Catégorie : Evènements culturels
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Annonce du palmarès par la présidente du jury Renée Auphan, Concours 2023Il est l'inspirateur des Moments Lyriques du Marais qui lui doivent plusieurs membres de sa troupe, Magali Albertini, chef de chant et accompagnatrice au piano, Pauline Feracci soprano, lauréate de 2017, la mezzo Lorrie Garcia et les barytons Dmytro Voronov et Thibault de Damas ainsi que de brillants instrumentistes comme le pianiste Olivier Cangelosi et le groupe de guitaristes classiques COPLA. Le concours international de chant lyrique de Canari (Hte Corse) se tiendra toute la semaine du 2 au 6 septembre 2024 avec une trentaine de candidats.Le jury est présidé par Renée Auphan ex directrice des opéras de Lausanne, Genève et Marseille. A ses côtés Laurent Campellone directeur de l'opéra de Tours, François-Robert Girolami chef d'orchestre, Dominique Riber agent artistique, Christophe Ghristi directeur du théâtre du Capitole de Toulouse, Maurice Xiberras directeur général de l'Opéra de Marseille et Jacques Scaglia directeur artistique du festival de Canari dont il a été le créateur en 2003.Nous retrouverons à cette occasion Magali Albertini. Elle accompagne au piano depuis 2017, pour notre ravissement, tous les spectacles avec chant des Moments Lyriques du Marais au cœur du Paris historique et culturel qui rayonne de nouveaux feux depuis les JO. On se réjouira aussi d'accueillir Olivier Cangelosi qui clôture son cycle de 32 sonates pour piano de Beethoven. Il donnera la prestigieuse "sonate pathétique" en ut mineur et trois autres sonates dont la dernière n° 32 le lundi 2 septembre dans l'église principale de Canari dédiée à Saint François d'Assises.Ces événements nous rappellent que les activités des Moments Lyriques du Marais reprendront à l'automne avec un spectacle d'exception consacré aux grands airs d'opéras. Nos artistes Magali Albertini, Pauline Feracci, Kaëlig Boché, Erminie Blondel, Antoine Foulon et Brenda Poupard ont répondu présent. Ils vous enchanteront. Notez la date : le 18 novembre 2024 à 20h00, cathédrale Ste Croix des Arméniens, 13 rue du Perche – IIIe – L'annonce complète avec ouverture des réservations en sera faite en temps utile.Gérard Simonet
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Haïti : les causes d’un désastre, les raisons d’espérer. Témoignage de Mathieu Culioli
Haiti, scènes de la vie ordinaire
Recommandé par Vivre le Marais ! et Culture & Patrimoine
En partenariat avec Les Ateliers de Mai et des praticiens du développement
Mathieu CULIOLI
Jeune Ingénieur et Logisticien Volontaire pour Médecins sans Frontières
de retour d'un séjour de plus d'un an à Haïti
Il vous invite à partager son témoignage sur ce pays, à travers le regard contemporain que peuvent porter les acteurs de l'action humanitaire, investis dans des actions concrètes et les pistes à explorer, fonction de cette expérience, pour des solutions que la population attend.
Cette rencontre aura lieu de 19h00 à 21h00 le jeudi 4 juillet 2024 à l'adresse :
Maison de la Vie Associative et Citoyenne de Paris Centre – Site Marais
01 53 01 76 945 rue Perrée • 75003 Paris
La réunion qui se tient sur invitation pour garantir la qualité des échanges sera suivie d'un pot amical
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Ah ! enfin, des oeuvres de Picasso dans une exposition du musée Picasso !
Pablo Picasso, Nu couché et homme jouant de la guitare, Mougins 27 octobre 1970
On se souvient de l'exposition consacrée à Sophie Calle (article de Christine Albertin du 3 octobre 2023 : Picasso est-il devenu encombrant ?) qui en avait laissé perplexe plus d'un car il n'y avait rien ou presque de Picasso dans le musée Picasso ! Certes Sophie Calle mérite une exposition à elle seule mais quand on entre dans ce haut lieu consacré à Picasso on s'attend à trouver le monstre sacré et un nombre significatif de ses oeuvres.
L'exposition qui a cours du 31 janvier au 19 mai 2024, "Dans l'appartement de Léonce Rosenberg", occupe tout le rez-de-chaussée et reproduit le décor mythique de l’appartement parisien du marchand et galeriste Léonce Rosenberg. avec des grands de la peinture du XXème siècle, Giorgio de Chirico, Max Ernst, Fernand Léger et Francis Picabia.
Pablo Picasso. Nu au bouquet d'iris et au miroir (1934)
Dès le premier étage, l'espace est consacré à Picasso avec la Collection '"Revoir Picasso" (12 mars 2024 – 12 mars 2027). On hésite à prendre l'escalier pour aller dans les combles car on doute de leur intérêt mais c'est là que se trouvent en quantité des oeuvres de Picasso parmi les plus belles ! N'hésitez pas à monter les marches, la récompense est au bout du chemin…
GS
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Au programme de nos concerts lyriques : « l’Ombre », opéra-comique de Friedrich von Flotow
Le thème de l'opéra : la guerre civile dans les Cévennes, la révolte des huguenots ou "camisards" contre Louis XIV ; Jean Cavalier, chef camisard, huile sur toile de Pierre-Antoine Labouchère, 1864
L’OMBRE
opéra-comique de Friedrich von Flotow (1870),
livret du Chevallier de Saint-Georges
"Une oeuvre peu connue qui se révèle une délicieuse pépite !"
"L'Ombre de Flotow", nouvelle production de Parole et Musique et de Vivre le Marais ! Opéra-comique de Friedrich von Flotow (1812-1883), adapté en opéra de poche. Une histoire d'amour dans le contexte de la Révocation de l'Édit de Nantes par Louis XIV. La musique est inspirée des meilleurs compositeurs du temps, Weber, Gounod, Offenbach et Verdi ! Quatre jeunes chanteurs dynamisent le livret du Chevalier de Saint-Georges.
Dimanche 16 juin 2024 à 12h30 à
L’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé, 75014 Paris
Prix des places 20,00 € – Réserver
et
Lundi 24 juin 2024 à 20h00 au
Théâtre Grévin, 10 boulevard Montmartre, 75009 Paris
Prix des places : 35,00 € (20,00 € étudiants, chomeurs) – Réserver
Distribution :
Madame Abeille, Clémentine Decouture, soprano
Jeanne, Flore Royer, mezzo-soprano
Fabrice, Charles Mesrine, ténor
Le Docteur, Nicolas Bercet, baryton
Direction artistique et piano, Françoise TillardL’action se passe en 1707, pendant la guerre des Cévennes, après la Révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV. Le Comte de Rollecourt, donné pour mort, fusillé après un acte de bravoure et de générosité, s’est enfui en Savoie et gagne sa vie grâce à ses grands talents de sculpteur. Une de ses anciennes servantes de ferme, la jeune et jolie Jeanne, secrètement amoureuse de lui, également en fuite après le massacre de sa famille, le revoit et, stupéfaite, croit voir une ombre.
L’aubergiste, Madame Abeille, qui regardait Fabrice (le Comte) d’un œil favorable, complique un peu l’action. Le Docteur, parrain de Jeanne, décide de l’épouser pour éteindre toute rumeur.
On apprend que le Capitaine grâce auquel le Comte a pu s’échapper va être exécuté à la place du Comte…
Mais rassurez vous tout finit bien…
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Une exposition pour concilier croyance, tradition et extravagance : les « menhirs » de Christian Lapie sur l’espace Quatre-Fils….
Une exposition qui déborde de la galerie RX&SLAG sur le parvis du 18 rue des Quatre-Fils (IIIe), délaissé par les jeunes, amateurs du skate-board et du ballon rond (Photo VlM)
Cette exposition surprenante suscite un cortège de visions hallucinantes qui rassemble les Mégalithes de Stonehenge, les Moaï de l'Île de Pâques, les Tikis polynésiens, les Totems amérindiens, dans un bain d'outrenoir au goudron façon Pierre Soulage.
Telle qu'elle est, sur fond de fresque multicolore qui s'est emparée du mur-pignon de l'immeuble suivant, elle ne laisse pas indifférent. Voici les termes du communiqué de l'agence qui en fait l'annonce :
"Pour sa troisième exposition personnelle à la galerie RX&SLAG, Christian Lapie poursuit sa recherche autour d'un motif récurrent qu'il décline – ses sculptures de gardiens bienveillants –, en poussant le désir de simplification de ces silhouettes minimales à son maximum, pour renforcer une certaine idée de pureté. Il réunit en une procession ou une file indienne 16 sculptures dans les espaces de la galerie (les salles de la vitrine et des poutres, jusque sous la verrière), pour une invitation à partager un moment méditatif et hors du
temps.Intitulée « Les ombres incertaines », elle traduit l'obsession de l'artiste pour ce thème, convoquant à la fois des archétypes, l'inconscient et une mémoire universelle. En complément, l'artiste a créé deux grandes peintures au goudron et une sculpture monumentale accueille le visiteur juste à l'extérieur de la galerie."
GS
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« Place de La Perle » (IIIe), un nouveau décor qui ne laisse pas indifférent !
Sur le mur-pignon du 93 rue Vieille du Temple, à l'angle Quatre- Fils (IIIe) c'est la valse des décors ! (Photo VlM, clic gauche pour agrandir)
Piloté par le gérant de la brasserie La Perle, 78 rue Vieille du Temple, en face et en diagonale, ce mur privé est l'objet d'un accord tacite avec son propriétaire pour accueillir des décors en résonance avec l'actualité. On peut aimer ou pas les œuvres qui se succèdent, elles nous ont débarrassé des graffiti calamiteux et des dépôts sauvages qu'on a subis pendant des années avant que Jean-Philippe "de La Perle" intervienne pour mettre un terme à ce qui était un sinistre dépotoir.
La nouvelle fresque est de Fansack (ou Fan Sack), un street-artiste chinois né à Chengdu. Tout le monde a deviné qu'il a voulu ici célébrer le nouvel an chinois sous le signe du dragon.
Cette peinture particulièrement voyante voire agressive ne répond sans doute pas aux critères esthétiques du SPR (site patrimonial remarquable) du Marais mais elle est intrinsèquement belle, à deux pas du musée Picasso qui recèle lui aussi des oeuvres du maitre qui en ont choqué plus d'un.
C'est aussi un signal d'amitié donné aux gens issus d'une immigration chinoise réussie, qui en est à sa troisième génération (*) et participe activement au renouveau de quartiers entiers comme celui des Gravilliers dans le IIIe.
GS
(*) La vague de 1975 a suivi l'exemple des 14.000 chinois venus bien avant en 1914 combattre à nos côtés contre les allemands
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Accueil très chaleureux du public pour « La Colombe » de Charles Gounod !
"La Colombe" de Charles Gounod, le 22 janvier 2024, cathédrale Ste Croix des Arméniens – IIIe – Marais. Salut final des artistes : Françoise Tillard, directrice artistique et piano, Silvia Lenzi violoncelle, Paul-Alexandre Dubois baryton – le majordome, Clara Penalva soprano – la comtesse Sylvie, Charles Mesrine, ténor – l'amoureux Horace et Laura Muller, mezzo – le valet Mazet (Photos VlM)
Fidèles à notre engagement de promouvoir "l'opéra pour tous", en association avec l'association de la rive gauche "Parole et Musique" et son président Jean Rossier nous avons enchainé, après Carmen de Georges Bizet en octobre, sur un autre opéra-comique français, beaucoup moins connu : "La Colombe", de Charles Gounod, livret de Jules Barbier. Avertis que cette histoire plonge ses racines dans le Décaméron et chez Jean de la Fontaine les spectateurs pouvaient s'attendre à un scenario fantasque et même carrément déjanté !
Attentifs aux événements qui posent au début les jalons de l'action dramatique ils sont restés un moment perplexes, pour céder très vite au ravissement des premières polyphonies. Trios et quatuors se sont succédé, en alternance avec des solos qui ont permis à la soprano notamment de faire valoir sa colorature et son art des vocalises.
La mezzo, dans son rôle de travesti, a séduit par son timbre tout en rondeur et son talent scénique. Les voix d'hommes, ténor et baryton, leur ont fourni une réplique à la hauteur.
Nos compliments vont légitimement à la directrice artistique à qui on doit un accompagnement sans faille au piano et au violoncelle et la transcription pour deux voix, de la partition d'orchestre qui est attachée à l'œuvre de référence.
Le public très dense (180 spectateurs) s'est laissé emporter par la magie de l'œuvre. On voit au premier plan Marie-Françoise Masféty-Klein, présidente de Culture & Patrimoine, l'organisatrice avec "Vivre le Marais !" des "visites guidées". Les artistes ont été gratifiés de plusieurs rappels.
Le spectacle a bénéficié du soutien de "l'Agence Immobilière des Enfants Rouges" et de son gérant Philippe Gaudry, à qui nous adressons nos remerciements pour son implication. Il a tenu notamment à réunir les artistes et organisateurs autour d'une collation à la brasserie de La Perle à l'issue du concert.
Enfin, nous avons été honorés de la présence parmi les spectateurs de deux descendants directs (arrière-petits-enfants) de Charles Gounod. L'un des deux, Nicolas Gounod, nous a adressé ce commentaire : "Un grand bravo pour cette belle soirée qui m'a permis d'entendre différemment que sur un disque cette œuvre un peu oubliée de mon aïeul".
Gérard Simonet
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Les « Moments Lyriques du Marais » poursuivent leur engagement dans l’opéra pour tous avec « La Colombe » de Charles Gounod….
"Jeune fille à la colombe", Charles Chaplin, peintre français fin XIXème siècleC’est le plus charmant opéra-comique que Charles Gounod (1818-1893) ait écrit. Un bijou. Tout est parfait, le livret de Jules Barbier (1825-1901) et Michel Carré (1821-1872), la musique, sa brièveté même, sa légèreté sont autant de qualités.
La partie d’orchestre a été arrangée pour piano et violoncelle et ressemble à une sonate romantique. Les quatre chanteurs s’amusent beaucoup et font eux-mêmes la mise en scène. L’ensemble est idéal pour découvrir à tout âge l'univers de l’opéra, se divertir, se réconforter, et en sortir enchanté…
Gounod a écrit cet opéra-comique de 90 minutes après son Faust, en pleine possession de ses moyens artistiques. Le spectacle est monté en co-production avec l'association-amie "Parole et Musique" qui est l'auteur de l'arrangement de la partie d’orchestre. Elle en donne une version qui préserve le charme de l’œuvre et souligne l’influence des Mendelssohn sur le musicien français ! Elle en assure également la distribution.
Distribution :
Clara Penalva, soprano : la Comtesse Sylvie ; Laura Muller, mezzo : le valet Mazet ; Charles Mesrine, ténor : l’amoureux Horace ; Paul-Alexandre Dubois, baryton, le majordome
Au piano : Françoise Tillard
Silvia Lenzi, violoncelle
La Colombe
Opéra-comique en deux actes de Charles Gounod
Version "de concert" théâtrale avec six artistes
Lundi 22 janvier 2024 à 20h00
Cathédrale Ste Croix des Arméniens
13 rue du Perche – 75 003 Paris – (Marais)
Participation aux frais : 20,00 € par personne
Réservation : vivrelemarais@orange.fr ou 06 80 88 87 10
Placement dans l'ordre des réservations
Paiement par chèque à Vivre le Marais ! 6 rue des Haudriettes – 75003 – PARIS,
ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR
ou par PAYPAL, de manière sécurisée par CB, en cliquant dans le bouton "Faire un don" :
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Lorrie Garcia, mezzo des Moments Lyriques du Marais, dans le rôle-titre de l’Orfeo de Sartorio à l’Athénée…
Lorrie Garcia, dans le rôle travesti d'Orphée, du drame lyrique l'Orfeo de Sartorio
La légende d'Orphée et Eurydice a inspiré de nombreux créateurs. Claudio Monteverdi pour commencer. En 1607, il donnait pour la première fois son Orfeo devant la Cour, à Mantoue, présenté comme "une fable en musique", l'ancêtre de l'opéra.
On connait mieux évidemment l'opéra classique de Christoph Gluck et l'air fameux "J'ai perdu mon Euridice….". A Paris, c'est à l'Athénée que se jouera du 8 au 16 décembre l'Orfeo d'Antonio Sartorio (1630-1680), sous la baguette de Philippe Jaroussky, avec une troupe de jeunes chanteurs dont Lorrie Garcia dans le rôle d'Orphée et Michèle Bréant Eurydice.
Notre première rencontre avec Lorrie Garcia remonte au Concours International de Chant lyrique de Canari (Hte Corse) en 2018, où elle a figuré parmi les finalistes. Invitée à se produire aux Moments Lyriques du Marais, elle participait à un premier concert en décembre aux côtés de Pauline Feracci soprano et Thibault de Damas baryton, accompagnés au piano par Magali Albertini.
Lorrie Garcia (à gauche), avec Magali Albertini, Thibault de Damas et Pauline Feracci (concert lyrique décembre 2018)
Lorrie Garcia a été présente depuis à la plupart de nos concerts. Elle a épousé cette année Ernesto Petti, un excellent baryton italien et elle sillonne l'Europe pour y donner récitals et spectacles. Nous sommes heureux d'avoir servi de tremplin à cette belle artiste dont l'avenir est brillant.
GS
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Avec le succès de CARMEN, les Moments Lyriques du Marais confirment leur vocation : l’opéra pour tous !
Le président de "Vivre le Marais !" à la fin du concert, entouré de Magali Albertini, magicienne du piano, Erminie Blondel soprano, Eléonore Pancrazi mezzo-soprano, Pauline Feracci soprano, Kaëlig Boché ténor, Antoine Foulon baryton, et Nicolas Poli récitant.
Près de deux cents spectateurs ont découvert le 19 octobre 2023 qu'on pouvait assister à l'intégrale d'un opéra comme Carmen sans casser la tirelire et sans aller très loin. Les artistes des Moments Lyriques du Marais ont écrit et interprété une adaptation de l’œuvre aux moyens forcément limités dont ils disposent : pas de salle de théâtre, pas d'orchestre, pas de chœurs, pas de décors ni de costumes, mais des voix d'exception, les harmonies riches du piano et un récitant qui maintient l'auditoire au contact de l'action dramatique.
Pour une participation aux frais de 20,00 € seulement, les spectateurs ont entendu dans le cadre prestigieux d'une église du Marais, l'intégrale de Carmen, apprécié l'engagement des artistes et partagé leur passion d'être ensemble pour donner le meilleur d'eux-mêmes.
La réussite de ce spectacle nous invite à considérer qu'à côté de la sauvegarde et de la mise en valeur du patrimoine, le respect de la qualité de vie des habitants, il existe une aspiration forte des citoyens à la culture musicale. Nous avons choisi de mettre l'accent sur le lyrique car il y a dans l'opéra toutes les composantes de la beauté : la musique, la voix humaine, le jeu théâtral, l'expression corporelle, les décors, les costumes…. Il nous est impossible de les satisfaire en totalité mais nous y répondons de manière assez large pour que notre public apprécie.
Ainsi faisant, nous avons conscience de démocratiser l'opéra en permettant à un large public de faire la connaissance de ses chefs-d’œuvre ou de les réentendre. Le 22 janvier 2024 nous proposerons un nouveau spectacle en coproduction avec l'association-amie "Parole et Musique". L'annonce en sera faite officiellement d'ici quelques jours et notre troupe des Moments Lyriques du Marais travaille à d'autres spectacles qui pourraient faire appel au répertoire fabuleux de Mozart.
Nos artistes reçoivent le juste prix de leur talent. Notre aptitude à jouer les mécènes peut durer quelque temps encore. Au-delà, il faudra que d'aucuns reprennent un flambeau qui ne demande qu'à être porté. Nous avons confiance dans l'avenir : un chemin a été ouvert, des gens de bonne volonté, des esthètes peut-être, s'y engageront pour poursuivre la voie que nous avons tracée.