Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Evènements culturels

  • Bâteau

    Maman les p'tits bateaux Qui vont sur l'eau Ont-ils des jambes ? 

    Écoutez la comptine, elle n'est pas si naïve qu'on le croit…

     

    Des jambes, non mais celui-ci est monté sur des chenilles qui se déplient comme le train d’atterrissage d'un avion et lui permettent de poursuivre sa course sur la grève.

     

    Festival Festival2

     

    Canari, un village du Cap Corse, abrite chaque année dans l'église-couvent Saint-François un festival international de chant lyrique. Il s'est tenu fin août – début septembre. Les lauréats 2016 sont originaires de Chine, Corée, Géorgie, Suisse-Autriche, France, Canada et Chili. Ils ont chanté Mozart, Rossini, Puccini, Verdi, Saint-Saëns, Richard Strauss, Offenbach, Massenet, Gounod, Bizet… Deux pianistes-concertistes les accompagnaient et se sont produits en concerts avec quatre sonates de Beethoven (dont la magnifique Waldstein) et des œuvres pour quatre mains de compositeurs divers dont Ravel, Schubert et Bizet. Des talents exceptionnels qui annoncent ou confortent pour chacun d'eux une brillante carrière.

     

    Nuage

    Il est des soirs en Méditerranée où le ciel se gorge de nuages menaçants qui ne demandent qu'à crever pour déverser leur eau en trombes. Auparavant, sous l'effet du soleil couchant, ils prennent des formes et des couleurs inattendues qui offrent un spectacle étonnant et grandiose.

     

    Canari coucher de soleil 2016A la recherche du "rayon vert". Certains affirment qu'ils l'ont vu

     

    Jules Verne lui a consacré un de ses romans. Eric Rohmer s'en est inspiré pour le cinquième de ses films de la série "comédies et proverbes" : "Le rayon vert".

     

    St gulihem pont du diable 02 08 16  Viaduc

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le bonheur n'est pas forcément sur les bords de la Méditerranée. L'autoroute A75 qui conduit à Montpellier nous fait découvrir sur sa route le viaduc de Millau qu'il faut regarder du bas d'une de ses 7 piles et visiter l'exposition qui lui est consacrée,

    Les Gorges de l'Hérault et le Pont du Diable, le plus ancien pont médiéval, sont à découvrir avec Saint Guilhem le Désert, classé parmi "les plus beaux villages de France" avec son abbaye romane du XIème siècle, ville-étape du chemin de St Jacques de Compostelle, bâtie pour abriter un morceau de la vraie croix de Jésus

     

    Abbaye Chevet de l'abbaye romane de Saint Guilhem le Désert, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO

     

    Ce sont autant de souvenirs qui nous permettent d'affronter au retour les encombrements et la pollution de Paris. En particulier l'invasion des deux-roues motorisés et l'occupation des trottoirs comme le  constate ici rue du Renard (IVe), sur une photo toute fraiche, notre amie Evelyne.

    Motos renard

    Paris mérite cependant qu'on lui consacre de l'énergie et on peut vérifier lorsqu'on s'en éloigne que son cœur bat et résonne très fort en France comme à l'étranger. Un cœur dont chacun sait qu'il s'agit du Marais, qui compte autant désormais pour sa réputation que la Seine et ses ponts, Notre-Dame, la Tour Eiffel et Montmartre.

    Gérard Simonet
     

  • Batiment_musees_cognacq-jay_didier_messinaL'Hôtel Donon abritant le musée Cognacq-Jay, 8 rue Elzévir (IIIe) (photo Paris musées) 

     

    L'offre qui est faite aux parisiens à l'occasion des journées du patrimoine des 17 et 18 septembre ne comporte pas uniquement des visites, elle s'étend aussi à des spectacles et des ateliers organisés pour la circonstance qui ne manquent pas d'intérêt.

    Le Marais en particulier  a inscrit à l'affiche des lectures à la Crypte archéologique du Parvis de Notre Dame (dimanche 18 sept de 15h00-16h00/ 16h00-17h00), au Musée Carnavalet (dimanche 18 sept 11h00-12H00/12h00-13h00) 16 rue des Francs Bourgeois (IIIe) et à l’église Sainte-Elisabeth 195 rue du Temple (IIIe) qui présentera le drame historique « Les enfants du Temple » écrit par Dominique Sabourdin-Perrin (samedi 17 sept 17h00/20h00).

    Deux concerts sont programmés, l’un d’orgue par le titulaire de l’instrument en l’église de Saint-Louis en l’Ile au 19 de la rue éponyme (dimanche 18 sept 12h30-13h30) et l’autre à l’Hôtel de Coulanges 35-37 rue des Francs Bourgeois (IVe) (samedi 17 sept 14h30/16h30) par les élèves du lycée franco-allemand de Buc (musique classique et de films).

    Quant aux ateliers annoncés et réservés aux enfants (il faut s’inscrire préalablement), ceux de l’Hôtel Donon abritant le musée Cognacq-Jay 8 rue Elzévir (IIIe). Le premier est intitulé « Boîte à secrets » apprendra à construire une boîte (dimanche 18 sept 14h30-15h30) et le second « Faune et flore » (Dimanche 18 sept 16h00-17h00) à peindre un panneau. Deux autres ateliers sont prévus au Musée des Arts et Métiers 60 rue Réaumur (IIIe), « Un petit tour …et c’est parti ! ou le monde fascinant des jouets mécaniques. » (samedi 17 et dimanche 18 sept 10h30-11h30), « La petite reine du XIXe siècle » (samedi 17 et dimanche 18 sept 11h00-12h00)

     

  •   P1180094Une des façades à modénature "renaissance" avec pilastres surmontés de chapiteaux corinthiens de la maison Marie Touchet 22 bis rue du Pont Louis Philippe (IVe)  

     

    Nous l’avons annoncé récemment (notre article du 26 août 2016 ), les Journées du Patrimoine auront lieu cette année les 17 et 18 septembre prochains avec comme thème  "Patrimoine et citoyenneté".

    Parmi les raretés qui seront « offertes » à la visite seulement à cette occasion, nous recommandons tout particulièrement la maison de Marie Touchet qui se trouve au 22 bis rue du Pont Louis Philippe (IVe).

    Cette construction est invisible de la rue mais est considérée par tous les spécialistes comme un « rare exemple de l’architecture de la première Renaissance à Paris ». Elle est faite toute de briques et de pierres avec en façade des pans de bois décorés et des pilastres cannelés surmontés de chapiteaux corinthiens. On peut y observer aussi un escalier à vis avec une rampe en bois sculpté.

    Ayant échappé aux démolitions dues au percement de la rue du Pont Louis Philippe en 1833, elle appartient à la Ville de Paris et est occupée par un cabinet d’avocats.

    L’histoire raconte que Marie Touchet qui deviendra comtesse d'Entragues (1549-1638) fut la maitresse de Charles IX et qu’elle habita cette bâtisse à qui elle donna son nom. Elle occupera ensuite l’Hôtel de Bassompierre situé 23 place des Vosges (IIIe).

    Un rendez-vous exceptionnel à ne pas manquer

     

  • Expo4artgn1-img_5211Photo de l'Espace des Blancs Manteaux prise lors d'une précédente édition d'Expo4art

     

    Intéressant rendez-vous à retenir à l’approche de l’automne, EXPO4ART.

    Ce salon d’art contemporain, fort du succès rencontré en février dernier, tiendra bientôt sa 4ème édition sous la Halle des Blancs Manteaux 48, rue Vieille du Temple (IVe).

    Ouvert à 70 peintres, sculpteurs, photographes, designers, cet événement fera connaitre les artistes et leurs œuvres au public, durant 3 jours où les rencontres et les échanges avec les visiteurs seront privilégiés.

    Du 9 au 11 Septembre 2016.

    Vendredi 15h-22h / samedi et dimanche 11h-20h

    Entrée libre

     

  • 2791e12be115d7a1a21790b7fa42fd7e"Décalcomanie" de René Magritte (1966)

     

    La rentrée est proche. Elle est souvent associée à de nouveaux évènements culturels, en particulier dans notre quartier.

    Si le Musée Carnavalet ferme ses portes pour d’importants travaux de modernisation (notre article du 12 juin 2016), d’autres établissements ont programmé des expositions de premier plan.

     C’est ainsi que ne le Centre Pompidou consacrera du 21 septembre jusqu’au 23 janvier  une  exposition thématique majeure  très attendue sur René Magritte intitulée « La trahison des images ». L’annonce  de la manifestation,  précise « qu’elle relie toute l’œuvre de Magritte à la lumière de cinq "figures" auxquelles n’a cessé de se référer l’artiste dans son travail : le feu, l’ombre, les rideaux, les mots et le corps fractionné…autour des questions de ressemblance et de réalisme, et s’intéresse à son travail sur les représentations trompeuses du monde. »

    Exposition plus inattendue et singulière, celle organisée à l’Hôtel Salé « Picasso-Giacometti », du 4 octobre 2016 au 5 février 2017, autour des relations d’amitié entre ces 2 artistes si différents. Les œuvres accrochées aux cimaises proviennent de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, et du Musée Picasso.

    Au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (71 rue du Temple IIIe) l’exposition très attendue «  Arnold Schönberg. Peindre l’âme », est annoncée du 28 septembre 2016 – 29 janvier 2017.

    « … Conçue en étroite collaboration avec le Centre Arnold Schönberg à Vienne, il s’agit de la première manifestation parisienne consacrée à Schönberg peintre, depuis celle du musée d’Art moderne de la ville de Paris en 1995. Bénéficiant de prêts exceptionnels, elle met en lumière, à travers 300 œuvres et documents, la qualité singulière de cette production, en la situant dans son contexte artistique viennois… Par un choix de travaux contemporains de Kandinsky, elle rappelle les liens entre les deux créateurs, unis dans leur art par une approche conjointe des pratiques musicales et picturales. »

     

    Arnold-Schonberg-Autoportrait-bleuArnold Schönberg, Autoportrait en bleu, 1910. Huile sur contreplaqué (© Vienne, Centre Arnold Schönberg © Belmont Music Publishers, ADAGP, Paris, 2016)

     

    Le commentaires précisent que « par un choix de travaux contemporains de Kandinsky, l’exposition rappelle les liens entre les deux créateurs, unis dans leur art par une approche conjointe des pratiques musicales et picturales. »

    En marge de ces trois manifestations, nous citerons le festival « Traversée du Marais » qui a lieu le 11 septembre à 15h30 sur le parvis de la mairie du IIIe arrondissement rue Eugène Spuller où « Bals, concerts, danse, théâtre, projections, conférences et ateliers… » divers  seront à l’honneur.  

    Nous n’oublions pas non plus le rendez-vous annuel des « Journées européennes du patrimoine » qui cette année a été fixé les 17 et 18 septembre.

     

     

  • A11 Les Quatre chasseurs avec trophées de Bruce Sergeant (© Mark Beard. Cliché Raphaël Chipault et Benjamin Soligny)

     

    Le musée de la Chasse et de la Nature invite à une exposition jusqu'au 4 septembre dénommée « Safaris/Safarix ». Cette présentation atypique richement documentée (peintures, bandes dessinées photographies, animaux empaillés…) représente tout l’univers de ce que fut plus qu'il n'est de ces chasses aux animaux sauvages en France. Des œuvres d'art contemporain sont aussi représentées (Marrk Beard, Christian Gonzenbach…).

    L'annonce du musée est ainsi libellée « Que serait la chasse sans les histoires de chasse ? La tradition orale prend en charge ce récit auto-promotionnel depuis la nuit des temps, avant d’être relayée par des écrits abondants au point d’en faire une forme de genre littéraire. La question de l’authenticité des faits relatés n’attend pas la publication des exploits cynégétiques de Tartarin de Tarascon pour se poser. La somme des glorieux et invérifiables récits de chasse publiés est déjà impressionnante quand le célèbre « tueur de lions » se décide à son tour à jouer la surenchère !… Certains des artistes réunis pour Safaris soulignent la tension entre réalité et fiction qui caractérise l’art cynégétique  »

    62, rue des Archives (IIIe)

    Mardi à dimanche, 11h à 18h et mercredi, 11h à 21h30 .

     

    A0Une scène du Malade imaginaire au Théâtre Espace Marais

     

    Une autre façon de se distraire et de se cultiver nous est apportée par le théâtre. Rue Beautreillis le Théâtre Espace Marais présente actuellement à l'affiche le « Malade imaginaire » de Molière tous les samedis à 15h00 (dernière représentation le 30 juillet).

    Cette satire des malades et de leurs médecins à la fois drôle et tragique bien connue que l'on regarde est mise en scène par Sissia Buggy qui avec Michel Bouttier est à la tête de ce petit théâtre installé dans le grand hôtel de Charny bâti au XVIIe siècle par l'écuyer de Louis XIV..

     22, rue Beautreillis (IVe)

     

     

  • A-balCour de l'Hôtel de Chavigny où est installée la caserne de pompiers 7-9 rue de Sévigné (IVe), illuminée pour le 14 juillet (photo ParisMarais)

     

    Le bal du 14 juillet avec ses flonflons, ses danses endiablées au son de l’accordéon , de l'orchestre ou de musique enregistrée reste populaire même si parfois on lui trouve un petit côté désuet. Une façon de se retrouver, de se poser, d’oublier les soucis quotidiens et de faire la fête, la vraie ! Pour certains cela rappelle le bon temps, pour d’autres c’est une découverte.

    Où danser dans nos arrondissements ?

    Sur le parvis de la mairie du IIIe, le 13 juillet à partir de 20h30 « dans une ambiance de guinguette, la Fête Nationale au rythme de vos pas de danse effrénés. Sont prévus buvettes, cotillons et musique bien sûr ! » dit la publicité.

     

    DocumentL'affiche annonçant le bal du 14 juillet à la mairie du IIIe

     

    La caserne des pompiers qui regroupe la 11° Compagnie, 7-9, rue de Sévigné (IVe), fidèle à la tradition comme beaucoup d’autres casernes, accueille les 13 et 14 juillet, dans le cadre magnifique de l’Hôtel de Chavigny (voir notre article du 16 septembre 2015) tous ceux et toutes celles qui souhaitent s’amuser.

    « Dans un spectacle, dans un bal, chacun jouit de tous »  écrivait Baudelaire en 1887 dans "Journaux intimes".

     

  • Vign-liste_10_-_ile_de_la_jatte_temple_de_la_reserve_du_roi_dit_temple_de_lamour_situe_a_la_pointe_sud_de_lile_de_la_jatte__pierre_lexcellent_2016_ccba0L'île de la Jatte à cheval sur les communes de Neuilly sur Seine et de Levallois-Perret

     

    « …Prison, usine, lotissement, entrepôt, loisir, bidonville, palais, jardin, casino, ferme… Chaque île affirme à un moment une identité propre… », le Pavillon de l’Arsenal, 21 Boulevard Morland (IVe) consacre, jusqu’au 2 octobre, une exposition très particulière aux "îles de la Seine" qui appelle à découvrir des territoires le plus souvent inconnus.

    Ces îles étaient au nombre de 300 autrefois, il en reste encore une centaine aujourd’hui. Elles « …forment un archipel extraordinaire… » sur tout le parcours du fleuve entre Aube et Mer. Leur nom même accentue le mystère et renforce leur originalité, île Olive, île de la Loge, île aux Cygnes, île du Moulin-Joly…Des noms évocateurs moins connus que ceux de l’île Seguin, de l’île de Chatou, de l’île Saint-Louis ou de l’île de la Cité. Toutes ont leur utilité ou tout le moins ont servi les intérêts de ceux qui les ont exploitées et occupées.

     

    Sans-titreL'affiche de l'exposition "Iles de la Seine" au Pavillon de l'Arsenal

     

    Cartes et photographies dressent le portrait de la plupart de ces îles qui présentent des visages très différents. Des chasses au trésor, des croisières nocturnes et commentées, des randonnées à vélo et des centaines de pass pour des mini-croisières sur la Seine sont proposées aux jeunes et à leur famille, une façon ludique de leur faire connaître leur environnement.

    Cette manifestation vient juste à propos alors qu’un appel à projets « Réinventer la Seine » (Paris – Rouen– Le Havre) a été lancé en mars 2016.

    En complément de l’exposition, un livre très documenté « Îles de la Seine » s‘intéresse à 32 d’entre elles dont plusieurs ayant disparu.

     

    Du mardi au samedi de 10h30 à 18h30 et le dimanche de 11h00 à 19h00

    Entrée libre

     

  • Jt Concert "Jeunes Talents" dans la cour de Guise des Archives nationales 60 rue des Francs Bourgeois (IIIe)

     

    Du 3 au 23 juillet 2016 se déroulera la 16ème édition de « Musique classique au cœur du Marais » dans la cadre du Festival européen Jeunes Talents. De jeunes musiciens, primés lors des concours internationaux les plus exigeants, interpréteront des répertoires très divers. Les concerts auront lieu dans la cour de Guise aux Archives nationales, 60 rue des Francs Bourgeois (IIIe).

    Un hommage sera rendu  mercredi 20 juillet à 20h à Henri Dutilleux La pianiste Anne Queffélec est invitée et donnera un concert exceptionnel mardi 5 juillet à 20h00. Sont aussi à l’affiche des ensembles baroques, des créations de jeunes compositeurs, du jazz, des formations inattendues un quatuor de saxophones, un quatuor vocal, des ensembles à vent, cuivres et cordes, des trios.

     

    A2L'affiche de "Musiques dans les cours du Marais"

     

    Signalons 4 mini-concerts  le 14 juillet : duo violon-accordéon, sonate euphonium-piano, Trio Hélios, quatuor de bassons Les Francs Bassons à 16h00, 16h30, 17h00 et 17h30.

    Pour plus de renseignements :

    http://www.evous.fr/Association-Jeunes-Talents,1177339.html#c858IDfKGTRkUwG6.99

     

    Parallèlement,t sont organisés des concerts dans les cours de hôtels particuliers du Marais du  8 au 16 juillet  De la musique de chambre sera joué dimanche 10 juillet 17h30 et 20h00 par l’orchestre de chambre de Paris à l’Hôtel de Lauzun avec au programme Debussy. La veille un orchestre se produira dans la cour de l'Hôtel Sully (Bach et Mozart). Les hôtels de Beauvais, d'Albret,  de Rohan et le musée Carnavalet  ont été choisis pour les autres programmations .

    Réservation : orchestredechambredeparis.com 

     

  • Phau On trouve encore des restes de l'enceinte sur son parcours à Paris. Les mieux conservés sont ceux de la muraille et de la tour situées dans le IVe, rue des Jardins St Paul, près du lycée Charlemagne

     

    Après les travaux de la rue Rambuteau les curieux ont découvert sur la voie une double rangée de clous brillants qui ont été disposés en diagonale pour aboutir rue Pecquay (IVe) entre « Nolita pizzeria » et le bar restaurant « l’Amuse-gueule ». Cette délimitation marque en fait, comme nous l’avions écrit dans un article du 21 novembre 2014, l’emplacement de l’enceinte Philippe Auguste.

    Désormais avec l’installation d’une plaque apposée récemment au 6 rue Rambuteau, suite au vote d’un vœu du Conseil de quartier Sainte- Avoye (notre article du 19 février 2016), il ne sera plus possible d’ignorer la raison de l’installation des clous qui ne seront plus confondus avec un passage clouté disposé en diagonale.

    IMG_2615Plaque signalant l'emplacement de l'enceinte Philippe Auguste 6 rue Rambuteau (IIIe) (photo VlM)

     

    On peut ainsi lire avec un plan explicatif la raison du tracé clouté : « Enceinte Philippe Auguste érigée en 1190. Porte Sainte–Avoye ou Porte du Temple  percée en 1280 et détruite en 1535. Poterne de Chaume percée en 1288 et détruite vers 1535 »