Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Evènements culturels

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    Dans la soirée du 7 mars, les passants qui s'aventuraient devant le 18 rue des Quatre Fils (IIIe) étaient attirés par un petit attroupement, face à une vitrine dans laquelle une personne vêtue d'une toge rouge s'affairait à maquiller de noir son visage.

    Etonnant, inattendu, curieux à la fois à cet endroit, un soir de mars, devant des admirateurs acquiesçant la scène.

    En fait, il s'agissait de faire découvrir une  forme d'art "vivant " dans cette galerie nomée GB Agency qui soutient et défend le "travail d’artistes contemporains de tous horizons… aux parcours et propositions savamment hétéroclites des années 1960 à nos jours".

    Certains précisent que cet endroit est aussi celui "des créations dérangeantes". Rien de tout cela ne transparaissait hier si ce n'est la surprise du non averti.

    Dominique Feutry

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    Piste-cyclable-aerienne-skycycle-londres-london-futur-velo-700x198 Erection de l'obélisque de Louxor place de la Concorde par François Dubois (Musée Carnavalet)

      

    Jusqu’à la décision annoncée récemment de faire entrer au Panthéon quatre personnalités de la Résistance, de nombreux noms circulaient bien avant que le choix définitif ne soit connu. Sans faire de parallèle trop hasardeux, c’est un peu ce qui se produisit sous le règne de Louis Philippe lorsqu’il s’est agi d’ériger l’obélisque de Louxor. Différents lieux furent évoqués avant que le roi, conseillé par l’architecte Hittorf, tranche pour la place de la Concorde. Les uns privilégiaient pourtant la Madeleine, d’autres le Pont Neuf ou le Louvre voire même la Bastille.

    Entre le don du célèbre monument fait à la France en 1829 par Méhémet-Ali, vice-roi d’Egypte, afin de sceller les bonnes relations entre les deux pays et l’installation définitive de monolithe, 7 ans auront été nécessaires.

    C’est ce périple que retrace une exposition très intéressante qui se tient jusqu’au 6 juillet au Musée de la Marine.  

    Au début du XIXe siècle, il ne restait plus que 10 obélisques en Egypte. Sur une proposition de Champollion, un navire à 3 mâts,le LUXOR, au tiran d’eau très faible avec une étrave amovible, fut spécialement construit à Toulon pour acheminer la célèbre pierre. Il partit le 15 avril 1831. Il a fallu éviter les tempêtes, attendre et profiter des crues du  Nil et ensuite de la Seine, mais aussi combattre épidémie et caprices du temps pour mener à bien cette expédition. Le Luxor fut remorqué au retour par la corvette à vapeur de 160 chevaux, le Sphynx qui consommait environ une tonne de charbon à l‘heure, ce qui imposait de nombreuse escales ! 120 hommes d’équipage sur les 130 du départ (plusieurs morts ayant été déplorés) revinrent en héros. D’abord à Cherbourg où le roi les attendait, puis dépourvu de ses mâts à Rouen, le navire tiré pas 16 chevaux de hallage atteignit Paris le 23 décembre 1833, après un périple de 9 000 km. Les ponts, les bords de Seine étaient envahis par une foule enthousiaste.

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    L'obélisque coiffé de son pyramidion

     

    Délesté de son chargement, le bateau ira à Brest pour prendre possession du socle de granit qui servira de piédestal au monument. En attendant l’obélisque reposait sur un ber comme un navire avant sa mise à l’eau. Ce n’est que le 25 octobre 1836, devant une foule de 200 00 spectateurs, la famille royale se trouvant au balcon du ministère de la Marine, que l’érection, sous la direction de l’ingénieur Lebas, peut commencer. Avec l’aide d’un système de levage, de bigues, de palans et de chaînes de retenue, le cabestan est tiré pas 350 soldats et marins dirigés au porte-voix.  Presque 4 heures d’efforts, sous un silence souvent oppressant, seront nécessaires. A 15H12, les clameurs de la foule se font entendre, l’opération est terminée et réussie, l’obélisque pointe à nouveau vers le ciel. 163 ans plus tard, un pyramidion doré coiffera le monument lui rendant totalement son aspect d’origine.

    L’obélisque est devenu depuis lors inséparable de la place de la Concorde et constitue  sans doute le plus vieux monument parisien qui ne fut finalement  classé qu’en 1937.

    Dominique Feutry

     

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    IMG00083-20140215-1742Vue intérieure de la couverture de la grande halle

     

    Le Carreau du Temple ouvre enfin. Après l’inauguration officielle du 20 février ce sont les riverains et les curieux qui ont pu visiter ce bâtiment entièrement refait.
    Le Maire sortant de Paris qui a découvert le résultat final des travaux n’a-t-il pas confié : « ça aura pris de temps, ça nous aura coûté cher, mais qu’est-ce que c’est beau

    Rappelons (voir nos articles des 17 novembre 2012 et le N° 45-automne 2013 de Vivre le Marais !) que cette opération aura nécessité un investissement de 60 millions €, soit quasiment autant que la rénovation du Musée Picasso !

    Finalement le bâtiment se compose d’une grande halle (6.500 m²) dans laquelle auront lieu les programmations d’évènements, dont très bientôt un défilé Yves Saint Laurent. Il est prévu d’y tenir, en marge de la FIAC, le Salon du dessin contemporain. Quant à l’auditorium (250 places), il sera dédié au cinéma et à la musique.

    L’autre objectif de ces aménagements était l’ouverture au sport, à la danse en particuliers aux scolaires et aux associations. Le sous-sol remplit cette fonction puisque s’y trouvent un gymnase et deux salles de danse.

    IMG00083-20140215-1742Le studio de danse au sous-sol

     

    Le résultat est donc là, après 5 ans de travaux, une certaine concertation avec les habitants, un lourd travail de préparation des programmations afin que l’ensemble tourne dès l’ouverture car maintenant il va falloir « assurer » le budget. Celui-ci est de 3 millions € par an alors que la subvention de la Ville n’est que de 1 millions €. Il faudra donc trouver les 2 millions € nécessaires chaque année pour faire tourner la «machine». Le Maire du IIIe qui a milité lui aussi avec les riverains pour que ce bâtiment chargé d’histoire ne soit pas détruit estime que l’attrait du lieu est tel qu’il ne devrait pas y avoir de problème de recettes.

    Rappelons la déclaration hier de Pierre Aidenbaum lui-même : "le bar qui sera installé dans les lieux fermera à 22H00 comme le Carreau sauf événement particulier". Il ne devrait donc pas y avoir de nuisances pour les riverains, pour autant que le "particulier" ne devienne pas "l'habitude".

    Nous encourageons ceux qui n’ont pas eu encore la curiosité de découvrir le nouveau Carreau de Temple de s’y rendre afin d’admirer la qualité de la réalisation.

    Dominique Feutry

     

    En réponse à notre article, Pierre Aïdenbaum, Maire du IIIe, nous demande de  publier le commentaire ci-après:

    "J'ai lu avec beaucoup d’intérêt le billet publié par Monsieur Feutry sur le blog Vivre le Marais et je tenais à vous faire part des éléments suivants que j'ai  déjà porté à votre connaissance lors de notre rencontre d’il y a quelques jours :

    Sur la durée des travaux, je tiens à rappeler que le coup d'envoi des travaux de réhabilitation du Carreau du Temple a été lancé en novembre 2009 et que parallèlement, des fouilles archéologiques avaient été menées par le département d’Histoire de l’architecture et d’Archéologie de Paris de la Direction des Affaires Culturelles. C’est donc, non pas après 10 ans de travaux, mais après quatre ans de travaux que ce lieu emblématique de l'histoire de Paris reprend vie.

    Aussi, je reviens préciser que l'élaboration du projet définitif a été décidé par l’ensemble des habitants du 3ème arrondissement  après un concours d'idées ouvert à tous ; un vote local a été organisé en 2004 dans le cadre d’un référendum d’initiative locale porté par le  3e arrondissement.  Le résultat a été scrupuleusement respecté et le défi de créer le Carreau en « Espace pour Tous » à vocation pluridisciplinaire a été relevé.

    Avec cette expérience unique de démocratie participative à Paris, on peut parler d’une « concertation certaine » et non d’ « une certaine concertation », comme il est fait référence dans votre blog.

    Par ailleurs, je vous rappelle que c’est en ma qualité d’élu de l’opposition à l’époque, que j'avais  demandé au Ministre de la Culture, M. Lang de classer ce bâtiment afin qu’il échappe au projet de destruction que proposait le Maire de l’époque".

     

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    Expo-photo-paris-david-lynch-small-stories

    La Maison Européenne de la Photographie (5-7, rue de Fourcy IVe) a monté une exposition inattendue de photos de David Lynch intitulée "Small Stories". Il n'est en effet pas habituel de cotoyer le célèbre cinéaste au travers de ses photographies. 

    Pourtant sa production est des plus variées puisqu' il est aussi musicien, plasticien et designer.

    40 photographies très particulières en noir et blabnc son présentées dans cette exposition qui se terminera le 16 mars. Les spécialistes estiment que ces tirages sont troublants et expliquent assez bien l'univers qui est celui de l'artiste.

    Rappelons que la Maison Européenne de la Photographie occupe l'Hôtel Hénault de Cantobre du nom du fermier général pour lequel il fut bâti en 1705 et 1706 dans un  pur style Louis XIV. Le propriétaire qui a épousé la petite fille de Jules Hardouin Mansart était aussi musicien, écrivain et membre de l' Académie Française et appartenait à une famiile possédant une immense fortune. 

     

    1201427857Façade de l'Hôtel Hénault de Cantobre, 82 rue François Miron (IVe) qui abrite la Maison Européenne de la Photographie

     

    La façade de la rue Miron (IVe) est formée de trois arcades avec des balcons situés au-dessus soutenus par cinq consoles, celle du centre est ornée d'une tête de maure. Cet ensemble est classé à l' Inventaire des Monuments Historiques ainsi qu'un très bel escalier intérieur.

    Propriété de la Ville de Paris depuis 1914, voilà 18 ans que ces bâtiments sont consacrés à la photographie. Ils abritent 20.000 oeuvres, des photographies argentiques mais aussi numériques et des vidéos. La bibliothéque est riche de 24.000 ouvrages sur la photographie. On trouve aussi l' Atelier de Restauration et de Conservation des photographies de la Ville de Paris (ARCP).

    Un détour intéressant que nous conseillons en cette période de temps froid.

    Dominique Feutry  

     

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    1201427857Verrières de la galerie Vivienne (IIe)

     

    En association avec l'association "Culture et Patrimoine, Paris-Marais"

    nous vous invitons à une nouvelle visite sur

    "l'histoire méconnue des passages couverts de Paris"

    le jeudi 20 mars 2014 (durée 2 heures environ).

     

    Ces  passages couverts connurent leur apogée à Paris sous la Restauration (1815-1830) protégeant de la boue des rues alors que n’existaient ni égouts, ni trottoirs.

    Le guide Sylvain Solustri conduira les visiteurs du Palais Royal, dont les « Galeries de bois » sont, dès 1786, considérées comme le prototype de ces passages, à la Galerie Véro-Dodat aux belles colonnes doubles et aux miroirs séparant les boutiques. C’est là que la célèbre tragédienne Rachel occupa un appartement et que Gérard de Nerval fréquenta le café de la galerie.

    La visite se poursuivra ensuite dans les élégantes Galeries Vivienne, où habita Vidocq, et la galerie Colbert. Le théâtre de M. Comte, magicien et ventriloque, qui avait un grand succès, occupait le passage Choiseul. La petite salle sera reconstruite en 1857 pour Offenbach sous le nom de « Bouffes Parisiens ». Louis Ferdinand Céline y vécut et le décrira férocement dans « Mort à crédit ».

    Normal_Pano_Passages_couverts_Aout_2009_-_IMG_9307_DxO_-_3_picts_-_5942x4139_-_86_27x65_37_-_V2_0_3__redimensionnerBoutique typique du passage Vero-Dodat (Ier)

     

    Seront montrés aussi les passages bâtis sous la Monarchie de Juillet, avec le passage des Panoramas dont l’origine du nom est due à une attraction populaire, là où Zola fit se rencontrer Nana et Muffat.

    La visite se terminera par le passage Verdeau, l’un des plus clairs à la haute verrière et au dessin néoclassique épuré.

    Les personnes intéressées peuvent s'inscrire auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41.

     

    Rendez-vous à 14h15 à la sortie du métro "Palais Royal" Place du Palais Royal,

    sortie face au Louvre des Antiquaires

     

     

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    IMG00057-20140112-1245Production de la collection "Opus" de Sarkis

     

    La Galerie Nathalie Obadia 18, rue du Bourg Tibourg (IVe) expose jusqu'au 1er mars (du lundi au samedi de 11h à 19h) sous le théme "Au commencement du blanc" des oeuvres de l'artiste Sarkis.

    Cet événement rencontre un grand succès après l'exposition de 2010 au Centre Pompidou, celle de 2011 au Musée d'Art Moderne d'Art Contempotain de Genève et la Biennale de Venise en 2013.

    Sarkis est inspiré ici par la préhistoire et des "empreintes humaines" exécutées à la peinture à l'huile sont disposées sur les murs de la galerie.

     

    Galerie-Nathalie-Obadia-r.-du-Bourg-Tibourg-Sarkis-Au-commencement-le-blanc-233x155Oeuvres de Sarkis dans la galerie Nathalie Obadia

     

    L'artiste est né à Istanbul en 1938 et est installé à Paris depuis près d'un demi siècle. Il a dirigé le département Art de l'Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg. Admirateur de peintres comme Munch, il se décrit comme sculpteur de l'espace. Ses amis le qualifient de modeste  en insistant sur son intérêt pour l'histoire, la littérature et la musique. Sarkis a fait de nombreux films, des tableaux vivants en vidéo mais aussi des sculptures, des photographies et des aquarelles.

    Nous recommandons cet évément au coeur du Marais où selon la presse se rend le Tout Paris.

    Dominique Feutry

     

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  • 14-18-PARIS-GUERRE-affiche-OK-

    A l'occasion du centenaire du début de la Grande Guerre, la Galerie des bibliothéques 22, rue Malher Paris IVe organise une rare exposition de photographies du photographe peu connu, Charles Lansiaux (1855-1939) qui montrent la vie quotidienne à Paris à cette époque. Elle est d'ailelurs intitulée "Paris 1914-1918. La Guerre au quotidien". Ces précieux documents qui proviennent de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris sont étonnants.

    L'annonce qui est faite de cette exposition indique que "Sauvée du siège par la bataille de la Marne, la capitale ne perçoit que des bruits assourdis d’un conflit lointain. Quelques privations sporadiques, les dégâts causés par les bombardements des « tauben » (pigeons, du nom donné aux avions allemands) et le retour des blessés forment les signes les plus manifestes de la guerre".

    Il est rappelé que "Les affiches, les terrasses des cafés, les abords des gares ou des cinémas d’actualités forment autant de théâtres d’une insatiable quête de l’information. Passé l’enthousiasme de la mobilisation, douché l’espoir d’une guerre courte, le conflit installe de façon durable ses points de repère dans le paysage. Il faut apprendre à décoder les signes, à percevoir ce qui se cache derrière le décor."

    200 photographies sont proposées aux visiteurs qui reprennent les principales étapes de la guerre durant laquelle les parisiens vivent un vrai malheur, les veuves étant de plus en plus nombreuses. Mais la vie continue et  les vues exposées montrent aussi des soldats en permission ou blessés, des enfants jouant avec des fusils en bois …     

    L'exposition à ne pas manquer est ouverte jusqu'au 15 Juin 2014 de 13h-19h sauf le lundi, le jeudi nocturne jusqu'à 21h.

    Dominqiue Feutry

     

  •  Les-parisiens-de-daumier-de-la-promenade-4la2L'affiche de l'exposition du Crédit Municipal 

     

    Le Crédit Municipal de Paris présente actuellement, dans « Les parisiens de Daumier », une rare sélection d’œuvres non politiques du dessinateur né en 1808 et mort en 1879.

    Celui-ci exprimait surtout son talent dans la presse. Le thème retenu pour cette exposition est celui des loisirs des Parisiens au XIXe siècle, entre les années 1830 à 1870. Il s'agit d’une satire des mœurs de l'époque. Son style est caustique mais les traits sont bien léchés et l'on voit des parisiens d'un autre siècle (élégantes, comédiens, commerçants et passants) pris sur le vif, alors très attachés aux cafés, aux cafés -concerts, aux carnavals, se rendant aussi aux salons, aux expositions universelles. Même le parisien aux champs n'est pas oublié car nombreux sont ceux qui se rendent à la campagne du fait du développement du chemin de fer. Différents espaces de distractions sont pas ailleurs prévus dans l'organisation de la visite.

    Des maquettes, des affiches de spectacles,des photographies anciennes et différents accessoires accompagnent les lithographies exposées de Daumier prêtées notamment par le Musée Carnavalet et la BNF.

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    Nous conseillons vivement cette visite qui ne laisse pas indifférent et permet de découvrir l’artiste dans un autre registre que e registre journalistique.

     

    Informations pratiques : L'exposition se tient du 4 décembre 2013 au 4 mars 2014  dans la Galerie du Crédit Municipal de Paris au  55, rue des Francs-Bourgeois – 75004 Paris. Elles est ouverte du lundi au samedi de 9h à 17h et fermée le dimanche et les jours fériés.

    Tarif 3€, gratuit pour les moins de 18 ans et pour les clients du Prêt sur gage (sur présentation d'un justificatif).

    Dominique Feutry

             

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    IMG00050-20140112-0925Isetta entre deux belles cylindrées au débouché de la place des Vosges, rue des Francs Bourgeois (IIIe)

      

    Elles arrivaient de bonne heure ce dimanche matin, place des Vosges, les unes après les autres ou à la file indienne. Toutes brillantes, comme encaustiquées avec leur peinture éclatante ou plus sombre. Des bagages à l’arrière ou sur le toit finissaient l'habillage. Elles devaient toutes être belles et particulièrement apprêtées pour la treizième "Traversée de Paris" organisée ce 12 janvier par "Vincennes en Anciennes". Car il s'agit bien de voitures anciennes qu'ont découvert les parisiens ce 12 janvier. Ce rallye réunit 700 véhicules de plus de 30 ans (y compris de vieux bus) et ils traversent sur 30 km toutes les grandes avenues au départ du Château de Vincennes.

    On sent chez les propriétaires effervescence, joie et fierté de faire découvrir leur passion.

     

    IMG00048-20140112-0924Une des plus anciennes voitures participant à la parade avec son porte parapluies en osier sur le côté 

     

    Toutes les catégories de véhicules et de nombreuses marques sont représentées. De la 2CV à la 4 CV en passant par la DS, la Jeep, les Rolls Royce, les Triumph ou la traction avant de Citroën, sans oublier la célèbre Isetta.

    Nous n'avons pas résisté au plaisir de publier quelques photos sur cette parade lorsqu’elle se trouvait place des Vosges avec un grand bravo aux organisateurs et aux concurrents.

    Dominique Feutry

     

  •             Peinture contempTarek Benjabria – "Le Blog d'Elisa"

     

    "Culture et Patrimoine Paris-Marais"

    et "Vivre le Marais !",

    vous invitent à une exceptionnelle conférence avec projections :

     

    "1914 – 2014 : un siècle de peinture"

     

    Samedi 8 février 2014 (durée 2 heures)

    Rendez-vous à 13h45 à la Maison des Associations

    5, rue Perrée  (IIIe)

    (M° Temple, République, Filles du Calvaire)

     

    Barbara Boehm, diplômée de l’Ecole du Louvre, spécialiste de l’art contemporain, nous fera découvrir un siècle d’Histoire qui a profondément fait évoluer la peinture. Au tournant du XXème siècle, s'ouvre la modernité marquée par le caractère polémique et subversif des œuvres : cubisme, expressionnisme, abstractions géométrique et lyrique, surréalisme. On assiste alors à une remise en cause de la représentation du réel et des fondements du langage pictural classique.

    Kasimir Malevich, Pietr Mondrian radicalisent leur peinture pour aller « au-delà du zéro de la forme ». Salvador Dali, Joan Miro, René Magritte partent à la conquête de l'irrationnel. Les "Improvisations" de Vassili Kandinsky ouvrent la voie à l'abstraction lyrique marquée par l'expression pure et libre de la couleur.

    Depuis les années 1950 jusqu'à aujourd'hui, dans le sillage des Modernes, contre vents conceptuels et marées minimalistes, la peinture résiste bel et bien. C'est cette histoire de la peinture que nous parcourrons avec les œuvres de Francis Bacon, Jackson Pollock, Mark Rothko, Jean Dubuffet, Anselm Kiefer (qui habite dans le IIIe), Pierre Soulages, Jean-Michel Basquiat, Albert Oehlen, Marc Desgrandchamps et bien d'autres peintres…

    Merci de prévenir de votre visite et du nombre de personnes qui vous accompagneront Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone 01 42 72 61 41 et de prévoir une contribution de 10 € par personne.

    Marie-Françoise Masfety-Klein

    Présidente

    01.42.72.61.41

    Blog Culture et Patrimoine Paris Marais