Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Histoire

  • Hôtel de soubise 22 03 14Hôtel de Soubise – Archives Nationales (Photo VlM)

     

    Depuis le 4 novembre et jusqu’au 28 février, les Archives Nationales proposent une nouvelle et grande exposition « Le Secret de l’État. Surveiller- Protéger- Informer »

    D’emblée l’annonce de cet évènement donne le ton du parcours proposé et le contenu des documents présentés au public « Du chevalier d'Éon aux agents secrets des Présidents de la Ve République, l'exposition Le secret de l'État. Surveiller, protéger, informer bouscule les lieux communs en explorant l'histoire des différentes organisations, des lieux du pouvoir et des techniques singulières du renseignement, de la fin de l'Ancien Régime au XXIe siècle ».

    Réalisée en partenariat avec les services du ministère de la Défense et de l'Intérieur cette rétrospective, la première de la sorte, le visiteur est plongé dans la « construction du secret » liée à « une bureaucratie spécifique, tant diplomatique,  policière que militaire, qui entourent les chefs d’État. »

    Entre les documents secrets, les montages sonores et audiovisuels, les machines à crypter les lettres codées dont la fameuse « Enigma » mise au point par les nazis, le plus inattendu est sans aucun doute l’intérieur du PC du sous-marin "Le Redoutable" que chacun sera invité à découvrir.

    A ne manquer sous aucun prétexte.

    Dominique Feutry

     

    Slide expo Le secret de l'Etat

    Affiche de l'exposition "Le Secret d’État. Surveiller-Protéger-Informer" aux Archives Nationales 

     

    Archives Nationales

    60 rue des Francs-Bourgeois (IIIe)

    Du lundi au vendredi de 10h00 à 17h30-Samedi et dimanche de 14h00 à 17h30

     

     

  • Enfants rouges embellissement 28 01 15Il y a un an, le marché s'est refait une beauté avec cette fresque qui respecte parfaitement "l'esprit des lieux" (Photo VlM)

     

    Le plus vieux marché couvert de Paris, le marché des Enfants Rouges, situé 39 rue de Bretagne (IIIe),fêtera ses 400 ans les samedi 7 et dimanche 8 novembre. A cette occasion, des animations musicales et de nombreux lots à gagner seront offerts aux clients par les commerçants.

    Rappelons que "Vivre le Marais !" a retracé l'histoire du marché dans un article du 16 octobre 2012. 

    Nous évoquions cet emblème du quartier en indiquant qu'il était  comme enchâssé dans son environnement urbain. Nous rappelions que "près de son emplacement actuel existait depuis 1536 et jusqu'en 1772, l'Hôpital-Orphelinat des Enfants Rouges créé par la sœur de François Ier. Cet établissement recueillait des orphelins de l'Hôtel Dieu. Ces derniers, vêtus de Rouge en signe de charité chrétienne, ont finalement donné leur nom au marché.

     A10Carte postale ancienne de l'entrée du marché des Enfants Rouges vers 1910 

     

    Le Marché des Enfants Rouges est né en 1615 par lettres patentes de Louis XIII. En effet, le quartier prend alors de l'importance et il est nécessaire d'installer un marché. Le Petit marché du Marais était au départ une halle en bois reposant sur 16 piliers de chêne. Il est équipé d'un puits, puis d'une étable dite "vacherie" comprenant 12 vaches qui donneront leur lait au quartier jusqu'en 1914.

    Devenu Marché du Marais du Temple. Passant entre les mains de différents propriétaires dont l'astronome de Louis XIV, Jean-Dominique Cassini, objet de spéculations qui n'ont jamais pu se réaliser, le marché qui entre temps a pris le nom de Marché de Beauce puis de Marché des Enfants Rouges, sera cédé à la Ville de Paris en 1912. Son classement à l'ISMH (inventaire supplémentaire des monuments historiques) est intervenu en 1982."

    La polémique des années 80 où ce vénérable marché avait failli être transformé en crèche, bibliothèque et parking parait bien lointaine.

    Dynamique avec ses commerces diversifiés, ses restaurants et son ambiance bien particulière, le marché vaut le détour surtout à l'occasion de cet anniversaire.

    Dominique Feutry

     

  • A2La nouvelle boutique "À la Mère de Famille", 25 rue Rambuteau (IVe) (Photo VlM)

     

    " À La Mère de Famille", en ouvrant une nouvelle boutique, prend ses quartiers rue Rambuteau.

    L'ancêtre de la Maison  est fondée en 1761 par Pierre-Jean Bernard au 35 rue du Faubourg Montmartre (Ixe). C'est son gendre très vite veuf qu lui succède 30 ans plus tard.. En 1810 la maison est remarquée par un critique gastronomique alors en vue qui dédie une page complète et recommande la confiserie dans son almanach des gourmets.

    Sous la restauration le magasin est transformé en épicerie fine sous la houlette d'un descendant Ferdinand Bridault.  Après avoir été un des premiers points de vente du Petit Beurre LU lancé sous le Second Empire, le commerce est acheté à la fin du XIXème siècle par Georges Lecoeur qui fait réaliser des travaux importants et   lance dans les premières publicités.  Il transmettra l'affaire à son apprenti en 1920.. Sa fille prendra sa succession en 1931 et adoptera avec son mari une cousine orpheline qui restera à la tête de l'affaire avec son époux Albert Brethonneau jusqu'en 1985.

     

    A1Le magasin historique "A la Mère de Famille", 35 rue du Faubourg Montmartre

     

     "A La Mère de Famille" appartient depuis 2000 à la famille Dolfi qui a décidé de développer l'enseigne ce qui explique qu'il y ait dorénavant 10 boutiques sur Paris dont la dernière en date 25 rue Rambuteau (IVe)

    Les magasins ont tous une façade verte du même type depuis que celle de la rue du Faubourg Montmartre a été inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1984.

    Des commentateurs précisent que « cette maison, qui a fait le bonheur de générations de gourmands, propose plus de 1200 références de friandises de fabrication artisanale : chocolats, florentins, calissons, guimauves, roudoudous, fruits confits, berlingots, pâtes de fruits, marrons glacés ou encore Bêtises de Cambrai… Sur de vieux comptoirs au bois patiné, les bonbons anciens côtoient les dernières créations de la confiserie. Tradition oblige, certaines spécialités de la maison sont élaborées à partir d’anciennes recettes familiales 

    C'est toute cette ambiance que l'on retrouve dans la nouvelle boutique du Marais.

    Dominique Feutry

     

  • IMG_2023 La plaque du jardin  des Rosiers-Joseph-Migneret (IVe) à la mémoire des 101 enfants juifs déportés (Photo VlM)

     

    Dans le jardin des Rosiers-Joseph-Migneret (IVe) à l'entrée côté rue des Rosiers, l’adjointe de la Maire de Paris en charge de la mémoire et des anciens combattants a dévoilé le vendredi dernier 9 octobre, avec le Maire du IVe arrondissement, une stèle à la mémoire des 101 enfants juifs non scolarisés (car trop jeunes) morts en déportation.

    Joseph Migneret (résistant, ancien directeur de l'école communale proche au 8-10 rue des Hospitalières-Saint-Gervais) sauva au péril de sa vie nombre d'enfants (notre article du 2 septembre 2014)

    520 enfants du IVe arrondissement sont morts dans les camps nazis et cette plaque rappelle à nos mémoires l'épouvantable drame.

    Dominique Feutry

     

  •   ADVestiges de l'enceinte récemment découverts place Père-Teilhard-de-Chardin (IVe) (Photo G.D-V)

     

    Un diagnostic archéologique qui s’achèvera à la mi-octobre, a  révélé l'existence d'imposants vestiges de l’enceinte de Charles V, dernière des trois enceintes médiévales parisiennes. Ces vestiges, place Père-Teilhard-de-Chardin  c’est-à-dire l'espace devant l'entrée de la bibliothèque de l'Arsenal au débouché de la station de métro Sully Morland, devraient être ceux d’une des tours d’enceinte.

    Depuis les fouilles des Jardins du Carrousel en 1989, aucune fouille n’a concerné cet ouvrage majeur pour Paris, puisqu’il constitue la dernière enceinte moyenâgeuse de la capitale.

      A1Plan montrant l'enceinte dans sa partie bordant la seine. La base d'une des tours d'enceinte est visible depuis l'intervention des archéologues

    La place Père-Teilhard-de-Chardin se situe sur le sommet d’une ancienne berge nord d’un bras de Seine aujourd’hui disparu, car comblé en 1847.
    Ce bras séparait la rive droite de l’ancienne île Louviers, devenu le terrain sur lequel est posé l’immeuble administratif de Morland.

    La construction de l’enceinte, décidée par Étienne Marcel, prévôt des marchands, avait été commencée en 1356 et poursuivie par le Roi Charles V jusqu’en 1420.

    Cette découverte donne un éclairage nouveau sur l'histoire de l'enceinte de Charles V et de Paris.

    G.D-V

     

  •    Psmv_maraisPlan extrait du PSMV du Marais

     

    Le titre de cet article de notre blog reflète en lui-même tout l’enjeu  des discussions en cours actuellement à l’Assemblée Nationale relatives à un projet de loi qui ferait du Ministère de la Culture un simple conseil pour les communes  en matière de protection du patrimoine, rôle dévolu jusqu’à présent à l’État. 

    Déjà l'autorité du Ministère de la Culture avait été réduite par un vote le 6 mai 2010 qui supprimait "l'avis conforme" des ABF (architectes des bâtiments de France) sur les ZPPAUP (zones de protection  du patrimoine architectural, urbain et paysager), au profit d'une responsabilité conjointe des autorités territoriales (mairies) et de l'ABF (architecte des bâtiments de France) (voir article du 10 mai 2010). Question sous-jacente : les ABF dont le rôle s'efface depuis quelques années, ont-ils vocation à disparaitre ?

    Le projet de loi en examen est explicite à ce sujet « le plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV)  est élaboré conjointement par l’État et l’autorité compétente en matière de plan local d’urbanisme (PLU) » c’est-à-dire le maire. 

    Ainsi les ZPPAUP et les Aires de Valorisation de l’Architecture du Patrimoine (AVAP) qui ont pour but d’assurer la protection du patrimoine paysager et urbain, la mise en valeur de sites ainsi que le développement durable paysager pourraient être remplacées par un PLU Patrimonial. PLU qui pourrait être remis en question à tout instant. La commune garderait le choix du PSMV ou du PLU patrimonial qui  deviendrait une décision d’échelon local. 

    Nous percevons très bien les dangers de cette éventuelle décision, un maire qui refuserait, un autre qui reviendrait sur la décision de son prédécesseur etc… au détriment de notre patrimoine et en totale incohérence les uns par rapport aux autres puisque la vision d’ensemble, en central, par l’État, ne serait plus assurée ! 

    Le retrait de l’État serait donc un mauvais signe et n’annoncerait pas de beaux jours pour notre patrimoine déjà confronté à l’absence de moyens financiers. 

    Voilà un dossier à suivre qui n’est pas pour nous rassurer s’il était voté en l’état. 

    Dominique Feutry

     

  •   Paris_3_hôtel_de_vignyL'Hôtel de Vigny, 10 rue du Parc Royal (IIIe)  (Photo Paristoric)

      

    L’Hôtel de Vigny 10 rue du Parc Royal (IIIe) ne passera pas aux mains d’un promoteur étranger et  ne sera pas rénové en appartements de luxe (nos articles des 11 janvier et 27 octobre 2013) en effet, ainsi que l’annonce Le Parisien dans ses colonnes, il vient d’être racheté par la célèbre maison de thés Mariage Frères (voir notre article du 08 septembre 2013).

    Voilà une bonne nouvelle pour ce bâtiment historique qui a failli disparaitre et a servi en son temps à faire prendre conscience aux parisiens que le quartier du Marais regorgeait d’un patrimoine exceptionnel qu’il fallait sauver. Ce qui  a mené à la mise en place du PSMV (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur) du Marais. 

    Le bâtiment est du début du XVIIe siècle et fut bâti par un conseiller du roi. Il est de tradition d’attribuer le beau portique de la cour à François Le Vau. 

    C’est peu avant la Révolution que l’Hôtel pris son nom actuel lorsqu’il passa aux mains de la veuve d’un autre conseiller du roi Jacques Olivier de Vigny.

    Solives, plafonds peints, deux jolis escaliers du XVIIe et une très belle pièce ornée de peintures au premier étage sont parmi les « raretés » de l’édifice. A noter qu’une surélévation fut réalisée au XIXe. 

    Depuis la vente de l’édifice par le ministère de la Culture en 2007 son sort était en suspens, la nouvelle que nous venons d’apprendre nous réjouit et nous pouvons déjà imaginer une splendide restauration. 

    Dominique Feutry

     

  •  A11La nouvelle plaque rappelant le lieu d'emprisonnement de la famille royale lors de la Révolution  sur le mur de la Mairie du IIIe arrondissement (Photo DSP)

     

    Alors que nous venons d'annoncer (notre article du 25 septembre 2015) le retour après plusieurs années d'absence de la statue de la Vierge à l'angle des rues de Turenne et de Villardhouin (IIIe), une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule,  un autre retour mérite d'être signalé, celui de la plaque apposée sur la mairie du IIIe arrondissement rappelant  l'endroit où fut emprisonnée la famille royale à la Révolution.

    La mention qui y figue est la suivante "Ici s'élevait le donjon du Temple où Louis XVI et la famille royale furent enfermés à partir du 13 août 1792".

    L'ancienne plaque en marbre avait été brisée, la nouvelle est plus moderne et plus résistante.4A1

    Gravure XIXe de la Tour du Temple (BNF)

     

    "Vivre le Marais !" est intervenu à plusieurs reprises auprès du Maire du IIIe (voir aussi nos articles des 19 juin 2014 et 24 janvier 2015) pour que cet épisode de notre histoire ne soit pas oublié et nous tenons à le remercier d'avoir fait remplacer la plaque disparue. Nombre de parisiens et d'habitants du quartier y sont sensibles, sourcilleux qu'ils sont de notre devoir de mémoire envers le passé qui a forgé notre présent. Il faut s'attendre à ce que des cérémonies  soient à nouveau organisées à cet endroit.

    Dominique Feutry

     

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    Pdf_cmjn_a5-7427fAffiche des Journées européennes du patrimoine 2015

     

    Cette année, comme nous l’indiquions dans notre article du 26 août 2015, les journées européennes du patrimoine auront lieu les 19 et 20 septembre prochains. Une occasion de découvrir des lieux qui habituellement sont fermés au public.

    Nous recommandons pour cette édition quelques sites d’exception du Marais ou tout proches.

    Le premier site où il faut se rendre est la Galerie dorée de l’Hôtel de Toulouse, siège de la Banque de France (notre article du 31 janvier 2013), une pure merveille dont une lourde restauration vient juste de s’achever (réservation au 01 42 92 26 33 ou 01 42 92 21 71).

    Les Archives Nationales, 60 rue des Francs Bourgeois IIIe, exposent des exemplaires des décors préservés de l'Hôtel  Voyer d'Argenson en cours de réinstallation dans leur nouveau cadre, l'Hôtel de Rohan. Intitulée «Renaissance d'un chef d’œuvre »", cette courte exposition (jusqu’au  20 septembre) est à voir absolument, elle révèle au public une partie des décors qui se trouvaient en caisses jusqu'à peu.

    Très différente est la Bibliothèque des Amis de l’Instruction Publique, 54 rue de Turenne (IIIe) avec son ambiance XIXe si particulière (voir notre article du 9 juin 2014). Ouverte seulement le 19 septembre de 14h00 à 18h00, une inscription préalable est nécessaire au 01 42 71 03 43.

     

    L'échauguette de l'Hôtel de Lamoignon 24 rue Pavée (IVe) (Photo VlM) 

     

    De son côté la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris installée dans l’Hôtel de Lamoignon 24, rue Pavée (IIIe) (notre article du 6 mars 2013) permettra à cet occasion de faire découvrir ses poutres peintes, le plan peint de  Fédor Hoffbauer, l'intérieur de l'échauguette et le pavillon d’Angoulême où se trouvent les gisants de Diane de France et de Charles d’Angoulême.

    La caserne des pompiers du 9 rue Sévigné (IVe) ouvre ses portes et offre aux visiteurs les belles perspectives de l’Hôtel Bouthillier de Chavigny (voir article du 9 juillet 2015).

    Nous en saurions trop insister aussi sur la visite de la Cour administrative d’appel de Paris abritée dans l’Hôtel de Beauvais 68 rue François Miron (IVe) construit par Antoine le Pautre,  inauguré par Louis XIV en 1660 et dans lequel a séjourné Mozart. L’inscription se faiten appelant le 01 58 28 90 00.

      

    Intérieur de l'Hôtel de Beauvais 68 rue François Miron (IVe) (Photo LBM)

     

    Originale aussi est la Maison du Pastel 20 rue Rambuteau (IIIe) qui organise des visites commentées sur l’histoire d’une « institution » qui a pignon sur rue depuis 1720. Un film est même prévu pour expliquer la fabrication des pastels. Réservation au 06 22 92 06 16.

    Notez que le Crédit Municipal innove à cette occasion en proposant  un jeu de piste avec de nombreux lots,  un stand de l'association "Le Rucher de Ma Tante" (voir notre article du 8 novembre 2012) autour d'ateliers et la dégustation de miel des ruches du toit de l’établissement, ainsi qu'une  exposition sur les grandes étapes de la construction de l'institution avec projection d'un film  dans la salle des ventes. Il sera possible aussi de faire expertiser gratuitement vos bijoux par des commissaires-priseurs.

    La Bibliothèque Forney située dans l'Hôtel de Sens, 1 rue du Figueir (IVe) profite de ces journées pour organiser une grande braderie de livres.  

     

    Dominique Feutry

     

  •  A1Le mauvais état de la façade de l'église des Billettes 24 rue des Archives (IVe) (Photo VlM)

     
     

    L'association du Paris Historique organise depuis le 1er septembre et jusqu'au 1er février 2016, une exposition  intitulée « Les églises parisiennes en danger ! ». Elle fait écho aux différents articles que nous avons publiés à ce sujet concernant notamment les lieux de culte du Marais (27 novembre 2012, 4 novembre 2013, 15 octobre 2014 et 31 mars 2015 ). 

    L'annonce de l'exposition est ainsi libellée :

    "La ville de Paris, qui a la charge de l’entretien des édifices cultuels depuis la loi du 14 avril 1908, a annoncé en avril 2015 un plan de sauvegarde « sans précédent ». 80 millions d’euros (sur la mandature) doivent être affectés à la restauration des lieux de culte, avec une participation de l’État de 11 millions et la contribution de fondations et mécènes.

    Ce budget est-il à la hauteur de cet exceptionnel patrimoine, à savoir : 96 édifices, 40.000 œuvres d’art et 130 orgues ?

     

    AéDétail des importants désordres de la façade de l'église des Billettes (IVe) (Photo VlM)

     

    Lorsque l’on observe d’un peu plus près l’état actuel des lieux et que l’on compare les précédents budgets alloués à leur  entretien et restauration, il y a pourtant de quoi être inquiet… La restauration de ces monuments demandera d’importants moyens : en témoigne la restauration de la tour nord de Saint-Sulpice qui a coûté, à elle seule, 28 millions sur quatre années.

    L’association pour la Sauvegarde et la Mise en valeur du Paris historique souhaite ainsi sensibiliser les habitants et touristes de l’état alarmant des églises parisiennes et de susciter l’envie de se rendre dans ces lieux de culte encore parfois trop méconnus."                      

    •Du lundi au vendredi de 11h à 18h

    •Le samedi de 11h à 19h et le dimanche de 14h à 19h

    •44-46 rue François Miron 75004 Paris (Métro Saint-Paul)