Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : circulation centre de Paris

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      Mairie-du-IVe-620x413La mairie du IVe arrondissement

     

    Plusieurs conseils de quartier et d'arrondissement viennent de se tenir apportant leur lot d'informations mais aussi de discussions parfois bien inintéressantes.

    Le 6 octobre s’est tenu à la Mairie du IVe, le Conseil d'arrondissement. Le Maire, Christophe Girard, entouré d’autres membres de l’équipe municipale, était présent. Il s’est expliqué sur le sujet des « fonds du Maire ».  Alimenté par des recettes diverses provenant de mariages, location de salles et manifestations,  les sommes réunies servent à octroyer des subventions (des exemples récents sont cités) voire à financer des petits travaux d’entretien des bâtiments municipaux.

    Sont exposés successivement l’installation du kiosque à journaux de la rue des Archives (voir notre article du 7 octobre 2014), l’aménagement (manège, presse, espace vert…) du square de la place du Bataillon Français de l’ONU en Corée (face à la Cité Internationale des Arts, rue de l’Hôtel de Ville), la réouverture du passage sur la droite de l’église Saint-Gervais et les difficultés de maintenir, le mercredi après-midi, le marché de la place Baudoyer qui perd peu à peu ses vendeurs de denrées alimentaires au profit d’autres marchandises.   

    Une discussion âpre s'est engagée cependant lorsqu’il s’est agi d’émettre un vœu demandant l’ouverture du Square Barye (il est situé à la pointe orientale de l’Ile Saint-Louis) aux chiens non tenus en laisse.

    Le Conseil de quartier  Sainte-Avoye qui s'est tenu réuni le lendemain à la mairie du IIIe a porté sur le projet de végétalisation de proximité. Laurence Hugues a présenté le projet " du vert près de chez vous " qui offre la possibilité aux habitants de proposer de végétaliser des sites (murs, toits, pourtours d'arbres, mobilier urbain, placettes….). Pour ce faire il faut soit utiliser l'application DansMaRue , le site paris.fr ou les  mairies qui mettent a disposition des imprimés ad hoc. Les premières réalisations seront  lancées en fin d'année.  

    A ce sujet est cite aussi le réaménagement du jardin a l'angle  des rues de Thorigny et de La Perle pour le transformer en "jardin "inter générationnel" propice à la lecture et l'éveil ", ce qui nous semble une gageure si près du musée Picasso.

     

    Paris_mairie_3eme_arrdt_dsc03993 La mairie du IIIe arrondissement

     

    Sont abordés ensuite  les travaux de la rue Rambuteau qui devraient être terminés 10 jours avant l'échéance prévue. La réouverture à la circulation se ferait le 23 octobre. Le carrefour Temple/Rambuteau sera totalement fermé à la circulation le 20 octobre. Le conseil vote à l'unanimité un voeu consistant à mettre une plaque signalant le tracé de l'enceinte Philippe Auguste repris sur les trottoirs et la chaussée après une présentation faite par M. Riche (voir notre article du 01 juin 2014).

    Un autre voeu préconise de marquer cette enceinte de la même manière lorsque des travaux d'aménagement seront entrepris boulevard Sébastopol  et dans les rues Beaubourg et du Grenier Saint Lazare. Concernant cette dernière le projet d'aménagement qui reprend la plupart des propositions du Conseil de quartier  est soumis à l'arbitrage de la Maire de Paris dans le cadre du PIM (Projet d'Investissement de la Mandature). Sa décision est attendue. Un habitant souligne que la rue devient un immense parking à motos qui empoisonne les habitants.

    Un représentant du Commissariat Central du IIIe indique que des tolérances sont pratiquées si le stationnement n'est pas gênant pour les piétons, sinon il y a verbalisation. Des échanges polémiques ont malheureusement suivi cette réponse. Il nous est précisé que des contacts ont eu lieu entre Vinci et la mairie du IIIe au sujet du parking de cette même rue qui ne fonctionne plus. Des évolutions pourraient être annoncées en fin d'année.

    Enfin le Conseil de quartier Saint-Merri a rejeté à l'unanimité moins une voix, lors de sa séance du 07 octobre, et après des échanges vifs entre les participants, la piétonisation de la rue Saint-Merri. A été retenue l'inversion du sens de la circulation avec un feu rouge devant l'école pour accroître la sécurité des enfants tout en permettant que soit maintenue une qualité de vie acceptable pour les habitants de la rue. Ceux-ci attendent désormais la décision du Maire, en espréant qu'il ratifiera ce choix. Mais sa décision peut-être tout à fait contraire bien qu'il ait affirmé que la rue ne serait pas piétonne (nos articles des 28 septembre et 02 octobre  2014).

    Dominique Feutry

     

  • St merri who's et école 10 05 13La rue Saint-Merri (IVe) à sa jonction avec la rue du Renard, occultée par les parois de la trémie (Photo VlM)

     

    Une réunion publique où assistaient de nombreux riverains et habitants du quartier s'est tenue le 1er octobre en présence du Maire du IVe arrondissement. A l'ordre du jour l'aménagement de la rue Saint-Merri (notre article du 28 septembre 2014).

    Au cours de sa très longue présentation Christophe Girard a rappelé d'abord qu'une partie de la trémie au débouché de la rue Saint-Merri serait enlevée début novembre permettant l'élargissement des trottoirs. Il a ensuite parlé de la circulation de la  rue, proposant l'inversion de sens de circulation avec deux options, soit une sortie directement par la rue du Renard selon la tracé actuel, soit en empruntant la rue Pierre au Lard (des potelets fermant la sortie de la rue Saint-Merri côté rue du Renard). Un représentant de la Direction de la Voierie et des Déplacements  a montré par une projection ensuite à quoi cela ressemblerait.

    Pierre au lard boyau 04 01 13La "rue boyau" Pierre au Lard (Photo VlM)

     

    Devant le tollé et le fou-rire général sur cette dernière option, (que la photo permet assez bien de comprendre) le Maire a répondu qu'il n'était pas partisan de celle-ci mais qu'il fallait en parler pour n'écarter aucune possibilité. Poutant au moment où il avait fait cette annonce, il y avait semblé tout à fait favorable. Quant à la piétonnisation, Christophe Girard a dit haut et fort qu'il était contre, s'étonnant même qu'un tel bruit ait pu se répandre.

    La réunion s'est terminée sur un constat dressé par Alain Genel, président du bureau du conseil de quartier St Merri, soulignant qu'après un large échange de points de vues entre habitants, commerçants et parents d'élèves, l'inversion du sens de la circulationque semblait avoir recueilli une large majorité de suffrages. Cette inversion permettrait de réduire la fréquentation de la rue par des véhicules qui n'ont pas de raison d'y être. Mais il ajouta qu'il ne fallait peut-être pas enterrer complètement l'option de piétonnisation de l'extrémité de la rue St Merri. Compte tenu de caractère surréaliste de cette option l'assistance est restée bouche bée….

    Nous avons  relevé une remarque intéressante d'un participant qui a rappelé que la sécurité des enfants pouvait être assurée à un coût peu élevé en réouvrant un passage souterrain aujourd'hui obstrué depuis les travaux des années 70 dans la quartier. Ce passage relie sous la rue du Renard, la colonne Wallace au café à l'angle des rues du Renard et Saint-Merri. Pourquoi n'en a-t-on jamais parlé jusqu'à présent ?

    Collectif Pierre au Lard                                                            Dominique Feutry

     

  • St merri passage 10 01 14 détailJonction de la rue St Merri et de la rue du Renard. Un cloaque auquel la mairie du IVe voudrait bien remédier en réaménageant la rue et le carrefour (Photo 2013 VlM)

     

     Message du collectif "Pierre au Lard" :

     

    Piétonnisation de la rue Saint-Merri : non merci !
     
     
    Comme nous vous l’avions annoncé dans l’article “Menaces sur la rue Saint-Merri” du 12 septembre, la mairie envisage la possibilité de piétonniser notre rue, entre Renard et Temple.
     
    La piétonisation, rêve utopique séduisant, a malheureusement fait partout la preuve que sa réalité était un cauchemar pour les habitants. Partout, ceux-ci témoignent et se mobilisent, de la rue Montorgueil à la Butte-aux-Cailles, du Havre à Nice, de Berlin à Barcelone.
     
    Signalétique aire piétonne
     
    Ne mettons pas un mètre carré de chaussée dans cet engrenage : manifestons notre opposition lors de la réunion publique organisée le mercredi 1er octobre à 19h00 dans les locaux de l’école Saint-Merri-Renard, en présence du maire du IVème, Christophe Girard.
     
    Venez nombreux, riverains directement concernés, mais aussi habitants du Marais ou d’ailleurs : le tour de votre rue pourrait venir bientôt.
     
    Le Collectif Pierre au Lard
     
     
  •   Pt157425Panneau lunineux du métro de Londres (Photo Zhuli)

     
    A grands renforts de publicité et de chroniques diverses, la décision de faire circuler la nuit le métro londonien est montrée comme une victoire par ceux, le truculent Maire de Londres en première ligne, qui en font une quasi avancée sociale.

    Lors de la campagne des élections municipales, ce sujet avait fait débat. Le Maire Adjoint en charge des transports Christophe Najdovski a de son côté récemment indiqué, suite à l’information concernant la capitale londonienne qu’il était davantage partisan d’une extension des horaires en portant le fin du trafic du Métro à 3h15 au lieu de 2h15 du matin. Il a ajouté qu’il entendait que ce changement soit étendu aussi au RER.

    S’il est louable d’offrir cette extension de durée du trafic, elle induit davantage des dépenses. Le Président de la Région Ile de France n’avait-il pas déclaré à ce propos qu’une heure supplémentaire de trafic correspondait à une facture de 40 millions € de dépenses annuelles ! C’est énorme. Qui paiera ? Certainement pas les seuls usagers de la nuit mais bien tous les usagers qui constateront rapidement une majoration du prix du billet ou de leur pass Navigo ! Est-ce finalement normal et juste ? Quid aussi du renforcement de la sécurité qui sera nécessaire pour la raison que des passagers seront souvent des fêtards alcoolisés et d’expérience, davantage belliqueux ? Rixes, agressions, bagarres, dégradations, épanchements d’urine seront forcément au menu des services de sécurité.

    Metro_nuit-1

    S’il advenait que Paris copie Londres, alors les riverains, ceux des Halles ou du Marais par exemple, seraient très concernés par les conséquences prévisibles d’une telle évolution. Les fêtards en effet resteraient plus longtemps aux terrasses et aux abords des établissements de nuit, ils s’alcooliseraient plus longtemps aussi, sachant qu’une dernière rame les ramènera à leur domicile après avoir souillé nos rues et perturbé le sommeil de ceux qui ne demandaient qu’à dormir.

    Les politiques auront à réfléchir préalablement aux conséquences de leur choix si d'aventure ces 40 millions € de dépenses supplémentaires ne les dissuadaient pas d’aller dans le sens du vent britannique qui commence à souffler sur notre capitale.

    Dominique Feutry

     

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  •    PhotoMoto attachée à un banc, la latte de bois est brisée, boulevard Beaumarchais (IVe), le 23 septembre 2014 (Photo VlM)

     

     Nous publions cette photographie prise le 23 septembre 2014, en début de matinée, boulevard Beaumarchais (IVe). Elle illustre crûment ce que nous ne cessons de dénoncer : l’emprise des motos sur l’espace piétons (voir notre article du 10 février 2014 à ce sujet).

    Il est vrai que les magasins et ateliers de motos sont l’apanage de ce boulevard, mais doit-on pour autant laisser faire n’importe quoi ? Aller jusqu’à accrocher son véhicule à deux roues sur les montants d’un banc public quitte à le désintégrer en partie, voilà un comportement honteux qui illustre le laisser-aller ambiant.

    Car au final qui est gêné et ne peut plus utiliser le banc ? Qui doit contourner cet obstacle dû à un acte égoïste ? Qui paiera la réparation alors que les motards ne paient déjà pas leur place de stationnement ?

    Trop c’est trop !

    Arrêtons de nous amuser et de nous leurrer avec telle ou telle mesure insignifiante mâtinée d'une publicité soignée, de façon que l'annonce qui en est faite crée beaucoup de mousse. Il suffit d’arpenter l’espace public, loin des bureaux dorés, pour constater quels sont les vrais sujets et mettre en œuvre les mesures adéquates pour les résoudre ou tenter de le faire.

    Mesdames et Messieurs les élus, allez sur le terrain, incognito, et il vous suffira de constater… Vous ne serez pas déçus.

    Dominique Feutry

     

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  • Wpid-id1479170911_cycliste-sous-pluie-1024x842 Une piste cyclable et des arceaux de stationnement à Paris un jour de pluie (Photo Fanfao l'écolo)

      

    Le plan vélo 2014-2020 de la nouvelle équipe municipale vient d’être révélé et devrait être entériné pour la fin de cette année après "concertations" .

    Le but à atteindre est simple : faire que 15 % des trajets effectués dans Paris le soient à bicyclette.

    L’idée est d’accroître et de mieux répartir les places de stationnement en disposant plus d’arceaux mais aussi en sécurisant certains lieux dédiés comme des tunnels routiers qui seraient transformés en parkings fermés. Bien, entendu les pistes cyclables ne seraient pas oubliées. Il y en aurait davantage, plus larges, notamment sur les grands axes de la Ville et même sur les Champs Elysées. D’autres seraient repensées. Il est ainsi question de revisiter les pistes du boulevard Bourdon(IVe) qui sont fermées lors de manifestations spécifiques organisées à cet endroit.

    Au passage l’Adjoint à la Maire de Paris, en charge des transports, Christophe Najdovski, n’a pas hésité à qualifier « d’indigent » le budget dédié à la bicyclette lors de la dernière mandature, comparé à celui d’autres villes françaises.

     Velib-paris-marie-guirlet-Vélib (Photo Marie Guirlet)

     

    Les réactions suite à l’annonce de ce nouveau plan montrent que beaucoup attendaient davantage et ils estiment que ce plan est insuffisant pour atteindre les objectifs fixés en 2020 sachant que le nombre de déplacements en vélo aurait triplé depuis 2001. Il est mentionné en appui de ce constat que peu d’espace serait prélevé à la circulation et au stationnement automobiles. Nous ajoutons cependant que ces évolutions se combineront avec d’autres telles que la multiplication des zones 30.

    Les architectes des bâtiments de France devront veiller avec attention aux aménagements que l’on sent poindre afin de ne pas contrarier l’esthétique des rues. Les pompiers auront aussi leur part dans le débat car se pose l’éventualité de mise en place de séparateurs marquant la piste cyclable par rapport à l’espace piétons, séparateurs qui n’ont pas leur faveur pour des raisons de sécurité ! Il est à craindre que les pistes sur de longues avenues en pente soit source d’accidents entre cyclistes et passants et cela doit être évité.

    La concertation promet donc de ne pas être facile car les intérêts divergent et les investissements sont vite coûteux. Notre quartier est concerné comme tous les autres, aussi nous suivrons avec intérêt les développements relatifs à ce projet qui présente finalement de multiples facettes, outre l'aspect le plus important de contribuer à diminuer la pollution atmosphérque.

    Dominique Feutry

     

  •  Aidenbaum2Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe arrondissement (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !" a rencontré Pierre Aidenbaum Maire du IIIe arrondissement.

    L'échange très courtois a permis de faire un tour d'horizon sur l'arrondissement et nous vous restituons les points les plus intéressants.

    Tout d'abord il nous a été confirmé, comme nous l'avait indiqué quelques jours auparavant le Président Laurent Lebon que l’ouverture du Musée Picasso aurait bien lieu comme annoncé depuis quelques semaines, le 25 octobre prochain. Une visite sera d’ailleurs réservée aux riverains qui ont souffert de toutes ces années de travaux.

    L’information la plus importante concerne la pergola tant décriée, installée côté jardin, et qui cachait le bâtiment. Le Maire du IIIe nous a indiqué que celle-ci "était appelée à disparaître dans son entièreté". Nous avions déjà précisé à ce sujet dans un article du 27 juillet que nous pourrions bientôt annoncer de bonnes nouvelles. C'est donc chose faite et les riverains ont été entendus !

    Reste la question de la fréquentation qui risque d'augmenter. Cet afflux de visiteurs fait craindre aux habitants pour leur tranquillité, nonobstant aussi les risques de davantage de circulation occasionnée en particulier par les cars amenant touristes et scolaires. Sur cette question le Maire s'est voulu très rassurant rappelant qu'avant les travaux, le flux de visiteurs n'avait pas créé de différend avec les habitants et qu'il existait deux emplacements de cars devant le jardin Léonor Fini rue Vieille du Temple.

     

    6a00d8341d8a0f53ef01a3fcfe908c970b-500wiLa pergola décriée implantée devant le Musée Picasso (Photo VlM)

     

    Le souci des autorités est aujourd’hui de pouvoir permettre un accès rapproché aux enfants handicapés qui viendront au musée dans le cadre des activités scolaires qui leur seront réservées le matin. La création d'un ou deux emplacements de bus réservés à ces derniers, sans doute à un endroit autre que celui où se trouvaient les deux emplacements précédents, est à l’étude. Toutefois il sera demandé que les véhicules ne stationnent qu'au moment de l'arrivée puis à celui du départ.

    Pour ce qui concerne les autres visiteurs acheminés en car, ils devront se rendre au musée à pied vraisemblablement à partir du boulevard Beaumarchais.

    A ce propos le Maire a rappelé combien le nombre de cars stationnant de façon illicite avait diminué sensiblement dans l’arrondissement car des places de parking avaient été créées pour cela et de son côté la police agit.

    Nous avons insisté auprès de Pierre Aïdenbaum pour que des efforts soient faits à nouveau en matière de propreté en citant plusieurs cas (y compris des murs tagués). Nous avons dit que les autorités devaient être particulièrement vigilantes quant au respect par les commerçants des autorisations de terrasse, notamment après les travaux d'aménagement de la rue Rambuteau et le soir car les agents de la ville n'étant plus en fonction, les abus sont nombreux. La Ville de Paris doit être davantage engagée sur  ce sujet. Le cas de la rue Saint-Martin, dans sa section comprise entre la rue aux Ours et la rue Rambuteau, là où s'installent des attroupements de consommateurs d'alcool  provoquant le soir et dans la nuit des nuisances sonores, a été évoqué. Le Maire rappelle toutefois, même si la procédure peut paraître longue, que plusieurs fermetures administratives récentes ont touché des établissements du IIIe. 

    Nos avons incidemment demandé si la plaque en marbre cassée enlevée, rappelant l'endroit où fut emprisonnée la famille royale à la Révolution qui était apposée sur le mur de la mairie, allait être remplacée (notre article du 19 juin2014). Il nous a été répondu que son remplacement était prévu et qu'un matériau moins fragile que le marbre était recherché.

    Dominique Feutry

     

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  •  St merri who's et école 10 05 13Rue St Merri (IVe). A gauche l'ensemble écoles-centre sportif, à droite immeuble Ville de Paris au n°16 et restaurant le Who's au n°14. Sur fond de Centre Beaubourg.

     

    Lors du dernier conseil de quartier Saint-Merri, Julien Landel, Adjoint au Maire chargé des conseils de quartier a annoncé ceci concernant la rue Saint-Merri, là où se trouve l’école du même nom :

    "parallèlement à l'option retenue en juin (avancée de la trémie cassée, élargissement du trottoir devant l'école, inversion du sens de la circulation de la rue Saint-Merri, pose d'un feu rouge au carrefour Renard), le Maire a également demandé aux services de la Ville d'étudier la faisabilité de> fermer complètement la rue Saint-Merri à la circulation automobile, option qui sera proposée au Conseil de Quartier à la prochaine réunion le 22 septembre 2014."

    En juin, le même Julien Landel avait affirmé que ce serpent de mer de la piétonisation ne verrait jamais le jour, l'opération étant beaucoup trop chère.

    D'où provient ce brusque revirement de la mairie ?

    Si, dans une cité utopique, des rues piétonnes seraient idéales, nous savons tous que dans la ville et la vie réelles, elles sont le plus souvent un enfer pour ceux qui y habitent, portant un coup fatal à la tranquillité, la sécurité et la salubrité publiques. Les nuisances sonores y sont le quotidien des riverains, parce que les passants ne font pas que passer. Ils s'arrêtent, se regroupent, discutent, crient, chantent, à toute heure du jour et de la nuit, parce que les restaurants et les bars demandent et obtiennent des droits de terrasse qui du fait de l’absence de circulation automobile s’étendent au-delà du périmètre autorisé. A cela peuvent s’ajouter les musiciens des rues. S’il peut être agréable d'écouter quelques minutes "en passant", cela est insoutenable de les entendre durant des heures. L’expérience prouve que beaucoup plus qu'ailleurs, le sol des rues piétonnes est jonché de déchets…

    L'obtention d'une autorisation d'ouverture de nuit du restaurant "le Who" n'arrange rien à la situation. La rue Pierre au Lard qui débouche dans le rue Saint–Merri est elle aussi souillée de déjections qui posent problème au Café de la Gare qui a une sortie de ce côté et que l’installation d’une boîte de nuit amplifierait. Piétonniser la rue Saint-Merri reviendrait de fait à accentuer le phénomène et faire de ce secteur un véritable cloaque !

    La seule manière efficace de se prémunir contre de tels fléaux est d'y trouver une chaussée qui serve à la circulation des voitures.

    La rue Saint-Merri dans sa première portion, entre la rue du Temple et la rue du Renard, était jusqu'à présent à peu près indemne de ces nuisances, les trois restaurants n'ayant pas de terrasse et la chaussée étant une de ces nouvelles "zones de rencontre" où voitures, deux-roues et piétons se partagent la chaussée, les véhicules automobiles autorisés étant d'ailleurs restreints à ceux des riverains, des chauffeurs de taxi et des livreurs.

    Les riverains veulent faire entendre leur voix et feront tout pour que le Conseil de Quartier prévu le 22 septembre prochain refuse cette option et s'en tienne à ce qui avait été prévu antérieurement .

    Le "Collectif Pierre au Lard"

     

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  •   Photo-35La rue Rambuteau en travaux (Photo VlM du 5 septembre)

     

    Nous avons déjà communiqué sur la deuxième tranche des travaux de la rue Rambuteau qui rappelons le dureront jusqu’au 30 novembre prochain.

    Après les premiers aménagements du côté des N° pairs (IIIe) qui avancent au rythme annoncé, débuteront le 8 septembre les travaux de la chaussée. Les conséquences ne seront pas neutres puisque la circulation sera totalement neutralisée entre la rue Beaubourg et la rue des Archives. Les livraisons des commerçants seront perturbées. Quant au bus 29, il sera dévié et cela jusqu’au 8 octobre. Un arrêt a été prévu rue du Renard (IVe) côté Centre Pompidou, juste en face de la rue Pierre au Lard.

    A partir du 10 octobre, commenceront les aménagements des trottoirs du côté pair de la rue (IVe), la circulation sera alors rétablie sur une voie et les zones de livraison définitives devraient être accessibles.

    Bien entendu piétons et cyclistes devront être particulièrement vigilants car chacun essaie de passer où cela lui parait le plus carrossable et un accident peut se produire très rapidement.

    Les riverains, commerçants et habitants ainsi que les habitués de la rue espèrent que les échéances annoncées seront tenues, que le résultat de cet embellissement sera probant, procurera davantage de confort aux usagers et une meilleure allure à cette artère très passante. Les riverains forment aussi le voeu que les terrasses respecteront les règlements et ne pofiteront pas de l'élargissement des trottoirs pour s'étendre davantage auquel cas ces mois de désagrément et le côut de cette opération ne leur serviraient à rien.

    Dominique Feutry

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    2862757_zones-30
    Carte des zones 30 et 20 (Mairie de Paris)

     

    La Mairie de Paris vient d'annoncer qu'elle réfléchissait à l'extension dans plusieurs quartiers, notamment des arrondissements centraux, de zones de rencontre ou zones 30 et zones 20 qui totalisent déjà 560 km de voies pour la seule capitale.

    Présenté comme un moyen de réduire la pollution en dissuadant les automobilistes prendre leur véhicule, l'idée peut séduire. Et c'est le cas, puisque toutes le grandes villes de France et de l'étranger ont recours à ce moyen pour donner plus de place aux pétons et aux cyclistes. Cette formule a pourtant ses détracteurs.

    En 2012 un rapport commandé à un groupe d'experts-ingénieurs par les commerçants de la ville de Lausanne a fait grand bruit. Ne concluaient-ils pas qu'il n'y avait aucune différence d'émission polluante que le véhicule roule à 30 ou à 50 km/h et que les décibels baissaient très peu entre ces deux vitesses! Bien entendu ce rapport a été critiqué notamment par les élus locaux, il n'en demeure pas moins que le doute subsiste. On peut aussi s'interroger sur le fait que des passages piétons soient maintenus sur ces zones alors que les piétons sont toujours prioritaires ?

    Téléchargement

    La question est davantage celle de savoir dans ce cas, si cette solution n'est pas comme le disent certains un simple pis-aller alors qu'il faudrait sans doute être plus clair, aller plus loin en transformant ces voies en zone piétonne. Mais face à une telle décision, nous risquons de voir se lever des haies de boucliers. La voie piétonne n'est pas non plus la solution idoine, les commerçants en prennent souvent à leur aise en annexant de l'espace réservé aux piétons pour y installer leurs terrasses et leurs étales, ce qui ne manque pas de créer des confits avec les riverains. Le bruit a aussi tendance à augmenter du fait d'un nombre de piétons plus élevé attirés par la «piétonisation». Enfin il y a déplacement de la circulation motorisée vers d'autres axes ce qui ne contribue pas vraiment à faire diminuer la pollution atmosphérique.

    Toutes les solutions, quelles qu'elles soient, mises en œuvre pour favoriser les moyens de transports «doux» et les piétons et ainsi diminuer l'usage des automobiles, cars et motos et avec eux l'émission de gaz polluants comme le bruit inhérent au trafic, ont leurs défauts. Mais alors seul celui qui ne ferait rien éviterait les méprises ?

    Nous estimons pour notre part qu'il faut plus que jamais combattre la pollution de l'air, sans doute le dilemme contemporain le plus important. Or cela ne peut être fait en croisant les bras, les zones 30 même si elles sont l'objet de critiques, même si elles sont parfois malmenées, ont un mérite, celui de faire prendre conscience que le «tout automobile» dans les grandes villes faisait désormais partie du passé.

    Dominique Feutry