après leur assèchement. Notons que cette restauration nécessite aussi de veiller à ce que la patine extérieure soit homogène avec le fût de la colonne.

    Ainsi protégée, nous sommes sûrs que durant cette période la colonne ne subira pas le sort qui a été réservé à la statue de la place de la République dont les mutilations ont été récemment réparées.

    Dominique Feutry

     

  • Chapelle Loire avant
    Chapelle Loire avant

     

     

     

     

     

     

     

     Une chapelle de la Loire avant (à gauche) et après travaux (à droite) (Photos SPPEF)

     

    Dans un article daté du 19 août, la "Tribune de l'Art" sous la signature de Didier Rykner, dénonce le décret qui vient de paraitre.

    Extraits :

    "Il y eut, dans les années 60 et 70 en France, une vague de destruction urbaine sans précédent en temps de paix. On croyait que ces errements étaient derrière nous. Il n’en est rien. Les dernières années ont déjà été difficiles pour le patrimoine. Celles qui viennent promettent d’être tragiques.

    Alors que le ministère de la Culture vient d’accoucher, fort difficilement, d’une loi patrimoine à bien des égards moins protectrice que la précédente, alors que la loi sur la transition énergétique avait pris en compte dans son article 14 la nécessité de protéger le bâtis ancien des opérations d’isolation par l’extérieur, le ministère de l’Écologie vient de tout balayer d’un revers de main. La loi, après amendement, prévoyait en effet de limiter ces travaux à un certain type de bâtiment et en « tenant compte des spécificités énergétiques et architecturales du bâti existant ». Le décret va bien au delà. Nous assumons totalement la comparaison : les menaces qui vont peser sur le patrimoine français sont équivalentes à celles que nous décrivons au début de cet article.

    Ce décret, qui traduit la volonté du gouvernement de François Hollande, impose aux propriétaires de mener sur leurs habitations des travaux qui détruiront définitivement la beauté des villes et des paysages français. Toute maison ancienne qui ne se trouverait pas dans une zone protégée (soit plus de 90% du territoire français) est ainsi menacée. Lorsque l’on voit à quoi ressemblent les travaux d’isolation par l’extérieur effectués avant même qu’ils deviennent quasiment obligatoires, on sait à quoi l’on s’attend.
    Les associations tentent de communiquer sur le vandalisme effroyable qui se profile, mais pour l’instant dans un silence assourdissant des médias qui ne semblent pas avoir conscience de la catastrophe à venir. Toute la France sera touchée. Tout ce qui fait la beauté de notre pays est désormais mis en péril par l’incompétence crasse de nos dirigeants. Le silence du ministère de la Culture sur ce sujet est honteux et prouve une nouvelle fois qu’il ne sert pas à grand-chose".

    Les associations de défense du patrimoine engagent le combat contre l'application d'une loi qui sacrifie le patrimoine de la France aux intérêts marchands d'entreprises qui sont l'arme au pied pour partir à l'assaut de ce qui fait la beauté et l'attractivité de la France. A leur tête, la SPPEF (société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France) et Alexandre Gady qui est par ailleurs un grand connaisseur du Marais (voir leur article du 16 juillet 2016)

    Gérard Simonet

     

  •  L_antennes-relais-conseil-etat-maires-pas-competents-decision-installation-sante-publiqueAntennes relais 4 G installées sur des toits

     

    La mairie de Paris vient de donner des autorisations de «remplacement» d’antennes relais existantes à un opérateur de téléphonie mobile. Mais d’après des riverains observateurs ces nouvelles antennes ne se situent plus au même emplacement.

    Il s’agit donc de nouvelles antennes qui viennent d’être activées en ce début du mois d’août.

    Il est difficile de connaitre la nocivité exacte de ces installations mais les personnes qui sont électro sensibles subissent des symptômes et des souffrances (nausées, insomnies… voir notre article du 04 avril 2016) qui révèlent leur présence et c’est justement le cas récemment rue de la Verrerie (IVe). Il existe d’ailleurs des sites où figurent l’ensemble des antennes relais installées en France, classées par opérateur et par niveau de fréquence

    Les enjeux financiers sont très importants, le lobbying est énorme face à des études scientifiques que les opérateurs cherchent à minimiser, mais il est un fait qu’il y a un enjeu de santé publique qui n’est pas vu de la même manière selon le côté où l’on se place. Le fait que ce sujet soit posé montre qu’il y a bel et bien problème.

    Ces nouvelles et premières antennes 4G dont nous annoncions l'arrivée dans un article du 12 février 2014, sont destinées à Free dont celle de la rue de la Verrerie et une autre 122 rue de Rivoli (Ier)  couvrent « La bande 700 MHz, ce qui va permettre à Free Mobile d’étendre plus rapidement sa couverture puisque la bande 700 MHz porte plus loin et pénètre mieux les bâtiments que les bandes 1800 et 2600 MHz» ainsi qu’il est rapporté (50 centimètres pour des matériaux standard).

    Il faut souligner qu’au total ce sont 6 nouvelles antennes qui viennent d’être installées dans la capitale mais comme 164 autorisations ont été données, 158 restent encore à mettre en service, ce qui est considérable.

     

  • Terrasse arts & métiersUne dérive courante : des rangées de tables et de chaises ajoutées à la terrasse autorisée. Paris IIIe (photo VlM)

     

    L'Inspection Générale de la Ville de Paris (IGVP) vient de publier un rapport intitulé Audit des modalités d'attribution et de vérification des autorisations de terrassesDéjà en 2004 un rapport similaire avait été rédigé et suivi malheureusement de peu d'effets. Espérons que le sort réservé au rapport 2016 sera plus concret. Selon nos sources, c'est le groupe des "Verts" de la mairie de Paris qui serait à l'origine de l'intervention de l'IGVP.

    Ce rapport apporte la confirmation de toutes les dérives de la Direction de l'Urbanisme (DU) dans l'attributions et le contrôle des autorisations de terrasses. La DU ne peut plus contester des situations irrégulières et inadmissibles qui se sont accumulées au cours des années. Tous les moyens sont bons pour retarder les mises en conformité qui, selon la DU, ne manqueront pas de soulever de nombreux et graves problèmes. En résumé : les passe-droits ont été si nombreux depuis tant d’années que la situation est devenue ingérable.

    Parmi les 31 recommandations de l’Inspection Générale, nous retiendrons la n° 18 (page 66), préconisant la signature d’une charte de déontologie par les inspecteurs de la DU, alors que ceux-ci sont déjà fonctionnaires et assermentés. Cette demande en dit long sur ce qu'elle sous-entend.

    Au vu de ce rapport, on peut dire que le chemin parcouru depuis la création du Réseau « Vivre Paris ! » (RVP) est considérable et les résultats fructueux : c’est en effet largement sur la base de documents fournis par l'association "Les "Droits du Piéton", membre de RVP, que l’Inspection Générale a demandé et obtenu des clarifications de la part de la DU sur son étonnante gestion de l’espace public parisien.

    Terrasse contrescarpe 02 06 11Sans paroles (Photo RVP)

     

    La conclusion de la synthèse (p.6) est sans appel : "La mise en œuvre de l’ensemble de ces dispositions relatives à l’application du règlement et à la verbalisation des infractions nécessite une volonté politique ferme, nécessaire pour mettre fin à la situation actuelle : un règlement compliqué, qui n’est ni appliqué (par les inspecteurs du paysage de la rue en raison de leurs passages insuffisants sur le terrain), ni respecté (par les commerçants impunis), ni sanctionné (la justice attribuant tardivement des amendes non dissuasives)."

    Ce document souligne ce que "Les Droits du Piéton" et le Réseau "Vivre Paris!" dénoncent depuis longtemps : l’anomalie qui donne aux inspecteurs la responsabilité d’instruire les demandes et de veiller ensuite à la conformité de l’usage qui en est fait, ce qui est contraire aux règles de séparation des pouvoirs de l’administration française.

    Le Réseau "Vivre Paris!" demande que l'attitude de la DU soit désormais fondée sur des éléments strictement juridiques (respect du règlement de 2011 sur les étalages et les terrasses) mais aussi sur la transparence, la déontologie et le sens de la morale publique de la part de l'ensemble des élus et fonctionnaires municipaux. 

    Gilles Pourbaix

    Réseau "Vivre Paris !"

     

     

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    Beaubourg1Le salon de tatouage du 9 rue Saint-Merri où se pressent de nombreuses célébrités 
     
     
     
    Plusieurs reportages ont été diffusés récemment à la télévision insistant sur un aspect du Marais que la plupart de ses habitants ignorent, notre quartier serait devenu selon les journalistes le principal centre des tatoueurs. Seize adresses ont été recensées ce qui en ferait la plus importante densité par habitant de la capitale !
     
    Compte tenu de l'engouement actuel pour le tatouage, ce qui était autrefois l'apanage des matelots ou de certains peuples d'Océanie,  laisser accroire que le tatouage est devenu une des spécificités du Marais est malhonnête et exagéré. Tout au plus faut-il souligner qu'un salon de tatouage situé rue Saint-Merri (IVe), compte parmi ses clients des célébrités du monde du sport et du spectacle. 
     
    Notre quartier n'est-il pas déjà suffisamment prisé pour que certains lui inventent encore de nouvelles spécificités qu'il n'a pas vraiment alors qu'il est devenu le lieu le plus à la mode, le plus  branché, le plus créatif du centre de Paris. Ce qui finit par ternir son image. 
     
    Non le Marais n'est ni un quartier de bobos, ni un quartier gay, ni chinois, ni juif…. mais le quartier d'une grande diversité de personnes qui n'ont pas besoin d'étiquette pour exister. Il n'est pas une sorte de nirvana  où chacun peut laisser libre cours à tous ses fantasmes ou toutes ses envies. Le Marais est le Marais, centre historique de Paris, une pépinière de monuments et de lieux de charme et un pôle d'activités ; tout autre chose en somme que les sobriquets dont on cherche à le parer.
     
    Et malgré les dérives que nous dénonçons au fil des articles que nous publions, c'est un secteur de Paris où il fait bon vivre et travailler…!
     
    Dominique Feutry
     
  • Batiment_musees_crypte_pierre_antoineUne vue de l'intérieur de la Crypte du Parvis de Notre-Dame (photo Paris Musées)

     

    Parmi les musées que compte la Ville de Paris, la Crypte du Parvis de Notre Dame (qui est la plus grande d'Europe) abrite des vestiges archéologiques qui témoignent au travers des siècles de l'histoire de Lutèce.  Avec le musée Carnavalet qui administra un temps cette crypte, le passé de Paris ne fait ainsi plus mystère.

    Aménagée sous Notre Dame sur 2.200m2 dans les années 70 et ouverte en 1980, après des découvertes importantes faites entre 1965 et 1972, la Crypte nous livre aussi bien des vestiges de l'époque gallo romaine,  comme des termes avec leur système de chauffage ou le mur du port antique, que des restes de bâtiments du Moyen Age ou les fondations de la chapelle de l'Hospice des Enfants-Trouvés construite au XVIIIème siècle. Le XIXème, bien que plus récent, figure dans les vestiges exposés.   

    Des maquettes et  reproductions permettent de représenter certains monuments. Des visites guidées adaptées au public ( adultes, enfants) sont organisées sur les lieux.

    A découvrir en famille

    La crypte est ouverture tous les jours sauf le lundi.

    L'entrée est à côté de Notre Dame au N° 7 sur le Parvis (IVe)