Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Evènements culturels

  • Paris_face-1aa72 Affiche de l'édition 2016 de "Face cachée"

     

    Curieusement, alors que le Marais est de toutes les manifestations, on constate son absence de l’édition 2016 du « Paris Face cachée » qui permet de découvrir des lieux d’exception ou inattendus jamais ou rarement ouverts au public.

    Le site de la Mairie de Paris est explicite à ce sujet puisqu’il décrit la manifestation ainsi : « Créé à l’initiative de la Ville de Paris, "Paris Face Cachée" propose une alternative au tourisme de masse et transforme chaque visite de Paris en une expérience unique et décalée. La 5ème édition se déroulera les 5, 6 et 7 février 2016. Les réservations se font en ligne, dès le 15 janvier ». Il ajoute « En 2016, trois axes différents sont proposés. "Interdit" réunit des lieux habituellement fermés au public, exceptionnellement ouverts ; "Insolite" regroupe des aventures uniques imaginées sur mesure dans des lieux habituellement ouverts au public ; "Parenthèses artistiques" se compose de spectacles dans des lieux surprenants…»

    Le programme comprend nombre de visites et rien pour le Marais si ce n’est dans le IVe, l’endroit n’est pas précisé, le recours à une conteuse dont l’intervention s’intitule « Un paradis loin d’être artificiel » ?

    Étonnant donc que le Marais n’apparaisse pas dans ce programme 2016, les lieux atypiques et quasi inconnus existent, qu’il s’agisse par exemple du théâtre des Muses, 117 rue Vieille du Temple (IIIe) (notre article du 31 janvier 2013) ou de la chapelle  de l’Humanité, 5 rue Payenne (IIIe) (notre article du 13 juillet 2012). Pourquoi cette absence ?

    N’est-elle finalement pas due au fait qu’il s’agit d’un événement culturel qui n’intéresse pas les tenants de la fête davantage attirés par les profits faciles ?

    Dommage pour ceux qui auraient aimer profiter de cette occasion pour une découverte inattendue !

    Dominique Feutry

     

  • Hôtel de soubise 22 03 14 L'Hôtel de Soubise dans lequel ont lieu les concerts "Jeunes Talents"

     

    Comme chaque année l’Hôtel des Soubise, 60 rue des Archives (IIIe) accueille de jeunes artistes dans le cadre de concerts très appréciés qui révèlent leur talent appartenant à l’association organisatrice qui a justement pour nom « Jeunes Talents ». Association qui favorise l'insertion professionnelle de jeunes musiciens virtuoses et permet l'accès de tous à la musique. Ils sont lauréats des conservatoires supérieurs de Paris ou d'autres grandes villes d'Europe, beaucoup d'entre eux, musiciens et chanteurs, sont lauréats des grands concours internationaux.

    Le programme est vaste et diversifié, il convient de se renseigner sur le site de « Jeunes Talents » pour trouver l’ensemble des concerts prévus. Nous citons ci-dessous plusieurs d’entre eux à titre d’exemples.

    Le samedi 23 janvier à 19h00, Maria Sohn, (Violon) et Clément Caillier (Piano) joueront l’Intégrale des Sonates pour violon et piano de Brahms.

    Le Mercredi 27 janvier à 12h30, Louise Pierrard (Viole de gambe) et Justin Taylor (Clavecin) interpréteront un florilège des musiques des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Le samedi 6 février à 19h00 sera donné par le Trio Hélios le très connu Trio n°1 en ré mineur de Schumann.

    Le mercredi 17 février à 20h00, Guillaume Sigier (Piano) fera découvrir des pièces sur le thème Autriche – Hongrie : éclatement d'un empire et émancipations musicales.

    Le dimanche 21 février à 12h30, le concert est destiné aux amateurs de clavecin, Benjamin Alard se produira sur des Fantaisies chromatiques.

     

  • A0Affiche de l'exposition qui se tient actuellement Tour Jean sans Peur,  20  rue Étienne Marcel (IIe)

     

    Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire se sont succédé de 1363 à 1477 à la tête de la Bourgogne, l'Artois et les Flandres en puissants rivaux du roi de France.

    La cuisante défaite de Charles le Téméraire qui trouve la mort devant Nancy mettra fin aux hostilités avec le royaume de France et Louis XI en particulier. Mais la fille du dernier duc, grand-mère de Charles Quint, liera par son mariage le destin de la Maison de Bourgogne à celui de l’Empire.

    Un exposition très intéressante intitulée "Les grands  ducs de Bourgogne"  leur est consacrée à la Tour Jean sans Peur, unique vestige du palais parisien des ducs.
    La vie à leur cour, une des plus fastueuses alors en Europe est décrite avec soin. Nous comprenons mieux aussi la vie politique de l'époque et la stratégie d'expansion menée. Un parcours captivant à ne pas maquer7

    Tour jean sans peur 1861Tour Jean sans Peur. Dessin 1861

     

    Jusqu'au 3 avril du mercredi au dimanche 13h30 – 18h00
    20 rue Étienne Marcel (IIe)

     

  •  A5Une image d’Épinal de l'épopée napoléonienne

     

    Fondée à la fin du XVIIIe siècle l’Imagerie d’Épinal s'est installée durant quelques semaines  51 Boulevard Beaumarchais  (IIIe), une première pour cette vielle entreprise vosgienne. Le magasin fermera ses portes dans quelques jours.

    Les dirigeants, Pacôme Vexlard et Christine Lorimy qui ont repris l'imagerie Pellerin en août 2014 avec le soutien de la SEM de l'agglomération Épinal Golbey, ont souhaité faire connaitre autrement la production qui comprend une large sélection d’images anciennes et de rééditions, de produits dérivés, de livres et de créations contemporaines. Un film permet même d'expliquer le procédé de fabrication.

    L’entreprise  a failli disparaitre à plusieurs reprise au cours de son histoire, elle a même dû vendre à Drouot,  dans les années 70, une partie de ses bois gravés anciens qui constituaient son patrimoine.  Créée à  l'origine pour éditer au pochoir des gravures à bas pris et des carnets  de colportage vendus par des colporteurs parcourant la  campagne, c'est surtout le premier empire qui a fait prendre à l’imprimerie une  dimension nationale et même internationale en célébrant Napoléon, sa famille,  son armée et ses victoires.  Avec l'arrivée de la lithographie dans la seconde moitié du XIXe siècle les possibilités de production sont multipliées. Apparaissent alors les théâtres de papier, les constructions à découper. L'image d’Épinal entre même dans le langage commun. A43

    Après un essor éphémère dans les années 80, le dépôt de bilan ne peut être évité. Grâce à 50 investisseurs spinaliens (noms des habitants  d’Épinal), l'entreprise est néanmoins sauvée. 

    Aujourd'hui en raison du renouveau affiché des dirigeants qui font appel à des artistes contemporains, comme l'avaient fait en leur temps les prédécesseurs utilisant les services d'un Benjamin Rabier ou d'un Job, et d'un fonds très important de tirages anciens, l'entreprise prend un nouvel élan.

    Le bâtiment de l'imprimerie Pellerin est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1986, plusieurs machines sont classées un an plus tard. Enfin en 1991, la collection de 1.344 bois gravés et des  pierres lithographiques du  XIXème siècle sont également classées.

    Si d'aventure vous passez par la préfecture des Vosges la  visite  de l'Imagerie Pellerin est incontournable.

    Dominique Feutry

     

  •  Artistes et Architecture

     Le Pavillon de l'Arsenal dans lequel des pièces sont exposées (Photo Pavillon de l'Arsenal)

     

    Le Pavillon de l’Arsenal consacre jusqu'au 17 janvier l’ensemble de ses espaces d’exposition à l’art contemporain. 56 artistes français et internationaux sont représentés au travers de leurs œuvres. Intitulée "Artistes et Architecture-Dimensions variables", l'exposition est constituée de prêts exceptionnels donnant un ensemble unique qui " au filtre des problématiques architecturales, explore les flux physiques et virtuels, redéfinit les temps urbains et les usages publics, interroge la temporalité et la mondialisation, la place de la nature et de l’économie collaborative, ou se joue de l‘espace et de la mesure pour repenser l’architecture, non seulement dans sa substance physique, mais aussi comme organisation sociale."

    Quelle est " la place de la ville, de l’urbain et des constructions dans les recherches pratiques et conceptuelles des artistes actuels ?". Les commentaires soulignent aussi combien "les  artistes éclairent et révèlent des potentiels susceptibles d’enrichir et transformer nos ambitions partagées pour construire ensemble la ville monde de demain."

    Une exposition à voir absolument. Il ne reste plus que deux semaines pour s'y rendre.

    Du mardi au samedi de 10h30 à 18h30 et le dimanche de 11h00 à 19h00.

     

  • A3Le langage des fleurs et des choses muettes, 1995-2015. Acrylique, émulsion, huile Shellac et argile sur toile  (Collection particulière)

     

    Une grand rétrospective vient de débuter jusqu'au 18 avril 2016 au Centre Pompidou concernant l’œuvre du peintre et plasticien Anselm Kiefer. Elle couvre le fin des années 1960 à aujourd’hui,
    Anselm Kiefer est considéré comme l’un des principaux artistes allemands de la seconde moitié du XXe siècle. Il a choisi la France et le Marais plus particulièrement pour y résider. Il nous fait l'honneur, depuis 2005, d'être membre éminent de notre association.

    Il faut noter parallèlement et jusqu'au 7 février prochain une exposition à la Bibliothèque Nationale de France (BNF) sur l’importante place que l'artiste accorda au livre dans son œuvre. Elle est présentée dit l'introduction à l'exposition « dans une mise en espace inédite que l'artiste a lui-même signée, »

    Né en Allemagne en 1945, l'artiste a suivi l’enseignement de l’art dans les académies de Fribourg-en-Brisgau, Karlsruhe et de Düsseldorf. Il a « participé au renouveau de la peinture allemande des années 1970, qui émerge dans un contexte international marqué par le néo-expressionnisme. Très vite, son œuvre apparaît comme singulier, par l’obsession que développe l’artiste à traiter de l’Histoire et des mythes propres à la culture Nord-européenne.». Il travaille en France depuis 1993

    Son œuvre est décrite ainsi :  « elle invite le visiteur, avec une singulière intensité, à découvrir les univers denses et variés, de la poésie de Paul Celan, Ingeborg Bachmann, Velimir Khlebnikov ou Jean Genet (auteurs qui dressent le langage contre l’oubli et la barbarie) à la philosophie d’Heidegger, aux traités d’alchimie, aux sciences, à l’ésotérisme, à la pensée hébraïque du talmud et de la kabbale. En plus des références à l’Histoire récente de l’Allemagne dont il émaille ses œuvres, l’artiste puise également aux mythologies nordiques (Walkyries, épée de Siegfried, Parsifal) « et à une mentalité "romantique" sensible aux catastrophes, à la violence, et à une nature exaltante ou hostile » (Gérard Durozoi)

    Kiefer livraison toilesChargement des toiles vers les expositions

     

    L’exposition rassemble sur plus de 2.000 m2 quelque 150 créations dont une soixantaine de peintures comprenant les plus connues. « Souvent dans ses tableaux, un chemin central se dégage et pourrait mener vers un horizon rêvé ou fantastique… »

    A voir absolument.

    Dominique Feutry

     

  •   A5Photo servant de thème à l'exposition "Bons baisers de Paris" Touristes dégustant des glaces à Paris 1964 (Roger Viollet)

     

    Située 22 rue Mahler (IVe),  la Galerie des bibliothèques de la Ville de Paris est un lieu d’exposition du quartier Saint-Paul qui propose actuellement et jusqu’au 31 mars 2016 "Bons Baisers de Paris – 300 ans de tourisme dans la capitale",

    L'histoire commence au XVIIIe, le parcours s'articule autour de quatre thèmes, la révolution du tourisme à Paris, l’esprit de Paris : entre luxe et bohème, au programme Paris spectacle et Paris et la mondialisation du tourisme

    Des affiches, des plans touristiques et guides sont présentés au public. La plupart proviennent des collections de la BNF, du musée Carnavalet, de la Bibliothèque historique de la ville de Paris et de la bibliothèque Forney. Des décors caractéristique comme celui de cafés ont été mis en scène.

    «Comment Paris première destination touristique au monde a su s’adapter à l’évolution des usages et développer, tout au long de son histoire, un pouvoir de fascination particulier » insiste le commentaire de l'exposition qui ajoute "…La capitale…creuset de l’invention du tourisme et des loisirs urbains… a su s’adapter à différents âges de l’histoire du tourisme, c’est aussi qu’elle a développé tout au long des années des attraits particuliers. Elle a su prendre, au XIXe siècle, le tournant du tourisme de l’ère de la révolution industrielle. Cette exposition, qui témoigne de ces évolutions, explique également comment le tourisme a changé la ville. Cette exposition montre ainsi comment le développement du tourisme à Paris se nourrit d’aspirations, de pratiques et de discours différents et parfois contradictoires, tout en évoluant dans le temps."

    Cette exposition est intéressante car elle pose aussi la question des limites du tourisme comme nous l'avons souvent évoqué lorsque le nombre de touristes devient trop élevé et que  les nuisances induites, encombrements, pollution, malpropreté, bruit, insécurité… se multiplient. Un sujet intéressant!

    Du mardi au dimanche, de 13h à 19h
    Nocturne les jeudis jusqu’à 21h

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    Nous vous prions de bien vouloir noter qu'en raison des récents événements la visite du Panthéon et de ses alentours organisée par "Culture et Patrimoine-Marais " en partenariat avec "Vivre le Marais!" le  jeudi 19 novembre est annulée.  En revanche le

     

    Le Spectacle Méliès au Théâtre de la Vieille Grille est maintenu

     

    Rendez-vous le Dimanche 22 novembre  1, rue du Puits de l’Ermite 75005 RV à 14h45 devant le théâtre (métro Place Monge)        

     

    Vieillegrille2Le théâtre de la Vieille Grille 1, rue du Puits de l'Ermite (Vème)

     

    Un spectacle de cinéma, magie, théâtre, musique avec le Théâtre à Bretelles et ses complices qui se proposent de faire découvrir, à travers une mise en scène légère et fantaisiste, la personnalité et l’œuvre de Georges Méliès, telles qu’elles se manifestèrent tant au Théâtre Robert Houdin que dans des baraques foraines : le Cinématographe comme spectacle complet.

    Une grande surprise vous attend lorsque vous reconnaîtrez le merveilleux magicien. Le nombre de places étant limité, merci de réserver en adressant un chèque à l’ordre de Culture et Patrimoine de 20 euros par personne pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 25 euros pour les non adhérents à Marie-Françoise Masféty-Klein 41, rue des Francs Bourgeois 75004 Paris.

     

  • Orchestre%20Lamoureux%208%20-%20Copyright%20Rouge%20202L'orchestre Lamoureux

     

    La Mairie du IVe, s’appuyant sur le succès remporté l’an passé, a décidé de renouveler cette année encore les concerts « Croque-Musique » de l’orchestre Lamoureux.

    Ces concerts très courts, 30 minutes environ, sont donnés au moment de l’heure de déjeuner dans la salle de fêtes de la mairie du IVe. Les spectateurs peuvent ainsi consommer leur sandwich en écoutant de belles partitions de musique

    Les dates retenues pour cette nouvelle saison sont les mardis 10 novembre, 8 décembre 2015 et les mardis 19 janvier et 8 mars 2016 à 12h45.

    Les musiciens à l’honneur seront notamment Glazounov, Stravinsky, Szymanowski …

     

    CroqueL'affiche des concerts 2015-2016

     

    Quant à l’orchestre il sera dirigé par Pierre Thilloy. L’orchestre Lamoureux é été fondé en 1861 et fait partie des meilleures formations symphoniques. Il s’est plutôt spécialisé dans la musique française dont il est l’ambassadeur dans nombre de pays où il se produit.

    Cette intéressante initiative de la mairie du IVe qui met à l’honneur la musique classique mérite d’être soulignée. Elle participe en effet à l’élan nouveau que l’on rencontre depuis quelque temps à l’égard d’une musique qui avait été peu à peu délaissée, taxée d’élitiste et bien d’autres vocables. Or nos conservatoires sont à nouveau pleins et l’on ne compte plus les jeunes et les moins jeunes qui manifestent leur soif d’apprendre la musique et de jouer d’un instrument…

     

    Mairie du IVe, 1, place Baudoyer (IVe).

    Tarif unique : 6 €

     

     

  • Afficher l'image d'originePeinture de Wifredo Lam

     

    Le peintre cubain Wifredo Lam est exposé au musée Pompidou jusqu'au 16 février 2016. Avec 300 œuvres qui comptent des peintures, dessins, gravures et céramiques ainsi que des documents dont de nombreuses photographies proposés au public. Le parcours suit les diverses évolutions de la création de l'artiste de sa période Cuba, à l’Espagne, la France et les Caraïbes.
     
    Né en 1902 d’un père chinois cantonais et d’une mère métisse, à La Havane, Wifredo Lam s’inscrit dans une école de peinture puis vient étudier en Espagne en 1923, où il restera 14 ans. En 1936, il rejoint les Forces républicaines contre le général Franco et doit fuir ensuite le pays pour Paris.

    C'est là qu'il fait la connaissance de Picasso, Braque, Matisse, Miró, Léger, Eluard et Leiris. Au début de la seconde guerre mondiale il s'installe à Marseille avec des intellectuels autour du poète André Breton avant de rejoindre les États-Unis. En escale à la Martinique le peintre rencontre Aimé Césaire avec qui il se lie d'amitié. Après que Lam ait regagné Cuba, les deux hommes resteront profondément liés.

     

    A4        Wifredo Lam et Picasso

     
    En 1952, il revient à Paris, multipliant les expositions internationales.  Il s’installe à Albissola en 1962 dans cette petite ville balnéaire de la côte ligure important centre de céramique où il séjournera régulièrement jusqu’à la fin de sa vie. Après de nombreux voyages, il s’éteint en 1982 après avoir achevé les gravures pour son ultime livre d’artiste, "L’herbe sous les pavés", sur un texte de Jean-Dominique Rey.

    «La spontanéité, la dimension collective ainsi que l’intérêt du groupe pour l’art populaire l’amènent à travailler de nouveaux matériaux, comme la terre cuite, et à expérimenter des formes nouvelles. Pour la série des Brousses de 1958, il fait sien le dynamisme de l’abstraction gestuelle américaine, rappel épuré des compositions à la végétation foisonnante des années 1940. Ses dessins, incisifs et oniriques, illustrent nombre de textes d’amis poètes et écrivains, comme René Char. »

    «Wifredo Lam est célèbre pour avoir apporté aux mouvements artistiques occidentaux (tels que le Cubisme, le Surréalisme…) un métissage particulier : il a ajouté une pointe de magie aux formes déjà théorisées grâce à des symboles africains et caribéens. Proche de Picasso, il a produit une peinture extrêmement riche et intéressante »

    Visite tous les jours, sauf le mardi, de 11h à 21h.