Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Evènements culturels

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    Pict_md_dnBdYHFnYWU1PDo6NSthYXZjY2VxKDliemNoNGZvb2lORw1TRl9FRV5ITQQfFRYJQ0dLQQkABgYBF01YSA==Parrainée par Louis-Philippe, au milieu du XIXe siècle, l’expédition polaire française du bateau « La Découverte » dans l’archipel du Spitzberg, bien que méconnue, fut un succès scientifique complet. (Photo Stéphane Compoint)

     

     

    Souhaitant dépasser la dimension héroïque des hommes qui ont laissé leur nom aux voyages scientifiques, les Archives Nationales (60 rue des Francs Bourgeois (IIIe)) nous convient, du 13 avril au 19 septembre 2016, à découvrir une exposition autant inattendue que surprenante intitulée "Voyageurs à l'épreuve du terrain : études, enquêtes, explorations (1800-1960)".

    En effet, le but de cette présentation est de montrer que « …pour préparer et mener à bien son voyage, l'explorateur bénéficie de soutiens financiers, de conseils scientifiques, techniques ou méthodologiques, et surtout de la collaboration d'assistants, de guides, d'interprètes, de porteurs…» avec des « …objectifs : enjeux scientifiques, visées impérialistes, intérêts économiques

    Or les découvertes sont rarement le fait d'un homme seul. "Pour préparer et mener à bien son voyage, l'explorateur bénéficie de soutiens financiers, de conseils scientifiques, techniques ou méthodologiques, et surtout de la collaboration d'assistants, de guides, d'interprètes, de porteurs.Le voyage s'inscrit lui-même dans un contexte qui est loin d'être anodin et répond à un certain nombre d'attendus, tant dans sa conception que dans ses objectifs : enjeux scientifiques, visées impérialistes, intérêts économiques".

    Est expliqué au final « l’envers du décor » de ces expéditions-découvertes-études menées par la France de 1800 à 1960 selon une mécanique à chaque fois bien huilée, à savoir la préparation, le déroulement et les retombées diverses.

    Ce sont donc des archives peu connues qui sont présentées au public, dépôts d’administrations, de particuliers, de ministères, musées et organismes scientifiques. Des prêts ont aussi été obtenus du musée Branly, du CNAM …

    Une exposition originale qu’il ne faut pas manquer et qui démystifie certaines découvertes bien installées souvent par l’héroïsme de leurs instigateurs dans notre inconscient collectif

     

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    Apprentis-auteuil-150-ans-timbre-jaune-620x349 Timbre édité par la Poste à l'occasion des 150 ans des Apprentis d'Auteuil 

     

    A l’occasion de son 150ème anniversaire, la célèbre fondation de la rue La Fontaine (XVIe) présente du 15 au 21 mars 2016, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, une importante exposition photos intitulée "Visages d'Apprentis d'Auteuil – Portrait d'une jeunesse en marge". L’artiste retenue est Marie Tremoulet avec le soutien de JCDecaux et la Mairie de Paris.

    Créée en 1866 par l’abbé Roussel qui a souhaité recueillir les nombreux enfants qui erraient dans Paris, la fondation a connu un fort élan de générosité avec son successeur le Père Brottier (1876-1936), béatifié en 1984, missionnaire à qui l’on doit la construction de la cathédrale de Dakar.

    Cette exposition est une occasion de mieux connaitre cette institution qui aide les enfants, les adolescents, leurs parents qui souvent en raison de difficultés familiales se trouvent en marge de la société. En partageant vivant le quotidien des jeunes pendant plusieurs mois, la photographe a pu prendre sur le vif leur vie en classe, en  foyer, en  atelier dans les différents établissements que compte le Fondation. La présentation qui est faite pour cette exposition résume bien le pari des Apprentis d’Auteuil  qui est de faire «… grandir et de maintenir sur les bancs de l’école … » ces jeunes en marge en leur «… apprenant un métier, en démêlant et en tissant le fil d’une histoire familiale compliquée, en s’accrochant pour trouver leur place. »

    Il est utile de souligner, car cela n’est pas assez connu, qu’Apprentis d’Auteuil accompagne en France près de 30 000 jeunes et familles dans près de 230 établissements. Ces jeunes lui sont confiés par leur famille ou par l’Aide sociale à l’enfance. La fondation dispense 85 formations professionnelles dans 17 filières. Elle mène des actions dans plus de 54 pays aux côtés de ses 195 partenaires locaux. Chaque année, 22 000 jeunes et familles dans le monde bénéficient de ces programmes.

    Dominique Feutry

     

  • http://vivrelemarais.typepad.fr/.a/6a00d8341d8a0f53ef01bb07c3017b970d-pi

    Art populaire ou gribouillages ?

     

    RAPPEL

     

    Nous vous rappelons qu'en partenariat avec "Vivre le Marais !", "Culture et Patrimoine" vous propose une conférence sur le thème :

     

    L’art urbain ou street art : pollution et/ou création ?

     

    Le mercredi 23 mars  2016 à 19h00

    Maison des associations du IVe, 38, boulevard Henri IV (entrée au 3 rue de Lesdiguières)

    (Accessible aux handicapés)

    (M°  Bastille)

     

    Que vous vouiez aux gémonies le street art ou que vous l’appréciiez, Barbara Boehm, diplômée de l’Ecole du Louvre, conférencière, vous fera connaître sa récente origine et son internationale expansion.

    Après avoir été longtemps considéré comme une expression marginale de l'art, l'Art Urbain, encore appelé Street Art, est aujourd'hui reconnu comme un mouvement incontournable de la scène artistique contemporaine. Prolifique, protéiforme, extrêmement dynamique et mouvant, l'art urbain est présent aux quatre coins de la planète, de Paris à New York, de Sao Paulo à Shanghai, de Londres à Berlin… En établir une liste exhaustive serait une entreprise quasi impossible car, quotidiennement, des artistes urbains voient le jour et laissent leurs messages sur les murs des villes.

    Si les premières manifestations de l'art urbain remontent aux années 1960, il ne faut pas oublier que s'exprimer dans la ville est une pratique fort ancienne puisque le mot « graffiti » au singulier « graffito » est un terme d'archéologie pour désigner toutes inscriptions et dessins tracés sur les murailles et les monuments des villes de l'Antiquité. Le mot est aujourd'hui passé dans le langage courant pour désigner toutes formes de peintures, pochoirs, collages, dessins laissés sur les murs, les portes, les rideaux de fer des boutiques de nos villes contemporaines. Quelques noms célèbres : Taki183, JonOne, Ernest Pignon-Ernest, Keith Haring, les Pixacao, Jérôme Mesnager, Miss.Tic, Nemo, Jef Aerosol, M.Chat, Zoo Project, Vhils et tant d'autres à découvrir…

    Nous vous attendons nombreuses et nombreux à cette conférence en vous remerciant de prévenir Marie-Françoise Masféty-Klein de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41 et de prévoir 10 euros par personne pour les adhérents de Culture et Patrimoine et 12 euros pour les non adhérents.

     

  • A2Des fleurs peintes par Sun Young Min

     

    En cette fin de "fashion week" et en lien avec l'année de la Corée  en France des fleurs éphémères  de Sun Young Min ont été peintes sur la boutique de maroquinerie de la marque Jason Briggs,  78 rue des Gravilliers  (IIIe).

    Sun Young Min a exposé à Paris en mai 2010 où elle s'était fait remarquer par la qualité de son dessin.

     

    A1 Peintures éphémères  de Sun Young Min 78 rue des Gravilliers  (IIIe)

     

    Le site qui lui est consacré résume son parcours ainsi "…d'origine coréenne, née en 1982 a Séoul, Sun Young Min vit et travaille en France. Après un cursus à l'université de Yong In , focalisée sur la peinture et les philosophies occidentale et orientale, Sun Young Min développe dans sa peinture sa propre vision du monde, basée sur un parallèle avec la nature."

     

    A1Sun Young Min dans son atelier (Photo Fubiz net)

     

    Il est vrai que les couleurs chatoyantes utilisées pour ces fleurs aériennes aux formes particulières ont du quoi charmer.

    Dominique Feutry

     

     

  • A2Camions techniques et de tournage stationnés rue Cunin Gridaine  (IIIe) (Photo VlM)

     

    Camions de tournage en nombre, affichettes qui fleurissent dans les  rues de tout un quartier du IIIe (Turbigo, Saint-Martin, des Gravilliers,  Cunin Gridaine) annoncent aux riverains qu'un tournage de film va avoir lieu, lundi 14 mars . L'importance des moyens déployés (cantine, loges, véhicules techniques divers) y compris les multiples places de stationnement condamnées ne laissent pas de doute quant à l’importance du film pour le tournage concerné. 

    En fait le quartier va servir de décor au tournage d'un nouvel épisode de la célèbre série de Télévision de France 2 qui a pour titre "Chefs Saison 2"  produite par Arnaud Malherbe et Alain Cornillac.  Selon Allo Ciné qui en a fait le synopsis,  il s'agit d'un  "Chef, monstre sacré de la cuisine française, qui réserve chaque année une place dans sa brigade à un jeune délinquant en probation. Romain, tombé pour escroquerie, débarque dans l'univers de la gastronomie et de l'excellence. C’est le début de son éveil au monde, à l’art culinaire, à l’amour, ainsi que le récit initiatique de son intégration, d’abord difficile, puis de son ascension fulgurante…" les acteurs principaux sont Alain Cornillace, Hogo Becker, Anne Charrier et Robin Renucci.

     

    A4Affiche annonce de la série "Chefs" sur France 2

     

    Voilà de quoi animer davantage encore le quartier qui attire aussi, preuve en est, des tournages quand la presse spécialisée fustige le trop grand nombre de tournages de films français ou étrangers réalisés hors de notre pays comparé à d'autres plus accueillant et offrant de meilleures conditions.

    Dominique Feutry

     

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    Au premier plan, "Peinture-Monde, Blanc de titane" 2015. Série "Le cœur fait ce qu’il veut". Acrylique sur toile. Collection Leïla Voight

     

    Les spécialistes de l’art n’hésitent pas à parler d’événement,  les visiteurs sont conquis,  l’exposition du Centre Pompidou consacrée à l’œuvre de Gérard Fromanger couvrant la production de l’artiste sur les 60 dernières années est une vraie réussite. Des peintures, des sculptures,  des dessins et même des films sont à l’honneur pour cette rétrospective qui durera jusqu’au 16 mai prochain.

    On peut lire dans les commentaires qui sont formulés à cette occasion concernant ce peintre né en 1939 qu’il « … s’impose comme une figure de la scène artistique dès le milieu des années 1960. Par sa peinture figurative aux aplats contrastés, il s’inscrit dans l’esthétique de la Nouvelle Figuration, aventure à laquelle il participe, et à l’irruption de la Nouvelle Histoire…Il est l’un des fondateurs de l’Atelier populaire des Beaux-Arts en 1968, d’où sortiront tant d’affiches politiques, en soutien aux "justes luttes des camarades ouvriers qui occupent leurs usines". Par la suite, et dans le même esprit, il tournera avec Jean-Luc Godard des "films tracts", dont, il fut fameux, Le Film-Tract n°1968…Tel un journaliste, mais avec sa palette d’outils d’artiste plasticien (il aime aussi se dire artisan), il représente et commente à chaud l’actualité comme les mutations sociétales, avec une gamme de couleurs qui simplifient en aplats, pédagogiquement…On remarquera à quel point les images que propose Gérard Fromanger sont heureusement révélées par l’intervention de la couleur, et sont de ce fait en train d’attirer votre attention avec une sorte de brutalité… ».

    650from2-70fcc"Quel est le fond de votre pensée ?", 1973. Série "Annoncez la couleur". Huile sur toile, Centre national des arts plastiques, en dépôt au Musée des Beaux-Arts de Dôle

     

    Acteur d’une période récente de notre histoire Gérard Fromanger nous plonge (ou replonge) souvent, disons-le, dans un univers coloré qui a néanmoins pris quelques rides.

    Dominique Feutry

     

  • P1080711

     

    L’exposition est ouverte jusqu'au dimanche 6 mars et l'entrée est gratuite.

    Nous nous sommes entretenus avec la présidente de l'association "Les Peintres du Marais" Graciela Grimaldi qui a eu la gentillesse de nous piloter à travers les stands. Nos deux associations ne s'étaient jamais rencontrées encore. C'est chose faite. Nous en profitons pour dire à nos lecteurs que l'association "Les Peintres du Marais" existe depuis 1965 et rassemble 166 peintres sélectionnés.

    Son but : favoriser la création artistique et promouvoir ses artistes par l'organisation de trois manifestations : un salon annuel de prestige à l'espace des Blancs-Manteaux, des expositions permanentes à "l'atelier" 72 rue François Miron (IVe) qui accueille l'exposition de deux artistes par quinzaine, et des "Journées de la Peinture" en plein air de mai à septembre dans le Marais.

    Plusieurs toiles ont attiré notre attention, dont celles-ci :

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    A gauche : Catherine Delcan ; à droite Eric Javiol (photos VlM)

     

  • A32Chien attaquant un dindon peint par Jean-Baptiste Huet en 1781 (Musée Pouchkine Moscou)

     

    Première rétrospective consacrée à Jean-Baptiste Huet, le musée Cognacq Jay 8 rue Elzévir (IIIe) réussit une prouesse en réunissant plus de 70 tableaux du peintre en provenance surtout de musées français. L'exposition est intitulée "Jean-Baptiste Huet, le plaisir de la nature."

    Jean-Baptiste Huet (1745-1811) n'a  jamais fait l'objet d'une exposition monographique. Formé au sein de sa famille qui compte une lignée d'artistes connus, il se perfectionne auprès d'un élève de François Boucher,  Jean-Baptiste Leprince,  et est influencé par les peintres italiens et flamands. Représentant des pastorales, des bergers, des animaux. Il est reçu académicien en 1769 comme peintre d'animaux et se trouve logé et travaillant au Louvre. Il exposera durant 30 ans au Salon. Ses œuvres servirent comme cartons de tapisserie à la manufacture de Beauvais dont il fut chargé de la réorganisation au même titre que la manufacture des Gobelins.

    Le commentaire de l'exposition par le musée ajoute " Représentatif de ce XVIIIe français serein et quelque peu insouciant, l’art de Huet constitue un formidable hommage à la beauté de la nature, entre rêverie et fascination.  Il reste également associé à la toile de Jouy, pour laquelle il a fourni des modèles encore diffusés aujourd’hui". Nous sont parvenus aussi de nombreux dessins, pastels et sanguines qui reflètent toute la polyvalence de l'artiste.

     A voir absolument.

    Jusqu'au 5 juin 2016 de 10h à 18h du mardi au dimanche.

  • Vosges ström 03 02 16Sous les arcades de la place des Vosges, promeneur solitaire (Photo Marianne Ström)

     

    Marianne Ström

    nous annonce le lancement de son livre "Le Marais – chef d’œuvre vivant" –

    éditions Michel de Maule

     

    Née en Suède, Marianne Ström vit et travaille depuis 25 ans à Paris dans le Marais. C'est une photographe professionnelle qui compte dans ses archives plus de 12.000 clichés en noir & blanc et en couleurs qui privilégient l'architecture et ses détails et la vie culturelle et sociale de nos quartiers mythiques.

    S'intéressant au passé et au présent, sa production photographique témoigne de la transformation du Marais, jadis marécage cultivé par des moines, puis édifié par l'aristocratie qui le déserta ensuite au profit de l'artisanat et du petit commerce avant son sauvetage en 1962 par la loi Malraux qui en fit un secteur sauvegardé.

    BeauHôtel de Beauvais (IVe) (Photo Marianne Ström)

     

    Aujourd'hui, le Marais, chef-d’œuvre vivant empreint de ses splendeurs historiques et culturelles du passé, n'a pas réussi à échapper aux griffes de la mode.

    L'album unique de Marianne Ström, bilingue français-anglais, combine le regard d'une historienne de l'art et sa connaissance des quartiers, à l’œil artistique, esthétique et arbitraire du photographe.

    Un cadeau à se faire à soi-même ou à ceux qui autour de nous sont sensibles au patrimoine unique dont nous sommes dépositaires.

     

     

  • Interpreti%20Veneziani%20at%20San%20Vidal%20Church%20VeniceEnsemble de musique de chambre 

     

    Nous avons fait état il y a peu des concerts « Jeunes Talents » organisés dans le cadre majestueux de l’Hôtel de Soubise. Nous tenons  à compléter cette rubrique consacrée aux concerts du Marais en précisant que de son côté la Mairie du IIIe est elle aussi à la manœuvre au plan musical.

    Sous le titre « De la musique avant toute chose » elle a programmé, tout au long du trimestre, différents événements musicaux (programmation disponible sur le site de la mairie du IIIe). Nous ne les mentionnerons par tous car ils sont nombreux et en entrée libre,  nous citerons plus particulièrement une  partie de ceux qui seront données à la mairie du IIIe.

    Le concert du jeudi 21 janvier à 19H30 sera consacré à la musique de chambre des compositeurs viennois du début du XIXe siècle (violon, violoncelle et piano)

    La symphonie N° 104 de Haydn et la symphonie N° 3 de Beethoven seront  interprétées  par l’orchestre symphonique Envol,  samedi 30 janvier à 20h30.

    Samedi 13 février  à 11h00 « Le tour du monde en 80 jours » à la façon d’un conte musical sera joué par 9 musiciens (vents et percussions) de l’Orchestre de Chambre de Paris

    Concert choral  « Du Moyen âge à nos jours » donné par le chœur International de Femmes de Paris à l’occasion de la journée de la femme,  mardi 8 mars à 20h00.

    Rare concours d’ensembles public à s’adresser à des formations de 2 à 10 musiciens de 15 à 32 ans (cycles amateurs ou spécialisés des conservatoires de toute la France),  les samedis 12 et 19 mars de 10h00 à 19h00.

    Pour les amateurs de comédies musicales,  la Compagnie Sans Père proposera,  mercredi 30 mars à 19h00, des extraits d’Alice au Pays des Merveilles et un concert par le chœur de scène autours de l’univers de West Side Story réunissant 70 jeunes, de 10 à 20 ans,

    Ce dernier spectacle est à voir absolument  mais d’autres programmations sont aussi prévues  au musée Carnavalet  ou à l’église Sainte Elisabeth comme  le concert de Pâques, samedi 3 mars à 16h00 autour de la « cantate des Muses »  conçue à partir d’une cantate de J-S. Bach par l’ensemble  Les Muses Galantes.