Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Evènements culturels

  • Opéra garnier plafond chagallLe plafond de l'Opéra Garnier, peint par Marc Chagall en 1964 à la demande de son ami André Malraux

     

    Dans le cadre de MARAIS QUATRE et de "Vivre le Marais !", Marie-Françoise Masféty-Klein est heureuse de vous convier à notre prochaine visite qui nous fera découvrir, à
    l'abri, un splendide monument de Paris

     
    L'Opéra GARNIER,
    le plus grand théâtre du
    monde
    Jeudi 22 novembre 2012
    Rendez-vous à 14h15 devant la grande entrée de
    l'Opéra
      

    En  1860, fut décidée la
    construction, sur un emplacement qui lui fut spécialement affecté, d'une très
    belle salle destinée à remplacer l'Opéra de la rue Le Peletier. Un délai d'un
    mois seulement avait été accordé aux architectes pour fournir leurs projets ;
    les concurrents en présentèrent 171. Charles Garnier fut désigné à l'unanimité
    comme lauréat du concours.

    La première pierre en fut posée le 21 juillet 1862.
    Dès le début, les travaux furent contrariés par les eaux du sous-sol et
    notre guide, Sylvain Solustri, tordra  le cou à cette
    légende tenace de la prétendue rivière souterraine qui passe sous l’Opéra (en
    réalité : une cuve voûtée étanche qui coiffe un petit lac souterrain et qui
    supporte actuellement le bâtiment de la scène). Le théâtre fut inauguré le mardi
    5 janvier 1875. L'Opéra est, par sa superficie, le plus grand théâtre du monde.

    Nous détaillerons la façade
    principale sur la place de l'Opéra : son vestibule à arcades décorées de
    statues, dont la Danse de Carpeaux qui sou­leva d'ardentes polémiques ;
    la loggia à colonnes corinthiennes ; les façades latérales avec le pavillon de
    l'entrée des abonnés, l'entrée de l'administration, du personnel et des décors,
    et le pavillon d'honneur (aujourd'hui musée et bibliothèque de l'Opéra peut-être
    rouvert après travaux) prévu pour Napoléon III et qui communiquait avec sa
    loge.

    A l'intérieur : nous prendrons la
    place de ces grands bourgeois de la IIIe République qui venaient pour
    « voir », mais aussi pour se « faire voir ». Nous
    descendrons dans la grotte de la Pythie, et nous remonterons les marches de
    marbres précieux du grand escalier. Nous serons émerveillés de la décoration du
    grand foyer, nous imaginerons que nous goûtons dans la rotonde du Glacier et si
    les répétitions en cours ne nous en empêchent pas, nous découvrirons enfin la
    salle, rouge et or, à cinq étages de loges. Une visite à ne pas manquer…

    Merci de prévoir une exceptionnelle participation
    aux frais de 15 euros par personne car les droits d'entrée que nous prendrons en
    charge sont élevés.  

    Merci de vous inscrire auprès de Marie-Françoise
    MASFETY-KLEIN par mail
    mfmk@free.fr ou par
    téléphone 01 42 72 61 41 en précisant le nombre de personnes.


     

  • Notre-dameNotre-Dame vue du chevet, et un bras de la Seine sous un ciel façon Eugène Boudin

                          

    Le IVe n'est pas seulement, tant s'en faut, la fête débridée que le Maire de Paris Bertrand Delanoë est venu célébrer le 2 octobre à la mairie d'arrondissement et qu'il semble parfois appeler de ses voeux, afin  d'exaucer ceux des marchands de bière.

    Le IVe, c'est la cathédrale Notre-Dame de Paris, l'Hôtel-Dieu, l'Hôtel de Ville, le Centre Georges Pompidou, l'Ïle Saint-Louis, la place des Vosges et bien d'autres sites qui lui valent d'afficher le record prestigieux de 10 milions de visiteurs par an.

    Demain samedi 6 octobre, journée exceptionnelle. A partir de 14h30, on célèbre les 850 ans de notre cathédrale avec l'annonce d'un livre exceptionnel : "Notre-Dame de Paris, la grâce d'une cathédrale". Un livre qui va faire référence pour tous les amateurs d'art et d'histoire. Cinquante auteurs ont contribué. Ils seront présents pour la dédicace, ainsi que le cardinal André VINGT-TROIS.

    Gérard Simonet

    Détails de cet évènement : cliquer iCI

    Intéressé par l'association

     

     

  •  

    A l’approche des journées du patrimoine des 15 et 16 septembre prochains, nous enjoignons les inconditionnels du Marais à aller découvrir les deux somptueuses restaurations de deux bâtiments emblématiques du Marais que sont l’Hôtel de Mayenne et l’église Saint Paul-Saint Louis.

    L’Hôtel de Mayenne

     

    Dans un article de Vivre le Marais du 19 février 2012 (voir aussi un article antérieur du 19 novembre 2011), nous indiquions que les travaux de restauration de l’Hôtel de Mayenne, annoncés en novembre 2009 (21, rue Saint Antoine), classé à l’IMH depuis 1974, étaient enfin lancés.

    Deux ans et demi se sont écoulés et nous retrouvons, alors que des bâches le recouvraient jusqu’à peu de temps, un bâtiment remarquable avec tout son lustre d’origine, ce qui en fait un digne pendant de l’Hôtel de Sully, son proche congénère. Pourtant la partie n’était pas gagnée entre les tenants du maintien du pastiche du XIXème siècle (dit parfois « le bouchon ») qui reliait les deux ailes (la Commission de Vieux Paris) et ceux qui souhaitaient sa suppression de façon à redonner à l’ensemble son aspect d’origine (le Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine).

    Le résultat admirable est à la hauteur des enjeux. En effet, nous découvrons, exception faite des constructions de la place de Vosges, un rare exemple d’un hôtel parisien construit en pierre et en brique, dans le style tout à fait caractéristique de la fin du règne d’Henri IV et du début de celui de Louis XIII. Outre la restitution des deux ailes, les opérations ont permis de mettre à jour les deux murs latéraux des avant corps, les deux fenêtres et les deux lucarnes avec toutes les moulures et les sculptures d’origine. Quant au portail, à son revers a été redécouvert le balconnet porté par des consoles sculptées de qualité exceptionnelle. Lorsque le visiteur pénètre à gauche dans la cour, il peut admirer l’ancienne galerie à arcade ouvrant sur l’escalier d’honneur montant à l’étage. A droite, il trouve une intéressante tourelle sur trompe (c’est-à-dire supportée par une portion de voûte tronquée) du début du XVIème siècle.

    Balconnet porté par des consoles sculptées

    Si nous faisons un bref rappel historique, nous apprenons que l’Hôtel a appartenu au petit fils de Saint Louis ainsi qu’à Charles VI (dès 1398). Suite à un duel, un des « mignons » d’Henri III mourut devant la façade principale. Alors dénommé Hôtel de Boissy, c’est de 1567 à 1569 que sont construits le logis et les ailes. Après avoir été la propriété des évêques de Langres, cet ensemble est acheté en 1605 par Charles de Lorraine, duc de Mayenne. Des transformations importantes sont opérées de 1613 à 1617, le nom actuel d’Hôtel de Mayenne date de cette époque, de même d’ailleurs que les croix de Lorraine qui ornent les ferronneries des balcons. Au début du XVIII ème siècle, des travaux d’embellissement sont confiés à Germain Boffrand un des principaux collaborateurs de Jean Hardouin-Mansart avec lequel il participe notamment à l’aménagement de la place Vendôme, du Palais Bourbon et de l’Orangerie du Palais de Versailles. Nous devons aussi à Boffrand l’introduction du style rocaille en France et l’important château de Lunéville. Durant la Révolution l’Hôtel est habité par Le Fèvre d’Ormesson qui commande une section de la Garde Nationale Après avoir été vendu, l’Hôtel de Mayenne est transformé en 1870 en maison d’éducation des Frères des Ecoles Chrétiennes, sa destination n’a pas changé depuis lors.

    La qualité des travaux de restauration effectués est remarquable et nous voyons sous un autre jour, dans son style originel, cette magnifique bâtisse, un atout certain pour notre quartier.

     

    L’église Saint Paul-Saint Louis

     

    Après 14 mois de travaux, le voile s’est progressivement levé sur la restauration très réussie de l’église Saint Paul-Saint Louis (99, rue Saint Antoine) dont l’imposante façade a été magnifiquement refaite, de même que les emmarchements et les retours latéraux. Les pierres abîmées ont été remplacées, ainsi que les statues et les décors sculptés qui, selon leur état, ont été consolidés ou ragrés. Le nettoyage, l’enlèvement des réparations anciennes en ciment et en béton, ont rendu sa splendeur à l’édifice dont l’éclat est rehaussé par la restauration du vitrail de la façade et de la grande horloge (elle provient de l’église saint Paul des Champs aujourd’hui détruite) éclatante en or et bleu. L’édifice dont le nom originel était  "Saint Louis de la maison professe des jésuites" a été construit par deux architectes jésuites sur ordre de Louis XIII, sur les deniers personnels de Richelieu qui posa la première pierre en 1634 et y célébra la première messe, 7 ans plus tard, le jour de l’Ascension.

    La grande horloge

    La construction est influencée par l’Italie et les traditions françaises. Ainsi la façade peut être qualifiée d’italienne dans son aspect mais sa verticalité montre aussi qu’elle est d’inspiration gothique. Toutefois chacun s’accorde à dire qu’elle est de « style jésuite » par son plan en croix latine et sa nef bordée de chapelles. Sa coupole dont l’aspect rappelle celles des Invalides et du Val de Grâce culmine à 55 mètres !

    En 1762, les jésuites sont remplacés par les chanoines d’un autre ordre par décision du Parlement de Paris qui supprime la Société de Jésus. Endommagée à la Révolution qui voit mourir dans ses murs 5 prêtres tués lors des massacres de septembre 1792, l’église est alors dédiée au culte de la Raison. Ce n’est qu’en 1802 que le culte catholique est rétabli sous l’appellation d’église Saint Paul-Saint Louis. Au cours du Second Empire, sous la direction de Baltard, la façade subit une restauration. L’ensemble est classé monument historique en 1887.

    Le mobilier de l’église est particulièrement riche. Les œuvres les plus rares sont la statue dite « La Vierge douloureuse » commandée par Catherine de Médicis à Germain Pilon dont on retrouve les principales œuvres au Louvre. Un très beau tableau intitulé « Le Christ en agonie au jardin des oliviers » est l’œuvre de Delacroix. Les 2 coquilles qui servent de bénitiers de chaque côté du portail principal de la façade sont un don de Victor Hugo à l’occasion du mariage de sa fille Léopoldine, en 1843. Le maître autel a été refait sous Louis Philippe et utilise du marbre blanc provenant de surplus de la galerie circulaire du tombeau de Napoléon. De riches reliquaires et mausolées contenant des cœurs embaumés, en particulier ceux de Louis XIII, de Louis XIV et du Grand Condé ont malheureusement disparu durant la Révolution. Quant au grand orgue, il remplace celui qui a été enlevé à la Révolution et sur lequel ont joué Marchand, Rameau et Corette. L’instrument actuel date de 1871 et son importance lui valut d’être reçu par deux grands maîtres, César Franck et Théodore Dubois. Sa dernière restauration date de 2005.

    N’oublions pas les autres personnages célèbres qui ont fréquenté ce lieu. Citons plus particulièrement Madame de Sévigné qui venait écouter assidument les sermons de Bourdaloue. Bossuet prononça aussi à cet endroit des oraisons. Enfin, il faut signaler que la crypte de l’église abrite de nombreuses sépultures de jésuites et laïcs dont celle de Bourdaloue.

    Vraiment la renaissance de ces deux lieux chargés d’histoire est un événement qui mérite le détour!

    Dominique Feutry

     

  •  

    Nous  signalons un intéressante conférence organisée par Marais Quatre intitulée:

    Un illustre inconnu: Victor Hugo peintre

    

    Images

                                                  Dessin de Victor Hugo 

    Barbara Boehm, diplômée de l'Ecole du Louvre présentera l'oeuvre picturale du célébre poète qui est composée de 3500 dessins réalisés entre 1830 et 1876. Hugo a en effet pratiqué le dessin pendant près de 50 ans avec la plus grande liberté, tant par les techniques employées que par le choix des sujets: la mer, les ruines, les silhouettes fantastiques…

    Victor Hugo qualifiait ses dessins de "simples délassements entre deux strophes". Pourtant Théophile Gautier écrivait à ce sujet en 1862 que "S'il n'était pas poète, Victor Hugo serait un peintre de premier ordre". 

    Aussi goûtons notre plaisir et rendons nous le samedi 20 octobre à 14h00 à la Maison des Associations du 4ème arrondissement du boulevard Henri IV (entrée au 3, rue de Lesdiguières 75004).

    La participation aux frais est de 10 € qui seront à payer en début  de conférence. Il est recommandé de réserver par mail à l'adresse mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41 car le nombre de places est limité.

     

  •  


    Manuscrit ancien illustrant le Roman de
    la Rose

    Avec la rentrée sont annoncées de
    nouvelles et très belles expositions à Paris.Notre quartier est en bonne place
    puisque, parmi elles, figurent des expositions qu’il ne faut pas
    manquer. Ainsi pour les passionnés du Roman
    de la Rose, la Bibliothèque de l’Arsenal propose à partir
    du 6 novembre et jusqu’au 10 février 2013 « L’Art
    d’Aimer au Moyen-Age
     ».

    Le Centre Pompidou de son côté
    organise du 21 novembre au 25 mars 2013, une rétrospective sur
    Salvatore Dali avec notamment les fameuses « Montres
    molles » qui seront prêtées par le MOMA de New York. 
    Beaubourg consacrera parallèlement, du 26 septembre au 07 janvier
    2013, une exposition à « Bertrand Lavier, depuis 1969 ».
    Nous retrouvons chez cet artiste contemporain à découvrir un peu
    de Marcel Duchamp et des nouveaux réalistes.

     

    Le Départ du Bateau Ailé de Salvatore Dali

    Deux expositions plus inattendues sont
    annoncées à l’Hôtel de Ville, l’une se rapportant au
    design intitulée « Le dessein du geste : Savoir- Faire
    et Design
     » du 11 septembre au 10 octobre 2012, l’autre
    est consacrée à « Paris vu par Hollywood » et se
    tiendra du 18 septembre au 15 décembre 2012.

    La Maison Européenne de la
    Photographie
    ouvrira le 13 novembre et jusqu’au 13 janvier
    2013, une importante exposition portant sur « La
    Photographie en France 1950-2000
    » qui offre un large panorama
    de photographies réalisées par des artistes pour la plupart très
    connus sur les thèmes de la mode, de la décoration, de la presse
    mais aussi de la publicité .

    La Maison de Victor Hugo offrira
    deux expositions. L’une programmée du 02 octobre au 18 août 2013
    s’intitule « Les contemplations : un hymne de
    l’au-delà
     » et a pour thème l’ouvrage éponyme de
    l’écrivain illustré avec des livres rares et des dessins.
    L’autre, d’une durée plus courte (18 octobre – 20 janvier
    2013), a pour thème les Productions artistiques du spiritisme.

     

    Les Contemplations dessin de V. Hugo

    Enfin l’exposition à ne pas
    manquer, «  Les couleurs du ciel. Peintures des églises de
    Paris au XVII ème siècle
     », se tiendra au Musée
    Carnavalet
    du 04 octobre au 24 février 2013. En effet, en
    collaboration avec la Conservation des Oeuvres d’Art Religieuses
    de la Ville de Paris (COARC), ce sont 120 oeuvres exceptionnelles
    représentatives de cette période et souvent peu connues,
    dispersées en partie à la Révolution, qui sont à découvrir. A
    cette occasion, plusieurs églises de Paris seront à visiter ou à
    revisiter, en particulier dans notre secteur, Saint Eustache et
    surtout Saint Nicolas des Champs (située 254, rue Saint
    Martin) sans doute la plus richement dotée. Nous consacrerons
    d’ailleurs prochainement un article à cet édifice qui mérite le
    détour mais aussi une sérieuse restauration.

    Les muses Urania et Calliope de Simon
    Vouet

     

    N’oubliez pas non plus les Journées
    du Patrimoine
    qui auront lieu cette année les 15 et 16
    septembre prochains sur le thème « Les patrimoines
    cachés
     » (cf notre article du 13 juillet 2012)

     

  • Matisse luxe calme et volupté cartes

    Nu drapé au fauteuil, à droite, nu au fauteuil avec plante verte, à gauche. Huiles sur toile de 1936

                                  

    Le titre de cette exposition, si remarquable que les organisateurs ont décidé une extension des horaires les week-ends jusqu'à 23h00, tient au goût cher à Henri Matisse de traiter sa peinture dans un mode "thème et variations". A partir d'un sujet qui constitue le thème (ici une jeune femme nue qui porte un collier et s'étale sur un fauteuil) il se livre à une ou plusieurs variations qui donnent toute liberté à son imagination.

    Lorsqu'il décline son thème, on perçoit les influences auxquelles il est sensible, notamment le cubisme de Picasso. Les visages révèlent simultanément une face et un profil. Les natures mortes s'affranchissent de la perspective comme l'a esquissé Cézanne.

    Ses personnages ne cherchent pas à refléter une personnalité mais à exprimer des mouvements du corps. Il fait l'apologie de la danse, non pas à la manière de Degas qui peignait des danseuses en tutus, mais à travers l'expression de corps nus et rustiques dans des attitudes qui sont des instantanés de groupes en mouvement.

    Matisse trio

    "Le luxe". Collioures 1907, huile sur toile

     

    Jusqu'au 18 juin 2012

    Centre Georges Pompidou (IVe)

    de 11h00 à 21h00, nocturnes du jeudi au lundi jusqu'à 23h00

    Tarif de base : 12 €

     

     

     

  • Artexture

     Nadine Richard, coquillage « marginella »

                                                      

    L’association France Patchwork, veut faire connaître par sa branche Artextures, l’évolution, l’innovation du monde vivant du textile, qu’elle souhaite inclure dans l’histoire de l’art contemporain. Elle organise tous les deux ans un concours ouvert aux artistes plasticiens textiles internationaux.

    Pour ce sixième concours, la sélection est étonnante, variée, parfois dérangeante, toujours surprenante, symbolisant un art textile en pleine évolution. Les 41 artistes de 8 nationalités différentes utilisent des techniques et des supports extrêmement variés : broderies, dentelles, plissés, tissages, coutures en tout genre, collages, perles, raphia, soie, laine, synthétique, plastique, plumes…

    L'invitée d'honneur est Maïté Tanguy, dont les pièces uniques tissées main évoquent les
    vagues, les couleurs et le bruit de la mer. Un hommage est aussi rendu aux invitées
    d’honneur des années précédentes Françoise Hoffmann et Jill Galliéni.

    Du 6 mars au 14 avril 2012

    BIBLIOTHÈQUE FORNEY (Hôtel de Sens)
    1, rue du Figuier Paris 4e
    Tél. : 01 42 78 14 60
    Du mardi au samedi de 13h à 19h
    – Entrée : 6 euros / 4 euros (tarif réduit)
    et 3 euros (demi-tarif)
    – Visite commentée chaque samedi à 15h
    (inclus dans le prix du billet)

  • Basilique-saint-denis louis XII et anne de betagne
    Tombe de Louis XII, roi de France et de sa femme Anne de Bretagne

     

     Prochaine visite guidée : La basilique-cathédrale de Saint Denis

    Des tombeaux des rois et reines à l'architecture ogivale dite gothique

     Jeudi 8 mars 2012 

     Rendez-vous à 14h15 à la sortie du métro

    (ligne 13, direction Saint Denis Université, station Basilique de Saint Denis)

    .

    Nous vous convions à une superbe visite avec notre guide Sylvain SOLUSTRI. 

    La tradition attribue à Sainte Geneviève l'édification du premier sanctuaire vers 475. Saint Denis, très important lieu de pèlerinage au Moyen-âge puis église d'une abbaye bénédictine, accueille les sépultures des rois et reines de France dès le VIème siècle et devient cathédrale en 1966. Conçue au XIIème et achevée au XIIIème siècle, Saint-Denis voit la naissance de l'art ogival dit gothique.

    S'élevant sur l'emplacement d'un cimetière gallo-romain, Saint-Denis se visite à plusieurs niveaux : l'architecture et l'histoire de l'édifice, la nécropole des rois et reines de France  dont les mausolées présentent toute l'évolution de la statuaire française. De Dagobert à Pépin le Bref qui s'y fait sacrer roi en 754 puis à Charlemagne jusqu'aux travaux de restauration dirigés par Viollet-le-Duc en 1846, l'histoire de la basilique est riche en rebondissements avec, récemment, le cœur authentifié du jeune Louis XVII qui y fut déposé lors d'une grande cérémonie.

    Compte tenu d'un droit d'entrée important et afin de pouvoir rémunérer notre guide à sa juste valeur, nous vous demandons une participation tout à fait exceptionnelle de 15 euros par personne (ou 10 euros pour les personnes en attente de jours meilleurs). Couvrez-vous bien car nous serons à l'abri mais les cathédrales sont fraîches. N'hésitez pas à amener vos amis.

    Merci de prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront : Marie-Françoise Masféty-Klein par téléphone au 01 42 72 61 41 ou par mail  mfmk@free.fr.

    Nous vous attendons nombreuses et nombreux et vous adressons nos fidèles amitiés.

     

    En cliquant à deux reprises dans la photo, vous aurez l'impression "d'y être". Mais mieux vaut tout de même y aller "en vrai"

     

  • Hôtel de sens 
    L'hôtel de Sens, 1 rue du Figuier (IVe) tél. 01 42 78 14 60, abrite la bibliothèque Forney.

    (Cliquez dans l'image pour accéder aux détails de la photo)                            

                                        

    Peu de monuments à Paris peuvent se targuer d"une histoire aussi longue et mouvementée que celle de l'hôtel de Sens.

    Tout remonte à 1366, quand les archevêques de Sens, dont dépendait l'évêché de Paris, font l'acquisition de l'hôtel d'Hestomesnil sur l'emplacement du monument actuel. Tristan de Salazar, qui devient archevêque en 1474, homme de goût et protecteur des arts, réalise qu'il ne sied pas au prestige de sa fonction et entreprend la transformation du bâtiment en 1498.

    Le monument fut achevé en 1507. Il est avec l'hôtel de Cluny le seul monument d'importance qui nous a été légué par l'époque médiévale. Il convient d'admettre, toutefois, qu'il n'a pas traversé le temps sans altération et que la version actuelle, aux yeux de beaucoup, n'est guère qu'un pastiche de l'ouvrage original. Ce jugement nous parait sévère cependant. Tel qu'il est et là où il se trouve, à deux pas de l'hôtel d'Aumont qui ne manque pas de magnificence, il honore Paris et fait oublier quelque peu ces réalisations récentes qui le défigurent, comme la Cité des Arts voisine, le long de la rue de l'Hôtel de Ville.

    Il fut le témoin de bien des drames et évènements par la suite. Le concile de Sens s'y tient en 1528 et fait condamner Luther. La reine Margot s'y installe en 1605 après son divorce (approuvé par le Pape) d'avec le roi Henri IV et son exil en province. Son amant y est assassiné en 1606 et le meurtrier décapité devant ses yeux pour l'expiation de son crime.

    Il perd de son prestige quand une messagerie de diligences s'y installe en 1622. Il vécut par la suite diverses fortunes et subira dès lors une série d'outrages et de mutilations qui le conduiront à n'être plus qu'un bâtiment délabré et défiguré lorsque la Ville de Paris l'achète en 1911. Sa restauration, confiée à Charles Halley, s'étalera de 1936 à 1962.

    La bibliothèque Forney s'y installe en 1961. Elle bénéficie d'un legs d'Aimé Samuel Forney, suisse (parisien, dit la plaque) et négociant en bois.

    Bibliothèque forney plaque 

    Désireuse d'exaucer le voeu du mécène, la bibliothèque se consacre d'abord aux métiers d'art et aux arts décoratifs. Elle accueille des ébénistes, des céramistes, des peintres …. Elle s'est diversifiée toutefois par la suite à l'art en général et a vu de ce fait son public s'étendre (étudiants en histoire de l'art, en architecture, professionnels de la mode, des arts graphiques et du design).

    Elle est gratuite et ouverte à tous. Des expositions s'y tiennent régulièrement. Elle prête des livres et des revues pour une somme modique.

    La société des amis de la Bibliothèque Forney particie à son rayonnement. Jean Maurin en a été nommé président récemment. Il est actif depuis des années dans le Marais, dans notre association et dans les conseils de quartiers. Nous sommes convaincus que par sa stature, sa culture et son expérience internationale, il sera digne de l'institution qu'il a la charge de promouvoir.

     

    Bibl. Le Marais, Danielle Chadych, Parigramme – Le Marais, Alexandre Gady, Le Passage, diffusion Seuil, Bibliothèque Forney et Société des Amis

     

    Intéressé par l'associationCliquez ICI

     

     

  •   Alchimie noir et blanc

     

    Le Paris secret des Alchimistes


    Rendez-vous le jeudi 5 mai à 14h15 devant la Fontaine Saint Michel


     Nous cotoyons quotidiennement sans les voir les nombreux symboles que nous ont laissés les alchimistes. Notre guide, Sylvain Solustri, nous propose de les découvrir au cours d'une promenade  mystérieuse et ésotérique…


    Dans son premier sens, le but de l'alchimie est la transmutation des métaux en or, la recherche de la pierre philosophale qui aurait soulagé l'homme de tous les maux. Nous tenterons bien sûr, d'éclaircir tous ces points tout en nous promenant, de la rive gauche à la rive droite, à la recherche de signes bien tangibles encore de nos jours, que nous ont laissés ces savants du temps passé et que nous essayerons de déchiffrer… Du symbolisme de la Fontaine Saint-Michel aux vitraux alchimiques de Saint-Etienne-du-Mont, des sculptures de Notre-Dame à la Tour Saint-Jacques, de l'étrange maison de Nicolas Flamel à la Fontaine du Vertbois, c'est à un énigmatique parcours que nous vous convions, afin de redécouvrir Paris sous un jour des plus dépaysants.

     

    Merci de réserver au plus vite. Modalités d'inscription auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41

     

        Dans l'attente de vous revoir lors de cette nouvelle visite, nous vous adressons toutes nos fidèles amitiés.