Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Evènements culturels

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    Photo 1Cabine "photomaton" devant "Le Dôme du Marais" 53 bis rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo VlM) 

     

    Curieux emplacement pour installer une cabine « photomaton », juste devant le restaurant "Le Dôme du Marais" 53 bis, rue des Francs Bourgeois (IVe), à quelques pas de l’entrée du Crédit Municipal et de l’église des Blancs Manteaux.

    Est-ce une campagne menée par cette bonne table bien connue du Marais ? Est-ce un essai de réimplantatiion alors que ce type de cabine ne se trouve plus que dans les gares, les stations de métro et ceratins lieux publics ? Est-ce tout bonnement un simple lieu d’entreposage temporaire mais alors pourquoi la cabine est-elle reliée à un circuit électrique se trouvant ainsi en état de fonctionner ?

     

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    L'affiche du parcours "Hors les Murs"

     

    En fait il s’agit d’une des pièces exposées dans le cadre de la 4ème édition du Young International Artists (YIA) dont l’épicentre est le  Carreau du Temple (IIIe).

    La manifestation, en écho à la FIAC, regroupe 65 galeries et 120 artistes avec un parcours "Hors les Murs" organisé en partenariat avec le réseau Marais Culture. Ce parcours proposé permet  aux visiteurs de se rendre dans des lieux emblématiques des IIIe et IVe arrondissements tels le Musée de la Chasse, les Archives Nationales, le Crédit Municipal, l’église Saint Denys du Saint Sacrement et bien d’autres dont le musée Picasso qui avec sa réouverture officielle le 25 octobre sera le point d’orgue de la manifestation. Des conférences  sont aussi prévues ainsi que des rencontres avec les artistes au cours de ces 4 jours s’échelonnant jusqu’au 26 octobre.   

     Dominique Feutry

     

  •    000_par7881959Le grand escalier de l'Hôtel Salé (Photo S. de Sakutin)

     

    Après cinq années de travaux et les mésaventures que nous avons relatées pour lesquelles nous nous sommes mobilisés, le Musée Picasso rouvre enfin ses portes le 25 octobre, date anniversaire de la naissance en 1881 de Pablo Ruiz Picasso (Picasso est le nom de sa mère, d'origine italienne) à Malaga.

    Cette institution qui a été créée pour accueillir ses œuvres fut inaugurée en 1985. A. Malraux avait quelque temps auparavant et dans cette perspective fait adopter un texte instituant la dation pour régler les droits de succession. Ainsi si les héritiers ont donné à l’Etat la collection personnelle du maître, un certain nombre d’œuvres et ses archives personnelles, respectivement en 1974 et 1978, d’autres sont entrées suite à différents legs et dations de proches et  parents du peintre. Des achats sur le marché sont venus par ailleurs enrichir les collections qui comptent aujourd’hui plus de 5 000 œuvres, ce qui en fait un ensemble unique dans le monde, et exceptionnel car il retrace toutes les périodes de l’œuvre peinte, graphique, gravée et sculptée de Picasso.

    414765_reouverture-du-musee-picasso_151454"Tête d'homme fumant une pipe" (1971)

     

    « La longue cure de jouvence », comme l’écrit le site de la Mairie de Paris, a permis de tripler les espaces d’exposition et de procéder à d’importantes restaurations de l’Hôtel du XVIIe siècle qui abrite cet ensemble.

    Outre ces transformations que nous vous enjoignons d’aller découvrir, vous sont dorénavant proposées des productions cinématographiques de fiction illustrant Picasso et ses thèmes de prédilection. Des spectacles, rencontres, ateliers pour les familles seront programmés chaque mois autour de chefs d’œuvres. Des pauses artistiques, qui auront lieu un jeudi par mois, intitulées « Déjeuner avec Picasso » vous inviteront à la découverte. Des rencontres-conférences animées par des conservateurs, des nocturnes avec visites guidées feront aussi partie des prestations proposées.

    Espérons que le succès sera au rendez-vous et que celui-ci ne se fera pas au détriment de la vie des riverains qui ont souffert des nuisances consécutives aux travaux durant une période qui au final leur aura paru bien longue et qui appréhendent une fréquentation qu'on annonce deux à trois fois plus forte qu'auparavant.

    Dominique Feutry

     

  •    E787a97e7aa90857696e41a31bb5e23b
    L'affiche de l'exposition qui se tient  actuellement à la Bibliothéque Forney (IVe)

     

    Ce proverbe chinois, souvent utilisé, trouve sont illustration dans une exposition très inattendue et originale de la Bibliothèque Forney 1 rue du Figuier (Ve) consacrée justement aux cuillères.

    Elle est intitulée « Histoires(s) de cuillères ».

    De toutes les époques, de tous les continents, les spécimens exposés proviennent pour l’essentiel de la collection de Jean Metzger qui en a sélectionné 400 parmi les 3 000 qu’il détient. La plus ancienne cuillère exposée date de 2 700 ans avant J.C.

    Forme, matériaux employés, taille….les variations sont nombreuses pour cet objet utilitaire témoignage de la vie quotidienne à travers les âges et les pays, de la manière dont vivaient nos ancêtres. Une façon de revisiter notre histoire.

    632PX-~1L'Hôtel de Sens qui abrite la Bibliothéque Forney 1 rue de Figuier (IVe)

     

    L’ivoire, l’argent, le bois, l’émail ont inspiré les artisans qui ont rendu indispensable cet instrument prolongeant notre main lorsque nous mangeons. Certaines pièces sont de véritables œuvres d’art.

    L’exposition se tient jusqu’au 3 janvier 2015, des visites guidées sont organisées. il faut y aller, une occasion de voir ou de revoir aussi l 'Hôtel de Sens construit aux XVe et XVIe siècles.

    Dominique Feutry

     

  •  CharbonnierPhotographie de Jean-Philippe Charbonnier (Gamma-Rapho)

     

    Une belle exposition, en relation avec le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, se tiendra prochainement au Crédit Municipal de Paris,  55 rue des Francs Bourgeois (IVe).

    Elle est consacrée au photojournaliste Jean-Philippe Charbonnier (1921-2004) et porte sur l'histoire de la photographie française d'aprés guerre. Une sorte d'écho à l'exposition de photographies qui se tient actuellement au Musée Carnavalet jusqu'au 8 février 2015,  intitulée "Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé" (notre article du 9 septembre 2014).

    L'exposition de Jean-Philippe Charbonnier est intitulée "L'oeil de Paris". Le parcours présenté chronologiquement met en exergue l'évolution de la société de cette époque. L'artiste s'est en effet intéressé à la vie quotidienne des francais.

    Issu d'une famille d'artistes (sa mère était écrivain et son père peintre), le photographe a travaillé pour Réalités dans les années 50 (ce qui lui a permis de visiter de nombreux pays), puis il a rejoint Libération, France Dimanche et Point de Vue. Il fit des incursions dans le monde de la mode et de l'entreprise puisqu'il réalisa des clichés pour Carrefour et Renault.

    Le photographe aimait à dire : "on fait toujours des photos qui seront historiques un jour ou l'autre". Les légendes qui accompagnent ses photos sont à la fois tendres, respectueuses, mais aussi drôles, humoristiques et parfois ironiques. Un  catalogue est édité à l'occasion de cet événement.

    Du 13 novembre 2014 au 14 février 2015, tous les jours de la semaine sauf le dimanche, de 9h à 18 h00 (17h00 le samedi).

     

  • Le Pont Marie

    Le pont Marie se reflétant dans l'eau de la Seine  (Photo Bensliman)

     

    A l'occasion du 400 ème anniversaire de la pose de la première pierre du Pont Marie (IVe) par Louis XIII, la Société Historique La Cité, le Conseil de Quartier des Iles et la Mairie du IVe organisent plusieurs journées de festivités a l'Hotel de Lauzun,  17 quai d'Anjou du 8 au 10 octobre prochains.

    Le pont Marie qui est un des plus anciens ponts de Paris, relie l'Ile Saint-Louis à la Rive Droite. Long de 92 mètres et large au tablier de plus de 22 mètres, il comporte 5 arches différentes les unes des autres. Il est classé monument historique depuis 1887.

    Contrairement a une idée répandue, il ne doit pas son nom à Marie de Médicis, mais à Christophe Marie qui le construisit de 1614 a 1635 date à laquelle il fut ouvert à la circulation. Comme cela se pratiquait à l'époque, une cinquantaine de maisons sont édifiées sur le pont lui-même. Quelques années plus tard une partie d'entre elles et plusieurs arches seront emportées par une crue. Ce n'est qu'en 1769 que les constructions de maisons sur les ponts seront interdites. Notons que les niches qui surmontent les becs des arches n'ont jamais accueilli de statues.

    File:Pont Marie.jpg

    Le pont Marie au crépuscule

     

    Lors de ces 3 journées sont prévues des projections, des évocations, des conférences avec des intervenants prestigieux (membres de l'Institut et de l'Académie Française, représentants du monde artistique, littéraire et scientifique ainsi que des conservateurs et la Société Historique et Littéraire Polonaise).

    Le 8 octobre sera consacré au "patrimoine immatériel ", le 9 octobre à "christophe Marie et à l'aménagement de l'Île Notre-Dame". Le vendredi sera dédié aux jeunes sur le thème "Le Pont Marie vu par les enfants d'aujourd'hui".

    La dernière manifestation en novembre prochain sera la pose par le Maire du IVe d'une plaque commémorant l'événement.

    Dominique Feutry

     

  •   ViewmultimediadocumentL'affiche de la Nuit Blanche 2014 (Photo Mairie de Paris)

     

    La Nuit Blanche qui se déroulera ce samedi 4 octobre est annoncée comme l’évènement majeur du mois, voire le meilleur millésime de cette manifestation depuis sa création.

    Un rapide parcours du programme montre que cette année l’accent sera mis sur des spectacles « Performance-Vidéos » c’est-à-dire des projections dans et sur des espaces connus qui font aussi appel à la lumière à l’aide de leds, à des musiques et des effets spéciaux. Des artistes connus et moins connus sont invités, cinquante d’entre eux (dessinateurs, peintres, décorateurs, chorégraphes et cinéastes…) seront répartis dans différents lieux de la capitale.

    Les rendez-vous les plus emblématiques de notre quartier qui sont conseillés pour cette nuit prestigieuse se dérouleront à l’Hôtel de Ville où un peintre japonais, Motoi Yamamoto, réalisera dans la salle des tapisseries, un dessin éphémère « Labyrinth » en utilisant uniquement du sel. Sur le parvis une structure, elle aussi éphémère, constituée de 300 ballons devrait surprendre les visiteurs. Juste en face sur les murs du BHV sera projeté « Les futurs composés » une vidéo du cinéaste taiwanais Trai Ming-Liang primé au festival de Berlin.

    De leur côté les Archives Nationales (entrée rue des Francs Bourgeois) mettront en scène dans la cour d’honneur une cloche en bronze pendant que non loin de là, le Crédit Municipal présentera « Entre Ombre et Lumière », un jeu d’illuminations dans les 3 cours du bâtiment. Le Musée Picasso (rue de Thorigny) évoquera de façon abstraite la place d’un village espagnol. Des battements de tambours sont à prévoir !

    Beaucoup d’autres spectacles sont proposés au Centre Pompidou, au Pavillon de l’Arsenal, dans les églises Saint-Merri Job révolté »), Saint-Paul-Saint-Louis Une métaphore de la création de l’univers ») et des Blancs Manteaux (concert de musique vocale) ainsi que dans le Temple du Marais (rue Saint-Antoine). Le Centre Culturel Suédois (rue Payenne) comme le Centre Culturel Suisse (rue des Francs Bourgeois) seront ouverts de même qu’Uniqlo qui sera centré sur la danse. Des galeries aussi feront des nocturnes, citons la Galerie Martine Ménard spécialisée dans les céramiques 36, rue des Blancs Manteaux. Bien entendu cette liste n’est pas exhaustive, elle donne simplement un avant-goût des festivités qui veulent faire de Paris, selon les termes mêmes de la Mairie, « un musée à ciel ouvert ».

    Mais voilà ce tableau est par trop idyllique. L’expérience des années passées nous rappelle que la Nuit Blanche ne l’est pas seulement pour ceux qui la choisissent et s'amusent,  mais aussi pour ceux qui la subissent, les riverains qui ont le malheur d’habiter dans les parages. L’égoïsme règne en maître à l’instar de cette citation réaliste et désespérante d’Amélie Nothomb : « Moi ce que j'aime dans la vie ce sont les nuisances autorisées. Elles sont d'autant plus amusantes que les victimes n'ont pas le droit de se défendre. »

    Espérons que les pouvoirs publics exerceront une certaine vigilance afin de prévenir les débordements qui gâcheraient la fête. Nous nous souvenons tous de l’agression à l’arme blanche dont a été victime Bertrand Delanoë en 2002 !

    Dominique Feutry

     

  •  27_73x54cm_1002823Une toile de Sophie Dumas (Photo Jamault)

     

    Proches de l’entrée du jardin des Blancs Manteaux(IVe), au N° 19, plusieurs vitrines mettent an avant le travail de l’encadreur qui y est installé et dont une partie de l’activité est aussi de promouvoir des artistes peintres et des sculpteurs.

    La Galerie Jamault, telle est son nom, installée aussi à Versailles, a repris la tradition du lieu lorsqu’elle s’est implantée dans le Marais il y a déjà plusieurs années. Auparavant en effet ce magasin à l’enseigne « Cadrifolie » réalisait déjà des encadrements et des sous verres.

    Les pièces présentées sont toujours bien choisies avec des notes spécifiques qui en font leur singularité.

    Ainsi à partir du 3 octobre et jusqu’au 18 du même mois, deux femmes seront à l’affiche.

     

    Oriana-fierro-galerie-nicolas-jamault_438x600Sculpture d'Oriana Fierro (Photo N. Jamault) 

      

    L’une d’elle, Sophie Dumas, exposera ses dernières natures mortes peintes à l’huile dans des teintes « claires et subtiles » leur donnant un aspect à la fois classique et contemporain.

    L’autre artiste, Oriana Fierro, présentera des sculptures ayant trait à la nature, simples, douces, fines et élégantes, en lien avec son premier métier de décoratrice d’intérieur.

    Cette exposition intitulée «2 femmes, 2 natures», déjà présentée à Versailles, qui s’inscrit dans une programmation annuelle et mérite que l’on se rende rue des Blancs Manteaux.

    Dominique Feutry

     

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    10660251_819554924751020_5400502333631946137_nAffiche "De la musique avant toute chose"

     

    Au titre « De la musique avant toute chose » des rendez-vous musicaux sont proposés jusqu’à la fin de l’année par la Mairie du IIIe arrondissement. Les lieux retenus pour ces manifestations sont bien entendu la Mairie elle-même mais aussi les églises Saint-Nicolas des Champs (254 rue Saint-Martin), Sainte Elisabeth (195, rue du Temple), Saint-Denys du Saint –Sacrement (8 bis , rue de Turenne) et l’église Sainte-Croix des arméniens (6 ter, rue Charlot), sans oublier les Archives Nationales et le Musée Carnavalet.

    De la musique baroque, des récitals de violon, de piano, de la musique de chambre, de la musique vocale et lyrique seront proposées. Des concerts d’orgue sont prévus notamment le 20 septembre dans le cadre des journées du Marathon du Paris des orgues qui ont lieu en même temps que les Journées Européennes du Patrimoine (notre article du 11 septembre).

    Au hasard des rendez-vous, nous retenons plus particulièrement :

    « Le violon endiablé » joué par des artistes internationaux primés et consacré entre autres à Brahms, Poulenc, Bartok et Saint-Saëns. Le jeudi 18 septembre à 20h00 à la Mairie du IIIe.

    Des concerts d’orgue. L’un donné par François Menissier, co titulaire des orgues de Saint-Nicolas des Champs (Couperin, Bach, Mendelssohn), le samedi 20 septembre à 14h45. L’autre à Sainte-Elisabeth sur le thème «Hommage à Sainte Elisabeth», le samedi 15 novembre à 16h00. Dans cette même église deux concerts de Noêl sont prévus le samedi 6 décembre à 16h00 et à 20H30.

     

    10372738_819666714739841_2115021489220827848_nOrgues historiques de l'église Sainte-Elisabeth

     

    Les Archives Nationales comme le Musée Carnavalet offrent des concerts à 12h30 dans le cadre l’un des «Jeunes talents» et l’autre de «l’Heure musicale du Marais». Notons «La Danse à travers l’Europe baroque» aux Archives le mercredi 29 octobre et la « Chanson française » le jeudi 20 novembre dans le salon Bouvier de Carnavalet.

    Pour les amateurs de musique liturgique le Wells Consort interprétera «De la Renaissance à l’Epoque Victorienne», le dimanche 23 novembre à Saint-Denys du Saint-Sacrement à 16h00.

    Il ne faut pas oublier de mentionner par ailleurs les programmations de l’église Sainte-Croix des arméniens qui participe à «l’Heure musicale du Marais» tous les samedis et dimanches à 15h00, 17h00 et 19h00. Le programme complet est consultable sur :

    wwww.facebook.com/DeLaMusiqueAvantToutChose

    Notre quartier promeut la musique, une excellente initiative qui renforce autrement son attrait !

    Dominique Feutry

     

  •  Aidenbaum2Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe arrondissement (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !" a rencontré Pierre Aidenbaum Maire du IIIe arrondissement.

    L'échange très courtois a permis de faire un tour d'horizon sur l'arrondissement et nous vous restituons les points les plus intéressants.

    Tout d'abord il nous a été confirmé, comme nous l'avait indiqué quelques jours auparavant le Président Laurent Lebon que l’ouverture du Musée Picasso aurait bien lieu comme annoncé depuis quelques semaines, le 25 octobre prochain. Une visite sera d’ailleurs réservée aux riverains qui ont souffert de toutes ces années de travaux.

    L’information la plus importante concerne la pergola tant décriée, installée côté jardin, et qui cachait le bâtiment. Le Maire du IIIe nous a indiqué que celle-ci "était appelée à disparaître dans son entièreté". Nous avions déjà précisé à ce sujet dans un article du 27 juillet que nous pourrions bientôt annoncer de bonnes nouvelles. C'est donc chose faite et les riverains ont été entendus !

    Reste la question de la fréquentation qui risque d'augmenter. Cet afflux de visiteurs fait craindre aux habitants pour leur tranquillité, nonobstant aussi les risques de davantage de circulation occasionnée en particulier par les cars amenant touristes et scolaires. Sur cette question le Maire s'est voulu très rassurant rappelant qu'avant les travaux, le flux de visiteurs n'avait pas créé de différend avec les habitants et qu'il existait deux emplacements de cars devant le jardin Léonor Fini rue Vieille du Temple.

     

    6a00d8341d8a0f53ef01a3fcfe908c970b-500wiLa pergola décriée implantée devant le Musée Picasso (Photo VlM)

     

    Le souci des autorités est aujourd’hui de pouvoir permettre un accès rapproché aux enfants handicapés qui viendront au musée dans le cadre des activités scolaires qui leur seront réservées le matin. La création d'un ou deux emplacements de bus réservés à ces derniers, sans doute à un endroit autre que celui où se trouvaient les deux emplacements précédents, est à l’étude. Toutefois il sera demandé que les véhicules ne stationnent qu'au moment de l'arrivée puis à celui du départ.

    Pour ce qui concerne les autres visiteurs acheminés en car, ils devront se rendre au musée à pied vraisemblablement à partir du boulevard Beaumarchais.

    A ce propos le Maire a rappelé combien le nombre de cars stationnant de façon illicite avait diminué sensiblement dans l’arrondissement car des places de parking avaient été créées pour cela et de son côté la police agit.

    Nous avons insisté auprès de Pierre Aïdenbaum pour que des efforts soient faits à nouveau en matière de propreté en citant plusieurs cas (y compris des murs tagués). Nous avons dit que les autorités devaient être particulièrement vigilantes quant au respect par les commerçants des autorisations de terrasse, notamment après les travaux d'aménagement de la rue Rambuteau et le soir car les agents de la ville n'étant plus en fonction, les abus sont nombreux. La Ville de Paris doit être davantage engagée sur  ce sujet. Le cas de la rue Saint-Martin, dans sa section comprise entre la rue aux Ours et la rue Rambuteau, là où s'installent des attroupements de consommateurs d'alcool  provoquant le soir et dans la nuit des nuisances sonores, a été évoqué. Le Maire rappelle toutefois, même si la procédure peut paraître longue, que plusieurs fermetures administratives récentes ont touché des établissements du IIIe. 

    Nos avons incidemment demandé si la plaque en marbre cassée enlevée, rappelant l'endroit où fut emprisonnée la famille royale à la Révolution qui était apposée sur le mur de la mairie, allait être remplacée (notre article du 19 juin2014). Il nous a été répondu que son remplacement était prévu et qu'un matériau moins fragile que le marbre était recherché.

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

  •    124 Le passage du Grand Cerf par E. Atget (BNF)

     

    En association avec Culture et Patrimoine Paris-Marais une passionnante conférence de rentrée vous est proposée :

     

    L’évolution de la photographie au 20ème siècle : de la réalité à la création

    par la conférencière Barbara Boehm

     

    Samedi 4 Octobre (durée 2 heures)

     

    Rendez-vous à 13h45 à la Maison des Associations du 4ème arrondissement (accessible aux personnes handicapées), 38 Boulevard Henri IV (IVe), entrée à l’angle au 3 rue de Lesdiguières (M° Bastille)

     

    Barbara Boehm, diplômée de l’Ecole du Louvre, présentera avec des projections la grande évolution de la photographie.

    Pour la tradition, la force de la photographie réside dans son objectivité. Ce postulat prévaut depuis l'invention de la photographie au milieu du 19e siècle. Eugène Atget, Henri Cartier-Bresson, Willy Rosny, Robert Doisneau, Edouard Boubat, Walker Evans, Dorothea Lange et bien d'autres, capturent à travers leurs objectifs l'instantané du monde. Vous en verrez d’ailleurs un exemple avec une photo de Valérie Jouve.

    527bcdecdbcb4vj013_3hqValérie Jouve. Les paysages  

     

    Jouve Valérie - Sans titre (Personnages avec Estelle Fredet)Valérie Jouve, portrait

     

    Or, en ne se limitant plus à son rôle d'enregistrement du réel, la photographie contemporaine sape les fondements même de ce postulat d'objectivité ce que nous pourrons observer à travers les oeuvres photographiques de Martin Parr, Andreas Gursky, Andres Serrano, Valérie Jouve, Bruno Serralongue, Stéphane Couturier, Thomas Struth… Et depuis le milieu des années 90, la génération de jeunes photographes joue d'un équilibre calculé entre réalité et fiction en élaborant de méticuleuses mises en scène et composant de subtils « tableaux » qui convoquent avant tout la narration : Pierre & Gilles, David La Chapelle, Boyd Webb, Bernard Faucon, Lawick/Müller, Wang Qingsong, Gregory Crewdson …

    Nous vous remercions de prévenir de votre venue, avec le nombre de personnes qui vous accompagneront : Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou

    par téléphone 01 42 72 61 41

    Merci de prévoir une participation par personne de 10 € pour les adhérents et de 12 € pour les non adhérents à remettre lors de l’entrée dans la salle de conférence.