Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • Aidenbaum-La-statue-de-la-Republique-est-devenue-un-depotoir-!"Cadenas d'amour" accrochés au pont de l'Archevêché (IVe)

     

    La Mairie de Paris vient de faire installer des panneaux empêchant les touristes d'accrocher des "cadenas d'amour" sur les ponts, en expliquant le danger que ces cadenas font courir à leur solidité, notamment les plus prisés, le Pont des Arts (Ier) et le Pont de l'Archevêché (IVe).

    Déjà nous avions écrit à ce sujet les 18 septembre 2014 et 31 mai 2015. La Mairie de Paris pensait alors éradiquer cette pratique en posant des protections en plexiglas. Mais rien n'y fait. Phénomène de mode, vendeurs de cadenas attirés par un profit facile, touristes irresponsables voire débiles, il parait bien difficile de trouver une parade efficace.

    Aussi pour l'instant, et dans l'attente d'un nouvel enlèvement des cadenas accrochés qui représentent un poids considérable pouvant provoquer un effondrement, la seule façon de procéder est d'empêcher l'accès aux rambardes.

     

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    Aidenbaum-La-statue-de-la-Republique-est-devenue-un-depotoir-!La statue de la place de la République devrait bientôt être débarassée de tout ce qui l'entoure et la salit (photo Europe N°1)

     

     

    Beaucoup avaient fait leur deuil de revoir un jour la statue de la République retrouver son lustre et son aspect originels !

    Pourtant malgré la  " sanctuarisation" et " l'iconisation" du lieu les autorités ont pris la décision d'enlever ou de déplacer et d'archiveraux archives de la ville tous les témoignages, inscriptions, billets, objets etc… qui entouraient, voire noyaient la statue.

    Deux semaines seront nécessaires pour remettre statue et socle ettn état.   

    La place, même comme lieu de mémoire, ne demandait nullement d'être ainsi maculée.  Le Maire du IIIe arrondissement avait parlé de dépotoire? Déjà  la restauration "impersonnelle" et "minérale" de ce lieu symbolique de la République  avait donné lieu à bien des polémiques  sans oublier malheureusement les personnes qui se sont tuées en chutant de la statue…

    Espérons que cette restauration certainement très coûteuse qui s'ajoute à celle déjà effectuée lors de la reconfiguration de la place, ne sera pas vaine et qu'elle ne subira pas de nouveaux saccages dès la première manifestation venue ……

    Dominique Feutry

  • Motards manif 17 04 16
    Démonstration de force des motards "en colère" le 17 avril 2016

     

    Messieurs les motards "en colère",

    Parler avec vous serait plus facile si vous n'aviez pas décidé d'être institutionnellement "en colère". Mais voilà, vous savez que vous êtes très forts car vous avez la capacité de bloquer les villes et de terroriser les péquins avec vos engins impressionnants qui font de vous des surhommes. Et vous choisissez de manifester, comme vous l'avez fait récemment le 8 juillet, chaque fois que les autorités ne font pas vos quatre volontés.

    Et quand elles cèdent vous restez "en colère" parce que c'est votre statut.

    Vous savez que Paris est dans une situation inquiétante en matière de pollution. Deux millions deux cent mille personnes y vivent, exposées aux cancers qui découlent de la respiration d'un air saturé en particules fines et oxydes d'azote. Le gouvernement se doit de prendre des mesures nationales, les municipalités, dans leur sphère de compétence, de faire tout ce qu'elle peuvent pour s'assurer de la santé de leurs administrés.

    La Mairie de Paris fait le constat, comme nous le faisons tous, que le nombre de deux-roues motorisés a explosé sur l'espace urbain. Ils occupent la voirie sans respecter les couloirs de bus. Ils stationnent – gratuitement – sur des trottoirs saturés par leur présence grâce à cette charte "scélérate" que Denis Baupin avait eu la faiblesse de signer avec vous en 2007. Scélérate car hors-la-loi, le Préfet de police de Paris ayant refusé de l'entériner au nom de son incompatibilité avec le code de la route.

    Réduire le nombre de ces véhicules dans Paris est une mesure de salut public. Dois-je vous rappeler que votre fédération a toujours refusé que le contrôle technique, qui est obligatoire pour les voitures, le soit aussi pour les deux-roues motorisés ? C'est pourtant une assurance que les moteurs soient mieux réglés et que le choix des pots d'échappement ne soit pas laissé à la fantaisie des propriétaires. Quand on voit passer ces engins dont le bruit du  moteur témoigne qu'ils sont vraiment "à explosion", qui pétaradent dans les rues en laissant une épaisse fumée derrière eux, on comprend bien qu'ils ne sont pas aux normes.

    Si on décide de réduire, il saute aux yeux qu'il vaut mieux viser les véhicules les plus anciens. La décision de la Mairie de Paris d'interdire la circulation de jour aux motos immatriculées avant le 1er juin 1999 n'a rien de choquant. Notre association, membre de "Vivre Paris !", la soutient. De même qu'elle soutiendra le moment venu l'obligation du contrôle technique et la paiement du stationnement au nom de l'égalité de traitement de tous les citoyens.

    C'est votre droit de saisir la justice, comme vous l'annoncez. Nous sommes prêts quant à nous à soutenir sur ce point la Mairie de Paris et le Maire-Adjoint chargé de la voirie et des déplacements, Christophe Najdovski, en nous portant partie civile et/ou témoin.

    Cordialement vôtre

    Gérard Simonet

     

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    ManegeVue d'un spectacle de cavalerie dans le manège Battesti (Photo GR)

     

    Détentrice d'un patrimoine rare, la garde républicaine avec son régiment de cavalerie perpétue des savoir-faire équestres de haut niveau mais cela nécessite d'entretenir ses installations "adaptées au dressage des chevaux en milieu urbain."

    Celles-ci se trouvent dans le quartier des Célestins,  8 boulevard Henri IV (IVe), à l'emplacement d'un couvent, une caserne réalisée par Jacques Hermant, architecte en chef de la Ville  de Paris et du gouvernement, un pionnier du béton armé à qui l'on doit aussi le siège de la Société Générale boulevard Haussmann (IXe) et la salle Gaveau  rue La Boétie (VIIIe).

    Afin de moderniser et entretenir ses installations dont certaines accueillent le public et face à la baisse des dotations de l’État, recourir au mécénat est une solution intéressante et encouragée par l'APIE (agence du patrimoine immatériel de l’État) qui propose une assistance ad hoc. Ainsi grâce à deux entreprises, les fonds nécessaires (2 M €) ont pu être réunis pour réhabiliter le manège de cavalerie Battesti, notamment la reconstruction des tribunes aux normes d’accessibilité.

    La réouverture est prévue en mai 2017, le permis de construire ayant été délivré début juin (bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 5 juillet 2016).

     

  • DSC_2455Rouler avec un passager sur sa bicyclette est passible d'une amende de 35 €

     

    La Préfecture de police de Paris vient d’annoncer selon "Le Parisien" qu’« au cours des cinq premiers mois de l’année, le nombre d’accidents corporels impliquant des deux-roues avait augmenté de 9,4% pour les motocyclistes et de 23,3% pour les cyclistes »

    Nous avions souligné dans nos colonnes à plusieurs reprises des cas d’incivilités dues aux deux roues et dont nous constations l’augmentation (articles des 28 juin 2012 et 18 août 2015). Le plus courant consiste à emprunter les trottoirs et non les pistes cyclables ou la chaussée, en faisant abstraction du code de la route et des règles élémentaires de conduite. Pour certains cyclistes, griller un feu rouge, frôler les piétons, ne pas s’arrêter aux passages cloutés est devenu une pratique courante, un sport, voire même un jeu !

    La remarque la plus fréquente qui est faite par ceux qui subissent ces comportements est que la ville ne dispose pas de suffisamment de pistes cyclables. La mairie rappelle à ce sujet qu’en fait la ville a aménagé 700 km de pistes cyclables et que ce nombre doit doubler d’ici 6 ans. Il est aussi mis en avant une verbalisation quasi inexistante. Prés de 5 000 contraventions auraient pourtant  dressées en 2014.  

    La montée du nombre d’adeptes des deux roues dans la capitale (+ 8% en 2014) nécessite de mettre fin à ces travers qui sont à l’origine d’accidents (+ 23,3% pour le cyclistes et + 9,4% pour les motocyclistes pour les 5 premiers mois de cette année).

    Si les bicyclettes sont un des moyens de réduire la pollution et accessoirement de faire de l’exercice, les cyclistes doivent avoir un comportement responsable et apprendre à conduire un vélo, ce qui est le cas déjà de nombre d’entre eux. Pour les récalcitrants, il n’y a qu’une solution, verbaliser. Ainsi circuler sur le trottoir, utiliser son téléphone portable et ses écouteur en roulant, emprunter un sens interdit, ne pas respecter l'arrêt au feu rouge ou à un stop, rouler alcoolisé sont passibles d’une amende de 135 €.

    Dominique Feutry

     

  •  IMG_2679État du 59 rue Quincampoix (IVe) le 27 juillet 2016 (photo VlM)

     

    Il existe dans Paris, et malheureusement le Marais est aussi concerné, des foyers de saleté qu’il semble difficile d’éradiquer. Soit ils sont l’objet de tags apposés en masse, soit ils sont devenus des lieux d’affichage intempestif, soit ils servent de dépôt d’ordures avec ou sans stationnement anarchique de motos ou de bicyclettes pour compléter le tableau, soit ils sont tout à la fois

    L’exemple le plus emblématique, car le plus ancien, est sans aucun doute l’angle des rues Vieille du Temple (IIIe). C’est effarant à quelques mètres du musée Picasso, c’est-à-dire là où les touristes passent en masse. On nous dit que le propriétaire de l’immeuble incriminé ne souhaite plus agir et préfère laisser son mur en l’état. Cerise sur le gâteau,  l’entrée des bureaux des services de la propreté de notre secteur jouxte ce mur immonde.

    IMG_1693Angle des rues Qincampoix et Rambuteau (IVe) (photo PC)

     

    Autre cas non loin de là, le mur de la Maison de l’Europe (35-37, rue des Francs Bourgeois IVe) formant angle avec la façade du magasin Uniqlo (ancienne usine des cendres) est devenu un panneau d’affichage géant qui ne semble gêner personne. Le problème est que les touristes ne sont pas aveugles, ils ne comprennent pas un tel laisser-aller dans un tel secteur historique ? Le mur de l’Hôtel Lamoignon qui fait face au Musée Carnavalet est à nouveau sale car il souffre du même problème.  

      Sans-titreEtat du mur à l'angle des rues des Quatre Fils  et Vieille du Temple (IIIe)  (photo VlM)

     

    La rue Quincampoix (IVe) de son côté pourrait garder son caractère « vieux Paris » si un dépôt d’ordures agrémenté d’abondance de tags au n° 59 ne venait perturber son aspect. La honte pour notre image, la honte pour ceux qui sont chargés de la propreté, la honte pour nous parisiens de  laisser croître un tel cloaque.

    Quand va- t-on revoir les habitants jeter du haut de leur fenêtre, comme autrefois,  le contenu en tous genres de leurs seaux ? Quelle régression tout de même ! Quelle inconsistance ! Quelle montée des incivilités ! Quel manque de fermeté dans les actions de prévention et de sanctions !

    Tout cela n’est pas digne d’une ville aussi visitée que Paris ! Des solutions existent mais il faut pour cela de la fermeté, de la volonté  (c'est-à-dire verbaliser davantage) et de l'imagination (végétaliser, approprier et passer chaque jour pour éviter que la saleté attire la saleté…), quitte a accroître les budgets correspondants en prélevant les sommes sur les subventions inutiles.

    Au rythme où vont les choses, il n’est pas loin le temps où les rues seront des poubelles pour de vrai !

    Dominique Feutry

     

  •   IMG_2557 Vue du terrain d'éducation physique qui pourrait être recouvert d'une énorme bâche en PVC. Photo prise de la rue Beautreillis, en arrière plan l'école de la rue Neuve Saint-Pierre (IVe)  avec la cour et ses arbres (photo VlM)

     

    Le collectif "Beautreillis – Charles V – Saint-Paul – Neuve St-Pierre" qui défend le patrimoine, l'environnement et la qualité de vie autour du Terrain d’Éducation Physique (TEP) de  la rue Neuve St-Pierre vient de nous informer qu’il avait écrit à la Maire de Paris.

    Nous avions relaté cette affaire dans un article daté du 9 juin 2016 dans lequel nous expliquions que des travaux allaient être engagés sur cet ilot et qu’il était « prévu de recouvrir le terrain de sport d'une sorte de bâche en matière plastique aux proportions impressionnantes, 30 m par 20 m et 7 m de  hauteur minimum…. » ! Depuis nous avons appris que la hauteur serait même de 9,22 m ! Les riverains et des parents d'élèves reprochent à la mairie du IVe d’avoir mené ce dossier sans véritable concertation.

    Dans son courrier de recours gracieux le collectif demande l'annulation du permis de construire d'un grand gymnase pérenne sur le TEP,  Une copie de cette demande  a été envoyée à le Direction de l’Urbanisme, une autre à la Direction du Patrimoine et de l'Architecture bénéficiaire du permis de construire et une troisième copie à destination du Maire du IVe arrondissement accompagnée de la pétition le concernant qui a circulé dans le quartier.

    Les élus parisiens mettent souvent en avant la concertation avec les habitants dans leur mode d’action. Cet exemple montre que celle-ci ne s’entend pas toujours au sens littéral du terme et qu’il peut exister des entorses pour passer en force. A ce titre, le projet ainsi biaisé provoque la colère des riverains bien déterminés à être entendus.

     

  • Ste croix square personnes urinantSans paroles (Photo VlM)

     

    La mairie de Paris prend enfin quelques dispositions en s'attaquant aux épanchements  d'urine.

    Depuis  plusieurs années nous nous employons à attirer l'attention des autorités sur la montée de ce type d'incivilité qui salit et empeste bien des endroits dans Paris.

    Rappelons que la fête permanente, notamment nocturne, la suppression des dames pipi dans les lieux publics comme le métro, l'équipement insuffisant des bars et cafés en toilettes en proportion du nombre de consommateurs accueillis et des sanisettes pas assez nombreuses et fermées le soir et la nuit sont à l'origine de ce comportement déplorable accentué par la montée du nombre des sans abris et l'ouverture des parcs et jardins la nuit.

    A12Panneau de prévention de la  Mairie contre les  épanchements d'urine installé à l'angle des rues Saint-Martin et du Bourg l'Abbé (IIIe) (Photo VlM)

     

    Aujourd’hui la mairie lance une campagne de prévention (comme elle l'a fait pour les mégots) tout en annonçant que le nombre de contraventions a augmenté l'an dernier de 15% (plus de  2.500 contre prés de 2.200 en 2014). Des panneaux dont nous reproduisons la photographie fleurissent dans les quartiers festifs et touristiques à la suite de l’établissement de la cartographie des épanchements d'urine établie par les services de la propreté.

    Des idées germent à la  Mairie quant à la poursuite de l'action via des panneaux amovibles qui « sortiraient » du sol aux moments les plus propices  aux épanchements d’urine, l'utilisation de peintures « anti-pipi » hydrophobe qui renvoient tout ce qui est liquide…

    Parallèlement il est question de réhabiliter des toilettes publiques avec gardien dans les secteurs les plus visités de la capitale comme  par exemple Notre-Dame (IVe).

    "Vivre le Marais !" se demande si c'est à la collectivité de payer pour ces comportements égoïstes et inappropriés et s'il ne faut pas sanctionner davantage en dressant des PV aux contrevenants  y compris aux alcooliers qui ne sont pas équipés de sanitaires en nombre suffisant. Le renforcement des équipes  de surveillance et de contrôle de la mairie annoncé pour la rentrée prochaine devaient à notre avis recevoir des consignes dans ce sens.

    Dominique Feutry

     

  • Sans-titreParvis de l'église et du cloître des Billettes rue des Archives (IVe) (photo VlM)

     

    Dans le cadre de l’opération « budget participatif 2016 » que nous avions annoncée dans notre blog le 24 janvier dernier, le site de la Mairie de Paris précise que 3.162 projets ont été déposés.  Est en jeu, pour les dossiers qui seront définitivement  retenus, la somme de  500 millions d’€  soit 5% du budget d’investissement annuel  de la Ville.

    Depuis plusieurs mois, les services de la Mairie ont procédé à l’analyse de ces propositions sous l’angle de leur faisabilité et sous celui de leur coût financier.

    Ceux qui ont passé ce premier filtre de faisabilité et de budget ont été étudiés ensuite dans des commissions d’arrondissement (comprenant maire, élus, représentant de la Mairie de Paris, collège dit « citoyen », représentants des conseils de quartier et d’instances de « démocratie locale »).  Les dossiers sélectionnés ont été réexaminés ensuite dans une commission « centrale » ad hoc de la Mairie de Paris composée de plusieurs adjoints, d’élus et d’un collège « vie citoyenne ».

    77972Calendrier du processus budget participatif 2016 (Document Mairie de Paris, clic gauche pour agrandir) 

     

    Il ressort de tous ces examens que 17 dossiers du IIIe arrondissement sont sélectionnés pour le vote final et 15 pour le IVe.

    Nous retiendrons parmi ces 32 projets, le remplacement des jeux d’enfants du Square Léonor Fini (proche du musée Picasso) ou bien l’amélioration de la rue du Grenier Saint-Lazare ou celui du parvis de l’église Saint-Nicolas de Champs ainsi que la végétalisation du Square Renée Vivien (angle rues des Haudriettes et du Temple). Dans le IVe sont proposés la végétalisation de la rue de Sully et le renforcement de celle à l’angle des rues des Archives et des Blancs Manteaux, l’amélioration de l’illumination de l’Hôtel de Sens ou l’embellie de la rue des  Archives  autour  du Cloître des Billettes.

    Le vote des habitants pour départager les projets sera ouvert du 16 septembre au 2 octobre prochains.

    Alors n’hésitez pas à aller sur le site de la Mairie de Paris, https://budgetparticipatif.paris.fr/bp/  pour plus d’information.

    Dominique Feutry

     

  • Buttes chaumont pelouse 25 03 12Le parc des Buttes Chaumont, un dimanche. Par décision de la Maire Anne Hidalgo, "un quart des 490 parcs, jardins et squares municipaux sont ouverts désormais 24 heures sur 24" (Photo VlM)




     

     

    Après avoir prôné l’occupation des terrasses et la continuité de la fête après les événements du Bataclan, la Mairie de Paris doit, à la suite du drame de Nice, composer dorénavant avec la Préfecture de police .

    En effet le Préfet de police de Paris vient de prendre avec sagesse des dispositions sécuritaires pour la capitale mais aussi l’Ile de France et annoncer que « tout événement dont les conditions de sécurité ne seraient pas optimales ne pourrait avoir lieu ». Elle agit bien entendu en prévention afin d'éviter tout risque de nouveau scénario catastrophe. Ainsi sont annulées par exemple le cinéma en plein air à la Villette et à Paris, le tournoi de basket Quai 54 des 23 et 24 juillet et la piétonisation des Champs Élysées du 7 août.

    La préfecture précise que les dispositifs de sécurisation des manifestations prévues ont fait l'objet d'un examen attentif, le renforcement de la sécurisation de Paris Plages a été décidée, notamment «  l'accès aux voies sur berge a été neutralisé à partir d'obstacles physiques… ». Les forces de l'ordre, des militaires et des agents de sécurité patrouilleront sur les quais, sur les ponts…Une quarantaine de sites sont concernés.

    Ces décisions confortent ce que notre association et le Réseau "Vivre Paris !", auquel elle adhère, ne cessent d’affirmer depuis plusieurs années, à savoir qu’au-delà des multiples désagréments collatéraux subis par les habitants,  le développement du tout festif voulu par l’équipe municipale a ses limites et met en danger les participants dans le contexte actuel.

    Cela n’a finalement pas échappé à la Préfecture de police et on peut s’en féliciter, il était temps de prendre de telles mesures. La sécurité des parisiens et des touristes doit l’emporter sur tout le reste.

    Espérons que, dans ces conditions, la mairie de Paris et tous ceux qui autour de Bruno Juillard, Premier-Adjoint à Anne Hidalgo en charge de la Nuit, ont pour mission déclarée de promouvoir le "Paris festif et nocturne" sauront raison et modération garder autant de temps qu’il le faudra.

    Dominique Feutry