Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : circulation centre de Paris

  • P1080526Agents de la Mairie de Paris chargés d'informer le public sur la "journée sans voiture" (Photo VlM)

     

    Tout véhicule à moteur était interdit ce 27 septembre 2015 dans Paris. Pas seulement les voitures mais aussi les motos dont on sait qu'elles sont aussi polluantes et affreusement bruyantes et dangereuses.

    Nous sommes d'accord avec la Maire de Paris Anne Hidalgo quand elle dit que c'est un signe donné en faveur de la lutte pour l'amélioration de la qualité de l'air. Un signe, car l'impact de cette journée isolée sur les indices de qualité de l'air est évidemment négligeable. Mais la société a besoin de "signes", comme elle besoin de repères pour guider sa conduite.

    Voici deux photos qui illustrent le calme qui régnait en fin de matinée dans le IVe, au voisinage de l'Hôtel de Ville.

    P1080519Rue de Rivoli (IVe), dimanche 27 septembre 2015 (Photo VlM)

    P1080518Rue des Archives (IVe), dimanche 27 septembre 2015 (Photo VlM)

     

    Sur le fond, que doit-on en conclure ?

    D'abord, éviter les extrêmes. Ces rues désertes ne sont pas un idéal pour une ville comme Paris. Nous avons toujours soutenu qu'il fallait réduire la circulation des véhicules à moteurs, en commençant par le centre historique, autant pour améliorer la qualité de l'air que pour faire bénéficier la population d'un cadre de vie plus favorable, mais il faut éviter cependant de le piétonniser.

    La vue de foules qui se bousculent dans des voies qui leur sont exclusivement réservées a toutes les raisons de nous inquiéter.

    Champs élyséesChristophe Najdovski, chargé de la Voirie auprès de la Maire de Paris, publie cette photo sur  Facebook comme un trophée. Elle n'a rien pourtant pour nous faire rêver….Veut-il nous faire tomber de Charybde en Scylla ?

     

    Dans le brouhaha de cette initiative d'Anne Hidalgo, il n'est pas simple de se forger une opinion éclairée. Pour ce qui nous concerne, au nom de notre objectivité qui n'a pas de raison de se démentir aujourd’hui, nous disons que le "signal" est bon, que l'image donnée d'un Paris "libéré" du flot de véhicules à moteurs est réjouissante MAIS que les débordements de foule et les comportements grégaires ne correspondent ni à la vocation de notre ville-capitale ni aux attentes des parisiens.

    Que faut-il alors pour Paris ?

    Nous rappelons notre "programme", en insistant sur sa cohérence : (1) désengorger Paris en facilitant le déplacement d'activités économiques et figer la densité d'habitants à Paris au profit des constituants du "Grand Paris". Veiller au rapprochement des emplois et de l'habitat pour réduire les besoins de transports ; (2) mettre sur un même plan voitures et deux-roues motorisés pour maitriser la progression anarchique des motos et scooters. Ceci implique l'application du contrôle technique et la tarification du stationnement sur les trottoirs, mesures éternellement différées sous la pression du lobby des "Motards en Colère" (qui ne décolèrent de toute façon jamais car c'est  leur état statutaire !) (3) réduire progressivement la présence du diésel en commençant par les véhicules les plus anciens et enfin (4) cesser de mettre tous les projecteurs sur Paris en oubliant sa banlieue (JO de 2018 et 2024, Expo Universelle de 2025, Roland Garros, tours monumentales Triangle et autres …)

    Aucune de ces mesures n'est mise en œuvre par la municipalité en place. A croire qu'elles sont insensées. Nous vous laissons juges sachant que des élections approchent…

    Gérard Simonet

     

  • IMG_1988Le Directeur des Transports et de la Protection du Public de la Préfecture de Police de Paris entouré de son équipe (Photo VlM)

     

     Le Directeur de la Direction des transports et de la protection du public (DTPP) conduisait avec ses équipes,  le 24 septembre et pour la 6ème fois dans cette configuration,  une réunion d’information et d’échanges avec les représentants d’associations d’usagers riverains  et  de syndicats professionnels sur l’activité de ses services. 

    "Vivre le Marais !" et le réseau "Vivre Paris !" y participaient.

    Nous retenons de ces échanges que de gros efforts qualité avec contrôles et certifications sont faits depuis quelque temps et se poursuivront en matière d’accueil, de procédures, d’imprimés, de télé procédures, de formation des équipes et sur le site internet de la direction. 

    Concernant les échanges des problématiques relatives à l’activité des taxis ont été soulevées de même que d’autres concernant un groupement des transports et manutentionnaires et des représentants de syndicats de débit de boissons et boîtes de nuit. 

    Le réseau "Vivre Paris !" dont est membre "Vivre le Marais !" a beaucoup insisté sur la montée de l’alcoolisation et les nuisances sonores notamment nocturnes a été cité en disant que si nos associations n’étaient pas contre les activités nocturnes il fallait appliquer la réglementation et que chacun se respecte. Le Direction de la DTPP a dit que la réglementation rien que la réglementation devait s’appliquer des lors que les autres voies notamment de prévention étaient épuisées. il y aura donc forcément et heureusement encore des fermetures administratives d’établissements irrespectueux.

    Sur le sujet des nuisances sonores le cas du musée Picasso a été cité.

    La question du non-respect des autorisations de terrasses et l’insuffisante verbalisation des contrevenants a été soulevée indiquée par l’association « les Droits du Piéton ». La DTPP a renvoyé le sujet sur la mairie de Paris et la Direction de l’Urbanisme. 

    Des compliments ont été adressés par les participants aux efforts des équipes de l’ensemble des services, notamment le BACN (bureau d’action contre les nuisances) même si des améliorations doivent se poursuivre.

    Fourrière poids lourdsIl existe désormais une fourrière "poids lourds" (Photo VlM)

     

    Un rapport succinct de l’activité 2014 de la  DTPP a été distribué. On peut y lire par exemple que 316 demandes d’ouvertures de nuit ont été traitées et 129 délivrées, qu’il y a eu 592 sanctions administratives dont 230 fermetures de débits de boissons. Nous notons aussi le nombre de 254 729 enlèvements pour stationnement gênant. 

    Dominique Feutry

     

  •    1024px-ParisPedestrianStreetCul-de-sac

    La rue du Trésor (IVe) peu après son réaménagement  

     

     

    Le collectif des riverains de la rue du Trésor (IVe) s’organise et agit face aux dégradations multiples que la habitants subissent (voir notre article du 16 septembre 2015 ).

    Un courrier rédigé par un collectif d'habitants, abondamment distribué dans  le quartier,  a été adressé aux élus (maire d’arrondissement, député, conseiller de l’opposition Vincent Roger, le commissaire central de police du IVe, le sous-directeur du permis de construire et du paysage de la rue de la Direction de l’Urbanisme).

    L’objet de cette missive est l'« Ouverture programmée d’un nouveau restaurant au 10, rue du Trésor »

    Le courrier rappelle combien les habitants de la rue du Trésor ont une longue expérience de la vie en collectivité avec les restaurants implantés dans le secteur, les riverains rappellent tout le travail accompli par le passé avec la Maire de l’époque, Dominique Bertinotti et tous les acteurs concernés, y compris les résidents pour aménager la rue.

    Mais hélàs aujourd'hui force est de constater que les nuisances ne cessent de progresser, au point que certains riverains ont préféré abandonner les lieux. L’extension des terrasses, les empêchements constatés en matière de circulation piétonne dans l’impasse et ses allées parallèles, les dégradations observées sur les espaces verts deviennent de véritables motifs d’inquiétude et de mécontentement pour les habitants. La majorité des accotements sont occupés par les chaises et les tables des restaurants. Le croisement de voitures, de camions de déchargement, de piétons et deux roues incompatibles avec les exigences de sécurité, y est incessant.

     

    20150923_120945Les véhicules stationnent à touche touche sur la seule voie de la chaussée de la rue du Trésor (IVe) (PhotoLM)

     

    Comme toujours dans ces situations, le déséquilibre, entre le temps imparti au sommeil et celui officiellement dévolu à la fête, est patent. Entre la fermeture des restaurants à 2 heures du matin et le passage des camions poubelles ou de nettoyage entre 6 et 7 heures, les résidents peuvent espérer se reposer … dès lors qu’ils ne sont pas dérangés en plein sommeil par des clients avinés.

    Les questions de propreté sont elles aussi soulignées,  plantations jonchées de serviettes en papier, de pots à glace, de notes de restaurant, de mégots de cigarettes qui restent ainsi à la vue des touristes et des résidents jusqu’à l’intervention des agents municipaux en charge des espaces verts.

    Le Marais, avec tous les investissements consentis par les pouvoirs publics et les riverains, d’abord pour le rénover puis pour le maintenir à niveau (mise en place de nouvelles poubelles, augmentation de la fréquence de passage des services de la propreté, ravalement des immeubles …) ne mérite t-il pas bien mieux ?

    Et dès le matin les nuisanecs reprennent de plus belle : symphonie de fûts de bière et de bonbonnes de gaz, dans la journée les odeurs de cuisine envahissent les cages d’escaliers, les musiciens et danseurs de rue prolifèrent. En stationnant, les véhicules de livraison ou de particuliers encombrent la voie qui constitue pourtant le seul moyen pour les pompiers d’accéder aux immeubles.

    Les habitants de la rue du Trésor réclament le droit de vivre en harmonie, comme les autres parisiens, dans un quartier sachant préserver les grands équilibres.

    La mono-activité au cœur de l’impasse est flagrante. L’idée que le phénomène puisse se poursuivre est objectivement absurde, et pour les habitants insupportable.

    Les habitants de la rue du Trésor demandent que les élus de l’arrondissement, de la mairie de Paris et autres personnes concernées prennent la mesure de la situation et agissent en conséquence afin de faire barrage à l’ouverture d’un nouveau restaurant dans la rue du Trésor.

    Ils attendent avce impatience leurs réactions  et ne comptent pas abandonner de si tôt le combat pour défendre leur rue.

     

  • BostonLa ville de Boston a gagné : elle s'est sagement désistée de sa candidature aux Jeux Olympiques de 2024 !

     

    Dans un article intitulé « Euro, JO, Expo universelle: la très ruineuse course des villes aux grands événements », Le Monde daté du 15 septembre commente à sa manière le lancement officiel de la compétition qui aboutira à la  désignation de la ville gagnante pour organiser les Jeux de 2024. Alors que Boston et Toronto ont retiré leur candidature, le journal cite les  exemples de Los Angeles, Barcelone, Pékin et Londres pour pointer du doigt les dépassements considérables constatés in fine par rapport aux budgets prévisionnels estimés à l’origine. Sotchi détenant la palme avec un coût initial multiplié par près de 5 à l’arrivée !

    Comme nous l’avons déjà expliqué dans plusieurs articles de notre blog (7 novembre 2014, 13 et 23 février 2015, 28 juillet 2015), une ville comme Paris ne peut se permettre d’accueillir de grands événements compte tenu de sa configuration, la concentration de ses habitations, la densité déjà très élevée des touristes en temps ordinaire et des nuisances multiples que l’afflux de visiteurs va engendrer. Quant aux infrastructures, aux rénovations et aux équipements qui auront été réalisés, leur utilisation post jeux n’est pas évidente. Certains prétendent que réalisés pour l’essentiel en banlieue, ces investissements vont obliger les plus modestes à devoir se déplacer plus loin encore en périphérie de la capitale.

    Le Marais de son côté a-t-il intérêt à ce que de telles grandes manifestations soient organisées ? Nous répondons « non », car sa sur fréquentation va empirer et les retombées économiques annoncées souvent sur des fondements insuffisamment étayés ne sont pas réellement prouvées. Des études « académiques » très fouillées fondées sur la mesure des retombées réelles pour les villes qui ont connu ces événements montrent en revanche que l’impact économique est très modeste quand il n’est pas négatif ! En regard, l’État, la Région et la Ville ont-ils les moyens de leurs ambitions et le contribuable déjà pas mal ponctionné ne va-t-il pas être mis à nouveau à contribution pour un bénéfice à démontrer, sinon tout relatif, nonobstant les coûts induits par les questions de sécurité, de pollution et bien d'autres ?   

    En d’autres termes, est-il alors raisonnable de vouloir organiser à Paris les JO, l’Exposition Universelle ou d’autres manifestations de même  ampleur. Cela  ne fait-il pas trop ?

    Dans ces conditions, les opinions évoluant,  nos élus ne devraient-ils pas prendre le pouls populaire et organiser en premier lieu un référendum, à l’image d’autres villes candidates aux JO ?    

     

  •   Video_surveillanceCaméra de vidéo surveillance 

     

    Le prochain Conseil de Paris va débattre du sujet de l’installation de nouvelles caméras dans les rues de la capitale. Il y a trois ans (voir nos articles des 20 octobre 2012 et 22 mai 2013), lors du lancement du Plan de Vidéo Protection de Paris (PVPP), 1.144 d’entre elles ont été déployées. Il pourrait donc être décidé  d’installer prochainement 165 caméras supplémentaires.

    A la suite de la proposition conjointe de la mairie et de la préfecture de police, certains quartiers dénommés zones de sécurité prioritaires (ZSP), notamment dans les XVe – XVIIe et XXe arrondissements,  accueilleront  une bonne partie des nouvelles caméras. Mais le quartier des Halles par exemple, dans le cadre de sa rénovation, sera doté de 15 nouvelles caméras. Bien entendu ce maillage est indépendant  de celui qu'envisagerait la RATP si elle équipait ses bus de caméras embarquées (voir notre article du 11 avril 2015).

    Le Marais compte aujourd'hui 72 caméras (24 pour le IIIe et 48 pour le IVe), il est prévu d’en ajouter 3 sur chacun des deux arrondissements. Une proportion en deçà de la moyenne constatée par arrondissement qui est de 65 en incluant les probables nouvelles caméras.

     

    VideoprotectionbPanneau de la Préfecture de police annonçant que l'espace est sous vidéoprotection

     

    Les controverses n’ont pas manqué lors du lancement du PVPP et le renforcement annoncé ranime déjà les querelles de ceux qui considèrent qu’il s’agit d’un système cher à l’efficacité non démontrée.

    Outre la vidéo verbalisation, les caméras restent un bon moyen de lutter contre la délinquance, elles ont permis en effet d’attraper des contrevenants. Elles pourraient aussi avoir un usage élargi puisqu’il est question de les faire participer à la lutte contre la pollution de l’air en contrôlant  les rues à circulation interdite ou réduite.

    Alors pensons à notre sécurité et évitons les polémiques assez vaines lorsque l’on sait par exemple que Londres dispose de 75.000 caméras de surveillance quand Paris n’en comptera bientôt que 1.310. 

    Il y a loin de la coupe aux lèvres. 

    Dominique Feutry

     

  • IMG_1950De magnifiques géraniums lierre pendant sur plus d'un mètre 12 rue de Birague IVe (Photo VlM)

     

    A la suite de l’appel à projets opéré dans le cadre de l’opération « budget participatif », sur un total de 77 sélectionnés par la Mairie de Paris, 12 ont été retenus  pour le IVe arrondissement et 16 pour le IIIe (soit en nombre 37 % des projets concentrés dans le Marais). Ces dossiers sont le plus souvent liés à la végétalisation, quelques arbres ici [2 sont prévus rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe), des orangers en pot sur le Pont Saint-Louis (IVe)], des  murs végétalisés là [École Saint-Merri et  rue Geoffroy l’Angevin (IVe) ou rue Au Maire (IIIe)],  ou bien des jardins partagés [Quartier  de l’Horloge(IIIe)].

    Nous profitons d’ailleurs  de cette volonté affichée d’accroître la végétalisation pour souligner que les habitants, sans attendre les réalisations annoncées, font, quand ils le peuvent, des efforts sur ce plan. La photographie  des plantes installées au  1er étage du 12 rue de Birague (IVe) l’illustre fort opportunément…

    Parmi les autres projets qui devraient voir le jour si le vote des parisiens leur est favorable, nous notons que le Square Léonor Fini rue du Temple (IIIe) devrait être relié au jardin du musée Picasso. Une idée à l’origine du Président du Musée, Laurent  Le Bon. La création d’une rampe d’accès entre les deux est inscrite pour un budget de 120 000 €. Parallèlement la rue des Coutures Saint-Gervais qui longe ces deux espaces verts sur un côté sera  fermée à la circulation aux heures de sortie d’école en période scolaire.

    Mais attention ceux qui voteront ne pourront répondre que par OUI car il n'est pas possible de voter contre un projet. Une curieuse aberration à l'évidence !  

    Nous craignons, ne le cachons pas, que ces évolutions soient le prétexte à davantage de fêtes privées organisées par le musée qui ne manque pas d’incommoder, et  le mot est  faible, tout le voisinage comme nos avons dû le relater à plusieurs reprises.

    A1Panneau de la Mairie annonçant le montant du budget participatif 2015 et sa répartition par arrondissement

     

    Il semblerait aussi que, par le bais de cette opération, l’aménagement de la place du Marché Sainte-Catherine (IVe) devienne réalité puisque pour ce projet, rattaché au Conseil de quartier Saint-Gervais ainsi que l’indique la note explicative de la Mairie du IVe, il est prévu 300 000 €, une somme qui permettra de créer  « … un environnement végétal et d'implanter du mobilier urbain ».  Les riverains et amoureux de la place attendent beaucoup, et avec impatience, de  ces installations. Ce lieu a en effet besoin de retrouver, comme nous l’avons souvent souligné, authenticité et sérénité…

    Mais le projet de loin le plus important budgétairement (620 000 €) pour nos deux arrondissements concerne  « l’aménagement du parvis de la Mairie du IIIe et la sécurisation du jardin ». L’objectif est de supprimer les « chaussées et les trottoirs et sécuriser la circulation des piétons ». Il n’est pas indiqué si, à cette occasion, le tracé des emplacements de la prison du Temple et la plaque rappelant que la famille royale y a été enfermée seront restitués…

    Dominique Feutry

     

  •    IMG_1952Trois gros pots plantés "anti stationnement de motos" installés 15 rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) (Photo VlM)

     

    De gros pots ont été installés devant le 15 rue du Grenier Saint Lazare (IIIe) et le débouché de la rue Brantôme permettant d’accéder  au Quartier  de l’Horloge.

    A cette hauteur des motos stationnent sur le bord de la chaussée. Il est vrai qu’elles en prenaient à leur aise débordant sur le trottoir et gênant la circulation des piétons, ce d’autant que le restaurant qui leur fait face dispose d’une terrasse.

    Aussi, pour remédier à cette colonisation de l’espace, de gros pots agrémentés de plantes ont été disposés tout le long du trottoir empêchant, sinon diminuant fortement le stationnement des  motos à cet endroit.

    Ce nouvel épisode entre piétons et motos illustre une nouvelle fois un sujet pour lequel "Vivre le Marais !" s’est exprimée à de multiples occasions en soulignant le régime inéquitable entre les quatre- roues qui paient notamment leur stationnement et  les deux-roues motorisées qui en sont dispensés  (voir notre article du 24 novembre 2014).

    Il faudra vient trancher cette question récurrente !

    Dominique Feutry

     

  • A2Affiche de la campagne de sensibilisation sur la sécurité routière menée par la Ville de Paris en 2008 

     

    Plusieurs quotidiens ont rapporté récemment le malheureux accident mortel d’une cycliste, survenu dans le IXe arrondissement, percutée par un camion qui roulait et n’a pas vu la victime alors dans l’angle mort du chauffeur. 

    Ce fait divers particulièrement triste montre qu’une bicyclette n’est pas un jouet et que rouler dans les rues des villes n’est pas sans risque bien au contraire (3 tués et plus de 700 blessés ont été recensés en 2014). Les accros à la petite reine ne tarissent pas d’éloges sur ce mode de locomotion et d’une certaine façon nous pouvons nous en réjouir, il n’empêche que tout le monde n’est pas à même de bien diriger son vélo, il suffit d’observer nombre de ceux qui enfourchent des Vélib’ et s’engagent sur la chaussée tout hésitants faisant mine d’être assurés et décrivant des sinusoïdes car ils sont mal à l’aise pour conserver leur équilibre et stabiliser le guidon !

    Le problème est qu’il n‘y a pas de règles en la matière et qu’aucun permis ou épreuve probatoire n’est exigé. Le permis cycliste existe pour les enfants, il est ludique sans être pour autant obligatoire. Or ces derniers sont-ils les plus concernés ? Ce n’est pas si sûr car le non-respect fréquent des règles pourtant évidentes lorsque l’on se déplace à vélo, contraire au sens de la responsabilité individuelle, émane des adultes qui n’hésitent pas à rouler sur les trottoirs, à user de la sonnette du guidon (c’est tellement drôle) pour faire déplacer les piétions surpris voire apeurés qui « gênent »… tels des conducteurs de chars débutants que rien n’effraie avec leur engin.  

    Aussi faut-il faire davantage de prévention et ne pas hésiter à verbaliser lorsque les règles de conduite sont enfreintes. Une bicyclette n’est pas une trottinette, elle n’est pas sans danger, nécessite de bien maitriser sa conduite et ne donne pas tous les droits à son conducteur.

    Dominique Feutry

     

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    Sc10_ratp3976Le 29 était désespérément absent sur la ligne le 20 juillet au matin sans la moindre indication donnée aux usagers

     

     

    Ce 20 juillet, la circulation des bus notamment dans le Marais est à marquer d’une pierre noire. Certes il y a des travaux dans Paris, mais les usagers doivent–ils pour autant être pris en otage ?

    Aucune indication fiable dans les abribus qui affichent de délais d’arrivée à tout va, sans que le moindre bus arrive … Que fait-on des personnes qui travaillent ? Tout le monde n’est pas en vacances ? Que  pensent les touristes qui en plus, doivent se familiariser avec une organisation qui leur est étrangère, devenue une désorganisation.

    Lamentable ! Les vacances sont-elles devenues synonymes de désorganisation ?

    Des représentants de la RATP nous ont indiqué que les horaires des écrans des abribus étaient dorénavant gérés par le STIF (Syndicat de Transports d’Ile de France) et non plus directement par la RATP entraînant davantage de lourdeurs.

    Ainsi ce matin les responsables en charge de ce sujet étaient, toujours selon notre interlocuteur, injoignables, ce qui rendait impossible de trouver un intervenant pouvant programmer sur les écrans des abribus les modifications d’horaires, les retards, voire les changements d’itinéraires, laissant ainsi les usagers à leur triste sort.  

    Il faut remédier à ce genre de pagaille, ce n’est pas tolérable, la période estivale ne doit pas être celle de l’abandon !

     

    XKalV7uMosbDpMgn7zyCgD9UOnsUn nouvel abribus rue Rambuteau (IVe)

     

    Plusieurs articles de presse indiquaient récemment combien l’installation des nouveaux abris bus prenait du temps, nous citons le Figaro « Ainsi les Parisiens constatent-ils avec effarement qu'il faut souvent cinq à six mois pour installer les nouveaux Abribus que la ville de Paris a décidé de tous remplacer, soit 1850 unités au total… Ce sont les voyageurs de bus qui font actuellement les frais de désagréments inédits… durant des mois et des mois, le système d'information par lequel la RATP prévient les voyageurs des temps d'attente est HS (hors service)… JC Decaux et la RATP ayant manifestement des difficultés à se coordonner. » 

    Il est même souligné que le parisiens ne comprenaient pas la nécessité de changer les abribus, mais ils n’ont pas connaissance du contrat de concession d’une durée de 15 ans qui oblige, afin de maintenir des conditions égalitaires d’appels d’offres, de repartir « à zéro ».

    Une autre aberration et une perte d’argent bien inutile en ces temps de vaches maigres !

    Dominique Feutry

     

  • CAM01909Camion plateforme imposant au carrefour des rues des Haudriettes et des Archives (IIIe) devant le Musée de la Chasse (Photo FF)  
     

     

    Des poids lourds imposants tirant de longues remorques plateforme, une grue identique à celle qui a été utilisée pour acheminer des matériels sur le toit du Centre Pompidou (voir notre article du 5 juillet)  bloquaient, ce mercredi 15 juillet, la circulation rue des Haudriettes et rue des Archives (IIIe) à partir de l'Hôtel de Guénégaud qui abrite le Musée de la Chasse.

     CAM01915Une immense grue s'élève devant le Musée de la Chasse rue des Archives (Photo FF) 

     

    Renseignements pris, il s'avère que ces manœuvres sont liées aux phases 1 et 2 (installation du chantier et travaux de gros œuvre) décrites dans notre article du 16 avril dernier, à propos des travaux de réhabilitation des bâtiments appartenant à General Electric Real Estate, 64-68 rue des Archives.

    Nous annoncions alors des perturbations pour la circulation. En cette période estivale, il faut s'attendre à ce qu'il y en ait d'autres.

    Dominique Feutry