Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : écologie

  • ZFE

    Illustration "40 Millions d'automobilistes"

     

    Elle était concernée par l'interdiction en 2028 des véhicules "Critair 2", comme de nombreux autres dans Paris et l'Île-de-France, soucieuse aussi de l'interdiction de tous véhicules autres qu'électriques à partir de 2030. 

    Le vote du 28 mai de l'assemblée nationale en faveur de la suppression des ZFE en soulage plus d'une et plus d'un. Une habitante du IVe nous confie sa réaction :

     

    "Je veux d’abord souligner l’absurdité de mettre à la casse des millions de voitures en parfait état de fonctionnement, ayant satisfait aux test anti-pollution des contrôles techniques. Ne s’agirait-il pas plutôt de faire vendre des voitures neuves ? au risque de détruire notre industrie automobile traditionnelle, pour favoriser les voitures électriques chinoises ?

    En effet, le classement Critair se fonde sur l’année de fabrication du véhicule, c’est-à-dire son âge, non sur son émission effective de polluants. Evidemment, une grosse cylindrée même récente produit plus de pollution qu’une petite voiture, même âgée de quelques années.

    De plus, Critair ne prend en compte que la pollution des carburants. Or celle-ci est très inférieure aux autres sources de pollution d’un véhicule : usure des freins, particules fines, batteries électriques…

    Je déplore l'absence de pensée globale de nos décideurs : quel réseau de bornes de recharges sera-t-il nécessaire ? Quel réseau de transports publics ?

    Ensuite, la circulation routière n’est maintenant qu’une cause mineure de pollution atmosphérique. Souvenons-nous qu’en 2020, en plein confinement, quand aucun véhicule ne roulait, Paris a connu l’un de ses pires épisodes de pollution, provenant des industries des pays voisins, dont les nuages n’avaient pas été arrêtés à nos frontières.

    Donc les ZFE utilisaient l’écologie comme un déguisement, elles n’ont quasiment aucun impact sur l’environnement ni la santé. Mais elles ont des effets dévastateurs sur les habitants et les travailleurs. C’était une violence d’interdire à des gens de circuler ou de travailler. Quel Français « ordinaire », quel artisan peut aujourd’hui se payer une voiture électrique ? De combien aurait chuté la clientèle des commerces ?

    Certes, les décideurs dans leur grande condescendance, proposaient de solliciter un pass de 24 heures, 24 fois dans l’année. Pour obtenir cette autorisation exceptionnelle, il fallait créer un compte, s’identifier, indiquer la date prévue du déplacement, ses motifs. De qui se moque-t-on ? Au fond, les ZFE ne seraient-ils qu’un outil de contrôle social, imposé d’abord aux citoyens les plus modestes, puis étendu à tous progressivement ?

    Laissons le parc automobile se renouveler naturellement, les voitures les plus anciennes étant progressivement retirées. Et ne brutalisons pas les ménages par une mesure inutile, discriminatoire et purement idéologique."

    Denise T.

     

  • Banc

    Il était une fois, en 2016, place de l'Ecole Militaire (VIIe), un banc Davioud qui ne demandait rien à personne et convenait à tout le monde avec son esthétique XIXème siècle bien parisienne.

    Mais "la bande au professeur Nimbus est arrivée" comme dit le poète à l'Hôtel de Ville et a "frappé les lieux d'alignement" en faisant sauter ces bancs en dépit des bons et loyaux services rendus.

    Huit ans après ils sont heureusement de retour. Entre temps la gabegie s'est emparée des lieux et les idéo-écolos s'en sont donné à cœur joie au nom d'une "transformation de l'espace public" que personne sauf eux ne réclamait.

    TabouretsDes tabourets champignons en lieu et place du banc Davioud…

    La SPPEF (société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France), alias "Sites et Monuments", nous livre à ce propos un diaporama signé François Béchade qu'il faut voir si on a envie de rire gaiement. N'hésitez pas, vous passerez un bon moment, en vous demandant comment la mairie de Paris a pu accepter que des adjoints d'Anne Hidalgo se livrent à de telles facéties qui ont défiguré Paris un temps, au frais des contribuables.

    Merci, pour clore cette saga, à Emmanuel Grégoire (*), alors Premier adjoint de la Maire, qui a décidé la fin des massacres et pris l'engagement que Paris ne s'en prendrait plus à ses bancs et autres grilles d'arbres. Il est intervenu de manière plus générale pour que cesse le projet de révision en profondeur du mobilier de Paris. Notre paysage urbain a grâce à lui échappé au zadisme auquel un courant de pensée l'avait tragiquement voué !

     

    (*) Les parisiens lui en ont apparemment su gré en l'élisant député de la 7ème circonscription (dont le IVe) en 2024

     

  •  

    Pont louis philippe palmiers

    Pont Louis-Philippe (IVe)

     

    Il n'est pas dans nos habitudes de critiquer pour le plaisir, ni de propager des récriminations pour plaire à ceux qui se plaignent de tout. Mais voilà que plusieurs résidents de Paris-centre nous signalent cette plantation pour le moins surprenante de palmiers rachitiques qui s'accommodent mal du style architectural de l'ouvrage d'art qu'ils sont censés agrémenter. A moins que ce soit l'inverse et je penche plutôt pour cette vision des choses.

    On a le sentiment d'une facétie d'un des services de la mairie de Paris. On découvrira peut-être demain que ces palmiers sont factices et on en rira à gorge déployée. Il ne faut pas trop tarder cependant à révéler la plaisanterie. On est là sur un site qualifié par l'UNESCO de patrimoine mondial. Il serait malséant d'en plaisanter trop longtemps !

    GS

     

  • Capture d'écran 2024-09-26 183347Illustration du quotidien "Les Echos"

     

     

    Notre site se révèle un moyen d'échanges sur toutes sortes de sujets y compris les plus sérieux. J'ai envie de vous faire partager mes interrogations sur la stratégie des pays européens en particulier, de l'OCDE plus largement, à l'égard du réchauffement climatique et de savoir ce que vous en pensez.

    Sur le phénomène il n'y a aucun doute. Le réchauffement constaté, au-delà de la perception que nous en avons, est attesté depuis une centaine d'années par la fonte des glaciers et de la banquise. 

    En revanche, j'ai beau me culpabiliser sur ma réticence à croire ce qui est évident pour tous, à savoir la responsabilité de l'homme dans cette évolution, il persiste en moi un scepticisme qui n'est pas une conviction mais quelque chose qui ressemble à un doute.

    Ma crainte est que nous adhérions tous à une nouvelle religion qui pousse les nations vers des remises en cause, des investissements et des dépenses qui les mettent sur la paille avec le risque au bout d'une décennie de constater qu'on a fait fausse route.

    Les apôtres de cette démarche s'appellent "le GIEC". En français "groupe int'l d'experts…..", ce qui leur vaut estime et crédibilité. En anglais et dans toutes les langues que j'ai consultées, c'est l'IPCC (international panel for climate change). En réalité, un aréopage de gens, pas nécessairement des experts, qui travaille pour l'ONU à laquelle il est rattaché. Cette remarque n'exprime pas forcément une mise en cause de leur compétence mais le besoin de rappeler qu'on n'a pas affaire à des savants.

    Justement, les savants donnons leur la parole à l'instar de Jean-Philippe Delsol, président de l'IREF-Europe.

    Dans une récente édition de la revue Science, un article de E. J. Judd et al, 2024) décrit une nouvelle présentation de la température de la Terre au cours des 485 derniers millions d’années en combinant des modèles climatiques avec des données géologiques. Au cours de cette très longue période, la planète a traversé différents cycles, certains avec de vastes calottes glaciaires polaires et d’autres complètement libres de glace.

    Alors que les études antérieures concluaient à  une baisse à long terme de la température au cours des 500 derniers millions d’années, en combinant de nombreux modèles et données, cette nouvelle étude, note la revue Science, « suggère que la Terre possède un système global de régulation du climat qui fait que la température reste dans une plage particulière. Une hypothèse largement acceptée est que la réaction des roches ignées (*) avec l’eau et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2) aide à limiter l’ampleur du changement climatique à long terme. Ce processus élimine lentement le CO2 de l’atmosphère et est amplifié lorsque le climat se réchauffe ».

    ******

    Cette étude aide à comprendre les évolutions du climat, mais elle souligne qu’il reste encore bien des inconnues qui devraient obliger à plus de modestie et de prudence dans les politiques contre le réchauffement climatique. Le principe de précaution invite à ne pas tuer l’économie et appauvrir les habitants de la Terre au nom de prédictions douteuses. Il ne s’agit pas de ne rien faire, mais de le faire avec précaution.

    (*) roches métamorphiques ayant subi une forte chaleur

  • Trilib

    Trilib’  de quartiers des 1er et IIe, rues du Bouloi, Dalayrac, Notre-Dame des Victoires et Rameau. (Photo VlM/HdB)

     

    Le Trilib' n'est pas un Vélib' à trois roues ! C'est le nom donné par la mairie de Paris à cette batterie de gros containers destinés à la collecte et au tri des déchets domestiques. 

    Il convient à ce propos de tordre le cou à une rumeur qui prétend que les déchets collectés sélectivement par la ville sont déchargés dans une benne commune pour traitement indifférencié ! Le tri sélectif est un principe sérieux. Sa mise en œuvre à Paris date de 2002.  Il faut rappeler qu'un habitant sur cinq à Paris ne bénéficie pas du dispositif de tri dans son immeuble. C'est à lui que ces équipements sont destinés.

    L'idée semble raisonnable. Elle soulève pourtant des résistances.

    Outre le caractère inesthétique et encombrant de ces énormes poubelles, elles deviennent rapidement un point de décharge des déchets des commerces environnants. 

    Voici ce qu'en dit Hélène de Barmon, Présidente du Conseil de Quartier Louvre Opéra : "Le Conseil de Quartier dispose d’un bon recul sur ces dispositifs car ils ont fait l’objet d’une expérimentation dans le IIe arrondissement. On observe concrètement que les Trilib', qui sont présentés comme des outils vertueux d'accroissement du volume des déchets recyclables, sont en réalité la source de réelles nuisances en matière de propreté.

    Ce résultat vient largement du fait que les utilisateurs des Trilib' sont principalement les commerçants. Or, le règlement de collecte, de prévention et de réduction des déchets ménagers parisiens stipule que les entreprises peuvent utiliser le service public de collecte, dont les Trilib' font partie, si et seulement si, elles produisent des déchets assimilables en nature et en quantité à ceux des ménages".

    Le conseil de quartier constate que les signalements à l'application DansMaRue n’ont pas donné de résultats satisfaisants puisque bien souvent les services adressent comme preuve de leurs interventions des photos où figurent toujours des déchets, certes différents de ceux signalés mais aussi importants en quantité. Le conseil n’est pas certain que la Mairie ait réellement conscience des nuisances et de la saleté engendrées par ces Trilib’.

    Elle rappelle qu’ils sont principalement utilisés par les restaurateurs au mépris du droit. C’est la raison pour laquelle depuis plus de deux ans, le conseil de quartier Louvre Opéra insiste auprès de la mairie de Paris centre pour lui dire qu’au-delà des services de la propreté, c’est bien la Police Municipale qu’il faut mobiliser sur le sujet, dans la mesure où une part non négligeable des déchets que l’on trouve aux abords des Trilib' porte l’adresse des commerçants qui les ont déposés.

     

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    OlympieCérémonie à Olympie (Grèce – Péloponnèse)

     

     

    Le procès des JO a eu lieu , les jurys populaires se sont exprimés. Les villes où un référendum a été organisé pour demander leur avis aux habitants, Boston, Hambourg, Rome et Budapest, se sont désistées. Los Angelès a obtenu 1,80 Milliard de $ du CIO pour se résoudre à organiser les JO de 2028…. Au-delà, il est probable que plus personne ne veuille vivre cette aventure !

    La Maire de Paris Anne Hidalgo y était opposée comme la majorité des parisiens mais elle a finalement cédé aux instances du Président de l'époque François Hollande, contre un engagement à faire voter une loi in extremis fin 2013 l'autorisant à capitaliser par anticipation 40 années de loyers des bailleurs sociaux de la Ville, afin de donner meilleure mine au bilan financier de la mairie de Paris en 2014, l'année des élections municipales.

    Pour les villes organisatrices, le résultat financier est généralement déficitaire voire catastrophique et celui de Paris s'annonce calamiteux en raison notamment des moyens phénoménaux à mettre en oeuvre pour assurer la sécurité.

    Olympie 2Restes du temple de Zeus ?

     

    Il faut sortir de cette démarche infernale qui fait une victime  tous les quatre ans. Nous proposons que les Jeux Olympiques soient systématiquement organisés dans leur ville d'élection, Olympie en Grèce. Les 193 pays de l'ONU qui voudront participer verseraient à la Grèce une contribution en proportion de leur population. Les investissements seraient faits une fois pour toute avec seulement des ajustements pour chaque olympiade. Chacun y trouverait son compte  à commencer par la Grèce qui mérite bien cette aubaine après les efforts qu'elle a consentis ces dernières années pour redresser sa situation.

    L'économie en terme d'empreinte carbone mérite d'être calculée. On peut intuitivement s'attendre à ce qu'elle soit significative… Une perspective que nos amis écolos devraient saluer !

    Qu'en pensez-vous chers lecteurs ?

    Gérard Simonet

     

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    Tentes sous pont bisSous le Pont au Change, on dénombre 35 tentes sur le trottoir (Photos VlM, cliquer gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)

     

     

    Du Pont Sully au Pont Neuf, en passant par les ponts Marie, Notre-Dame et au Change, au cœur de cette perspective des ponts de Paris que nous avons qualifiée de "plus beau paysage urbain du monde" sans être démenti, des dizaines de détenteurs de tentes Quéchua et d'un mobilier rudimentaire ont élu domicile, en provenance vraisemblablement de sites où ils ont été désignés non grata, comme l'esplanade de l'Hôtel de Ville, l'espace des Billettes ou l'école St Merri….

    Les promeneurs les regardent avec compassion, soucieux du danger que constitue la Seine qui est bien au-dessus de son étiage en ce moment. Il existe pourtant à proximité des bâtiments qui pourraient les héberger, par exemple l'ancienne mairie du IVe, convertie en "Académie du Climat", et qui de l'avis général ne sert à rien et coûte très cher.

    Une académie se définit comme une assemblée de gens de lettres, de savants ou d'artistes reconnus par leurs pairs. En matière de climat, il n 'y a pas de savants capables de dire la loi et cette académie-là se distingue surtout par la propension de ses adeptes à danser devant le buffet et passer son temps dans de vains débats autour de sujets sur lesquels les humains n'ont qu'une influence insignifiante.

    Mairie 4L'ancienne mairie de Paris IVe convertie en "académie du climat" !

     

    Dans les locaux et les cours intérieures de l'ancienne mairie du IVe, il y a de quoi accueillir une bonne partie de cette nouvelle misère qui s'abat sur Paris….

     

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    Notre dame sudNotre-Dame de Paris vue du quai de Montebello (Ve), charpente et flèche en fin de restauration (Photo VlM, 02/12/23 – clic gauche dans l'image pour plus de détails)

     

     

    Anne Souyris, précédemment Adjointe à la Maire de Paris en charge de la santé, sénatrice EELV depuis septembre 2023, lance un pavé dans la mare : elle demande rien de moins que "la suspension du chantier de restauration de Notre-Dame de Paris, en raison de l'utilisation de plomb pour la reconstruction de la toiture et de la flèche" !

    Elle déclare que l’État n'a pas réalisé d'étude pour l'évaluation des risques sanitaires liés à l'utilisation de tonnes de ce métal pour le chantier.

    A-t-elle tort ou raison d'évoquer des risques de contamination ?

    Nous n'entrerons pas dans ce débat mais nous ne pouvons nous empêcher de nous rappeler qu'il n'y a pas si longtemps les canalisations d'eau domestique étaient en plomb au point qu'on a créé le mot "plombier" pour désigner les professionnels de la branche. Nos dents cariées étaient "plombées" par un amalgame composé d'argent, cuivre, nickel et mercure mais son nom commun indique qu'il a été probablement composé de plomb lui aussi à une époque….

    Nous nous demandons comment nous avons fait pour survivre en améliorant même à chaque décennie notre espérance de vie !

    Annoncer aujourd'hui que l'utilisation du plomb dans la reconstruction de Notre-Dame pourrait présenter des risques pour la santé (de qui ?) et demander l'arrêt des travaux nous rend une fois de plus perplexes devant le radicalisme de mouvements politiques qui font de la peur leur quotidien.

    GS

     

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    ClimatAllégorie du climat et de la nature (illustration mairie de Paris)

     

     

    Cette déclaration de l'Hôtel de Ville sur la lutte contre le changement climatique suscite des réflexions chez certains d'entre nous : "Paris amplifie sa lutte contre le changement climatique avec 500 actions à mener jusqu'en 2030. Ce nouveau plan s'articule autour de cinq grands axes : protéger la population, réduire la pollution, transformer le bâti, viser 100 % d'énergies renouvelables et promouvoir l'économie locale."

    Plutôt qu'examiner les mesures une par une, passons un peu de temps sur les prémices….

    Y a-t-il un changement de climat en France et dans le monde ? De toute évidence oui. La fonte des glaciers et de la banquise en témoigne. Ce changement fait-il courir des risques à la population mondiale ? Il a pour le moins un impact, pas forcément fatal mais assurément gênant.

    Fonte-des-glaces

    La présence accrue de gaz carbonique (dioxyde de carbone ou CO2) dans l'atmosphère est-elle avérée ? On le croit volontiers car la mesure est aisée. Il faut préciser néanmoins que l'air est composé d'azote (N2) à 78%, d'oxygène (O2) à 21 % et de gaz rares. La teneur normale de l'air en CO2 est insignifiante avec un taux de 0,04 %. Ce gaz est parfaitement inoffensif (contrairement au monoxyde CO qui est mortel car il forme un composé irréversible avec l'hémoglobine et la détruit instantanément). Le CO2 nous est familier. On le trouve en abondance dans les bouteilles d'eau de Seltz, les eaux pétillantes et minérales et il n'a jamais incommodé personne….

    Il existe pourtant un consensus très large dans le monde pour affirmer que l'augmentation de son taux dans l'atmosphère crée un "effet de serre". On sait communément ce qu'est une serre : un toit de verre qui laisse passer les rayons du soleil pour chauffer les plantes mais bloque et réfléchit les rayons infra-rouges source de chaleur. Il n'y a pas de "toit" dans notre atmosphère mais les savants et autres experts expliquent qu'il existe néanmoins un effet de serre diffus dans l'atmosphère quand la présence de gaz comme le CO2 augmente….

    Il y a pourtant mille raisons pour que la température augmente, l'activité solaire, le rayonnement cosmique, l'orbite de la Terre, son albédo, sa distance au soleil, les précessions, la géothermie, l'activité volcanique…. Mais ceux qui rendent l'homme principalement responsable font valoir, à juste titre, que jamais dans le passé des variation naturelles ont été aussi rapides dans leurs effets. Cet argument est sans doute le plus fort.

    On ne doit pas, cependant, se limiter au CO2. L'eau (H2O) vapeur est aussi présente dans l'atmosphère dans de plus fortes proportions et son effet de serre est beaucoup plus puissant que celui du CO2. Elle ne tient pourtant pas la vedette dans les commentaires sur le réchauffement climatique.

    Si le phénomène a été vérifié expérimentalement on est prêts néanmoins à rejoindre le consensus, mais qu'on nous pardonne si des doutes persistent et s'ils nous font aller vers lui à reculons, en faisant nôtre cette citation de Diderot : "Le scepticisme est le premier pas vers la vérité ! On est en droit de se méfier car les politiques, les médias et les affairistes sont capables d'user de la peur en exagérant la situation pour que leurs intérêts prospèrent.  A commencer par le GIEC, dont la raison d'être est la mise en garde contre un péril qu'il est chargé de démontrer !

    Combustion

    Heureusement, qu'ils aient tort ou raison, la lutte contre le CO2 et autres gaz à effet de serre est aussi un combat salutaire contre le recours aux hydrocarbures pour la production de notre énergie. Ils sont source de pollution de l'air et de prolifération des déchets plastiques. Ils nous rendent géopolitiquement dépendants des pays producteurs. Les événements d'Ukraine nous montrent que nous pouvons payer très cher notre manque d'autonomie.

    Réduire notre consommation d'hydrocarbures, privilégier le nucléaire et les autres énergies renouvelables, lutter contre la déperdition de l'énergie et son gaspillage et maitriser la démographie partout où elle explose sont des impératifs auxquels nous acceptons de souscrire. Il n'est pas indispensable pour autant qu'on en fasse un moyen  de lutte contre le réchauffement climatique. Oiseaux de mauvais augure, nous sommes prêts à partager votre combat mais ne nous faites pas prendre des vessies pour des lanternes !

    Gérard Simonet

     

    Pour connaitre les réalités et comprendre les enjeux, nous recommandons la lecture du livre de André Legendre, Ingénieur, "L'homme est-il responsable du réchauffement climatique ?" Collection "Bulles de sciences", chez EDP Sciences

     

  • Francophonie 2023Francophonie 2023, réunion d'avril 2023 à l'invitation d'Anne Hidalgo Maire de Paris

    Chers.ères amis.es,

    ou  Ch.er.ère.s ami.e.s ?

     

    La première formulation est le copier-coller de l'en-tête d'un message diffusé le 4 octobre par le premier Adjoint de la Maire de Paris Emmanuel Grégoire, autrement dit le numéro 2 de la capitale française de la francophonie !

    Pour annoncer que ce samedi 7 octobre, à partir de 14h00, Anne Hidalgo, Maire de Paris, et toute l’équipe municipale, donnent rendez-vous aux parisiens "pour un bilan d’étape du mandat. Avec, au menu, animations conviviales, ludiques et gratuites…."

    Nous croyons Emmanuel Grégoire trop scrupuleux pour prendre l'initiative de défigurer ainsi la langue de Molière et ignorer la responsabilité culturelle qui pèse sur la mairie de Paris au sein de la francophonie. Cette tentative d'imposer aux français une expression dite "écriture inclusive", qui a été sèchement rejetée par l'Académie Française, est à notre connaissance l’œuvre des Verts (qu'ils le démentent si c'est faux !).

    Nous ne sommes pas des experts de cette novlangue mais il nous semble cependant que la logique de l'écriture n'a pas été respectée dans la formulation de M. Grégoire. A priori la deuxième serait plus conforme à l'effet recherché… Dans les deux cas on aboutit à un charabia qui n'a plus rien à voir avec notre langue.

    Rendons hommage à ce propos à la mairie de Paris-centre (1er, IIe, IIIe et IVe arrts) qui écrit "Chers et chères membres" pour s'adresser aux conseils de quartiers…. Dans le cas de l'Hôtel de Ville, serait-ce si choquant d'écrire "Chers amis", ou si on a attrapé le virus du genre "Chers amis, chères amies", qu'on peut sophistiquer davantage encore en "Chères amies, chers amis" et rester fidèle ainsi à la tradition courtoise qui est une des valeurs de la France.

    Gérard Simonet

     

    Ne ratez pas notre spectacle exceptionnel du 19 octobre : CARMEN, opéra-comique de Georges Bizet en version de concert avec 10 artistes. Voyez l'affiche et retenez vos places en cliquant  ici….