Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Conseils de quartiers

  • Tunnel tuileries street artL'un des 14 projets soumis aux votes des citoyens de Paris-centre dans le cadre du "budget participatif" : l'enfouissement du street art dans le tunnel des Tuileries…

     

     

    La mairie de Paris-centre décrit emphatiquement ce projet : "transformation d'un tunnel gris, sale, et abandonné en un Grand Musée Street-Art de renommée mondiale, un bijou inestimable.
    Ce Tunnel est capable d’abriter entre 100 et 200 artistes muralistes pour créer une œuvre colossale. Un projet ambitieux qui fera appel aux meilleurs artistes de tous les coins du monde pour créer une œuvre collective internationale en plein centre de Paris."

    Bigre ! De quoi rivaliser avec Lascaux ? Les observateurs décideront si l'humanité a progressé dans l'intervalle de 20.000 années qui sépare nos œuvres de celles de Cro Magnon ou si elle est plutôt victime d'une dégénérescence sournoise en matière de goût.

    Les 13 autres projets peuvent être consultés sur le site de la mairie. Nous encourageons nos lecteurs à le faire car les propositions méritent qu'on s'y arrête même si, comme nous l'avons déjà exprimé dans le passé, il y a une forme de démagogie à infantiliser la population en offrant des hochets à des gens sans mandat électif pour qu'ils jouent avec leurs rêves en attendant d'apprendre qu'on les a jetés aux orties.

    Quoiqu'il en soit, il y a en ce moment une dynamique autour des Conseils de Quartiers de Paris-centre. Rappelons qu'ils sont au nombre de sept, Louvre-Opéra, Sentier-Arts & Métiers, Temple-Enfants Rouges, Halles-Beaubourg-Montorgueil, Marais-Archives, Marais-place des Vosges et Seine, ouverts à tous et co-présidés par une femme et un homme pour faire bonne mesure avec les tendances actuelles.

     

    Terrasse éphémère charlotPrise de possession de l'espace public et de l'espace livraisons par un établissement rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

    Ils ont vocation à agir dans  les domaines qui sont les nôtres, le patrimoine et la qualité de vie, et à ce titre nous nous réjouissons de leur apport en moyens humains pour la maitrise en particulier du phénomène des terrasses éphémères qui échappe à tout contrôle depuis que la Maire Anne Hidalgo a ouvert il y a 18 mois la jarre de Pandore et que toutes les misères du monde s'en échappent.

    Du côté de l'Hôtel de Ville, on souffre des tensions entre ses composantes politiques : socialistes réalistes, socialo-gauchistes idéologues, plusieurs degrés de vert chez les écolos, communistes… Il en résulte une grande confusion dans la gestion des affaires de la mairie.

    Si Anne Hidalgo est bien servie actuellement par Colombe Brossel, Maire-adjointe en charge de la propreté, qui est peut-être en train de gagner la bataille des tags et de l'affichage sauvage, Olivia Polski Maire-adjointe au commerce a braqué les parisiens en privilégiant les bars-restaurants au détriment des riverains dans la création des terrasses éphémères puis estivales. Avec les encouragements en coulisse de Frédéric Hocquard, soutien inconditionnel de "la fête", qui agit depuis 2014 en faveur des intérêts des professionnels de la nuit, de la boisson et de la musique amplifiée.

    Les parisiens risquent de souffrir durablement du dérèglement de la gestion et du contrôle de l'espace public. Jusqu'au printemps 2020, le règlement des terrasses et étalages (RET) était l'apanage de la Direction de l'Urbanisme. Les demandes étaient instruites par leurs inspecteurs, le contrôle assuré par des agents assermentés qui avaient le pouvoir de dresser des procès-verbaux, de faire traduire les contrevenants au pénal et de retirer leurs autorisations.

    Aujourd'hui on ne sait plus trop où en est ce dispositif. L'Adjoint en charge de l'Urbanisme, Emmanuel Grégoire, est aussi le Premier adjoint, numéro 2 de la mairie de Paris. C'est un homme sage qui pèserait sur le dossier s'il n'était pas aussi le bras droit d'une candidate à la Présidence de la République en 2022, un engagement qui lui laissera peu de temps pour se consacrer à l'intendance de la Ville de Paris.

     

    DpspAgents de la DPSP, en passe de devenir la police municipale de Paris

     

    On se demande notamment ce que vont faire les 3.200 agents de la DPSP (police municipale) pour assurer le nouvel ordre. De l'avis général ils ne sont pas très visibles pour le moment et nombreux sont ceux qui ne voudraient pas voir la Police Nationale céder ses responsabilités de suivi des établissements recevant du public (ERP), la gestion des licences IV, la sécurité et la répression des nuisances liées aux attroupements et au bruit.

    Dans ce contexte dominé par le flou, on note à des degrés divers une prise de pouvoir par les Maires d'arrondissements qui, comme la nature, ont horreur du vide. C'est très perceptible dans Paris-centre et nous avons tout lieu de nous en réjouir car les déclarations du Maire Ariel Weil et ses actes laissent peu de doutes sur sa volonté de ne pas se laisser déborder.

    Pour tenir ce cap, il entend s'appuyer pour les signalements sur les Conseils de Quartiers. Ils sont volontaires.  L'AUDMR (association des utilisateurs de DansMaRue) est associée au dispositif. Elle a pour elle son dynamisme, ses moyens de communication et ses entrées à l'Hôtel de Ville.

    Nous adhérons volontiers à ce dispositif parce que le choix de l'opposition frontale ne conduit à rien et qu'il nous parait le plus efficace au moment où notre pays et nos compatriotes ont tendance à s'enfoncer dans la critique systématique et à s'opposer par principe à toute manifestation de l'autorité. A l'opposé des anti-vaccins qui sont avant tout des créateurs de désordres et des songe-creux, nous nous réjouissons que des gens agissent pour rétablir une situation qui pour être grave n'est pas pour autant désespérée.

    Gérard Simonet

     

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    St martin porte 2018
    Rue St Martin et ses affluentes, Ste Apolline, Meslay, Blondel…

     

     

    Voila des années que l'ARQAM (association pour la renaissance du quartier des Arts & Métiers) existe et que Michel Arnaud la préside. Tenace dans ses idées et ses résolutions, opiniâtre dans son comportement, il s'est fixé un objectif ambitieux : agir sur son secteur pour que l'activité économique se régularise et se diversifie. On ne compte plus les contacts qu'il a eus avec les élus de la mairie du IIIe, puis celle de Paris-centre, la DPSP (police municipale) et surtout la Police nationale dont les fonctionnaires ont depuis des années entendu les plaintes et recueilli les propositions de cette association membre de "Vivre le Marais !"

    Son combat : persuader les entrepreneurs de s'installer dans les murs des boutiques existantes pour que se développe une activité économique diversifiée à la place de la mono-activité qui sévit actuellement dans des conditions qu'il dénonce.

    Il n'est pas seul dans son cas. Les arrondissements adjacents souffrent de maux similaires. Il s'adresse à eux et à leurs représentants associatifs pour serrer les coudes. Voici son appel :

     

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    "Je me suis rapproché du futur président du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers, Bertrand Richard, pour lui proposer de mettre en place un groupe de travail de revitalisation commerciale de notre quartier à l'image de ce qu'entreprend l'association du Xe qui lutte contre la mono-activité, Vivre Strasbourg St Denis St Martin avec son projet de budget participatif qui sera soumis au vote des Parisiens à l’automne. Une démarche que nous devrions adopter.

     

    "J'ai commencé à répertorier les locaux commerciaux vacants. Il faut continuer rue par rue pour restaurer le commerce légal dans notre quartier et recréer un tissu économique autour des commerces de proximité en développant des animations et en facilitant la reprise des baux commerciaux vacants soit l'achat des murs par la SEMAEST, soit en établissant un dialogue constructif entre propriétaires des murs, agents immobiliers et candidats commerçants à la reprise, accompagnés par des aides municipales si possible.

     

    "C'est suite à ma demande de création de ce groupe de travail pour la revitalisation commerciale de notre quartier que Bertrand Richard a proposé et fait valider au cours de la première réunion du conseil de quartier le 26 mai dernier, un RV déambulatoire qui démarrera le dimanche 6 juin 2021 à 11 heures à l'angle des rues Notre-Dame-de-Nazareth et Saint-Martin devant le café Le Parisien.

    "Vous êtes invités à participer à cette déambulation collective. Il suffit de prévenir de votre venue Bertrand Richard <bertrand.francois.richard@gmail.com>

     

    Arnaud

     

    "L'objectif de notre déambulation est triple : constater les dégâts de la mono-activité, repérer les commerçants légaux avec qui nous pourrions travailler et enfin lancer un dernier chantier : empêcher la multiplication des appartements loués meublés (Airbnb, Abritel, etc…) qui prolifèrent dans les locaux commerciaux désertés.

    Je compte sur votre présence et votre implication et vous en remercie par avance."

     

    Michel Arnaud
    Président de l'
    ARQAM

     

  • Mairie 1 et campanile

    La très remarquable mairie du 1er arrondissement, proche de la Seine et du Louvre, qui fait pendant à la façade de l'église de St Germain l'Auxerrois avec un porche et une rosace semblables et entre les deux un beffroi gothique flamboyant. Elle abritera un centre d'accueil de jour pour réfugiés.

     

     

    Le conseil de quartier Vivienne-Gaillon (IIe) nous fait savoir par sa Présidente Hélène de Barmon, que le 3 octobre le Maire de Paris-centre Ariel Weil  a tenu un "café du Maire" qui s’est déroulé sur Zoom et non pas à la Bourse pour d’évidentes raisons sanitaires. De nombreux thèmes ont été évoqués dont le devenir des trois anciennes mairies d’arrondissement.

    Elle nous transmet ces informations :

    "La Mairie du 1er deviendra un centre d’accueil de solidarité (selon la terminologie utilisée par Ariel Weil, accueil de jour pour réfugiés selon la presse). Une partie des locaux permettrait également, comme dans l’ancienne mairie du IIIe, d’obtenir des titres (CNI, passeport,…).

    La Mairie du IIe accueillera les services sociaux type CCAS ainsi qu’un accès numérique comme ce que propose Emmaüs Connect. La Mairie du IVe deviendra "l’Académie du Climat" pour former des volontaires sur le sujet.

    Manifestement, ces décisions ont été prises à l’Hôtel de Ville car elles n’ont pas été évoquées lors du dernier conseil d’arrondissement. En revanche lors de ce conseil, un règlement intérieur a été adopté avec deux points susceptibles de nous intéresser :

    • Fin de la possibilité pour les conseils de quartier de déposer des vœux
    • Possibilité de déposer de vœux issus d’une pétition réunissant 2 000 signatures de résidents de Paris Centre.

    Sur le « front » des terrasses, la nouvelle Charte est parue. Elle n’est pas très différente de la précédente et on peut noter que, malgré les demandes d’Ariel Weil, elle ne comprend pas de dispositions pour tenir compte des particularités de Paris Centre. En effet, les points suivants, qui avaient été évoqués lors de notre réunion consacrée aux nuisances sonores  le 18 septembre, n’ont pas été retenus pour les terrasses éphémères autorisées du 1er octobre 2020 au 30 Juin 2021, à savoir :

    • Passage d’un système déclaratif à celui d’une autorisation
    • Sanctuarisation des places de livraisons
    • Prise en compte de l’étroitesse des trottoirs en limitant les terrasses éphémères à 30% de la surface. Celle-ci pourront toujours représenter 50% de la largeur utile du trottoir, information figurant dans une annexe que les commerçants n’auront pas à afficher. De même pour l’obligation de laisser un passage de 1.60 m pour les piétons.

    Sur le même sujet des nuisances sonores (RendezNousParis – NDLR), les représentants d’une quarantaine d’associations ont été reçus à l’Hôtel de Ville (notre article du 2 octobre – NDLR) et ont obtenu des réponses et engagements écrits d’Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la Maire de Paris.  De nombreux points (problème du stationnement des professionnels, élaboration d’un code de la nuit,…) sont reportés à la refonte du règlement des étalages et terrasses (RET) mais on peut noter l’idée d’un permis à point accordé aux établissements comme cela est fait à Genève.

    Pour les signalements des difficultés rencontrées sur l’espace public, après nous avoir dit de recourir à l’application DansmaRue puis de contacter les élus de Paris Centre, la démarche actuellement conseillée consiste à faire un signalement sur l’application puis de faire suivre aux élus le courriel d’accusé de réception.

    Enfin, il est prévu la création d’une nouvelle « coronapiste » sur les grands boulevards de la Place de la république à Opéra".

    Hélène de Barmon

     

  • Beautreillis 6 portail 05 04 14

    Symbole de la rue Beautreuillis : le portail de l'Hôtel Raoul, dont nous demanderons au Maire de Paris-centre la restauration et la mise en valeur (Photo VlM)

     

     

    En attendant le renouveau de ce portail emblématique, nous devons faire face à la situation créée par le réaménagement de la rue tel que nous l'avons décrit hier dans notre article. 

    Le Maire du IVe y répond par des explications mais en reconnaissant que des anomalies persistent et qu'il est mobilisé pour les corriger. Nous nous sommes concertés avec les riverains de quatre des immeubles concernés. L'un d'eux demande au nom de ses voisins à être reçu par le Maire pour formuler son avis et avec l'espoir de recueillir les apaisements que tous attendent. Nous avons transmis son nom et ses coordonnées à Ariel Weil, dont voici le message que nous adresse sa Directrice de cabinet Isabelle Knafou : 

     

    Cher Monsieur Simonet,

    Comme vous le rappelez dans votre article, l’aménagement réalisé rue Beautreillis résulte de la mise en œuvre d’un projet voté au Budget Participatif. La création de ce plateau piétonnier a pour vocation initiale une redistribution plus équitable entre les différents usagers de l’espace public et en particulier au profit des piétons désormais prioritaires. Je précise d’emblée que toutes les demandes d’extension de terrasses, sans exception, ont été refusées par le maire. Il n’est pas question de libérer de l’espace public pour le privatiser dans la foulée.

    Un nouvel ordonnancement de cette nature prend du temps à s’imposer dans les habitudes et force est de constater que l’aménagement a produit l’effet inverse à celui escompté : d’une part, la libération de l’espace a favorisé la vitesse excessive des automobilistes au lieu de la réduire aux 20 km/h réglementaires et pourtant très clairement indiqués ; d’autre part, la rue Beautreillis fait désormais partie des « itinéraires bis » identifiés par les applications spécialisées pour contourner la place de la Bastille.

    Afin d’améliorer la situation, nous travaillons actuellement avec les services de voirie et des espaces verts et avec les commerçants de la rue à l’installation de jardinières (les fameux tonneaux) qui longent la chaussée du côté impair, avec l’objectif de contraindre les véhicules à ralentir sous peine de percuter ce mobilier. Ce dispositif n’étant visiblement pas suffisant (les véhicules se déportant de l’autre côté sans baisser pour autant leur vitesse), des potelets seront disposés dans les prochains jours côté impairs afin de mieux protéger les passants.

    Par ailleurs, les services de sécurité sont quotidiennement postés dans la rue afin de verbaliser les véhicules stationnés illégalement et ceux en excès de vitesse. Ils verbalisent également les dépassements de terrasses.

    Enfin, nous avons demandé au service de la voirie de proposer un nouveau plan de circulation dans le quartier. Parmi les différentes solutions envisagées (toutes formulées par des habitants et/ou membres du conseil de quartier), l’une semble particulièrement simple et opérationnelle, l’inversion du sens de la circulation de la rue de Birague permettant de stopper le trafic de transit entre la rue des Francs Bourgeois et les quais hauts. Les services compétents ont donc été saisis par le Marie du 4e, il y a déjà trois semaines, pour mettre en œuvre cette décision, dans les meilleurs délais, après l’indispensable étude d’impact du trafic.

    La mairie du 4e reste mobilisée jusqu’à que la situation soit satisfaisante rue Beautreillis ; elle est à l’écoute des observations des riverains pour le cas où il faudrait envisager des correctifs supplémentaires.

    Bien cordialement,

    Isabelle Knafou

    Directrice de cabinet d’Ariel Weil, maire du 4e arrondissement

     

     

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    Maire IV + équipe

    Lancement de la procédure du "budget participatif" à la mairie du IVe autour du Maire Ariel Weil

     

     

    Dans notre article du 14 juillet sur l'état d'avancement des projets du "budget participatif" qui a marqué la mandature d'Anne Hidalgo, nous exprimions des interrogations sur la légitimité et la pertinence d'une mesure qui s'inspire du concept de "démocratie participative" et résulte elle-même, comme le souligne Alain Genel dans un "commentaire", de la constatation que la démocratie tout court ne suffit plus à des citoyens de plus en plus exigeants et méfiants à l'égard de leurs élus. Sans qu'ils sachent pour autant où est la panacée en la matière…

    Le Maire du IVe Ariel Weil n'a aucun doute. Il répond par sa Directrice de cabinet Isabelle Knafou aux interrogations qui sont les nôtres. Autant par conviction sans doute que par discipline car il fait peu de doute aux yeux des observateurs qu'il sera le candidat de la liste Anne Hidalgo pour la mairie du nouvel arrondissement Paris-centre. Avec son expérience de la gestion du IVe et le soutien de son mentor Pierre Aidenbaum, pour autant que la Maire PS du IIIe renonce à un cinquième mandat, il a en effet des chances raisonnables de l'emporter.

     

    Tribune de la mairie du IVe :

    Une fois encore votre article invite à la discussion. Une fois encore, vous y exprimez votre position au sujet de la démocratie participative que vous opposez à la démocratie représentative. Tentons de vous démontrer que les deux ne sont pas incompatibles.

    Les élections se déroulent tous les cinq ou six ans dans notre pays. Il s’agit de moments importants pour notre démocratie dont le principe n’est ni contestable ni contesté. Mais aujourd’hui, les citoyens ne veulent plus se contenter de sanctionner ou d’approuver une politique au bout de quelques années. Ils sont nombreux à vouloir être associés plus activement à la vie de la Cité en proposant des idées ou en se prononçant sur des projets. Et c’est particulièrement vrai à l’échelon local.

    Les différents dispositifs de démocratie participative initiés depuis 2001 par Bertrand Delanoë et amplifiés par Anne Hidalgo ont précisément vocation à favoriser ce dialogue régulier entre habitants, élus et experts. Conseils locaux thématiques, conseils de quartiers, consultations ponctuelles, etc. toutes ces instances ont pour point commun la volonté de faire participer les habitants aux décisions qui les concernent.

    Associer les habitants, ce n’est pas renoncer à faire son travail d’élu. Bien au contraire. L’avis des habitants est déterminant pour mieux penser et mieux réaliser les projets sous peine d’être à côté de la plaque. Mais le rôle de l’élu, garant in fine de l’intérêt général, est tout aussi essentiel. Et donner aux citoyens une part de son pouvoir, n’est pas l’abandonner mais le partager.

    C’est l’objet même du Budget Participatif (BP) qui permet aux citoyens éclairés de proposer des idées pour leur quartier et à tous les autres de voter. Le BP est le dispositif de démocratie participative le plus complet, le plus ambitieux et le plus légitime puisqu’il est sanctionné par un vote à l’issue d’une campagne d’information [un scrutin où il est interdit de voter contre. NDLR].

    Construits avec les porteurs de projets, les services techniques, les partenaires institutionnels et les élus, les projets sont aussi présentés en réunion publique afin de recueillir les commentaires des habitants intéressés. Bref, on peut pas dire qu’il ne soit pas « surveillé » ! Ce fut d’ailleurs le cas du projet de la rue Beautreillis, bien accueilli en réunion publique.

    Pour que chacun puisse se faire une idée du type de projets issus du Budget Participatif, la Mairie du 4e vient de publier une gazette qui balaye l’ensemble des projets de la mandature.

    Un exercice qui illustre combien nous avons tous à gagner à travailler ensemble pour construire des projets au service du plus grand nombre. Faute, bien sûr, de pouvoir plaire à tout le monde.

    La dernière session de la mandature démarre le 6 septembre. A vous de jouer !

    Isabelle Knafou

    Directrice de cabinet du Maire du IVe arrondissement

     

    Nous nous réjouissons que ce blog soit devenu un lieu d’échanges où les arguments s'expriment à l'écart des invectives. Merci à la mairie du IVe et à Isablelle Knafou pour sa plaidoirie, qui ne convaincra pas tout le monde, mais qui a le mérite de faire réfléchir au minimum ceux qui ont des doutes et restent sensibles à une bonne rhétorique.

    Gérard Simonet

     

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    Raoul gs géné 22 06 19

    Portail de l'Hôtel de Raoul nettoyé, 6 rue Beautreillis (IVe) (Photo VlM)

     

     

    La diffusion de notre article du 6 mai 2019 "Saccage du portail de l'Hôtel Raoul : SOS à la Mairie de Paris" a été suivie d'une réaction qui a probablement bénéficié de l'intervention du Maire Ariel Weil que nous avons eu le plaisir de rencontrer à ce moment-là. Les graffitis abjects qui défiguraient les deux vantaux de la porte en bois ont été recouverts par les services de la Propreté de Paris d'un badigeon qui pare au plus pressé et joue les cache-misère. Le résultat n'est pas idéal mais il n'était pas possible de faire mieux à ce stade et nous en remercions les acteurs.

    Une information supplémentaire nous est parvenue ce jour : le Député de la 7ème circonscription (XIe, XIIe et IVe) Pacôme Rupin s'intéresse au dossier de la restauration de ce portail. Dans un courrier du 20 juin 2019, il s'adresse à  Karine Duquesnoy, Directrice régionale des affaires culturelles  (DRAC) d'Île-de-France, pour lui demander de prendre en charge la restauration du portail et "redonner une auguste place à ce bâtiment".

    Les personnes proches du dossier estiment que la restauration du portail et des vantaux en bois coûterait aux alentours de 150.000 €. Sa remise en état avait été suggérée par un riverain dans le cadre du "projet participatif" 2017 de la Mairie de Paris. Il évaluait la dépense à 4.000 €  ! Un optimiste…. Il a essuyé un refus, la mairie estimant que le dépense serait plutôt de 350.000 €… Elle a préféré faire droit à une autre demande, très appuyée par les bars-restaurants, d'élargir les trottoirs de la rue et de ses affluentes pour un coût qui se situe entre 250 et 300.000 €. Les travaux ont commencé sur le tronçon qui encadre le restaurant "Le Dindon en Laisse". 

    Les deux projets ne sont donc pas très différents en matière budgétaire. Il est dommage qu'on n'ait pas poussé plus loin l'analyse de celui qui valorisait notre patrimoine collectif, mais ceux qui s'en plaignent ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes : il fallait être présents aux réunions…

    Il y a désormais une perspective que le quartier bénéficie doublement des travaux de rénovation : c'est acquis pour les trottoirs, une porte s'ouvre pour la restauration du portail de l'Hôtel de Raoul. Nous nous en réjouissons !

     

  • Beautreilllis 7 Hôtel raoul

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Deux monuments caractéristiques de cette rue du quartier St Paul dans le IVe : un maison style Henri IV très ancienne (XVIème-XVIIème siècles) au n° 7 et le portail de l'Hôtel Raoul, en déshérence et atrocement défiguré par des songe-creux

     

     

    L'expression "démocratie représentative" peut être considérée comme un pléonasme, si on range parmi les utopies la définition que donnait Jean-Jacques Rousseau de la démocratie tout court (*)Le genre de démocratie qui s'est imposé dans les mentalités est de fait le mode de gouvernement des pays de l'OCDE. Cette démocratie-là s'exerce par les mécanismes de la représentation, nationale ou locale.

    Il arrive qu'elle butte sur des difficultés comme celles que nous avons connues avec le mouvement des "gilets jaunes". Les gouvernants un temps déstabilisés en viennent alors à se demander s'il n'y a pas lieu de composer avec ceux qui apparaissent comme des leaders de la protestation. Jusqu'à ce que les réalités, notamment les dissensions internes aux mouvements protestataires leur montrent qu'il faut revenir aux bases de la démocratie.

    Dans les grandes villes, et à Paris singulièrement, s'est développé depuis vingt ans un courant de démocratie "participative". Les mots sonnent bien. Il a été difficile en revanche d'en tracer intelligemment ses contours. Renonçant au principe de l'agora, périlleux du fait du nombre élevé de citoyens, on a assisté à Paris à la mise en place de "conseils de quartiers". Si leur création résulte de la loi, leur gestion n'obéit à aucun texte officiel. En pratique, chaque arrondissement a conçu pour eux une charte "maison". 

    A l'approche des élections municipales, il ne serait sans doute pas inutile d'en dresser le bilan et de s'interroger sur leur maintien. Un vécu récent dans le IIIe nous montre que la réunion de ces conseils ne rassemble que quelques personnes et tourne souvent au pugilat entre des individualités marquantes qui ne représentent en réalité qu'elles-mêmes.

    Le réaménagement de la rue Beautreillis étend le questionnement au dossier des "budgets participatifs". L'idée est généreuse : elle prévoit d'affecter 5% du budget d'investissement de Paris jusqu'en 2020 au financement de projets proposés localement par les habitants. Mais dit autrement, on ampute de 5 % le budget d'investissement dont les choix sont faits par des élus et on en transfère l'utilisation à un groupe non défini de citoyens sans mandat électif.

    Les Maires d'arrondissements ont privilégié assez naturellement les conseils de  quartiers pour infuser ce mécanisme. C'est ainsi qu'un projet de réaménagement d'une partie de la rue Beautreillis a vu le jour dans le IVe, porté par une génération spontanée de quelques citoyens, habitants et commerçants. Il s'agit d'une piétonisation partielle avec élargissement de certains trottoirs, à hauteur notamment des bars-restaurants de la rue.

    La mairie du IVe et son Maire Ariel Weil ont agi de façon irréprochable. Le projet a fait l'objet d'une présentation publique en mairie dont le "Powerpoint" est accessible à tous. Il reste que l'annonce de début de travaux a réveillé les consciences de nombreux riverains qui n'avaient pas prêté attention à ce qui se déroulait au pied de chez eux et aux conséquences qu'on peut légitimement redouter.

    Ils ne s'y opposent pas mais ils viennent massivement vers notre association dans l'espoir de peser sur les relations si elles devenaient conflictuelles avec les commerçants qui ne vivent pas là forcément mais attendent beaucoup des perspectives économiques qui s'ouvrent à eux avec la création de terrasses.

    Plusieurs copropriétés viennent d'adhérer à "Vivre le Marais !" Elles savent que nous ne sommes pas opposés à des restrictions de circulation automobiles dans les quartiers de Paris-centre sous certaines conditions de respect des intérêts moraux et matériels des habitants. Nous nous inscrivons une fois encore dans cette attitude et nous élargissons le débat en revenant sur le sort du portail de l'Hôtel Raoul. 

     

    Raoul horlogeL'horloge de l'Hôtel Raoul, arrêtée à 10h30. Elle ne demande qu'à repartir…

     

    Ce monument délaissé est encore la propriété de ceux qui ont vendu les ruines de l'Hôtel pour construire du neuf mais il sont prêts à le céder à la Ville de Paris pour 1 € symbolique. On dit que la réhabilitation coûterait 150.000 €… Nous ajoutons pour ce qui nous concerne qu'on peut le protéger des assauts d'autres imbéciles en l'éclairant par des spots et en installant une caméra de surveillance. Il n'y a là rien qui soit hors de portée de la mairie de Paris. Nous souhaitons qu'Ariel Weil s'y emploie et que la Maire Anne Hidalgo s'en saisisse.

    Gérard Simonet

     

    (*) Jean-Jacques Rousseau, considère que la démocratie ne peut être que directe : « La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale et la volonté générale ne se représente point" – Wikipédia –

     

    Histoire de la rue Beautreillis : un blog remarquable lui est consacré

     

  • Budg part motos

     Georges nous envoie cette photo du jardinet et de l'espace qui font l'angle de la rue des Archives et de la rue des Blancs-Manteaux (IVe). Que voit-on ? De nombreuses motos et scooters et un lopin végétalisé au fond, dont le mur est tagué et le sol couvert de détritus.

     

     

    Des riverains, à travers le conseil de quartier compétent, c'est-à-dire "St Gervais", pleins de bonnes intentions, se sont dit qu'il faudrait aménager cet espace pour laisser moins de place aux motos. Ils se sont tournés vers le dispositif  de "budget participatif" que la Mairie de Paris a mis en place depuis 2014 en imaginant une végétalisation susceptible de repousser les deux-roues motorisés encombrants. Leurs dossier a été approuvé par l'arrondissement et l'Hôtel de Ville. Le projet validé a été exécuté et on en voit le résultat aujourd'hui.

                                                                                          

    Budg part dét Budget part géné

     

     Georges nous rappelle ce qu'était en quelque sorte le cahier des charges du projet : "Le budget participatif change la ville" est écrit sur l’étiquette trouvée sur une des jardinières. On peut lire par ailleurs :" Voté en 2016 par 435 personnes – 2.000 € – description : implantation complémentaire d’un petit jardin. A l’angle de la rue des Blancs Manteaux et Archives, le projet a pour ambition de compléter le petit jardin présent afin de limiter les stationnements gênants des deux-roues motorisés, par l’installation de jardinières. 

    Et Georges de conclure : "Le « petit jardin » est toujours dans un état lamentable et les jardinières sont bien sur le côté pour ne pas prendre la place des deux roues…
    Y a t il une évaluation de ces projets à court et moyen terme ? On dépense une fois la somme et après, on n’y touche plus ?"

     

    C'est vrai qu'on a envie de dire : "tout ça pour ça…". Doit-on pour autant condamner le principe de ces budgets participatifs ?

    Des raisons objectives existent et poussent à le faire.  Les questions se bousculent. Pourquoi donner à des individus qui n'ont aucun mandat électif le droit de décider de l'affectation de 5% du budget d'investissement de la collectivité ? Est-il logique de n'avoir pas le droit de voter CONTRE un projet mais uniquement POUR ? S'agit-il d'une mesure de démocratie participative ou une manipulation sournoise des administrés pour leur faire accroire qu'ils exercent une forme de pouvoir ? 

    Ces questions sont pertinentes et il est difficile d'y répondre par la négative. Cependant, l'initiative n'est pas nouvelle, elle est née à Porto Allegre au Brésil en 1989 et elle a fleuri un peu partout depuis. On dénombre actuellement autour de 2.000 programmes de ce type à travers le monde. Lancée en 2014 par la municipalité de Paris elle suscite des critiques certes mais une adhésion aussi de citoyens qui n'étant pas des élus souhaitent peser néanmoins dans la balance des décisions qui les concernent. 

    L'impact politique de la suppression de cette mesure suffira sans doute à en dissuader ceux qui tiendront les rênes à l'Hôtel de Ville. Mais qui qu'ils soient il ne sera pas inutile d'en revoir les modalités à la lumière des analyses qu'on peut faire dès aujourd'hui des résultats de terrain, comme nous l'avons fait avec Georges qui vit rue des Archives…

    Dans l'intervalle, il serait intéressant que nos lecteurs, par le biais des commentaires, nous disent ce qu'ils en pensent et éclairent les politiques sur les attentes des parisiens en la matière.

    GS

     

     

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    Coutures st gervais galeries 12 05 18Alignement des galeries d'art rue des Coutures St Gervais (IIIe) le long du musée Picasso (Photos VlM)

     

     

    Il est regrettable qu'il y ait cette ombre au tableau de Pierre Aidenbaum, un Maire dont le bilan est élogieux à deux années de la fin de son mandat, qui ne comptera pas moins de 25 années en 2020 date de renouvellement de l'équipe municipale parisienne.

    Pourquoi fallait-il qu'il cède à l'activisme d'un couple de parents de l'école des Quatre-Fils – siégeant dans deux conseils de quartiers différents – en quête d'une rue qui ne soit pas la leur pour accueillir les activités de plein-air de leur progéniture ?

    Nous en avons parlé le 21 août 2017 dans un article qui relatait la "générale" de cette privatisation de l'espace public. Elle a poussé les galeristes (on dénombre une dizaine de galeries d'art contemporain dans cette rue) contre le Maire dont la démarche crée un préjudice à leur activité commerciale. Quant aux habitants-riverains, certains dénoncent des risques que l'occupation de la rue fait peser sur leur état de santé si une intervention urgente était nécessaire. Depuis le projet baptisé "rue 'Golotte" est resté sous le boisseau mais nous savions qu'il referait surface en avril.

    Plus précisément le 4 mai. C’était un vendredi. L'évènement a reçu le soutien actif de la mairie du IIIe mais aussi de l'entourage de la Maire de Paris Anne Hidalgo car c'est un genre de modèle (à défaut de modèle du genre) de ce qu'elle propose aux parisiens pour s'approprier la rue…

    Entre temps, des barrières métalliques ont été installées aux deux extrémités de la voie pour signifier et mettre en œuvre l'interdiction de circuler les jours de "rue 'Golotte".

     

    Coutures st gervais barrières gs 12 05 18

     

    Les personnes lésées s'apprêtent à saisir la justice. Des accommodements pourtant ont été apportés, qui vont dans le sens de ce qu'elles attendent : l'évènement n'est plus programmé qu'un jour par semaine au lieu de deux et le nombre de mois dans l'année a été également réduit. Il reste une bévue qui peut être traitée : le jour choisi est le vendredi, jour où l'activité commerciale des galeries est la plus intense…

    Aussi nous suggérons deux pistes au Maire du IIIe pour éviter, comme il l'a malheureusement fait, de monter deux populations l'une contre l'autre : transférer la "rue 'Golotte" dans le jardin Leonor Fini adjacent, ou choisir le lundi, jour de fermeture des galeries, pour l'organisation dans la rue des divertissements dont on finira d'ailleurs rapidement par constater qu'ils correspondent peu aux besoins des enfants.

     

  •   St gervais st protais façade 27 02 12Église Saint-Gervais Saint-Protais, façade classique pour un édifice gothique flamboyant (Photo VlM)

     

     

    Le dernier conseil de quartier Saint-Gervais de l’année a accueilli une nouvelle référente, Corinne Faugeron, en remplacement de Julien Landel, 1er adjoint de la mairie du IVe,  qui a quitté le quartier.  

    Corinne Faugeron a rappelé les récentes évolutions au sein de l’équipe municipale du IVe arrondissement.

     
    Sur les tarifs de stationnement, cette dernière a souligné que les augmentations prévues au 1er janvier 2018 ne toucheraient pas le stationnement résidentiel. Elle ajoute qu’en fait le paiement d’une place de stationnement est « une redevance d’occupation du domaine public ». Si le tarif pour 2h de stationnement ne changera pas (4€) il deviendra ensuite très dissuasif (8€, 10€ et 12€ à partir de 3, 4 et 5 heures respectivement de stationnement) rendant plus économique de stationner dans un parking concédé que dans la rue. Quant aux amendes, elles passeront de 17 à 50 € (ramenés à 35 € si payés dans les 4 jours). Les contrevenants sont donc prévenus.
     
    L’évolution de la place prolongeant la rue du Bourg-Tibourg a été une nouvelle fois évoquée. Curieusement, contre l’avis des autres participants, Corinne Faugeron a indiqué qu’un procès initié par la mairie du IVe était en cours avec le bar l’Étincelle. En fait  ce procès est clos et n’a abouti à aucune mesure positive… Il appartient à la DU (urbanisme) et à la DVD (voirie et déplacements) d’agir pour que cette place retrouve son état originel. Mais  le problème est posé depuis des années déjà !
     
    Différents sujets sont ensuite abordés telles les lenteurs de l’administration municipale. Ainsi pour changer un panneau de sens interdit il aura fallu 6 mois. De même il semble complexe de modifier certains horaires d’intervention des engins municipaux qui dès 6h du matin interviennent dans des rues sonores pour notamment  ramasser les cartons et autres dépôts de supermarchés causant beaucoup de bruit pour le voisinage.
     
    Sur la malpropreté à nouveau évoquée, chacun s’accorde à penser qu’il s’agit à l’origine d’un problème d’éducation mais que nombre de commerçants pourraient aussi faire preuve de davantage d’esprit citoyen. Des mesures sont à trouver avec les services de la propreté.
     
     
     
    Nous profitons de la publication de ce compte rendu pour indiquer qu’une concertation/réflexion a été engagée autour de 4 conseils de quartier jointifs (Les Halles, Montorgueuil-Saint-Denis, Saint-Avoye et Saint-Merri) situés au centre du futur grand arrondissement dans la cadre de la fusion des quatre premiers arrondissements qui disposent aujourd'hui de 15 conseils de quartiers. Une grande conférence des conseils de quartiers est d'ailleurs prévue au printemps prochain.
     
    La première réunion de ces quatre conseils de quartiers a eu lieu début décembre et a sélectionné 4 dossiers prioritaires :
     
    • Constats et propositions relatives aux services rendus par la mairie
    •  Constats et propositions sur deux thèmes particuliers, zone centrale piétonne et les nouveaux usages du    plateau piétonnier.
    •  Contenu d’une charte idéale (principes et modalités) à partir de l’analyse comparative des 4 chartes de fonctionnement des conseils de quartier qui sont toutes différentes.
    • Contour du Conseil de quartier associant des parties des 4 Conseils de quartiers ayant des raisons de fusionner.
     
    Dominique Feutry