Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Evènements culturels

  • Sans-titreLa librairie "Les cahiers de Colette" où est prévue une rencontre-débat avec Philippe Sollers le 20 juin, 23 rue Rambuteau (IVe)

     

     

    Le 13ème festival des cultures juives est annoncé avec grand renfort de publicité notamment au travers d’une plaquette détaillée dont l’éditorial double est signé par les Maires des IIIe et IVe arrondissements.  Cette manifestation se déroulera, outre le Marais, dans 6 autres arrondissements, du 6 au 26 juin.

    Au hasard des multiples concerts, expositions, conférences, projections, lectures et spectacles organisés pour l’occasion, soit plus de 40 évènements,  nous relevons des chants de la résistance  qui seront interprétés par  un duo de rap allemand accompagné par une des dernières survivantes de l’orchestre du camp d’Auschwitz le 11 juin à 20h30, à la Cité des internationale des Arts (18, rue de l’Hôtel de Ville  IVe).

    Le vernissage avec visite guidée « L’esprit du Bauhaus en Europe : de Sonia Delaunay et Moholy-Nagy à nos jours » est annoncé le 12 juin à 18h00, à la galerie Saphir (69 rue du Temple IIIe).

     

    260px-P1200707_Paris_III_rue_Volta_n37_rwkLe théâtre du Marais où sera interprété "Yades je me souviens"  le 21 juin, 3 rue Volta (IIIe)

     

    Au Cinéma "Le Luminor" (20 rue du Temple IVe), le film intitule « Le Kibboutz : un rêve israélien » sera projeté à 20h30, suivra un débat animé par un sociologue.

    Le Lundi 19 juin à 20h30, les Archives Nationales serviront de cadre à un concert « Mélodies hébraïques, un rêve vieux de 3 000 ans »  (60 rue des Francs Bourgeois  IIIe).

    A l’occasion de la parution de son dernier roman « Beauté »  une rencontre-débat avec Philippe Sollers, animée notamment par un journaliste, aura lieu le 20 juin dans la librairie « Les cahiers de Colette »  (23 rue Rambuteau  IVe).

    Enfin citons, le mercredi 21 juin à 16h30, « Yadés, je me souviens »  qui retrace l’histoire sur 7 générations d’une famille expulsée d’Espagne en 1492.  Théâtre du Marais (37 rue Volta IIIe).

     

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    Bandeau-nuit%20des%20muséesLa cour des colonnades de l'Hôtel de Soubise illuminée pour la Nuit Européenne des Musées (photo AN) 

     

     

    La Nuit Européenne des Musées aura lieu cette année le samedi 20 mai et les activités seront nombreuses dans le Marais, riche de son patrimoine muséal.

    Plusieurs manifestations ouvertes gratuitement aux familles de 18h00 à minuit ont retenu notre attention.

    Tout d'abord aux Archives Nationales 60 rue des Francs Bourgeois (IIIe) , l'Hôtel des Soubise sera ouvert pour l'occasion avce visite des salons du grabnd dépôt etr une braderie. Différents ateliers (calligraphie, sceaux, restauration et dorure sur cuir) seront ouverts de 18h00 à 20h00. Dans la cour des colonnades tioute illuminée une exposition spectacle intitulée "en avion au-dessus de…" accueillera les visiteurs. 

    Le Musée de la Chasse et de la Nature non loin de là 62 rue des Archives (IIIe) a concocté une exposition "Qui sont les animaux?" avecdes projections de vidéos de jeunes artistes.

     

    6b5d863830f6863386caf3ef612f732295800589L'affiche 2017 de la Nuit Européenne des Musées

     

     

    Quant au Musée Cognacq-Jay  8, rue Elzévir (IIIe), il profite de l'exposition "Sérenissime! Venise de Tiepolo à Guardi" pour organiser à 19h00 et à 20h00 des lectures de contes en musique autour justement de récits vénitiens.

    Signalons toujours dans le IIIe l'ouverture du Musée des Arts eu Métiers 60 rue Réaumur (IIIe)  sur le thème "Se mouvoir et s'émouvoir" ,  une occasionde revoir toutes ces savantes machiens volantes et autres.

    Dans le IVe arrondissement le Centre Pompidou a prévu des visites avec des élèves de plusieurs colléges parisiens et de la région parisienne. une autre façon d'admirer les chefs d'oeuvres de la collection du musée en compagnie de conférenciers.

  • 8b1bc4c3-5603-4c0b-bee5-6b520078c661 Le fameux tableau "le jardinier" d'Emile Claus

     

     La Bibliothèque Marguerite Audoux expose «  Jardinier aux siècles derniers ».

    Sont présentés des catalogues commerciaux du XIXème siècle, des calendriers, des semis du début du XXème siècle, de vieilles photographies, tout un parcours avec  « autant de témoins originaux de la pratique du jardinage issus du fonds de la Bibliothèque Forney » 

    10 rue Portefoin (IIIe) jusqu’au 27 mai 

     

    Nous profitons de cette annonce pour indiquer que le BHV/Marais, à l'occasion de l'opération "sous les pavés, le potager" qu'il organise jusqu'au 21 mai, installera dans ses locaux rue de la Verrerie (IVe), dimanche 14 mai, des stands de fruits et légumes, ainsi qu'une basse cour urbaine avec poules et lapins mais aussi des moutons …

     A2ee136970bdbbc83cbfa1936c3a475aUne affiche publicitaire de l'entre deux guerres vantant une marque de cirage

     

    Dans le cadre du «  Lundi des Arts »  où ont lieu des conférences d’histoire de l’art sur des documents de communication à travers le temps, Robert Morcellet, ancien  professeur  d’histoire de l’Art à l’école supérieure des Arts Appliqués et des métiers d’Arts présentera  « L’affiche entre les deux  guerres ».

    Le commentaire annonçant cette manifestation est ainsi rédigé  « L’affiche va solliciter avec fougue le passant. Pour  revêtir un aspect nouveau : elle offre un espace à la  mode des spectacles  parisiens où on s’enivre de bruit et d’agitation et  participe à la naissance de la réclame »

    Mairie du IIIe – Lundi 15 mai de 19h à  20h30 Entrée libre 

     

  •  IMG_0617Une des pièces exposées intitulée "Équilibre"

     

    « Plus de 400 jeunes âgés de 6 à 26 ans accueillis dans des établissements scolaires ou de protection de l’enfance d’Apprentis d’Auteuil imaginent, illustrent et se projettent dans un concours artistique sur le thème complexe : Habiter la société ».

    Depuis 5 ans, des jeunes de plus en plus nombreux inscrits dans les établissements scolaires et de protection de l’enfance d’Apprentis d’Auteuil participent à ce grand concours artistique. Cette année, 30 groupes de jeunes de 21 établissements de la fondation sont inscrits pour cette exposition au Loft de la rue Sévigné (IIIe).

    "Les 30 créations artistiques, réalisées par les jeunes d’Apprentis d’Auteuil  seront présentées, ainsi que le célèbre Kong de Richard Orlinski, l’artiste contemporain français le plus vendu au monde" parrainant cette année la manifestation

    Initié et mené par Apprentis d’Auteuil et le promoteur immobilier COFFIM. « Ce concours amène ces jeunes à exprimer de vrais positionnements vis-à-vis de la société dans un processus artistique ».

    Coffim-2017-affiche-212x300L'affiche de l'exposition des Apprentis d'Auteuil

     

    L’annonce de l’exposition précise enfin qu’ "Apprentis d’Auteuil" croit en une approche éducative de l’art comme levier de réussite, facteur de développement personnel et vecteur d’intégration.

    Les fonds collectés lors de l’exposition, notamment par la vente des créations, permettront le financement de nouveaux projets éducatifs et culturels en lien avec l’art au sein des établissements de la fondation

     

    Exposition ouverte au public (Entrée libre) du vendredi 28 avril au lundi 1er mai 2017 – 10h00 à 19h00,

    46 rue de Sévigné, Paris IIIe

     

  • 14La boulangerie de la rue des Rosiers (IVe) qui côtoie un restaurant de falafels

     

     

    La médiathèque de la Canopée la fontaine des Halles a organisé une conférence sur le thème « Le Marais, vagues d’immigrés et transformations d’un quartier parisien 1879-2000». Elle avait invité pour traiter de ce sujet l'historienne et  directrice d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales,  Nancy L. Green. La salle était comble.

    La spécialiste des migrations a rappelé que la première migration importante dans le Marais était celle consécutive à la guerre de 1870, celle des juifs alsaciens et lorrains refusant de devenir allemands après l’annexion de leurs deux provinces. La seconde, fin XIXe début XXe,  fut celle des juifs des pays de l’Est en provenance de Russie  notamment où ils fuyaient les pays qui restreignaient leurs libertés et où avaient lieu des pogroms. Enfin la décolonisation après la seconde guerre mondiale a engendré l’arrivée d’une 3ème  vague de juifs en provenance de l’Afrique du Nord. 

    Si les juifs souvent pauvres ont été  attirés par le Marais comme ils l’ont été aussi par d’autres quartiers (Belleville…),  d’autres villes (Champigny, Marseille…) et par d’autres pays (Canada,  États-Unis …), c’est parce qu’il était devenu « un quartier pauvre et modeste et attractif ». Les loyers étaient abordables et  ils pouvaient exercer leurs métiers dans lesquels ils avaient été cantonnés dans leur pays d’origine (colporteurs, fourreurs, tailleurs, casquettiers, orfèvres, métiers du bois …). 

    D’autres part bien que différents, les immigrés de la 2nde vague d’immigration  ont été attirés par ceux de la  1ère vague et il en fut de même pour  ceux de la 3ème par rapport aux précédentes (« phénomène de la chaîne migratoire »).  A joué aussi la pratique d’une  langue commune pour les 2 premiers groupes (yiddish).  Ces différentes arrivées ont créé une mixité à la fois  inter ethnique  et intra ethnique avec des transitions difficiles au cours des époques successives qui ont créé des tiraillements entre les groupes aux pratiques et aux rites différents. 

    Les symboles de la transformation du quartier furent les lieux religieux, les synagogues construites (rues de Tournelles et rue Pavée) et la création d’ermitages (rue des Rosiers). Il y a la création de commerces spécialisés (librairies, boulangeries….) et des usages dans l’habillement dont la casquette amenée par les immigrés russes.  

    Dès après la seconde guerre mondiale les chinois, spécialisés dans la confection et la maroquinerie, en provenance de Wenzhou, furent nombreux aussi à investir le Marais, pour les mêmes raisons que les juifs, mais aussi attirés par des confectionneurs juifs. A partir des années 80 une nouvelle vague d’immigration chinoise est perceptible (restaurants, bijoux fantaisie, maroquinerie et confection). La rue au Maire en est actuellement le symbole. 

    L’action de l’État a eu aussi une influence sur le Marais, si la plus catastrophique fut la déportation, les expropriations pour insalubrité furent nombreuses, les rénovations l’ont ensuite embourgeoisé. La piétonisation de la rue des Rosiers l’a fortement transformé.  Il est précisé que les arrivées d’immigrés  ne doivent pas occulter les départs d’autres, arrivés plus tôt, soit vers d’autres quartiers, soit vers d’autres villes, soit dans d’autres pays. 

    Nancy L. Green a souligné qu’’il était difficile de définir le Marais. Tout d’abord elle constate que son périmètre varie selon les époques (les cartes le montrent) et ceux qui se posent en spécialistes du lieu ne lui donnent pas le même périmètre. Quant aux qualificatifs « il y en a autant que de guides » a-t-elle souligné, citant le quartier royal, le quartier juif,  le quartier historique, le quartier gay ou le quartier bobos…Elle cite un journaliste de la revue « La Cité »  qui en 1915 écrivait à propos du Marais, le « ghetto parisien »… 

    Selon l’historienne un quartier n’est jamais investi à 100% par un groupe donné, le Marais est donc tout à la fois, ce qui fait sa richesse, sa diversité et sa mixité. Son visage est diffèrent selon les moments de la journée, il évolue aussi au cours du temps et continuera à évoluer, citant plus spécifiquement  l’arrivée du secteur de la mode. Enfin ajoute-t-elle, comme dans tout quartier, il y a le "visible et l’invisible, ce qui rend sa qualification impossible."

    Dominique Feutry

     

  • Ambroise-rendu plateforme 24 04 17Le "médiateur" Marc Ambroise-Rendu (à droite) avec le président et le vice-président de la Plateforme des associations parisiennes d'habitants Claude Birenbaum (au centre) et François Douady (à gauche) (Photo VlM)

     

     

    La mairie de Paris et le groupement d’intérêt public (GIP Paris JO) vont bénéficier de l'engagement de Marc Ambroise-Rendu pour assurer au nom de "France Nature Environnement" une mission de médiation entre les organisateurs des JO et la population parisienne représentée par les associations d'habitants qui militent pour la protection de leur environnement.

    Cet ancien journaliste-urbaniste au quotidien "Le Monde", rédacteur en chef de la revue "LIAISON" de l'association "Paris Île de France Environnement" a toutes les qualités requises pour la tâche délicate qui lui est confiée. Nous l'avons rencontré le 24 avril avec le bureau de la "Plateforme parisienne des associations d'habitants", dont "Vivre le Marais !" est membre.

    M. Ambroise-Rendu n'ignorait rien de notre opposition à l'organisation des Jeux Olympiques à Paris en 2024. Nous en avons régulièrement développé les raisons sur ce blog. Elles sont économiques (fort déficit prévisible à l'image de Londres, Athènes, Rio de Janeiro …) et environnementales, avec une gêne considérable pour les habitants tout au long de l'installation (plus d'un an avant) des sites olympiques.

    Il y a aujourd'hui deux motifs  supplémentaires de s'y opposer : la sécurité face au développement des actions terroristes et la perspective d'un développement incontrôlé du tourisme de masse que les sites attractifs comme Venise (mais Paris n'en est pas loin !) ne savent plus gérer. Héberger des jeux olympiques c'est mettre des projecteurs puissants sur une ville et accroitre de ce fait le nombre de ses visiteurs.

    Il était avec nous cependant pour nous exposer sa méthodologie. En rappelant pour commencer que Paris s'oblige à créer dans ses murs 39 sites olympiques et 44 sites d'entrainement. La Ville s'engage à les installer sur nos sites prestigieux : Champ de Mars, Trocadéro, Champs Elysées, Grand Palais, Invalides…. chacun  de ces sites devant accueillir les athlètes, les organisateurs, les journalistes et le public payant.

    La partie "sociale" des JO, notamment le village olympique, est dévolue au département de la Seine St Denis (93).

    Nous sommes invités à nous manifester pour que les dossiers nous soient communiqués. Marc Ambroise-Rendu sera notre interface avec le GIP Paris JO pour décider avec lui d'accommodements qui satisfassent ses interlocuteurs.

    Pour ce qui nous concerne, dans les IIIe et IVe arrondissements, nous ne sommes pas directement concernés. Il reste que les travaux et l'afflux de visiteurs impacteront notre environnement et que le déficit quasi garanti que supportera la Ville pèsera sur nos épaules de parisiens. D'ores et déjà, notre participation à la compétition nous a coûté 60 Millions d'€ de frais de dossier.

    Nous nous sommes engagés à respecter l'échéance du 10 mai 2017 pour signifier notre position. Il faut que d'ici là nos adhérents et nos lecteurs nous confortent dans notre intention de dire au Comité Olympique, directement ou/et à travers ses représentants, que nous ne souhaitons pas que Paris soit chargée de l'organisation de ces Jeux Olympiques.

    Quatre villes, toutes très sérieuses (Hambourg, Boston, Budapest et Rome), ont pris formellement l'avis de leurs habitants et ont déjà dit NON. Il ne reste plus en lice que Paris et Los Angelès. Nous n'en voudrons pas à la mégapole californienne de nous voler la vedette. Elle ne manque pas d'atouts et ses méthodes de gestion peuvent faire que, contrairement à nous, elle équilibre ses comptes et dégage même des bénéfices !

    Gérard Simonet

     

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  •   A0101 sagesse salomonLa sagesse de Salomon vitrail du XVIe (église Saint-Gervais Saint-Protais) 

     

    Le visiteur qui se rend à l'intérieur de l'église Saint-Gervais Saint-Protais (IVe)  découvre de magnifiques verrières, toutes en parfait état, qui donnent une grandeur toute particulière à l'édifice. Certains vitraux datent du XVIe siècle mais ce qui les rend plus remarquables encore est qu'ils se mêlent à des vitraux récents qui se fondent les uns aux autres, donnant une unité étonnante au monument. Ils ont remplacé des verrières détruites ou en verre blanc translucide installées au XVIIe siècle pour apporter plus de lumière à l’intérieur.

     A102 CourageuxVitrail de Claude Courageux (église Saint-Gervais Saint-Protais)

     

    Deux artistes ont œuvré à la réalisations des nouveaux vitraux. Sylvie Gaudin qui fut la première à intervenir.sur 4 vitraux au niveau du chevet sud : Nativité, Baptême, Passion, Résurrection, Ascension et Pentecôte. Elle avait repris les ateliers familiaux dans lesquels 4 générations se sont succédé. 

     A103 Détail d'un vitrail de Sylvie Gaudin (église Saint-Gervais Saint-Protais)

     

    Dans le cadre de la campagne de restauration qui s'est achevée en 2003, il a été décidé de confier la réalisation de onze autres verrières (La Jérusalem nouvelle, Adam et Noé, Abraham et Jacob, Moïse et Élie..,), au niveau des baies hautes de l’édifice et au-dessus de l'orgue, à un autre maître verrier, Claude Courageux.

    Les deux artistes ont pu réaliser ces œuvres suggestives aux couleurs souvent chaudes grâce à un accord avec la Caisse des Monuments historiques, la Ville de Paris et la commission d'Art sacré, opération qui fut largement financée par le mécénat et les dons. Le plus étonnant reste que ces deux artistes n’ont pas travaillé ensemble puisque l'un d'eux est décédé en 1994 et pourtant les réalisations s’harmonisent admirablement.

    A découvrir

    Dominique Feutry 

     

  • Ecran4 7Évacuation des archives du Nord en 1939 (photo AN)

     

    A partir du 17 mai et jusqu'à l'automne, les Archives Nationales consacrent  une grande exposition intitulée " Souvenirs récents ou lointains, sources d'information, précieuses reliques" dont l'objectif est de monter que "les archives sont la mémoire des États et des personnes."

    La présentation de l'exposition précise "Butin convoité, symbole honni, information stratégique, les archives en temps de conflit dépendent de l'action de sentinelles qui veillent à leur sauvegarde."

     

    Affiche expo chaosL'affiche de l'exposition

     

    L'intérêt est aussi de mettre en exergue le fait que "si le sort des monuments, œuvres d'art et manuscrits précieux en cas de guerre est l'objet d'une abondante littérature, d'expositions et de films, celui des archives reste relativement peu connu." L'institution souligne le défi que constitue  la conservation des archives en temps de conflit.

    Aussi "cette exposition présente les aventures de ces archives, au dénouement heureux ou tragique. Destructions, préservations, confiscations, reconstitutions de fonds d'archives forment le destin de ces documents plongés dans les tumultes de 1789 à 1945."

    Indéniablement cette exposition, qui fait l'objet de l'édition d'un catalogue très complet, sera l'un des événements du Marais en mai 2017.

     

    En semaine (sauf mardi) : 10h00-17h30
    Le samedi et dimanche: 14h00-17h30

    60, rue des Francs Bourgeois (IIIe)

     

  •  CAM04136 La nouvelle enseigne d'escape games, 32 rue des Gravilliers (IIIe) (photo VlM)

     

     

    Nous parlions dans un article du 14 novembre 2016 de la multiplication des implantations d’espaces de co working auquel n’échappe pas le Marais. Nous n’avons en revanche jamais abordé  les installations de jeux dits « Escape games »,  c’est-à-dire des jeux d’évasion. Ils consistent pour les joueurs qui interviennent le plus souvent en équipe à être enfermés dans une pièce et à devoir résoudre en 60 minutes maximum, une série d’énigmes plus ou moins difficiles, afin de retrouver la liberté.  

    Né en Asie des jeux électroniques transposés dans le réel, ce passe-temps est très prisé des jeunes mais aussi des entreprises qui ont ainsi à leur disposition un moyen ludique pour favoriser la cohésion d’équipes (team building). 

    La France s’est très vite engouffrée dans cette activité qu’elle a haussée vers des prestations plus haut de gamme, souvent en utilisant des thèmes (cinéma, histoire …).

    Le Marais compte plusieurs adresses appréciées des joueurs. La plus ancienne est « Hinthunt Live Espace Game » (62 rue Beaubourg – IIIe) qui est une franchise très connue. Les autres sont « Hinthunt-Submarine »,  68 rue des Archives (IIIe) et « Escape Game Paris Prizoners », 15 rue Quincampoix (IVe).  Très récemment c’est  rue des Gravilliers (IIIe) où les commerces changent rapidement ces derniers  temps que vient d’ouvrir au n° 32, en remplacement d’un ancien grossiste, une nouvelle enseigne, « Escape Game Cub » dont la publicité indique qu’il s’agit du plan grand « escape game » de France !

    Notons au passage qu'il s'agit de jeux d'intérieur qui peuvent se pratiquer à toute heure, sans risque de perturber tout un quartier ou une rue sous prétexte de fête.  

    Alors avis aux amateurs d’énigmes qui ne sont pas claustrophobes.

    Dominique Feutry

     

  • IMG_0492La rue de Turbigo (IIIe) avec  des plots interdisant le  stationnement (photo VlM)

     

    Après le tournage d'un film italien rue des Blancs Manteaux (IVe), il y a quelques semaines (voir notre article du 13 mars 2017) des avis ont été placardés rue de Turbigo annonçant le tournage d'un long métrage "Dans le brume" avec blocage de la circulation dans les rues Conté, Turbigo et Montgolfier (IIIe) où il n'est plus possible de stationner depuis le 31 mars et jusqu'au 03 avril à 20h00.

    La Société ADNP indique dans son avis avoir obtenu les autorisations nécessaires auprès de la mairie et de la préfecture. Quant aux scènes qui seront tournées, elles porteront, est-il expliqué, sur des mouvements de foules et des embouteillages.  

    Peut-être faut-il craindre de rudes moments pour les riverains et des difficultés de circulation en amont du quartier, malgré une fréquentation moindre due au début des vacances scolaires de printemps ?