Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Evènements culturels

  • Affiche-333x500L'affiche du spectacle "Noël au balcon" au Café de la Gare 41 rue du Temple (IVe)
     

    Deux sorties vous sont proposées avec le retour des beaux jours dans deux salles de spectacle du Marais.

    D’une part une pièce de théâtre comique au Café de la Gare 41, rue du Temple (IVe) sur le thème du réveillon de Noël. Deux familles différentes sont en plein. Les personnages sont truculents parfois à l’exagération mais nous sommes là pour rire. Des saynètes défilent les unes après les autres et d’une certaine manière nous rappellent ce que nous avons pu vivre.  Les personnages qui jouent plusieurs rôles sont très attachants.  C’est bien construit, l’auteur  Gilles Dyrek qui dans le cas présent est aussi le metteur en scène n’est pas un nouveau, il a déjà écrit des pièces dont Venise sous la neige  qui a retenu la critique. Jusqu’au 30 avril à 21h00,  excepté les lundi et mardi. 

     

    L'affiche des spectacles de la Maison de la Poésie, passage Molière 157 rue Saint-Martin (IIIe)

      

    L’autre sortie concerne un auteur et poète, Michel Deguy le lundi 4 mai à 18h00 à la Maison  de la Poésie  (passage Molière  157, rue Saint-Martin (IIIe)). Des étudiants  en master de création littéraire de Paris VIII (Université Vincennes Saint-Denis)  retraceront le parcours et l’œuvre de cet ancien professeur de lettres, Grand prix de la poésie de l’Académie Française en 2004, sous forme d’entretien intitulé « Michel Deguy : horizons de la poésie et poursuites contemporaines», Confidences intimes, pensée poétique, langage, les amateurs de littérature, de beau langage, de poésie seront à la fête.   

    A noter, pour ceux qui préfèrent la musique classique, le concert donné par trois musiciennes le vendredi 29 avril de 12h30 à 13h30  à l’Hôtel de Soubise 60 rue des Francs Bourgeois (IIIe) dans le cadre du cycle « Jeunes Talents » (voir notre article  du 10 avril 2014). Intitulé « Histoires autour du clavecin »,  le  programme est essentiellement consacré à François Couperin, Rameau et Jean-Sébastien Bach.

     

  • 009Une des œuvres de  Viktor Chapovalov exposée à la Galerie de Thorigny

     

    C’est une très intéressante exposition à laquelle nous invite la Galerie de Thorigny 1, place de Thorigny (IIIe). Elle est intitulée « Les traces du temps »  et consacrée au peintre Viktor Chapovalov.

    D’origine russe, l’artiste,  né en 1955, est sorti du  collège d’art et de design de Saint Petersburg en 1981. Spécialisé dans le design industriel, graphiste remarqué et libre, il a su sortir avec d’autres de ses congénères, des conventions dictées par le régime pendant la Perestroïka.

    Inspiré par Kandinsky sa peinture est plutôt surréaliste, abstraite. Au hasard de sa rencontre avec un collectionneur, Viktor Chapovalov vit depuis 1991 en Suède où il s’est familiarisé avec les nouvelles technologies et notamment les ordinateurs qui lui permettent de retravailler ses dessins qui lui servent ensuite à élaborer ses peintures. 

    L’annonce de cette exposition rapporte les propos suivants de l'artiste sur ses créations :

    « J’expérimente des compositions avec des formes simples abstraites et une teinte minimale. Le processus créatif est un voyage passionnant. Parfois le tableau est composé de lignes épaisses ou fines, traversant des surfaces de champs aux couleurs douces. Les contrastes de couleurs créent des effets forts et dégagent de l’énergie. Ce sont les différents éléments de la composition : de simples lignes droites, des ponts, des formes irrégulières géométriques mises en relation aux nouvelles technologies et à l’architecture, qui créent une tension. En ce moment j’essaie, en comparaison avec mes œuvres précédentes, de simplifier et de trouver une pureté authentique. »

     

    A voir jusqu'au 30 mai 2015

     

  • Aff-mupi-120x176L'affiche de la nouvelle exposition du musée Carnavalet : Napoléon et Paris 

     

    Sous l’Empire, Paris comptait 600 000 habitants et le rêve de l’empereur était d’en faire une  nouvelle Rome, la plus belle capitale du monde, truffée de monuments. La colonne Vendôme comme l’Arc de Triomphe ou bien le palais de la Bourse et la fontaine du Châtelet sont ceux qui ont vu le jour et qui sont parvenus jusqu’à nous. Le fameux éléphant de la place de la Bastille qui n’a jamais été réalisé faisait partie de la liste des projets. Les artistes les plus connus de l’époque ont tous été sollicités. Mais Napoléon ne s’est pas arrêté là, nous lui devons nombre de ponts, canaux, fontaines, marchés, halles, abattoirs et cimetières ainsi que des administrations telles la préfecture de la Seine, la préfecture de police et le conseil général de la Seine.

    Napoléon en ce sens préfigure déjà les grands travaux réalisés sous Napoléon III.

    Des paysages parisiens peints ( Gros, Hubert Robert …), des maquettes, des plans et des dessins ainsi que des caricatures agrémentent le parcours proposé par le musée.

     

    7334157-11286904Etienne Bouhot (1780-1862), la fontaine et la place du Châtelet, 1810 (Stéphane Piera / Musée        Carnavalet / Roger-Viollet)

      

    Au travers de cette exposition, comme le dit l’annonce du musée sur l’exposition, « Paris fut aussi une des préoccupations majeures du premier consul puis de l’empereur. Le propos de cette exposition est d’illustrer les rapports complexes entretenus par Napoléon Bonaparte avec la capitale.» Car Paris était, sous le Ier Empire, avec notamment  les Tuileries devenues la résidence officielle de Napoléon,  « comme le centre de la vie politique, diplomatique et mondaine du « Grand Empire » »,

    En écho à cet événement est présentée une autre exposition trés bien documentée elle aussi, « Paris-Vienne : 1814-1815. Naissance d’une nouvelle Europe » organisée par le ministère des Affaires étrangères.

     A voir absolument.

     

    16 rue Francs-Bourgeois – 75003 Paris
    du 8 avril au 30 août 20154
    Ouvert tous les jours, de 10 h à 18 h
    sauf les lundis, jours fériés et dimanche de Pentecôte

     

  • 520x520_10b1c4c79558b8f9ef212cad9735b70824d3bdc6Les sculptures d'Agnès Baillon, Galerie Felli 127 rue Vieille du Temple (IIIe)

     

    Parmi les nombreuses expositions des nombreuses galeries qui sont installées dans notre quartier, nous recommandons celle qui se tient à la Galerie Felli 127 rue Vieille du Temple (IIIe) où sont exposés, jusqu’au 12 avril, des personnages réalisés par l’artiste Agnès Baillon.

    Née en 1963, elle passe son enfance sur le causse du Larzac. Installée à Paris depuis 1982, Agnès Baillon obtient son diplôme des Beaux-Arts en 1989 dans l’atelier de peinture de Leonardo Cremonini. C’est dans le cadre de ses études qu’elle commence alors la sculpture et se libère du poids de la peinture.

    Le texte de présentation de son exposition précise que « ses premières expositions associaient peintures et sculptures. Les corps étaient peints (très souvent des baigneurs), tandis que les têtes étaient sculptées et présentées sur des socles. À partir de 1990, elle se consacre exclusivement à la sculpture (sculpture réalisée en résine, bronze et papier mâché). Agnès Baillon a ainsi façonné un monde à son image, intime, sensible et silencieux, Ses oeuvres ont été présentées à Paris depuis la fin des années 1990 par la Galerie Marie Vitoux, puis Lefor-Openo, enfin la galerie Felli et en province (Lyon,Poitiers, Limoges) mais également à l’étranger (USA, Allemagne, Grèce.) Son travail est représenté dans des collections privées comme la collection Treguer, la Fondation Frissiras d’Athènes (Grèce) et le Wurth Museum (Allemagne) ».

    Une exposition de personnages curieux, à la fois prenante et surprenante mais qui interpelle aussi.

    Dominique Feutry

     

  • T6070702123509La Montagne Sainte-Geneviève

     

    En partenariat avec "Vivre le Marais !", Culture et Patrimoine propose une nouvelle passionnante visite emplie d’Histoire et d’histoires :

     

    La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier Latin

     

    Rendez-vous le  jeudi 2 avril à 14h15 à la sortie du RER Luxembourg, à l’angle du Boulevard Saint Michel et de la rue Gay Lussac (durée à prévoir: 2 heures)

     

    Notre guide, Sylvain Solustri, nous fera visiter ces magnifiques quartiers. Protégé des crues de la Seine par les hauteurs de la Montagne Ste Geneviève, le Lutèce gallo-romain s’établit autour de la vieille voie romaine du Cardo, aujourd’hui rue Saint-Jacques, des Thermes de Cluny et des arènes de Lutèce.

    A partir du XIème siècle, pour s’émanciper du savoir officiel dispensé par les chanoines, quelques maitres dont le célèbre Abélard, traversent le fleuve et viennent s’établir sur les pentes de la « montagne » où ils installent nombre de collèges. On y parle le Latin et le Grec couramment : le « Quartier Latin » vient de naître.

    Nous irons sur les traces de cette université naissante : de la Sorbonne au Panthéon, du quartier des anciens collèges dont subsistent d’importants éléments, à l’église Saint-Etienne-du-Mont dont nous pourrons peut-être voir les curieux vitraux alchimiques, du Collège de France au Boul’Mich, de Robert de Sorbon à mai 68, nous vous attendons nombreux pour cette insolite promenade dans un quartier pourtant bien connu.

    Merci de prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone 01 42 72 61 41 

    Prévoir 10 euros par personne pour les adhérents de Culture et Patrimoine et 12 euros pour les non adhérents à remettre en début de visite.

     

  • Primarosa14355
    Une réalisation de Primarosa Cesarini Sforza

     

    Une exposition inattendue et adaptée aux premiers signes de l’arrivée prochaine du printemps vient de s’ouvrir jusqu’au 30 mars à la mairie du IVe arrondissement (salle Jean Mouly) place Baudoyer.

    Le titre, en hommage à Guillaume Apollinaire, reprend une phrase qu'il a écrite sur une de ses  aquarelles destinée à Picasso. Les travaux présentés sont ceux de Primarosa Cesarini Sforza  qui réalise des tableaux avec du fil de soie que les visiteurs assimilent à des pages de textes d’histoire naturelle comme une mosaïque d’oiseaux sur des branches invisibles avec en arrière fond des villes.

    L'artiste native de Bologne travaille à Rome où elle a suivi ses études à l'Institut d'Art. elle a vécu à londre et New-York a participé à de nombreuses expositions dans différentes capitales. Le Centre Pompidou l'a déjà accueillie par le passé. Outre la peinture et les fils,  Primarosa Cesarini Sforza travaille la céramique, plus particulièrement celle provenant de la ville italienne de Deruta. Plusieurs musées ont acquis certaines de ses œuvres. 

    DocumentL'affiche de l'exposition de la mairie du IVe

     

    Le commentaire officiel de cette manifestation que nous soumettons à la sagacité des lecteurs est ainsi rédigé :

    "Les subtils fils de soie sortent des coutures en s’éparpillant, comme les coulées des couleurs, s’effrangent, voltigent, et les maisonnettes et les oiseaux deviennent contes de fée, profils, icônes. L’espace de l’installation devient image d’un lieu de création, chambre pour recueillir les fragments d’un monde quotidien, et révéler les liens d’enchantement et d’ombre entre la stabilité et l’inattendu."

    Horaires : 11h à 17h sauf le dimanche, l'entrée est gratuite. 

     

  •   Redaffichesmx2015 ccAffiche de la 18ème édition du Festival du Marais chrétien

     

    Discret et cependant très riche et intéressant au plan culturel, le Festival du Marais Chrétien qui fête sa 18ème édition cette année est l’occasion de mettre en valeur une vingtaine de lieux emblématiques des IIIe et IVe arrondissements, ses églises, ses temples et synagogues, ses musées, ses mairies et bien entendu Notre-Dame.

    Le thème retenu cette année est "Passages". Quarante manifestations, sous le signe de multiples passages entre différentes cultures et époques sont proposées du 13 au 22 mars prochains. Elles permettent de découvrir des lieux où nous ne nous rendons pas habituellement.

    Comme l’indique la publicité, cet événement, subventionné par la Mairie de Paris, « …s’adresse à un large public, sans barrière de foi, de niveau culturel ou de moyens financiers. Le Marais chrétien réunit pour son organisation, catholiques, protestants et orthodoxes… ».

    Le plus simple pour connaître le programme est de consulter le site du « Marais Chrétien ».

    Mentionnons sans être exhaustif, les concerts de musique vocale prévus, le registre allant de l’Italie baroque aux chants basques et arméniens, en passant par le gospel. Plusieurs conférences sont organisées, l’une sur les enluminures, les sculptures et les vitraux, une autre sur les sépultures de l’église Saint-Paul Saint Louis. La pièce d’Henri de Montherlant « Le maître de Santiago » sera donnée en l’église des Blancs Manteaux et des expositions sont annoncées, l’une à la mairie du IIIe arrondissement portant sur l’œuvre du peintre Benn (1905-1989), une autre dans l’église des Billettes consacrée aux tombeaux des rois de France alors que l’église Saint-Gervais Saint-Protais présentera l’artiste brésilien Carlos Vergara.

    Il ne faut pas manquer les visites de la rue Saint-Antoine, de la tribune de l’orgue de Notre Dame ou des chapelles de l’église Saint Nicolas des Champs récemment restaurées.

    Dominique Feutry

     

  • SP 2Le Village Saint-Paul si caractéristique avec sa succession de cours

     

    Fréquemment, à la vieille du week-end, des panneaux rouge, jaune et noir, disposés aux alentours annoncent que le Village Saint-Paul organise une brocante. C'est l'occasion pour les habitués de chiner et pour les autres de découvrir en plus un secteur très spécifique du Marais.

    Nous venons d'apprendre que dans le cadre de son émission "Paname" qui est est un magazine d’exploration d’une rue de Paris et de ses alentours, France 3 Paris Ile de France se penchera le dimanche 8 mars à 11h30 sur ce lieu emblématique, le reportage aura pour titre "Autour du village Saint-Paul ".

     

    Saint paulLe Village Saint-Paul lors d'une brocante (Photo VlM)

     

    Le résumé de l'émission est ainsi rédigé:

    "Yvan (ndlr: Hallouin) se rend dans le IVe arrondissement pour arpenter le dédale piétonnier du village Saint-Paul et les vestiges des XVIème et XVIIème siècles qui s’affichent dans des hôtels particuliers parfaitement bien conservés. C’est ce qu’Yvan découvre en compagnie du guide-historien Frédérick Gersal à l’hôtel de Sens. Ancienne propriété de l’archevêque de Sens il abrite aujourd’hui la bibliothèque Forney dédiée à l’art graphique. Ce monument illustre alors toute l’ambivalence de ce quartier, coincé entre le Paris de la Renaissance et le Paris de la modernité".

    "La modernité, Yvan s’y confronte en se rendant à la Boutique des Inventions pour y faire relooker sa bicyclette et devenir un OVNI au milieu des rues de Paris. Mais le Village Saint-Paul est aussi un village mondial, puisqu’il abrite la pizzeria La Cerise sur la Pizza et son chef Kader qui offre à Yvan ses pizzas typiquement marseillaises. A quelques pas de là, Yvan se rend à l’épicerie Thanksgiving, véritable temple de l’alimentation américaine. Sa gérante Judith, fait la joie des nombreux enfants du quartier en quête de sucreries « made in USA ». Un retour dans l’enfance qu’Yvan prolonge dans le Musée de la Magie pour y apprendre l’histoire des plus grands illusionnistes et découvrir des automates très animés".

    Nous nous félicitons du choix du Village Saint-Paul par France 3 qui mettra en lumière le renouveau de ce site qui prend peu à peu des couleurs après plusieurs années de stagnation de son activé première,  la brocante et les antiquités.

     

  • Beca 2 Ancien numéro de la Semaine de Suzette avec une aventure de Bécassine

     

    Bécassine vient de fêter ses 110 ans. Pour cet événement, le Musée de la Poupée dévoile "les trésors de Loulotte", un des personnages accompagnant souvent la petite bonne bretonne qui deviendra sa nourrice et qui n'est autre que la fille Claude de Maurice Languereau, l'éditeur du magazine La Semaine de Suzette. C'est dans ce périodique en effet qu'est apparue en 1905 la bande dessinée dont le créateur se prénommait Joseph Pinchon, les textes étant ceux de Jacqueline Rivière, la rédactrice en chef.

    Le succès fut immédiat et le personnage a réussi à traverser le siècle et à parvenir jusqu'à nous.

    Les amateurs et les nostalgiques de ces personnages pourront admirer dans les salles du musée l'occasion de cette exposition Près de mille objets dont la collection personnelle de Claude Canlorbe-Languereau. Des éditions anciennes des albums de Bécassine mais aussi des objets, des poupées, des numéros de la Semaine de Suzette et  des photographies, rien n'a été oublié pour évoquer cette aventure.

     

    Impasse Berthaud 75003 Paris

    Du mardi au samedi de 13h à 18h sauf les jours fériés jusqu'au 26 septembre 2015.

     

  • Ob_5f5ef2_insidedscf5638Un exemple des pièces de l'exposition Inside de La Galerie  d'Architecture, 11 rue des Blancs Manteaux (IVe)

     

    Souvent, lorsqu'il est question d'architecture, beaucoup pensent constructions, immeubles, ouvrages d'art  mais peu se réfèrent au mobilier même si des grands architectes du siècle passé tels Le Corbusier, Robert Mallet-Stevens ou Jean Prouvé ont été en leur temps de grands créateurs de meubles.

    La Galerie d'Architecture 11 rue des Blancs Manteaux (IVe) consacre une exposition baptisée Inside : mobilier des XXe et XXIe siècles où ont été sélectionnés  des meubles collectionnés par deux galeristes, Pascale Guerin et Myriam Hélard. De belles photographies de Corinne Vachon agrémentent l'exposition.

    Cette exposition particulière est intéressante car elle met sous les projecteurs et fait revivre des pièces de mobilier qui rappelleront aux nostalgiques les années 60 et 70. Un ensemble de meubles intéressants qui redeviennent tendance depuis quelques années après avoir été souvent négligés pour cause de ringardise. 

    Du 3  au 21 février 2015. Du mardi au samedi de 11h à 19h.