Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Histoire

  • Visuel_site_minist-re_d-fense 1 Affiche de l'exposition

     

    Au Mémorial de la Shoah, une exposition, « éprouvante, historique et pédagogique », comme le dit son texte de présentation, montre un ensemble de films tournés de 1941 à la Libération par l’Armée Rouge découvrant les massacres, les exactions, puis les horreurs des camps, épouvantables conséquences de l’idéologie nazie.

    Si les opérateurs qui travaillaient sous le contrôle politique du pouvoir russe intervenaient au départ avec beaucoup de liberté, progressivement tout fut davantage encadré par la censure qui mettait en avant des impératifs militaires et politiques essentiellement.

    Certains faits historiques terribles ont été passés sous silence. Des scènes ont été tournées sous forme de reconstitutions qui ne trompaient personne… Même des images réalistes montrant les soldats de l’Armée Rouge pourtant victorieux étaient occultées lorsque Staline les jugeait par trop négatives car ses troupes étaient à la peine. Il a été décidé aussi à cette époque de filmer sans management les exactions commises par les allemands en 1942-1943 afin de provoquer un choc dans les consciences russes et développer un sentiment de vengeance qui a compté ensuite lors de la Libération…

    L’exposition montre aussi l’ouverture des camps mêlant de curieuses reconstitutions insistant sur l’accueil réservé aux militaires soviétiques. La fin du parcours propose des scènes relatives à la vengeance populaire et aux procès.

    Des images rares, certes éprouvantes mais ô combien instructives qu’il faut absolument aller voir en ces temps de forte tension.

    Filmer la guerre : les Soviétiques face à la Shoah (1941-1946), jusqu’au 27 septembre 2015 au niveau 1, 17, rue Geoffroy-l’Asnier (IVe)

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    3810baa9f2c4e755a9be442c384ed22cVoyage du maréchal Pétain et de l'amiral Darlan à Villefranche-sur-Saône et Lyon en septembre 1941 : les enfants sur le perron de la mairie © Archives nationales / Carole Bauer

     

    Une exposition, depuis peu à l'affiche des Archives Nationales, est consacrée à la Collaboration (1940-1945). La première du genre sur ces tristes années qui ressurgissent a l'occasion du 70ème anniversaire de la Libération de Paris.

    Plusieurs thématiques ponctuent le parcours proposé aux visiteurs, le gouvernement de Vichy, les partis collaborationnistes, les autorités allemandes.

    Les Archives Nationales ont pris le parti de décrire, sans fard et sans rien occulter, les événements, le quotidien des français et l'atmosphère qui régnait alors.

    Lettres de dénonciation, statut des juifs annoté de la main du maréchal Pétain en passant par les adhésions à la légion des volontaires français contre le bolchevisme, ce sont pas moins de 600 documents souvent inédits, photographies, vidéos, objets qui permettent tout en l'illustrant, une lecture ou une relecture de cette période noire de notre histoire.

    Jusqu'au 2 mars 2015 
    60, rue des Archives (IIIe) de 10h00-17h30 sauf le mardi et de 14h00-17h30 le week-end

     

  •  AppartLe livre "L'Appartement communautaire. L'histoire cachée du logement soviétique" Ed du Sextant

     

    Parmi les sujets que souhaitent porter au prochain conseil les élus de Paris, l'un d'eux rappelle un livre fort intéressant et édifiant paru en 2007 aux Éditions du Sextant dont nous recommandons la lecture, son titre évocateur est le suivant :

    L'Appartement communautaire. L'histoire cachée du logement soviétique

    Il est le résultat d'un immense travail de la chercheuse Katerina Azarova qui a travaillé à partir de nombreux témoignages. Le livre, comme l'explique la notice établie lors de sa parution, « lève un énorme et salutaire pan de voile. Car, parmi les réformes du gouvernement bolchevique après la révolution de 1917, le partage des « mètres carrés habitables » est sans doute la plus radicale et a les effets les plus immédiats sur la vie des citadins. En décembre 1918, les appartements des immeubles de rapport et les hôtels particuliers sont divisés en parties individuelles et en parties communes. Conçue au départ comme provisoire, l’habitation communautaire devient peu à peu le logement le plus répandu dans les grandes villes : c'est là le rappel permanent de la précarité économique, cachée derrière les façades des immeubles et donc facilement supprimée de l’image affichée du pays socialiste »… 

    « Un enfer au quotidien : le téléphone commun, placé dans l'entrée de l'appartement, d'où il n'est pas possible de passer un coup de fil sans que l'ensemble des habitants du logement n'entende les plus infimes secrets ; la cuisine ou la salle de bains, toujours en désordre parce que personne ne se sent vraiment responsable de sa propreté, etc. l'appartement communautaire vient de loin, si l'on peut dire. Il est la traduction concrète du grand mouvement utopique, notamment français, du XIXe siècle. On y trouve les idées de Fourier (le phalanstère), de Bakounine, la nostalgie du Mir, la vieille communauté foncière russe ».

    Et si les idées de Fourier redevenaient tendance à l'Hôtel de Ville ! Mais au fait nous avons changé de siècle voilà 14 ans déjà…il ne s'agit que d'un projet d'extension des préemptions d'appartements soit, dans un premier temps, 250 immeubles parisiens représentant 8 000 logements visés.

    Dominique Feutry

     

  •  IMG_0165Vue de la partie arrière de la tour de l'enceinte Philippe Auguste venant d'être restaurée avec le haut mur qui la prolonge (Photo E. Patry) 

     

    Nous écrivions le 29 avril dernier qu’une tour de l’enceinte Philippe Auguste qui se trouve à cheval sur le Jardin de Rosiers Joseph Migneret (entrée par la rue des Francs Bourgeois ou par le rue des Rosiers IVe) et sur un terrain privé ne serait restaurée que sur sa partie jardin et non sur sa partie privée.

    Après l’émotion provoquée par ce désagrément et la mobilisation de riverains, la décision a finalement été prise de restaurer les deux parties de la tour. Aussi lors de l’ouverture du jardin (notre article du 2 septembre), la partie donnant sur le parc visible du jardin était restaurée et l’autre partie, privée, se trouvait encore en  restauration, à la suite de décision favorable prise par son propriétaire, Paris Habitat.

    Ces derniers travaux viennent jute de s’achever et l'échafaudage sur la tour a été retiré la semaine passée. Le résultat est correct, certains trouveront qu'il y a peut-être trop d'enduit, et la conservation de l'immense mur qui sert de consolidation à la tour séparant la propriété de Paris Habitat du jardin public, écrase le monument, ce qui est dommage. Il aurait été préférable de rabaisser le mur de 1 à 2 m, cela n'aurait a priori pas compromis la stabilité de la Tour et aurait permis de voir les 2 côtés de la celle-ci se rejoignant.

    Il n’empêche que le monument a pu être restauré en son entier et c’est là l’essentiel. Le bon sens l’a une nouvelle fois emporté.

    Dominique Feutry

     

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  •    E787a97e7aa90857696e41a31bb5e23b
    L'affiche de l'exposition qui se tient  actuellement à la Bibliothéque Forney (IVe)

     

    Ce proverbe chinois, souvent utilisé, trouve sont illustration dans une exposition très inattendue et originale de la Bibliothèque Forney 1 rue du Figuier (Ve) consacrée justement aux cuillères.

    Elle est intitulée « Histoires(s) de cuillères ».

    De toutes les époques, de tous les continents, les spécimens exposés proviennent pour l’essentiel de la collection de Jean Metzger qui en a sélectionné 400 parmi les 3 000 qu’il détient. La plus ancienne cuillère exposée date de 2 700 ans avant J.C.

    Forme, matériaux employés, taille….les variations sont nombreuses pour cet objet utilitaire témoignage de la vie quotidienne à travers les âges et les pays, de la manière dont vivaient nos ancêtres. Une façon de revisiter notre histoire.

    632PX-~1L'Hôtel de Sens qui abrite la Bibliothéque Forney 1 rue de Figuier (IVe)

     

    L’ivoire, l’argent, le bois, l’émail ont inspiré les artisans qui ont rendu indispensable cet instrument prolongeant notre main lorsque nous mangeons. Certaines pièces sont de véritables œuvres d’art.

    L’exposition se tient jusqu’au 3 janvier 2015, des visites guidées sont organisées. il faut y aller, une occasion de voir ou de revoir aussi l 'Hôtel de Sens construit aux XVe et XVIe siècles.

    Dominique Feutry

     

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    Image001Façade de l'église Sainte-Elisabeth 195 rue du Temple (IIIe) 
     

    En partenariat avec "Vivre le Marais !", Culture et Patrimoine propose une nouvelle passionnante visite :

     

     L’Eglise Sainte Elisabeth de Hongrie : vestige d’un grand couvent

     

    Rendez-vous le samedi 22 novembre 2014 (durée environ 2 heures)  à 14h15 à l’entrée de l’Eglise au 195, rue du Temple 75003 (métro Temple)

      

    Dominique Sabourdin-Perrin, docteur ès lettres, auteur du livre « Les dames de Sainte Eisabeth » aux éditions L’Harmattan, nous fait le grand plaisir d’être notre guide pour cette visite.

    Rares sont ceux qui passant devant cette église savent qu’il s’agit du vestige d’un vaste monastère aujourd’hui disparu. La première pierre fut posée par Marie de Médicis en 1628 et sa construction se termina en 1646. Sainte Elisabeth connut bien des vissiscitudes. Fermée pendant la Révolution, elle fut rendue au culte en 1809. Savez-vous qu’en ce lieu des reines, Marie de Médicis, Anne d’Autriche, une favorite royale, Mme du Barry, des ministres, des chanceliers, des écrivains dont Mme de Sévigné, des saints tels Vincent de Paul vinrent y prier et certains y sont enterrés. L’église recèle de nombreux tableaux et fresques et cent bois sculptés du début du XVIIème siècle.

    Dominique Sabourdin-Perrin nous parlera de cette histoire mais aussi de la vie des 300 religieuses qui ont vécu dans le couvent. C’est donc à une remarquable visite que vous êtes conviés.

    Merci de prévoir une participation de 10 euros par personne pour les adhérents et de 12 euros pour les non adhérents et de prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41.

     

  • Quartier horloge avant rénovation 2

    Les immeubles du quartier de l'Horloge (IIIe) avant démolition dans les années 70. Des constructions qui ne manquent pas de charme et qu'on aurait pu réhabiliter ; un ensemble harmonieux dans sa diversité. La rue du Grenier Saint-Lazare, sur sa rive paire, en fait l'incontestable démonstration face aux immeubles de la rive opposée qui constituent la partie nord du nouveau "Quartier de l'Horloge"

     

    Au détour d'une promenade, la curiosité d'un de nos adhérents lui a fait découvrir, à sa grande surprise car à portée de main, le plan détaillé de l'enceinte Philippe Auguste. Il nous a aussitôt signalé sa trouvaille.

    Nous avons communiqué à ce sujet du fait des travaux de la rue Rambuteau, de l’aménagement du jardin de la rue des Rosiers et de la restauration d'une des dernières tours visible dans la cour du Crédit Municipal rue des Archives (nos articles des 29 avril, 1er juin et 03 septembre 2014).

     

    Photo-ABUn détail du plan du Quartier de l'Horloge où figure le tracé de l'enceinte Philippe Auguste (Photo VlM)

     

    Cette plaque en plexiglass est apposée sur un mur en retrait dans le Quartier de l'Horloge, entre le 6 et le 8 de la rue Bernard de Clairvaux (IIIe) à l'aplomb de l'horloge " Le Gardien du Temps " dont la restauration est conditionnée par la collecte de fonds qui a été lancée. Sont indiqués notamment sur ce plan l'ancien tracé des rues de la Paroisse Saint-Merri et le plan du quartier avant les travaux qui lui ont donné sa configuration actuelle.

    Nous conseillons à ceux que l'histoire intéresse d'aller sur site pour consulter le plan particulièrement instructif que nous avons photographié.

    Dominique Feutry

     

  •   602PX-~1Gisant du duc d'Angoulême, chapelle de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (Photo BHVP)
     

    Lors des récentes journées du patrimoine de nombreux lieux qui ne sont pas habituellement ouverts au public ont pu être découverts.

    L’un d’eux est la chapelle qui se trouve dans la cour de l’Hôtel de la Bibliothèque historique de Paris, Hôtel de Lamoignon (notre article du 6 mars 2013) et auparavant appelé Hôtel d'Angoulême 24 rue Pavée (IVe). 

      TOMBEAU DU DUC D'ANGOULEME 010Etat actuel de la tête du gisant marquée par les stigmates du temps (Photo DSP) 

     

    Cet édifice abrite le gisant ou Cénotaphe (monument funéraire dans lequel ne repose pas le corps du défunt) de Charles de Valois, Comte d'Auvergne, Duc de Lauragais, Duc d’Angoulême (1573-1650). Ce personnage appelé aussi le bâtard d’Angoulême, fils de Charles IX et de Marie Touchet, petit-fils de Catherine de Médicis, favori d’Henri III qui le fait élever à la Cour de France, Il a été Grand Prieur de France de l’Ordre de Malte jusqu'à son premier mariage avec Charlotte de Montmorency. Il est le protégé de Marie de Médicis qui lui sauve la vie, suite à diverses intrigues et une condamnation à mort, nous connaissons aussi de cet homme illustre a laissé des Mémoires sur les règnes de Henri III et de Henri IV. Il a hérité de l'Hôtel d'Angoulême en 1619, à la mort de sa tante Diane de France, fille d'Henri II et de Gabrielle d'Estrées, dont le cénotaphe se trouve, aujourd'hui, dans la même chapelle.

    Ces deux monuments se trouvaient à l'origine dans l'église du couvent des Minimes de la Place Royale, malheureusement démolie. 

    ImagesCAKQ8Z19 La chapelle de la Bibliothèque (Photo MCP)

     

    Les amoureux d’histoire ont été stupéfaits de constater le mauvais état du gisant du duc d’Angoulême comme cela apparait sur la photographie illustrant cet article. Il est effet très surprenant qu’une œuvre majeure du sculpteur Pierre II Biard (1592-1661) nommé sculpteur du roi dès l’âge de 17 ans et dont il ne reste que très peu de témoignages [le buste de Nicolas Le Jay dans les collections du Louvre et la statue équestre de Louis XIII place des Vosges (notre article du 21 novembre 2012)] soit laissée ainsi à l’abandon. Nous espérons qu’un restauration redonnera bientôt tout son lustre à ce chef d’œuvre du XVIIe siècle.

    Nous remercions Dominique Sabourin–Perrin pour son aide dans la rédaction de cet article.

    Dominique Feutry

     

  •   Chalon-Luxembourg_facade_jardinHôtel de Chalon-Luxembourg (1625), rue Geoffroy L'Asnier dans le IVe, siège de la commission aux premières années de son mandat (photo Wikipédia)

     

    En annonçant qu’elle souhaitait réformer, voire même supprimer selon certains médias, la Commission du Vieux Paris (voir nos articles des 22 et 23 août), la Maire de Paris n’imaginait pas déclencher de telles foudres auprès des parisiens attachés à cette vieille dame qui a fêté ses 125 printemps !

    La réaction d’Anne Hidalgo face à cette bronca à laquelle s’associait "Vivre le Marais !", même si notre avis n'a pas toujours rejoint celui de la commisssion (cf l'Hôtel de Mayenne), ne s’est pas fait attendre et c’est la décision la plus raisonnable qui l’a emporté. Elle vient de nommer Bernard Gaudillère à la présidence de la Commission en précisant que les 40 autres membres seraient nommés prochainement. Leur nombre ne changeant pas.

    Ancien Directeur de Cabinet de Bertrand Delanoë, ancien Directeur Général des Douanes ayant fait partie de plusieurs cabinets ministériels, Bernard Gaudillère qui siège dèjà à la Commission du Vieux Paris depuis 2008 et dont l’intérêt pour notre patrimoine est connu, a écrit différents ouvrages sur les institutions italiennes et participé notamment à un hors-série de « Parlements » consacré au Second Empire.

    Dans la lettre de mission que lui a adressée Anne Hidalgo (*), le mot « continuité » a été employé, ce qui est plutôt un gage pour ne pas revenir sur les attributions de la Commission qui, comme nous l’écrivions en août, a montré toute son utilité dans la protection et la conservation du patrimoine parisien.

    Bien entendu la Commission devra aussi selon les mots de la Maire, « …concilier… ambitions architecturales et préservation fondamentale du patrimoine…». Il ne faudrait pas que cette exigence par essence  contradictoire, serve de prétexte à des réalisations par trop fantaisistes.

    Cette décision, dans son principe, est une bonne nouvelle pour tous les amoureux de Paris attachés à son riche passé, car cette commission est un symbole. Nous tenons à souligner que la voix de la sagesse l’a emporté, ce dont nous nous réjouissons.

    Dominique Feutry

     

    (*) Pour télécharger la lettre de mission de la Commission, cliquez ICI

     

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    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

     

  •  Photo BLes bananiers de la cour du 13 rue de Sévigné (IVe) (Photo VlM)

     

    Le Marais recèle de nombreux trésors et notre blog ne manque pas d’en faire état, qu’il s’agisse de monuments, de lieux particuliers ou même d’illustres habitants. Au détour d’un immeuble, d’une cour ou d’un jardin, nous découvrons tel détail, tel ensemble qui charme nos yeux et nous nous étonnons de le connaitre si tardivement.

    C’est ainsi qu’au 13 de la rue de Sévigné (IVe), non loin de la caserne des pompiers, un porche ouvert permet d’accéder à une cour où est installé un magasin de prêt a porter « Stanbridge ». On remarque au fond une intéressante bâtisse du XIXème siècle, sorte de chalet à un étage. Le PSMV du Marais (plan de sauvegarde et de mise en valeur) révisé lui a donné pertinemment droit de cité.

    Sévigné 13 galerie bananiersCour 13 rue de Sévigné etvue sur le chalet  (Photo VlM)

     

    Mais ce sont d’immenses bananiers qui surprennent le plus, ils ont pris racine dans une plate-bande et mesurent  plusieurs mètres de haut! De beaux spécimens alors que  tout est contre eux, le climat, le lieu…

    Etonnant !

    Ils sont à voir mais vous chercherez en vain les bananes…

    Ajoutons, pour être complet sur cette adresse, que Denis-François Bouthillier de Chavigny (1665-1730) ministre de Louis XIII habita quelque temps dans l'immeuble avant de devenir évêque de Troyes.

    Dominique Feutry