Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : circulation centre de Paris

  • Photo 1Véhicules de pompiers devant le Crédit Municipal, 55 rue des Francs-Bourgeois (IVe), le 24 février au matin (Photo VlM)

    Branle-bas de combat ce matin rue des Francs-Bourgeois (IVe) devant le Crédit Municipal.

    Des voitures de police barraient la rue, la ligne 29 de bus a été détournée, afin de laisser le champ libre aux véhicules de pompiers. Ces derniers étaient affairés à l’intérieur de l’immense bâtiment de la vénérable institution. Aucune fumée n’était visible, les moyens déployés restaient limités.

    Sans doute était-ce un début d’incendie ou tout bonnement un exercice périodique destiné à prévenir un éventuel sinistre ?

    PS : Nous avons appris ultérieurement par le Commissaire Central du IVe arrondissement qu'il s'agissait d'un incident tout à fait mineur. Plus de peur que de mal donc !

  • Manif-des-motardsUne manifestation de motards prés de l'Hôtel de Ville (IVe)

     

    Contre le plan antipollution que s’apprête à voter le Conseil de Paris, les motards, à l'appel de la  Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), ont prévenu et ont dit non. Ils ont montré leurs muscles et leurs cylindrées en défilant massivement le 8 février jusqu'à l'Hôtel de Ville de Paris.

    Le volet à l’origine de l'ire des motards porte sur une disposition du plan qui prévoit d'interdire, à partir de juillet 2016, la circulation des motos datant d’avant l'an 2000. Les deux-roues visées (10 000 selon une estimation du Ministère de l'écologie, soit 7% du parc parisien)  ne pourraient franchir le périphérique et rouler dans Paris que les week-ends et les jours fériés.

    Certains, afin de renforcer le posture prise par les motards, avancent qu'au total les motos ne représenteraient que 1,4% des déplacements journaliers en Ile-de-France.

     

    Motos-pl-coletteMotos stationnant place Colette ( Ier) à deux pas de la Comédie Française

     

    Ces données étant posées nous constatons malheureusement que nous  retombons toujours dans les mêmes travers dès qu'il s'agit de "réglementer" les motos. Pourtant quoi qu''il se dise, elles sont très nombreuses et souvent gênantes pour les piétons comme pour les automobilistes. Entre le bruit strident de leur moteur, la circulation et le stationnement sauvage sur les trottoirs, le doublement à droite des couloirs de la chaussée ou le gymkhana fréquent entre les voitures les motos et  la non obligation de passer un contrôle technique périodique, cela fait beaucoup de droits et de passe droits qui ne pourront pas durer éternellement (voir nos articles des 10 février et 25 septembre 2014).

    Accepter que les motos ne soient pas soumises aux règles concernant la lutte contre la pollution atmosphérique serait considéré comme un non sens et prouverait une nouvelle fois qu'il suffit d'impressionner pour se dédouaner de toute contrainte réglementaire.

    Est-ce cela la démocratie ? Est-ce cela la solidarité ?  La Mairie de Paris serait bien inspirée de ne pas céder.

    Dominique Feutry

     

  • Pollution_parisVue de la pollution occasionnée par les automobiles, les  industries et le  chauffage à Paris (Photo Maxppp)

     

    Les médias sans doute occupés par d’autres sujets ont peu évoqué les pics de pollution que la capitale et la région parisienne ont connu durant le mois de janvier, occupés qu’ils étaient à commenter d’autres sujets.

    Néanmoins tous ont retenu la déclaration récente de la Maire de Paris qui souhaite interdire dès le 1er juillet prochain la circulation des autocars de tourisme et des poids lourds les plus polluants dans la capitale à compter du 1er juillet prochain, s’appuyant sur ce qu’ont déjà fait d’autres villes européennes.

    Voilà une décision qui nous ravit, bien qu’elle ne soit pas encore sûre dans le mesure où d’une part le périmètre concerné fait encore l'objet de discussion avec l’État et où d’autre part les professionnels crient déjà contre cette mesure qui les empêcherait de travailler…Ils réclament des aides pour acquérir des véhicules propres et cela leur a été promis (50% du prix d’achat) sans compter des réflexions autour de prêts à taux préférentiel . il est clair que si la Maire souhaite appliquer la mesure à l’ensemble de la ville, l’Etat n’est semble-t-il pas d’accord pour aller aussi loin. A priori ce sont surtout les alentours du périphérique qui seront au final concernés.

    Mais les chiffres relatifs aux autobus sont assez impressionnants puisqu’ils sont 1.000 à circuler quotidiennement dans Paris. La mesure envisagée ne concernerait que 10 % d’entre eux. Bien entendu les professionnels ont beau jeu d’affirmer qu’ils sont stigmatisés faisant remarquer au passage que leurs véhicules ne sont pas les seuls à polluer. Il a été précisé par exemple que les bus de la RATP ne seraient pas concernés (voir notre article du 28 janvier 2015). Reste aussi les camions et les voitures individuelles roulant au diesel dont l’échéance annoncée d’interdiction de circuler dans la capitale serait 2020…. Mais il ne faut pas oublier non plus le chauffage et l’industrie, sources importantes de pollution.

    Un dossier à suivre de très près car si la pollution semble reculer légèrement, sauf lors des pics plus nombreux, il est bon de rappeler qu’en Ile de France 1,4 millions de personnes respirent un air qui est pollué au-delà des normes européennes en matière de particules les plus fines (les fameuses PM10) qui sont les plus dangereuses pour la santé.

    Dominique Feutry

     

  • Haudriettes camion trois essieuxSemi-remorque trois essieux dans une rue étroite du Marais (Photo VlM)

     

    La Maire de Paris Anne Hidalgo vient de déclarer à la presse son intention de commencer dès cette année à réduire l'accès au centre de Paris des véhicules les plus polluants. Elle n'est pas plus précise mais elle vise explicitement les véhicules roulant au diésel.

    Nous soulignons régulièrement la situation inquiétante de Paris en matière de particules fines. Elles résultent d'une combustion imparfaite des carburants et du bois de chauffage. Microscopiques, elles se logent dans les bronches et agressent les tissus pour provoquer in fine des cancers des voies respiratoires.

    L'apport essentiel en particules de ce type nous vient du périphérique. Traiter le cœur de Paris, de ce fait, n'est pas la panacée mais on aurait tort de se priver, si c'est plus facile, d'une mesure qui va tout de même dans le bon sens.

    Il y a beaucoup d'ignorance de la part des parisiens sur ce qui est permis en matière de circulation des poids lourds dans la ville. Aux yeux de tous ou presque, la présence du camion gigantesque qui a été photographié ci-dessus n'est pas permise. Voire ! La présence de ce type de véhicule est régie par le "Règlement Marchandises" de la Ville de Paris. Voici ce qu’il dit dans sa mouture de 2013.

    On distingue deux périodes de circulation :
    – De 22h à 17h, réservée aux véhicules dont la surface est inférieure à 29 m2 ;
    – De 22h à 7h, ouverte aux véhicules d’une surface inférieure ou égale à 43 m2.

    – Pour les véhicules propres inférieurs à 29m2, il n'y a pas de restriction (électriques, au gaz ….)

    Tout est autorisé, par conséquent, quelle que soit l'heure si les véhicules occupent une surface au sol inférieure à 29 m². Sachant que la largeur d'un camion ne peut excéder 2,55 mètres, sa longueur peut atteindre 11,37 mètres de jour et 16,89 mètres la nuit.

    En d'autres termes, si on s'en tient au règlement, un trois-essieux de près de 17 mètres pourrait s'engager dans la rue Pierre au lard (IVe) ou dans la rue des Vertus (IIIe), bien connues pour être particulièrement spacieuses.

      Vertus nevers caféRue des Vertus (IIIe) (photo VlM)

     

    Nous insistons à nouveau après de la Mairie de Paris et de ses  responsables des Déplacements et de la Voirie pour cette anomalie soit corrigée en même temps qu'on s'attaque aux mesures susceptibles de réduire par d'autres moyens la circulation de véhicules qui polluent, par leurs émissions mais aussi leur occupation  déraisonnable de l'espace public.

    Gérard Simonet

     

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    MontmartrobusLe Montmartrobus électrique en circulation depuis 2011 (Photo AVEM)

     

    Le Président de la RATP Pierre Mongin a précisé lors de ses vœux à la presse que les efforts menés ces dernières années par la RATP n’avaient pas été suffisants sur les bus. L’arrivée du Grand Paris avec ses métros posenten effet  la question de savoir ce qu’il convient de faire pour adapter le dispositif existant.

    Il a été annoncé que tous les bus devraient passer au vert (80% de moteurs électriques) au cours des 10 prochaines années. Actuellement seulement 30 véhicules sur les 4 500 en service sont hybrides ! Et chacun se souvient de la polémique créée par la commande de bus diesel en 2013 par le STIF, bus qui seront livrés jusqu’en 2017 et qu’il faudra bien amortir…

    Outre le "Plan bus électriques", les questions qui se posent sont de plusieurs ordres.

    Faudra-t-il supprimer certaines lignes et en renforcer d’autres ? Les premières conclusions sont attendues cet été dans le cadre du projet « Bus 2015 ».

    Autre sujet l’ouverture à la concurrence qui sera totale en 2024. Or la moitié des véhicules qui desservent la région Ile de France appartiennent à la Régie, ce qui aiguise les appétits autant du côté des concurrents que de la Régie elle-même.

    Une évolution à suivre qui ne doit pas inquiéter les adeptes du bus bien au contraire.

    Dominique Feutry

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    Photo-101La rue du Grenier Saint-Lazare immense parking de cars et de motos (Photo VlM!)

     

    Nous l'avons dit à moult reprises aux élus, à la police et en particulier à Pierre Aïdenbaum Maire du IIIe (notre article du 13 septembre2014) et au Commissaire Central Adjoint Cyril Lacombe (notre article du 5 novembre 2014), le Marais ne doit en aucun cas, et malgré la présence de nombreux musées, devenir un parking pour cars de tourisme et bus scolaires. Deux sujets préoccupent plus spécifiquement en effet les riverains. La rue du Grenier Saint Lazare où les cars s'en donnent à coeur joie en matière de stationnement, du fait de la présence de magasins de duty free et de la proximité du Centre Pompidou, et le Musée Picasso qui vient de réouvrir.

    Malgré nos demades réitérées, malgré nos mises en garde, la rue du Grenier Saint-Lazare déjà encombrée par le stationnement des motos est devenue un immense parking de cars qui y stationnent quotidiennement moteurs tournant à plein régime car les toursites doivent trouver la chaleur dans les véhicules lorsqu'ils reviennent de leur visite/achat. Ils n'hésitent pas à se garer devantr les deux arrêts de bus de la ligne  29' et si la place manque à le faire aussi sur la voie réservée aux bus et taxis rue Beaubourg juste après l'intersection avec la rue du Grenier Saint-Lazare !

    Photo-150Rue du Grenier Saint-Lazare, 24 janvier 2014, le bus de la ligne 29 ne peut s'arrêter à son arrêt habituel où stationne un car de toursime ! (Photo VlM!)

     

    Quant au musée Picasso les craintes des riverains pourtant rassurés par le Maire du IIIe sur le fait qu'il n'y aurait pas de stationnement de cars  dans les rues adjacentes à l'Hôtel Salé  (sauf pour les handicapés) constatent  malheureusement aujourd'hui qu'il n'en est rien, des cars en stationnement de touristes se rendant au musée ayant été observés rue de la Perle à la hauteur du N° 2, là où se trouve justement l'arrêt du bus de la ligne 29. Lorsque les chauffeurs de cars "en infraction" dans ce secteur sont interrogés, ils font tous remarquer qu'aucune information n'est donnée sur les sites ad hoc du Musée Picasso, de  la Mairie de Paris ou de l'Office du Touisme, quant aux lieux dédiés au stationnement des cars…

     

    Photo-2-1Photo d'un car de tourisme prise le 24 janvir 2015 au 2 rue de la Perle (IIIe) (Photo JFLB)

     

    Il faut que les autorités concernées se mobilisent et agissent,  les riverains confrontés déjà à la pollution de l'air, aux nuisances nocturnes, aux nuisances sonores, aux dégradations diverses, à l'afflux de touristes aux abords des musées et monuments du Marais, ont la réelle impression d'être des oubliés de la Ville sauf dans le domaine des impôts et taxes qui ne cessent de grimper et dont ils peinent à trouver les véritables contreparties, particulièrement en matière de qualité de vie qu'is sont en droit d'attendre et qui se dégrade sensiblement.

    Nous allons alerter uen nouvelle fois le Maire, le Commissaire Central du IIIe dont les sevices sont mobilisés par ailieurs, ainsi que le Président du musée Picasso que Vivre le Marais ! doit rencontrer très prochainement.

    Dominique Feutry

     

  • IMG00543-20130523-2011Trois cars de tourisme, moteur en marche, stationnant rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe)(Photo VlM)

     

     Le Conseil de Paris qui s’est tenu hier 17 décembre à l’Hôtel de Ville a adopté un vœu en lien avec le plan antipollution qui sera présenté en février prochain.

    Il concerne le tarif de stationnement des cars de tourisme qu’il est proposé de porter à 96 € par jour. L’idée est de « taxer » les cars les plus polluants puisque dans ce vœu est prévu un tarif plus « étudié » pour les cars les plus récents. Il est souhaité que ce nouveau barème s‘applique dès le mois de mai prochain.

    Certains ont prôné des tarifs plus élevés voire  la suppression pure et simple des cars immatriculés avant 2014… Il faut raison garder et procéder par étape, les « big bangs » créent toujours des dégâts collatéraux souvent très coûteux. En l’occurrence ici, il ne faut pas tuer le tourisme mais mieux le réguler, même si nous nous plaignons tous de ses conséquences sur notre vie quotidienne.

    Dans le cas présent, avoir adopté ce vœu répond sans doute imparfaitement, mais c’est une première étape, à ce que "Vivre le Marais !" a souvent dénoncé dans ses articles relativement aux cars qui polluent, qui en prennent à leur aise non seulement lorsqu’ils stationnent n’importe où ; et la rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe), pour ne citer qu'elle, en fait les frais chaque jour de l’année (nos articles des 29 mai et 7 juin 2013), mais aussi lorsqu’ils laissent tourner leur moteur pour assurer soit la climatisation, soit le chauffage alors qu’il n’y a plus de touristes dans le véhicule ! N’oublions pas non plus le bruit généré par le ronronnement permanent des moteurs.

    Nous avions aussi mis en garde les élus et le Président du Musée Picasso sur le risque de stationnement des cars de tourisme et des cars scolaires dans les rues adjacentes au musée. Pour l’instant ce risque semble avoir été écarté.

    Ce vœu est donc une excellente nouvelle, nous espérons qu’il prospérera et donnera lieu à un nouveau règlement tout en souhaitant qu’il sera accompagné d’autres mesures dont la révision à la hausse du montant des amendes pour les contrevenants à ces nouvelles dispositions.

    Dominique Feutry

     

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    TrottoirCurieux panneau rue de Thorigny (Photo M.B)

     

    Un de nos adhérents nous fait part d'une trouvaille, une perle pourrions-nous dire, qui concerne la signalisation au cœur du Marais, à deux pas de l'entrée du Musée Picasso rue de Thorigny (IIIe). Un panneau de signalisation y indique "Trottoir Chevauchable" .

    Malgré ses recherches notre lecteur n’a pas  trouvé dans le dictionnaire le terme CHEVAUCHABLE. Que peut donc siginifier ce terme ? Faute d'être à cheval peut-être que l'instigateur de l'expression qui n'est sans doute pas à cheval sur le bon français a voulu signifier que l’on peut être à cheval, mais sur le trottoir ? Un peu étroit cependant  même pour un bon cavalier et un petit cheval ! Ou bien est-ce sur le trottoir et sur la chaussée ? Ce n’est pas très commode pour les piétons, donc il doit s’agir de voitures, ou de camions de livraisons, ou d’autocars ?

    Quid, alors, des piétons ? Est-ce une plaisanterie, ou une nouvelle élucubration bien curieuse de l'administration de la ville de Paris ?

     

  • Girard christophe 28 02 14Christophe Girard  (Photo VlM)

     

    Interpelé par un riverain  de la rue Saint Merri sur le déroulement des travaux, interrompus depuis quelques jours, et sur les balbutiements d'un conseil de quartier qui a apporté plus de confusion que de clarté, le Maire a choisi d'intervenir pour mettre les choses au point.

    Nous avons reçu de lui le message ci-dessous :

    Le chantier qui a commencé pendant les vacances de la Toussaint visait à démolir le plus gros de l’œuvre durant l’absence des enfants. Ce chantier a toutefois pris du retard compte tenu de difficultés, évoquées lors de la réunion publique, dues à la complexité de l’œuvre à démolir, la fontaine étant imbriquée dans le tunnel (NDLR : tunnel dont on a découvert l'existence à l'occasion des travaux). Ces difficultés ont obligé l’entreprise à prendre d’ultimes précautions techniques pour éviter tout impact sur le tunnel.

    Nous attendons un calendrier précis de fin des travaux de la part de la Direction de la voirie qui doit effectuer l’étanchéité de la fontaine. Les espaces verts travaillent également sur un projet de végétalisation.

    De toutes façons l’inversion de la rue était programmée depuis le départ pour début janvier et le fait qu’elle reste fermée jusqu’à l’inversion du sens  a au moins un avantage, c’est qu’il habitue les gens à ne plus emprunter la rue Saint-Merri pour se rendre dans le Marais.

    Je tiens également à souligner que les directeurs des écoles Saint-Merri et Renard ainsi que de nombreux parents d’élèves, apprécient cette accalmie.

    Sur votre déception quant à la portion de fontaine démolie, je la comprends. La réunion publique s’étant essentiellement centrée sur la question de l’inversion ou de la fermeture de la rue, je n’ai peut être pas eu l’occasion de m’étendre sur les enjeux de cette première action municipale.

    En tant que Maire d’arrondissement, je suis contraint par un budget limité et je ne suis pas en mesure d’entreprendre, sans l’aval de la Mairie centrale, de gros travaux tels que la fermeture du tunnel, mon souhait initial que je sais complexe et couteux.

    J’ai donc, sur le budget espace public alloué à la Mairie d’arrondissement, décidé de marquer la première étape de la reprise de cet espace et de sa sécurisation. Le projet consiste à réduire, autant que faire se peut la fontaine, sans toucher à la structure du tunnel, pour retrouver une certaine visibilité et requalifier cet espace. Je travaille en parallèle avec la Maire de Paris et son Adjoint, Christophe Najdovski sur une potentielle prochaine étape qui irait de pair avec les travaux sur l’établissement Saint-Merri.

    Mon Premier Adjoint, qui a eu effectivement un empêchement mardi dernier, sera évidemment votre interlocuteur privilégié sur ce dossier qu’il suit de près en étroite collaboration avec le Conseil de quartier Saint Merri et son Président Alain Genel.

    Cordialement

    Christophe Girard

     

    Les riverains sont invités à poster leurs commentaires à cette déclaration. On apprécie quoiqu'il en soit que le Maire se soit manifesté à la suire d'un "conseil de quartier Saint Merri" particulièrementd décevant

     

  • ImagesInterpellation d'un cycliste (Photo Le Monde)

     

    Le Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) qui s’est réuni lundi dernier recommande « d'étendre aux agglomérations le principe d'amendes minorées adaptées aux cyclistes » en se fondant sur un dispositif qui a été expérimenté à Strasbourg qui a abaissé le nombre d’accidents de bicyclettes de 37% sur un an.

    Ainsi il ne sera plus possible de passer un stop ou un feu rouge en bicyclette, sans risquer un PV au même titre que les automobilistes ou les cyclomotoristes. Le code de la route est le même pour tous. Le Conseil rappelle en effet que147 cyclistes ont été tués, la mortalité suite à des accidents de bicyclette est en hausse de 6 % cette année, Il est aussi réclamé par les spécialistes et surtout les membres du CNSR que soit mise en œuvre au titre de la prévention une campagne de sensibilisation sur le respect des règles de conduite.

    Notons que la Préfecture de Police de Paris a mené fin septembre une opération de sensibilisation pour informer les cyclistes des dangers de la route. 2013 avait vu 679 accidentés cyclistes et un tué. Les 7 premiers mois de 2014 totalisent déjà 450 blessés soit 800 probables en année pleine !

    Une infraction au Code de la route commise avec un vélo n’a aucun effet sur le retrait de points sur le permis. Mais un cycliste peut être verbalisé de 11 € pour une infraction de 1ère classe et de 22 à 35 € pour une contravention de 2 ème classe. Ces montants devenant 90 à 135 € pour une infraction de 4 ème classe et être majorés si le « verbalisé » ne s’exécute pas pour payer dans un délai de 45 jours.

    Eclairage intéressant, une étude d’ OpinionWay / MMA sur un échantillon de plus de 2 100 cyclistes révèle que 60 % d’entre eux se sentent plus en danger à vélo qu'à pied ou en voiture et 46 % disent avoir déjà eu au moins un accident. Parallèlement ces cyclistes avouent à 88 % avoir commis une infraction. 71 % ne cachent pas avoir circulé sur les trottoirs, 42 % avoir grillé les feux rouges et 49 % avoir emprunté des sens interdits.

    N’est-ce pas le sentiment d’immunité et un certain égoïsme ambiant qui expliqueraient ce phénomène ? Il n’empêche que si davantage de contraventions sont dressées et si les forces de police en ont les moyens alors peut-être aurons-nous une circulation plus respectueuse de la part de certains cyclistes qui sans scrupule roulent où bon leur chante. Une façon de réconcilier les piétons et les cyclistes qui estiment alors que s’y ajoute la question des motos (voir notre article du 4 décembre 2014), que l’espace réservé aux marcheurs a souvent été amputé au profit des adeptes du vélo.

    Dominique Feutry