Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : circulation centre de Paris

  • CartsPrès de la Maison Rouge : le moniteur et ses élèves de l'école du 10 rue des Archives (IVe) (Photo VlM)

     

    Le long des berges de la Seine, livrées désormais aux circulations douces, on fait des rencontres insolites. Témoin ce groupe de tout jeunes gens et leur moniteur qui se livrent à une distraction nouvelle : le Hoverkart. On peut le décrire comme un "kart" de petite taille propulsé par un ou deux moteurs électriques à une vitesse maximale de 20 km/h. Deux leviers latéraux permettent quand on les actionne d'aller vers l'avant ou vers l'arrière. Une action différenciée sur ces commandes fait aller l'engin à gauche ou à droite.

    A la base, l'essieu est un gyropode. Il prend l'allure d'un kart quand on l'équipe d'un siège, d'un cadre avec des roues avant et du dispositif de commande.

    Ce groupe de jeunes était là pour s'entrainer sur un parcours de slalom. Il font partie d'une école située 10 rue des Archives dans le IVe. Il est vraisemblable qu'une discipline autour de ces véhicules soit en grain de germer. Il nous parait peu réaliste en revanche d'imaginer une autre utilisation de ces matériel qu'à des fins de loisirs ou de distraction car on les voit mal, avec leur  légèreté, affronter la circulation urbaine.

     

  • IMG_0186Réunion d'information sur l'aménagement de la caserne des Minimes à la mairie du IIIe arrondissement  le 26 janvier 2017 (photo VlM)

     

     

    « L’aménagement de la caserne des Minimes est le dossier le plus emblématique de la mandature. Il répondra le mieux à vos attentes … » c’est  par ces mots que le Maire du IIIe arrondissement Pierre Aïdenbaum, entouré de plusieurs adjoints dont Gauthier Caron-Thibault charge de l’urbanisme en présence de la député Seybah Dagoma, a accueilli les participants à la réunion d’information sur le projet d’aménagement de la caserne des Minimes. Participaient à présentation Elogie SIEMP le maître d’ouvrage et le cabinet d’architectes sélectionné par un jury parmi  les 134 ayant postulé suite  à l’appel à candidature.

    Le Maire a souligné que le projet tenait compte de suggestions des ateliers avec les habitants même si des points restaient encore à définir. Les travaux en accord avec Sophie Hyafil (architecte des bâtiments de France) devraient commencer en juillet 2017 et durer 2 ans (horaires d’intervention de 8h00 à 17h00). Les premiers occupants entreront dans les lieux en septembre 2019 après le choix des  commissions d’attribution, en particulier celle du IIIe dont le quota sur les 70 logements sociaux prévus (4.600 m² au total allant du T1 au T5 et un ou deux logements pour des étudiants et des personnes à mobilité réduite) est d’un tiers. Le solde des attributions revient à la Marie de Paris (50%), à la Préfecture et au 1% logement notamment.

    Il a été indiqué que le loyer le plus bas (PLA-I) était de 6,87 € le m², que les 12 locaux d’activité (650 à 750 m²) ouverts sur rue seraient réservés à des artisans. Cette ouverture sur rue sera facilitée par l’enlèvement de la clôture et des grilles de manière à libérer les espaces. Le prix de la location des locaux professionnels sera inférieur au marché afin de maintenir des artisans dans l’arrondissement. La crèche (99 places),  dans laquelle pourraient être expérimentés de nouveaux horaires,  se trouvera  côté rue des Tournelles dans un bâtiment indépendant sans logement en étage et dégagé  avec plantation d’un « arbre repère » après démolition de deux  petits édifices. Cet ensemble dédié couvre  880 m² et disposera  aussi d’un  espace extérieur de 250 m².

     

    Image1Vue aérienne de l'ensemble des bâtiments de la caserne des Minimes 

     

    Il n’y aura aucun parking et de ce fait la place d’armes (la cour intérieure) sera végétalisée et « ouverte sur la ville de façon à la rendre au public.»  Il a été décidé à ce titre de laisser ouvertes les portes/grilles d’accès, l’éventuelle  fermeture la nuit étant en réflexion.

    Au fil des échanges et des questions nous avons retenu plusieurs informations. Les planchers des rez de chaussée seront les seuls rabaissés pour être plan avec la rue, les sous-sols inondables ne seront pas aménagés. La commission d'attribution du IIIe ne choisira que des attributaires habitants déjà  dans le IIIe.  Le bâtiment abritant, 7 Rue des Minimes (IIIe),  les archives de l’AP-HP pourrait, s’il venait à se libérer intéresser la mairie du IIIe pour y aménager  d’autres logements sociaux, soit alors une concentration importante dans un même secteur si  on ajoute  l’ensemble  Cour de Venise rue Saint-Gilles.

    Sur le plan de la circulation, le Maire a affirmé que le trafic actuel ne devrait pas être modifié en se fondant sur le résultat d’une étude spécifique menée à  ce sujet ; il a ajouté que le Marais ne sera pas piétonnisé mais favorisera la circulation douce.

    Une nouvelle réunion d’information sera programmée au printemps. Elle sera utile car des points d’ombre subsistent. Tout d’abord comment sera réellement financée l’opération ? L’ouverture des accès 24 heures sur 24, si elle était décidée,  serait-elle bien réaliste ? Quel sera le devenir des très belles grilles qui vont être retirées lors de la suppression de la clôture d’enceinte ? L’absence d’aire de jeux, comme celle d’aires de livraisons ont été rappelées par des participants.

    Dominique Feutry

     

  • 12743204-c103-11e1-909a-6257bbac44a3-493x328Affiche de la campagne « Restons civils sur toute la ligne » de la RATP menée à partir de 2012  

     

    Selon un grand quotidien, en 2016 les agressions ont bondi de 14 % en un an dans les transports en comun,  121.000 vols ont ainsi été enregistrés l'année dernière, ce qui correspond à 330 voyageurs  en moyenne  détroussés chaque jour à travers le pays. Bien  entendu l’Ile de France et Paris sont les plus touchés compte tenu de la concentration de population qui y vit ou y passe.

    Si ce bilan est déplorable, il s’accompagne aussi d’un phénomène dont on parle peu, au-delà de la fraude qui consiste à ne pas payer son billet (coût évalué à 366 millions € par la Cour des Comptes en 2015 pour la seule Ile de France), la montée des incivilités.

    La dernière campagne d’enquête « Restons civils sur toute la ligne » portant sur l’année 2014 menée par TNS Sofres  dans le cadre de son Observatoire des incivilités dans les transports en commun franciliens pour le compte de la RATP concluait pourtant à une baisse des incivilités.

    Malheureusement il suffit de prendre les transports en commun pour constater que cette diminution fait déjà partie du passé.  Ainsi cette mère de famille ce matin dans le Marais, sur la ligne 29, qui a eu bien du mal à sortir du bus avec son enfant en poussette, personne ne lui cédant le passage !  De même, discussions bruyantes, conversations téléphoniques à voix haute, entrée dans le wagon, voire le bus, sans laisser les passagers descendre, ne pas céder sa place aux personnes âgées, bousculer les autres voyageurs, rester assis sur un strapontin en période d’affluence … sont devenus monnaie courante et  gare à celui qui s’aviserait de faire des remarques aux  impétrants impolis !  

    Beaucoup baissent les bras et parlent de « problématique sociétale commune à de nombreux pays ». Nous répondons que cette conclusion est  trop simple. Le développement de l’individualisme mâtiné de manque de sensibilisation aux comportements courtois de la vie en société est un mal auquel il est facile de remédier. Il s’agit d’une question de volonté et de moyens qui commence par la prise de conscience de la part des parents, des éducateurs et de chacun d’entre nous qu’il faut endiguer  le  phénomène dès le plus jeuen âge.  

    Une action de longue haleine sans doute mais qui n’est pas impossible.

    Dominique Feutry

     

  • Plâtre et ArchivesRue du Plâtre, rue des Archives (IVe) le mardi 24 matin (Photo VlM/PG)

     

    Un fidèle lecteur nous transmet cette photo incroyable prise ce matin : il s'agit d'un énorme trois-essieux sortant de la rue du Plâtre (en sens interdit) qui, ne réussissant pas à tourner vers la rue des Archives, endommage les barrières de sécurité de l’école maternelle. Il a fini par faire marche arrière dans la rue du Plâtre qui a été fermée à la circulation plusieurs heures.

    Le "règlement marchandises" pour Paris (faire défiler jusqu'au chapitre "règlement parisien des marchandises") autorise la circulation de camions volumineux quelle que soit la voie concernée. C'est une anomalie que nous avons dénoncée en son temps et qui reste d'actualité. Voici exactement ce qu'il dispose :

    • De 22h à 17h, réservée aux véhicules dont la surface est inférieure à 29 m2 ;
    • De 22h à 7h, ouverte aux véhicules d’une surface inférieure ou égale à 43 m2.
    • Pour les véhicules propres inférieurs à 29m2, il n'y a pas de restriction

    En clair, les camions dont le plateau mesure 11,37 mètres, (largeur 2,25 mètres), auxquels il convient d'ajouter le tracteur,  peuvent circuler de jour dans la Marais.

    La nuit cette taille est portée à 16,86 mètres !!!

    Anne Hidalgo a du boulot. Elle qui veut interdire la circulation dans le Marais doit commencer par éradiquer cette absurdité.

     

     

     

  • Navette

     

    Le pont Charles de Gaulle entre la gare d’Austerlitz et la gare de Lyon sert actuellement, dans un couloir de circulation dédié, de piste d’essai pour de navettes de la RATP entièrement autonomes. Ce spectacle curieux qui avait déjà eu lieu sur les berges de la Seine l'an passé duplique celui qui a été mené à Lyon à l’automne (par la filiale Keolis de la SNCF) ou dans les rues de MCity la ville artificielle conçue par l’université du Michigan, pour tester les véhicules sans conducteur. La ville de Bordeaux devrait mener rapidement des essais elle aussi.

    Le matériel utilisé à Paris est fabriqué par une société française Easymile qui n’est pas la seule dans ce secteur spécifique du véhicule autonome.

    Ces véhicules électriques peuvent transporter 12 personnes et vont rouler pour ce test durant 3 mois. Leur vitesse est de 20km/h. La RATP interrogée à ce sujet précise que « … ces systèmes de navettes…ne roulent pas en plein trafic mais dans des environnements contrôlés. » Au travers de ces essais il y a clairement la volonté de « pouvoir desservir rapidement des sites fermés, comme des lieux industriels pour transporter des employés.» Les évolutions technologiques permettront certainement à terme d’aller plus loin.

    Ajoutons que les navettes sont pilotées à l’aide de capteurs qu’il n’y a donc pas de chauffeur et elles ne polluent pas, mais le code de la route continue d’interdire les véhicules sans conducteur sur les voies de circulation…

    Peut-être tenons-nous là pour l’avenir et sans que ce soit la seule solution,  celle qui permettra d’avoir des transports autonomes silencieux, non polluants et sécuritaires ?

    Dominique Feutry

     

  • Berges

    La Mairie de Paris publie aujourd'hui cette infographie d'Airparif qui affirme que la pollution a baissé de 25 % sur les berges de la Seine, ce qui n'a rien d'étonnant puisqu'il n'y a plus de voiture mais méritait d'être mesuré car on aurait pu penser que la pollution se répand sur la ville de façon assez homogène. Plus étonnant, la pollution aurait baissé de 10 % sur les quais hauts.

    Mais on lit en même temps le contraire sous la plume de François Delétraz du "Figaro" du 19 janvier, qui cite lui aussi Airparif à l'appui de ses déclarations :

    "Face aux coups de boutoir de la Mairie de Paris pour l'aménagement des voies sur berge, la région a présenté son troisième rapport d'étape qui, on s'en doute, n'arrive pas aux mêmes conclusions que celles de la ville. Pour élaborer ce rapport, la région a fait appel à deux organismes indépendants, Airparif et l'Institut d'aménagement urbain (IAU). La compilation des données montre que la pollution, le niveau sonore et les temps de parcours sont en nette augmentation.

    À fin novembre, soit trois mois après le début de l'expérience de la fermeture des voies sur berges, tous les indicateurs sont au rouge. Selon les estimations de l'IAU, la pollution par particules sur les quais hauts rive droite a augmenté en journée de 49 % et de 15 % sur le boulevard Saint-Germain. Pour l'oxyde d'azote, l'augmentation est de 53 % sur les quais hauts et de 18 % sur le boulevard Saint-Germain. Sans surprise, la pollution sur les voies sur berge, désormais sans voiture, diminue.

    Quant à la pollution sonore, elle augmente en journée de 12 % sur le boulevard Saint-Germain et de 25 % la nuit. Le quai de la Mégisserie subit, lui, une augmentation de 12 % la journée… et de 100 % la nuit".

    Comprenne qui pourra !

     

  •    BatobusBatobus à quai à la station Notre Dame

     

    Depuis peu, il est possible d’utiliser son pass Navigo, à raison de 40 € d’abonnement annuel contre 60 € antérieurement,  pour se déplacer en Batobus sur la Seine. Les 8 bateaux desservent les 9 stations existantes  entre le Jardin des Plantes et Beaugrenelle Un partenariat a été conclu entre signé le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), et la société Batobus qui gère les navettes. A l’occasion de la signature de ce partenariat  il a été rappelé, la volonté d’aller plus loin en développant le trafic fluvial au quotidien en faisant de la Seine un véritable axe de déplacement.

    Compte tenu des lieux desservis, c’est à-dire les grands monuments dont pour notre quartier l’Hôtel de Ville et Notre Dame, ce sont surtout les touristes qui utilisent ce mode de transports et non ceux qui se rendent à leur travail d’autant que les horaires (10h00 à 17h00 le plus souvent) et le nombre de navettes ne sont pas adaptés. Des études ont semble-t-il été lancées par le Stif pour étendre ce type de service dans l’Oise et la Marne.

    Seabubble-voiture-ecologique-eau-750x400Photomontage d'un "Sea Bubble" se déplaçant sur la Seine prés de Notre Dame

     

    Rappelons, enfin comme nous l’annoncions dans un article du 26 octobre 2016 l’arrivée prochaine en expérimentation sur la Seine des « Sea Bubbles », sorte de taxis « volants » au-dessus de l’eau dont l’objectif est de traverser la capitale en moins d’un quart d’heure.

    La Seine risque fort de se trouver davantage encombrée et d’être transformée en autoroute avec les dangers inhérents en termes de sécurité et de bruit, outre son aspect qui n’aurait plus rien de romantique.

    Quid alors du devenir de son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO ?

     

  • Haudriettes 2 sidecar av 18 01 17Side-car "Métro-Tour" stationné dans le Marais (Photos VlM)

     

    On en voyait encore au début des années 50 à la ville et à la campagne car c'était un moyen économique de se déplacer à plusieurs, quand les voitures, notamment les fameuses "tractions avant Citroën", étaient réservées aux plus aisés. Puis sont arrivées, avec la société de consommation et le début des trente glorieuses, les voitures conçues "pour le peuple", comme la 4CV Renault et la 2CV Citroën, la FIAT 500, la Coccinelle de Volkswagen (littéralement "la voiture du peuple") qui toutes offraient 4 places protégées. Elles ont envoyé les side-cars aux oubliettes du rétro. On les qualifie volontiers de "vintage".

    Dans le bloc occidental, en tout cas. Car derrière le rideau de fer une certaine tradition militaire du side-car s'est perpétuée, avec un constructeur qui tient encore le haut du pavé : le russe URAL. Il produit 200 véhicules/an, dont 20 pour la France. C'est cette marque qu'on retrouve chez Métro-Tour.

    La société qui exploite le concept de promenade-commentée dans Paris pour une ou deux personnes en side-car a un an et demi d'existence. Elle a commencé avec deux véhicules. Elle en possède dix aujourd'hui. Trois "gentlemen siders" l'animent : Julien, Rémi et Charly. Elle propose des circuits de une heure et demi ou plus, qui sont des visites guidées. Le Marais en fait naturellement partie. Pour deux personnes, le prix de base est de 89 €. Le point de départ est la place de la Concorde mais il peut être fixé ailleurs sur demande pour des circuits plus longs.

    Haudriettes 2 sidecar ar 18 01 17 Vue arrière du side-car URAL

     

    La promenade commentée, qui se fait à deux dans 90% des cas, donne droit à revêtir l'équipement réglementaire, casques, gants et blousons "Chevignon", la marque qui sponsorise le service. On est prêt alors pour une visite de Paris et du Marais dans un environnement rétro ! Dans le "panier", ou sur le siège arrière de la moto, dont on nous précise qu'il a été conçu pour éviter toute promiscuité (bien séparé du siège conducteur…).

    Site Internet : retro-tour.com

    Tél : 01 85 39 07 07

     

  • Ffmc hdv sonoMotards ffmc rivoli 16 01 17

     

     

     

     

     

     

     

     Les motards et leur véhicule sono devant l'Hôtel de Ville (Photos VlM)

     

    A l'appel de la "Fédération des Motards en Colère", quelques centaines de motards ont manifesté bruyamment ce lundi 17 janvier vers 17h00 le long de la rue de Rivoli et devant le parvis de l'Hôtel de Ville. La thématique est toujours la même : les motards n'acceptent pas la loi commune et le font savoir en bloquant la circulation.

    Cette politique leur a assez bien profité jusqu'à présent : en 2007, ils obtenaient de Bertrand Delanoë et de Denis Baupin la signature d'une charte scélérate (refusée par le Préfet de police car incompatible avec le code de la route) qui les autorisaient à stationner sur les trottoirs, à rouler sur ces mêmes trottoirs pour rejoindre ou quitter leur point de stationnement et à remonter les files de voitures.

    Ces passe-droits ont créé une  distorsion entre les modes de transport au profit des motos qui ne paient pas les parkings et ne sont toujours pas assujettis au contrôle technique, pourtant indispensable pour les autres véhicules à moteur. Cette distorsion est l'une des cause du développement invasif des deux-roues motorisés à Paris et de leur occupation des trottoirs au détriment des piétons et de la qualité de l'environnement.

    Aujourd'hui, la Maire de Paris Anne Hidalgo et son Adjoint aux déplacements et à la Voirie Christophe Najdovski s'attaquent à la pollution de l'air à Paris et demandent un effort aux utilisateurs de véhicules à moteurs, notamment l'affichage d'une vignette qui qualifie leur potentiel de pollution  aux particules fines responsables des cancers des voies respiratoires. Bon gré mal gré, les automobilistes s'y plient.

    Motards ffmc vieilles motos 16 01 17

    Pas les motards. Pas ceux-ci en tout cas, dont on sait qu'ils sont depuis leur création statutairement "en colère" , qu'ils n'ont aucune envie d'en changer et qu'ils en ont fait leur vecteur de communication et de pression sur les pouvoirs publics. Comme on le voit sur la photo, leur colère se porte cette fois sur l'interdiction qui est faite aux vieilles motos. Celles qui font un bruit d'enfer (*) et sont des dangers publics….

    Qu'ils sachent qu'en dépit (ou à cause) du concert gigantesque qu'ils nous ont imposé avec leurs avertisseurs stridents et de la séance de vrombissement de leurs moteurs lancés à plein régime, ils n'ont pas la sympathie des parisiens quand ils revendiquent par la violence un traitement de faveur qui méprise les contraintes de santé publique.

    GS

     

    (*) Un de ces motards qui a bien voulu nous parler librement nous a confié que les fameuses "Harley Davidson" disposent d'un bouton-poussoir sur le guidon qui permet au conducteur de choisir le mode "avec bruit" ou "sans bruit". Quand on connait le vacarme que font ces engins, on se demande pourquoi la réglementation n'impose pas le mode "sans bruit". Qu'il soit permis aussi de douter de la santé mentale de gens qui sciemment choisissent de faire un bruit qui dérange tout le monde.

     

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    Pont des arts paris metro hotel de ville station planUne des sorties de la station de métro Hôtel de Ville sur la ligne 11 (photo Gingko)

     

    Des prospectus ont été adressés récemment aux riverains de la ligne 11 du Métro Chatelet-Mairie des Lilas faisant mention de  travaux importants dans le but de prolonger jusqu’à Rosny-Bois-Perrier  (soit 6 km supplémentaires, la construction d'un viaduc et 6 nouvelles stations) avec mise en service d’un nouveau matériel roulant, ce qui  nécessite  des aménagements  dans certaines  stations existantes.

    Ainsi  la station Hôtel de Ville va bénéficier comme d’autres, de nouveaux accès reliant les quais à la voirie de manière à fluidifier les déplacements et afin de répondre à la réglementation en vigueur concernant le temps d’évacuation des voyageurs. Une nouvelle sortie sera créée rue du Temple (côté numéros pairs),  non loin de rue de la Verrerie  (IVe).

    Les quais du métro devraient aussi être renforcés et rehaussés de façon à être compatibles avec les nouvelles normes.  

    Des travaux d’aménagement préalables se dérouleront  jusqu’en septembre 2018, en particulier ceux visant à déplacer les réseaux souterrains (conduites d’eau et de gaz, égouts, chauffage urbain …).  La date de livraison de l’ensemble du chantier est annoncée pour décembre 2020.

    Notre quartier ne sera pas le plus affecté par ses travaux mais la création d’une nouvelle sortie au carrefour Temple-Verrerie va indéniablement modifier l'aspect de celui-ci.

    Dominique Feutry