Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Evènements culturels

  • Concert 12 12 18 salut final face

    Le salut final de la IIIème session le 12 décembre 2018 (Photo parismarais.com)

     

    Annonce :

    L'Agence immobilière des Enfants Rouges, 44 rue de Bretagne (IIIe), soutient l'événement. A l'issue du spectacle, un vin d'honneur avec buffet dînatoire est offert par elle à tous les participants qui auront ainsi l'occasion de se retrouver et d'échanger entre eux, avec les artistes et les dirigeants de l'association, organisateurs du concert. La réception aura lieu :

    Brasserie "La Perle", 78 rue Vieille du Temple (IIIe)

    (Aller à gauche en sortant de l'église puis tourner à gauche dans la rue Vieille du Temple et remonter sur 250 mètres environ)

     

    La IVème session des "Moments Lyriques du Marais ®" organisés par "Vivre le Marais !" en association avec "Culture & Patrimoine", se tiendra le mercredi 30 octobre 2019 à 20h00 en l'église des Blancs-Manteaux, 12 rue des Blancs-Manteaux – Paris IVe - 

    Au programme, des airs célèbres, des duos et des trios extraits d'opéras connus de Verdi, Puccini, Bizet, Donizetti, Rossini, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Offenbach, Meyerbeer et Franz Lehar.

    Retrouvez avec joie celles qui nous ont enchantés lors des précédentes sessions ! Magali Albertini au piano, la soprano Pauline Feracci, la mezzo-soprano Lorrie Garcia et faites la connaissance du nouveau venu, le ténor Kaëlig Boché, révélation "classique" de l'ADAMI 2017 et lauréat du master 2019 du Conservatoire National de Paris avec mention "Très Bien" à l'unanimité du  jury.

    La présentation des œuvres chantées sera assurée par René Andréani.

     

     

    Affiche réduite concert 2019 jpg

    Venez avec vos proches, amis et connaissances, nous rejoindre et puiser aux délices de l'opéra. Ou le découvrir, en partageant un grand moment de bonheur avec des jeunes talents de classe internationale.

    Gérard Simonet

     

    Entrée : 20,00 € par personne 

    Renseignements/Réservations au 06 80 88 87 10

     

     

  • Picasso flute pan

    "La flute de Pan", huile sur toile peinte en 1923 pendant la période classique de Picasso. L'œuvre s'inspire de la mythologie avec deux personnages dans des attitudes de statues 

     

     

    Laurent Le Bon, Président du musée national Picasso, nous a conviés ce dimanche 29 septembre 2019 au vernissage de l'exposition "Picasso, Tableaux Magiques", qui restera en place jusqu'au 23 février 2020.

    Le thème de cette exposition est présenté ainsi :

    "A l'été 1926, Pablo Picasso inaugure un nouveau cycle d'œuvres. Cet ensemble d'environ 150 peintures qui présentent des caractéristques plastiques et thématiques communes, a été repéré par l'éditeur Christian Zervos et présenté dans un article de sa revue intitulé "Tableaux Magiques de Picasso". Ces peintures de têtes et de corps se distinguent par une extrême formalisation et l'élaboration d'un système de signes. Les figures composées de plans et de lignes puis de volumes monumentaux, semblent en perpétuelle métamorphose. Christian Zervos voit en l'artiste un magicien capable d'influencer la pensée de celui qui les regarde".

     

    Olga crucifiéeCrucifixions, huile sur toile de 1930. Le Christ est représenté sous des traits qui évoquent Olga, la femme de Picasso.

     

     

  • Avion

     

    Il y a peu de chances qu'il soit arrivé là par la rue. Il faut donc se rendre à l'évidence : il a été construit sur place. Dans quel but ? Aucun. C'est une oeuvre d'art !

    En le regardant de près, on découvre qu'il est fait de collages papier/carton et que tout le rafinement est dans le délabrement de la structure. A l'évidence cet objet porte un message. Lequel ? Celui que chaque observateur reçoit quand il est devant lui. Le message qui tout simplement résonne, au sens de la résonance physique qui se produit dans l'amplification des phénomèmes quand les ondes sont compatibles.

    On ne vous dira pas où a été faite cette découverte mais on atteste qu'il ne s'agit pas d'un photoshop. A vous de chercher…

    GS

     

  • Place patrice chéreau

    La Fontaine des Haudriettes, 1 rue des Haudriettes (IIIe), architecte Pierre-Louis Moreau-Desproux, sculpture de Pierre-Philippe Mignot (Photos VlM)

     

     

    Cet espace aujourd'hui n'a pas de nom. Il est au carrefour de la rue des Archives et de la rue des Haudriettes dans le IIIe. C'est pour nous tous la "Fontaine des Haudriettes" quand on veut le désigner. Demain il deviendra la "place Patrice Chéreau", par décision du Conseil de Paris.

    Né en 1944, Patrice Chéreau nous a quittés il y a maintenant six ans après avoir longtemps vécu rue de Braque au n° 4, un immeuble Ville de Paris qui est aussi un monument historique connu sous le nom de son propriétaire au XVIIème siècle Thomas Le Lièvre, marquis de la Grange.

    Patrice Chéreau a été metteur en scène de théâtre et d'opéra, réalisateur, producteur, réalisateur, scénariste de cinéma et acteur. Il a présidé le festival de Cannes en 2003. Une de ses réalisations célèbres est "La Reine Margot", un film de 1994 marqué par l'interprétation remarquable d'Isabelle Adjani.

    Patrice Chéreau méritait l'hommage de sa Ville. La pose d'une plaque à son nom sur une place qui n'en est pas une est-elle à la hauteur du respect  qu'on lui doit ? A chacun d'apprécier…

     

    Cérémonie du 28 septembre 2019 : dévoilement de la plaque "Place Patrice Chéreau"

     

    Patrice Chéreau

    Christophe Girard, Maire-Adjoint de Paris en charge de la Culture pendant son discours, entouré de Pierre Aidenbaum Maire du IIIe, Ariel Weil Maire du IVe et Jacques Boutault Maire du IIe

     

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    Lavalou ArmelleArmelle Lavalou    

    Armelle Lavalou, née en 1949, est historienne de l’art et de l’architecture. Au début des années 1980, elle est appelée à l’Institut français d’architecture en tant que commissaire d’exposition, celles notamment de Jean Prouvé (1983), Norman Foster (1985), Jean Nouvel (1986). En 1987, elle rejoint l’équipe de la revue L’Architecture d’Aujourd’hui.  Elle est membre de notre association.

    À partir de 2001, elle travaille de façon indépendante à la publication d’ouvrages et d’articles dans la presse spécialisée. Elle est l’auteur aux Éditions du Linteau de Jean Prouvé par lui-même, Jean Dubuisson par lui-même, et d’ouvrages autour de l’œuvre de Georges-Henri Pingusson dont La folle histoire du Latitude 43 (avec Thierry Champalle) qui a obtenu le prix de l’Académie d’architecture en 2013. En 2012, elle publie Le voyage en Bretagne dans la collection Bouquins (Robert Laffont) sous la forme d’une géographie littéraire.

     

     

    Armelle Lavalou vous attend le jeudi 26 septembre 2019

    pour la présentation-signature de son livre :

    Paris, une anthologie littéraire, éditions Parigramme

    à la librairie "L'Arbre à Lettres"

    62 rue du Faubourg St Antoine – 75 012 – Paris – tél 01 53 33 83 23

    Télécharger l'invitation

     

     

    Extrait de l’avant-propos du livre 

     

    Comme nulle autre ville, Paris, a suscité une abondante littérature. Dans ce recueil, des auteurs venus de tous les horizons font entendre la voix si particulière de la ville « aux cent mille romans », à travers ses personnages, ses ambiances et mondes insoupçonnés.
    Les nécessités d’un montage ont orienté les choix : des textes qui se referment sur eux-mêmes comme autant de petites nouvelles, un éventail aussi large que possible de situations spécifiquement parisiennes, et le miracle d’une belle langue allié à un point de vue, à un regard.

    Paris vécu, Paris pensé, scènes de ville et scènes de vie…
    Parmi tant d’autres, la danse lente d’un funambule sur un fil tendu entre les deux tours de Notre-Dame (Dumas), la clameur retentissante saluant la prise de la Bastille (Michelet), la folie du fleuve lors de l’inondation de 1910 quand l’eau tordue semble mordre et baver de colère (Suarès), l’ennemi qui n’avait pas de visage pendant l’Occupation (Modiano), la beauté du printemps 68 (Modiano encore), l’extravagance des balcons déserts et la ville chaotique des toits et des cheminées (Carpentier)…

    Montmartre, Montparnasse, les Halles, la Goutte d’or.  Mille autres grandes et petites « situations », tant de moments enfuis : l’odeur de pain grillé des matins parisiens (Malaparte), un baiser volé dans un fiacre (Fargue), Paris à l’aube (Gracq), Paris au mois d’août (Fallet), une rencontre improbable sur les quais (Sagan), la nuit de Paris (Kessel, Cendrars, Mac Orlan, ou Pacadis), Barthes au Palace, le réveil tiède de l’aube dans les bains de la Seine — « l’eau dort, c’est vous qui la réveillez » — (Zola), la plus jolie petite marguerite du monde, « au milieu des passants, des boutiques, des fiacres, des omnibus et des carrosses du roi, cette fleur des champs voisine des pavés » qui ouvre à Hugo un abîme de rêverie (infime moment de l’extraordinaire Choses vues qui colorera désormais pour le lecteur toute petite pâquerette échappée du macadam).

     

    Gavroche Chimères

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'univers de Victor Hugo : les chimères de Notre-Dame, chères à Quasimodo et le petit Gavroche

    Combien de personnages… Quasimodo et le gamin de Paris, Casque d’or et le truand Danse-Toujours, Fantômas et Zazie, Villon, le mauvais garçon, Balzac aux yeux à foudroyer un fauve, Nerval et sa triste fin rue de la Vieille Lanterne, Baudelaire, flâneur bizarre et fantomatique, l’écolier Proust épris de la crémière, Kafka dans le métro, Rilke et son interrogation : « Ainsi donc, c’est ici que viennent les gens pour y vivre ? »

    Ville aimée, ville détestée, qu’importe. Le regard de ces presque deux cents auteurs révèle une ville inconnue bien que familière. Etrange pouvoir de la littérature qui fait naître et revivre sous nos yeux les pages effacées d’une ville palimpseste, ses corps matériel et immatériel, champ de forces contradictoires dans lequel chacun, écrivain et lecteur, poursuit sa propre image.

    « Comme ce Paris doit être beau ! » Pour Robert Walser, le seul à n’être jamais venu, il n’est aucune autre ville au monde où l’on écrive avec « autant d’abondance et de subtilité » qu’à Paris : la raison même de ce recueil…

    Armelle Lavalou

     

     

     

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    FinalistesConcours international de chant lyrique de Canari 2019, les finalistes. De g à d : Yoonsung Choi Corée du Sud, Ju-In Yoon Corée du Sud, Jiao Ma Chine, Eliza Safjan Pologne, Helena Bickel Allemagne, Marine Chagnon France et Lucie Peyramaure France

     

     

    Depuis 2017, nous puisons dans ce concours l'inspiration pour la production des "Moments Lyriques du Marais ®" dont la IVème édition 2019 sera annoncée prochainement. 

    Le cru 2019 du concours de Canari a été marqué par la domination numérique des femmes. Elles étaient 20 candidates pour 4 hommes. Le palmarès en revanche ne leur a pas été favorable : alors qu'un 1er prix est allé  au baryton coréen Yoonsung CHOI et un second prix à un autre coréen le ténor Ju-In YOON, il n'y a eu ni premier ni deuxième prix attribué aux femmes. 

    Composé de Raymond Xiberras, directeur de l'opéra de Marseille,  Christophe Ghristi, directeur du théâtre du Capitole de Toulouse, Claude Cortese, directeur à l'opéra de Nancy, Michelle Caniccioni, soprano internationale, Jacky Scaglia, directeur artistique et fondateur du festival de Canari, et présidé par Renée Auphan qui a dirigé successivement les opéras de Marseille, Genève et Lausanne, le jury a été particulièrement exigeant et s'en est expliqué en soulignant que les cinq finalistes femmes étaient de haut niveau mais n'avaient pas atteint encore, du fait de leur jeune âge et de leur niveau d'engagement dans la vie professionnelle, la maturité que requiert l'attribution d'un prix à ce concours.

     

    1er prix hommes Lauréates femmes

     

     

     

     

     

     

     

     

    1er prix hommes le baryton Yoonsung Choi. Les lauréates Lucie Peyremaure et Marine Chagner

     

    Deux candidats hommes en revanche ont ébloui le jury et l'assistance par la beauté de leurs voix et leur talent scénique. Tous deux sont asiatiques. On s'incline devant ces artistes qui s'imposent dans une discipline qui n'est pas dans leur culture d'origine. On imagine le travail qui est derrière cette performance.

    Néanmoins, le jury a décidé d'attribuer un "prix spécial" qui reconnait son talent à une jeune française, Marine Chagnon, mezzo-soprano, qui a excellé dans l'air de Rosine du Barbier de Séville una voce poco fa… et un "prix du jeune espoir" à une autre française mezzo-soprano Lucie Peyremaure.

    Comme les années précédentes, l'accompagnement des chanteurs au piano a été assuré avec maestria par Magali Albertini-Bisiaux, et Olivier Cangelosi qui a donné le lundi 27 août un récital Beethoven à couper le souffle en l'église St François.

    Gérard Simonet

     

     

     

  • Le brun Soubise

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Charles Le Brun                                                    Princesse de Soubise

     

    L'association a attiré à plusieurs reprises l'attention de la mairie de Paris sur l'aspect inesthétique et le manque d'entretien du mobilier urbain en général.

    Dans le cadre de la valorisation du Patrimoine du Marais et de l’embellissement de la Ville, interpellé par la laideur des nombreuses armoires électriques de commande de l’éclairage public et des feux tricolores de signalisation, souvent taguées et refuges pour l’affichage sauvage, Ariel Weil, Maire du IVe arrondissement, se fixa pour objectif de trouver pour elles une animation à la fois esthétique et artistique, en lien avec l’histoire du Marais.

    Sa rencontre avec l’artiste portraitiste de street art, Christian Guémy, connu dans le monde de l’Art sous le pseudonyme C215, a permis de faire éclore l’idée de cibler des personnalités marquantes du « Grand Siècle du Marais » qui ont vécu dans ce quartier.

    En effet, du début du règne de Henri IV en 1589, à la mort de Louis XIV en 1715, le Marais Parisien a été le centre d’une vive émulation intellectuelle, culturelle, artistique et également un lieu de pouvoir.

    ScudéryMadame de Scudéry

     

    Les premiers salons littéraires furent créés dans le Marais IVe, Paul Scarron et son épouse, Françoise d’Aubigné, future Madame de Maintenon, reçoivent au 56 rue de Turenne. Beaucoup de femmes d’esprit tiennent salon dans la ruelle de leur chambre, Ninon de Lanclos, 36 rue des Tournelles, Madame de Sévigné au 23 de l’actuelle rue de Sévigné, et Madame de Scudéry, surnommée Sapho et Précieuse française, au 2 rue du Temple.

    Des hommes ou des femmes de pouvoir, Maximilien de Béthune, Duc de Sully, Hôtel de Sully 47 rue St Antoine, dans une certaine mesure l’évêque Jacques-Bénigne Bossuet, 17 place des Vosges, la Princesse de Soubise, maîtresse de Louis XIV, 41 rue des Archives, vécurent dans le Marais, ainsi que des architectes, François Mansart, 5 rue de Payenne, Louis Le Vau, Hôtel Lambert, et des peintres, Philippe de Champaigne, Charles Le Brun, Eustache Le Sueur, et bien d’autres célébrités à découvrir.

    Louis XIV est absent de cette galerie de portraits, à juste titre, lui qui n’eût de cesse de faire partir le pouvoir royal de Paris et de vider le Marais d’une partie de sa substance et de sa splendeur par le transfert de la Cour du Louvre à Versailles.

    [ MansartFrançois Mansart

     

    L’artiste a créé un parcours poétique et culturel d’une vingtaine de stations dans les IIIe et IVe arrondissements, réalisant ces portraits à proximité des bâtiments où ces femmes et hommes ont résidé ou travaillé. Ainsi revivent dans la mémoire collective tous ces personnages historiques qui nous invitent également à visiter des lieux, musées, hôtels particuliers, églises, indissociables de leur vie.

    Le peintre a réussi à concilier la nécessaire représentation figurative du personnage peint et une modernité d’expression, avec l’utilisation d’une palette chromatique riche et étonnante, réalisant une œuvre résolument contemporaine.

    Cette opération a pu être réalisée grâce à un large mécénat d’EVESA, exploitant desdites armoires électriques, et à l’implication totale de Christian Guémy. Quant au risque de dégradation par tags ou affichage sauvage qui est bien réel, l’artiste s’est engagé à remettre en état ses œuvres, bénévolement, autant que nécessaire.

    Ce parcours a été inauguré le jeudi 29 août 2019.

    La Mairie du IVe a édité un dépliant, fort bien fait, localisant les œuvres sur un plan et, sous les reproductions des portraits, mentionnant quelques informations sur le personnage concerné. Ce document gratuit est disponible à l’accueil de la Mairie du IVe, place Léon Baudoyer, ou téléchargeable sur son site internet.

    Claude VERRIER

     

  • Concours canari

    Finale du concours international de chant lyrique de Canari 2016  (archives)
    Premier prix homme : Kakhaber Shavidze
    a interprété « Si la rigueur et la vengeance » – La juive – Halevy et Air de Fiesco – Simon Boccanegra – Giuseppe Verdi

     

     

    L'édition 2019 du Concours international de Chant Lyrique de Canari (Hte Corse) se tiendra cette année du 26 au 30 août 2019, sous la présidence renouvelée de Renée Auphan et sous la conduite artistique du fondateur du festival de Canari Jacky Scaglia.

    Ancienne directrice de l'Opéra de Lausanne, de celui de Genève, puis de l'Opéra de Marseille en 2002, Renée Auphan assurera comme l'an passé la présidence du jury qui compte notamment dans ses membres Maurice Xiberras, directeur général actuel de l'Opéra de Marseille, Christophe Ghristi, directeur du Théâtre du  Capitole de  Toulouse et Michelle Canniccioni, soprano internationale qui s'est produite à l'Opéra Bastille et à la Scala de Milan.

    Vingt-trois candidats ont été sélectionnés sur une trentaine de postulants, originaires de France, Belgique, Allemagne, Autriche, Suisse, Espagne, Pologne, USA, Madagascar, Corée du sud et Japon.

    On retrouvera pour l'accompagnement des chanteurs, Magali Albertini qui était au piano aux sessions des "Moments Lyriques du Marais" ® de 2017 et 2018. Un autre accompagnateur sera présent. Il s'agit d'Olivier Cangelosi qui, en marge du concours, donnera un récital le lundi 26 août avec quatre sonates de Beethoven.

    Une nouveauté cette année : un concert lyrique qui sera donné le mardi 27 août par Michelle Canniccioni  soprano et Svetlana Lifar mezzo-soprano.

    Canari vue sur le capCanari, côte occidentale du Cap-Corse, paysage protégé, classé "site  patrimonial remarquable"

     

    Comme chaque année nous serons attentifs aux prestations des artistes car Canari est un tremplin pour beaucoup d'entre eux et c'est déjà ainsi que nous avons constitué la distribution de nos concerts parisiens du Marais.

    La date du prochain concert du Marais est fixée au 30 octobre 2019 à 20h00 en l'église N.D. des Blancs-Manteaux dans le IVe à Paris. L'annonce du programme sera faite prochainement mais d'ores et déjà nous suggérons à nos lecteurs de réserver la date sur leur agenda. Nous retrouverons Magali Albertini au piano, la soprano Pauline Feracci, la mezzo-soprano Lorrie Garcia (qui se produit cet été aux arènes de Vérone) et un nouveau venu dans notre distribution, le ténor Kaëlig Boché, révélation "classique" de l'ADAMI 2017,

    Gérard Simonet

     

  • Amelot bisseuil galerie psychéeLa Galerie Psyché de l'Hôtel Amelot de Bisseuil, dit Hôtel des Ambassadeurs de Hollande, 47 rue Vieille du Temple (IVe) (Photo VlM)

     


    On salue une initiative originale, lancée par le Maire du IVe arrondissement, Ariel Weil, en association avec Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe, pour nous inciter à (re)découvrir le patrimoine architectural du Marais et tester nos connaissances historiques, culturelles et artistiques concernant cet exceptionnel ensemble d’édifices, tous remarquables et auréolés d’une très longue histoire.

    Cette démarche est inspirée de l’idée de Raymond Quéneau qui proposa au journal "L’Intransigeant" une rubrique intitulée « Connaissez-vous Paris ? » entre novembre 1936 et octobre 1938. La chronique eut un certain succès, qui lui permit de durer plus de deux ans, soumettant chaque jour à ses lecteurs de petites énigmes sur Paris.

     

    Pour jouer, allez sur les compte Twitter  <@mairiedu4e> et Facebook de la mairie du IVe.

    Tous les jours, du lundi au vendredi 11 heures, jusqu’au vendredi 30 août 2019, vous trouverez une question, correspondant à un fait historique, un personnage célèbre, ou une particularité architecturale, liée à un bâtiment emblématique du Marais avec sa photo.

    Et chaque soir la réponse.

    Quelques exemples de questions posées en juillet :

    Quel célèbre compositeur vécut à l’Hôtel de Beauvais pendant son enfance ? (photo de la Cour Administrative d’Appel de Paris).

    Le Musée Picasso est abrité dans l’Hôtel de Fontenay, aussi appelé Hôtel de Juigné. Mais cet édifice classé au titre des monuments historiques est surtout connu sous le nom d’Hôtel Salé. Savez-vous d’où vient ce surnom (photo du musée).

    De plus avec la question apparaît un lien qui permet d’accéder au site de l’institution concernée. Une bonne occasion de faire fonctionner nos neurones et surtout une incitation à visiter ou revisiter les monuments ou musées évoqués.

    Le quartier du Marais ne cessera jamais de nous étonner.

    Claude Verrier

     

    NB : Pour ceux qui auraient du mal à accéder au jeu sur les réseaux sociaux de la mairie, voici un lien vers un site qui propose aussi ce genre de quiz et diverses informations insolites sur Paris

     

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    Arm porche

    Porche monumental du monument. Il mélange le Roman et le style Renaissance avec un fronton décoré de festons et de pilastres doriques.  Des médaillons représentent Saint François d'Assise en extase et les emblèmes de Saint Jean-Baptiste.

     

     

    Ce jeudi 27 juin 2019 s'est déroulée une cérémonie d’inauguration de la restauration des parements intérieurs et des vitraux de la Cathédrale arménienne catholique Sainte Croix de Paris

    Après 14 mois de travaux et de fermeture, le programme de restauration de grande ampleur démarré en 2018 a permis de redonner toute leur splendeur aux voûtes et aux parements verticaux de la nef, du chœur et de l’arrière chœur, ainsi qu’aux vitraux.

    Arm 2
    Arm 1

     

     

     

     

     

     

     

     

    Empreinte de solennité d’émotion et de ferveur, dans une église bondée, la cérémonie s'est déroulée sous la présidence de la Maire de Paris Anne Hidalgo, et de Monseigneur Elie Yeghiayan, Evêque de l’Eparchie Sainte Croix des Arméniens catholiques de France (équivalent d’un diocèse mais portant sur tout le territoire français et non un département), en présence des Ambassadrices de Grèce et d’Arménie, de plusieurs hauts dignitaires de l’Eglise arménienne, du Maire du IIIe  arrondissement, Pierre Aïdenbaum.

    Dans son discours, Monseigneur Yeghiayan a rappelé le martyr du peuple arménien lors des pogroms de 1915, l’exil contraint de milliers de survivants et pour nombre d’entre eux l’arrivée en France, avec une volonté farouche d’intégration à leur nouvelle patrie, sans pourtant renier leurs origines. Il a par ailleurs retracé l’historique du bâtiment qui mérite que l’on s’y arrête, car il a connu une longue histoire et bien des vicissitudes.

    Avant 1623, il y avait dans la moitié ouest de l’îlot délimité par les rues Quatre Fils, Charlot, du Perche et Vieille du Temple, un ancien Jeu de Paume dont on reconnaît dans le mur en bordure de la rue Charlot l’ancienne structure, que remplaça cette année-là un couvent dit des Capucins du Marais. Le père Athanase Molé et son frère Mathieu Molé, premier président au Parlement de Paris et Garde des Sceaux, contribuèrent à son établissement et à son financement.

    Les Pères capucins, en signe de reconnaissance envers la Ville, ont été les premiers pompiers volontaires de Paris. Madame de Sévigné fut une des fidèles de la chapelle du couvent pendant le temps où elle habitait rue de Thorigny.

    A la Révolution, ce couvent fut supprimé et loti, sauf sa chapelle qui devint l’église paroissiale Saint François d’Assise. Son curé, assermenté, fut requis par les commissaires du Temple de fournir les ornements liturgiques nécessaires à l’abbé Edgeworth pour célébrer le matin du 21 janvier 1793 la dernière messe de Louis XVI, actuellement conservés dans le trésor de la Cathédrale.

    Arm fidèlesFidèles et orgue de Cavaillé-Coll

     

    Cette église, fermée en 1793, fut mise en vente et achetée en 1798 par la Ville pour 60 000 F. Rendue au culte après le Concordat de 1803, elle fut renommée Saint Jean- Saint François. Elle a été agrandie en 1828-1832 et son porche tel que nous le connaissons aujourd’hui a été refait par Baltard en 1835, qui a également dessiné la Chaire. L’orgue de Cavaillé-Coll de 1844, un des premiers orgues de Paris, eut pour titulaires de célèbres compositeurs tels César Franck, Jules Massenet et Léo Delibes.

    En 1970, la communauté arménienne catholique, étant en recherche d’une église paroissiale dans Paris, le Cardinal Marty leur attribue cette église, d’abord appelée Saint-Jean-Sainte-Croix. Quand l’Exarchat des Arméniens catholiques devient une Éparchie en 1986, elle reçoit l’appellation de Cathédrale Sainte Croix des Arméniens.

    Dans son intervention, la Maire de Paris insiste notamment sur la réussite de l’intégration de la communauté arménienne et son apport tant sur le plan économique que culturel pour la Ville. Elle évoque la mobilisation de tous les services concernés de la Ville pour la réalisation de ces travaux qui ont pu être financés grâce au généreux mécénat de l’Association Éparchie Sainte Croix des Arméniens. De nombreuses interventions ont été réalisées par des Compagnons du Devoir spécialisés dans le patrimoine monumental.

     

    Arm choeur

    En clôture, le Chœur Notre Dame d’Arménie, venu de leur pays, composé de jeunes femmes, a interprété des musiques arméniennes ainsi que de grands compositeurs internationaux. Un concert de grande qualité très applaudi par une assistance émue.

    La prestation nous a rappelé que la première session des "Moments Lyriques du Marais" s'est tenue dans cette église le 16 novembre 2017.

    Claude Verrier