Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Lutte contre le bruit

  • Carreau temple intérieur 22 02 14A l'intérieur du "Carreau du Temple" rénové, février 2014 (Photo VlM)

     

    Nous avions annoncé dans un article du 23 août dernier, la tenue au Carreau du Temple du 19 au 21 septembre du salon du « Food Truck ».

    Cette manifestation a attiré 30 000 visiteurs selon la presse, mais avec toutes les conséquences que l’on imagine pour les riverains. Ils ont en effet constaté la présence de nombreux camions de nourriture dans les rues autour du Carreau, l'arrivée d'une foule importante sur les lieux occasionnant en permanence énormément de bruit, l'installation de personnes mangeant à même le sol, l'accumulation imposante de détritus jonchant les rues malgré les bennes,la persistence d'odeurs de graisse et le ronflement d'une musique permanente et tonitruante. 

    Auusi ces riverains viennent-ils d’adresser un courrier résumant ce triste constat aux responsables du Carreau du Temple et aux autorités compétentes dont Pierre Aidenbaum. Ils y dénoncent l’arrivée dès l’aube des livraisons, le montage d’installations puis leur démontage le soir avec le bruit induit notamment les cris des manutentionanires et les déchets produits que l’on imagine.

     

    Street-FoodL'affiche annonçant le salon du "Food Truck" au Carreau du Temple

    Le Carreau du Temple rénové est devenu apparemment plus un lieu dédié au commerce qu’au sport et à la culture c'est-à-dire aux activités originelles annoncées et plébiscitées par vote par les habitants au moment où était lancée la restauration.

    De plus en plus d’habitants résidant à proximité n’hésitent pas à dire qu’il y a désormais une privatisation marchande de l’espace public. Il est un fait que le Carreau, en partie subventionné, doit pouvoir chaque année boucler son budget à l’aide de ressources propres. Mais ses responsables ne doivent pas, pour y parvenir, sacrifier la tranquillité des habitants à des programmations telles que celle du week-end dédiée aux « food-trucks ». Les riverains aspirent à une vie normale tout simplement, au sein d'un espace pacifié qui concilie, comme sur cette vue, le ciel, les arbres, la technique, la culture et la qualité de vie.

     

    Carreau du temple rénové 02 05 14

    Vue extérieure des structures (Photo VlM)

     

    Aussi ont-ils entamé une démarche que nous comprenons, destinée à alerter les décideurs et la Préfecture de Police. Ils sont décidés et prêts à utiliser toutes les possibilités, y compris juridiques, à leur disposition pour empêcher que le secteur du Carreau du Temple ne devienne un enfer où il ne fait plus bon vivre.

    Dominique Feutry

     

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  • St merri passage 10 01 14 détailJonction de la rue St Merri et de la rue du Renard. Un cloaque auquel la mairie du IVe voudrait bien remédier en réaménageant la rue et le carrefour (Photo 2013 VlM)

     

     Message du collectif "Pierre au Lard" :

     

    Piétonnisation de la rue Saint-Merri : non merci !
     
     
    Comme nous vous l’avions annoncé dans l’article “Menaces sur la rue Saint-Merri” du 12 septembre, la mairie envisage la possibilité de piétonniser notre rue, entre Renard et Temple.
     
    La piétonisation, rêve utopique séduisant, a malheureusement fait partout la preuve que sa réalité était un cauchemar pour les habitants. Partout, ceux-ci témoignent et se mobilisent, de la rue Montorgueil à la Butte-aux-Cailles, du Havre à Nice, de Berlin à Barcelone.
     
    Signalétique aire piétonne
     
    Ne mettons pas un mètre carré de chaussée dans cet engrenage : manifestons notre opposition lors de la réunion publique organisée le mercredi 1er octobre à 19h00 dans les locaux de l’école Saint-Merri-Renard, en présence du maire du IVème, Christophe Girard.
     
    Venez nombreux, riverains directement concernés, mais aussi habitants du Marais ou d’ailleurs : le tour de votre rue pourrait venir bientôt.
     
    Le Collectif Pierre au Lard
     
     
  •  St merri who's et école 10 05 13Rue St Merri (IVe). A gauche l'ensemble écoles-centre sportif, à droite immeuble Ville de Paris au n°16 et restaurant le Who's au n°14. Sur fond de Centre Beaubourg.

     

    Lors du dernier conseil de quartier Saint-Merri, Julien Landel, Adjoint au Maire chargé des conseils de quartier a annoncé ceci concernant la rue Saint-Merri, là où se trouve l’école du même nom :

    "parallèlement à l'option retenue en juin (avancée de la trémie cassée, élargissement du trottoir devant l'école, inversion du sens de la circulation de la rue Saint-Merri, pose d'un feu rouge au carrefour Renard), le Maire a également demandé aux services de la Ville d'étudier la faisabilité de> fermer complètement la rue Saint-Merri à la circulation automobile, option qui sera proposée au Conseil de Quartier à la prochaine réunion le 22 septembre 2014."

    En juin, le même Julien Landel avait affirmé que ce serpent de mer de la piétonisation ne verrait jamais le jour, l'opération étant beaucoup trop chère.

    D'où provient ce brusque revirement de la mairie ?

    Si, dans une cité utopique, des rues piétonnes seraient idéales, nous savons tous que dans la ville et la vie réelles, elles sont le plus souvent un enfer pour ceux qui y habitent, portant un coup fatal à la tranquillité, la sécurité et la salubrité publiques. Les nuisances sonores y sont le quotidien des riverains, parce que les passants ne font pas que passer. Ils s'arrêtent, se regroupent, discutent, crient, chantent, à toute heure du jour et de la nuit, parce que les restaurants et les bars demandent et obtiennent des droits de terrasse qui du fait de l’absence de circulation automobile s’étendent au-delà du périmètre autorisé. A cela peuvent s’ajouter les musiciens des rues. S’il peut être agréable d'écouter quelques minutes "en passant", cela est insoutenable de les entendre durant des heures. L’expérience prouve que beaucoup plus qu'ailleurs, le sol des rues piétonnes est jonché de déchets…

    L'obtention d'une autorisation d'ouverture de nuit du restaurant "le Who" n'arrange rien à la situation. La rue Pierre au Lard qui débouche dans le rue Saint–Merri est elle aussi souillée de déjections qui posent problème au Café de la Gare qui a une sortie de ce côté et que l’installation d’une boîte de nuit amplifierait. Piétonniser la rue Saint-Merri reviendrait de fait à accentuer le phénomène et faire de ce secteur un véritable cloaque !

    La seule manière efficace de se prémunir contre de tels fléaux est d'y trouver une chaussée qui serve à la circulation des voitures.

    La rue Saint-Merri dans sa première portion, entre la rue du Temple et la rue du Renard, était jusqu'à présent à peu près indemne de ces nuisances, les trois restaurants n'ayant pas de terrasse et la chaussée étant une de ces nouvelles "zones de rencontre" où voitures, deux-roues et piétons se partagent la chaussée, les véhicules automobiles autorisés étant d'ailleurs restreints à ceux des riverains, des chauffeurs de taxi et des livreurs.

    Les riverains veulent faire entendre leur voix et feront tout pour que le Conseil de Quartier prévu le 22 septembre prochain refuse cette option et s'en tienne à ce qui avait été prévu antérieurement .

    Le "Collectif Pierre au Lard"

     

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  •     Manifestation-contre-les-touristes-a-Barcelone-1280-640Manifestation de barcelonais face au "ras-le-bol des touristes bourrés" (Photo Henry de LAGUERIE/EUROPE 1)

     

    Les médias ont relayé tout récemment le « ras le bol » des barcelonais concernant les nuisances des touristes liée aux beuveries qu’ils subissent quotidiennement, conséquence de la forte fréquentation de la ville, accentuée par les locations saisonnières. Nous avons entendu des personnes excédées par les fêtards de nuit s’exprimer, les exemples cités sont affligeants…

    Est-ce que finalement Paris n’est pas en train de prendre le même chemin alors que nous dénonçons justement les locations touristiques, le tapage nocturne, l’alcoolisation et la saleté qui en découle ? Le phénomène croit d’ailleurs de jour en jour sans qu’une position claire de la part de nos autorités se dégage si ce n’est les Etats généraux de la nuit, les Pierrots de la nuit c’est-à-dire des « mesurettes » ou plus inquiétant les engagements électoraux de la Maire actuelle qui préconisait de dédier des quartiers à la nuit … !

    AfficheParisTerrasse Affiche de la Préfecture de Police/Mairie de Paris demandant de respecter le sommeil des habitants

     

    Faudra-t-il attendre que les habitants se révoltent à l’instar des Barcelonais ?  L’exemple de cette cité souvent montrée comme un exemple ne tient hélas plus !

    Nous le voyons bien la médiation est sans effet. Le droit au sommeil devrait être plutôt érigé en règle et les contrevenants sanctionnés. Les parisiens ne peuvent plus se contenter de demi mesures y compris pour les locations saisonnières qui doivent être davantage réglementées et impitoyablement combattues lorsqu’elles sont pratiquées « clandestinement ».

    Paris doit rester la première destination touristique mondiale mais les parisiens ne doivent pas en faire les frais, au sens propre comme au sens figuré, notamment en les privant de sommeil. Nous attendons des actes, nous ne voulons pas que Paris devienne un second Barcelone.

    Dominique Feutry

     

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    2862757_zones-30
    Carte des zones 30 et 20 (Mairie de Paris)

     

    La Mairie de Paris vient d'annoncer qu'elle réfléchissait à l'extension dans plusieurs quartiers, notamment des arrondissements centraux, de zones de rencontre ou zones 30 et zones 20 qui totalisent déjà 560 km de voies pour la seule capitale.

    Présenté comme un moyen de réduire la pollution en dissuadant les automobilistes prendre leur véhicule, l'idée peut séduire. Et c'est le cas, puisque toutes le grandes villes de France et de l'étranger ont recours à ce moyen pour donner plus de place aux pétons et aux cyclistes. Cette formule a pourtant ses détracteurs.

    En 2012 un rapport commandé à un groupe d'experts-ingénieurs par les commerçants de la ville de Lausanne a fait grand bruit. Ne concluaient-ils pas qu'il n'y avait aucune différence d'émission polluante que le véhicule roule à 30 ou à 50 km/h et que les décibels baissaient très peu entre ces deux vitesses! Bien entendu ce rapport a été critiqué notamment par les élus locaux, il n'en demeure pas moins que le doute subsiste. On peut aussi s'interroger sur le fait que des passages piétons soient maintenus sur ces zones alors que les piétons sont toujours prioritaires ?

    Téléchargement

    La question est davantage celle de savoir dans ce cas, si cette solution n'est pas comme le disent certains un simple pis-aller alors qu'il faudrait sans doute être plus clair, aller plus loin en transformant ces voies en zone piétonne. Mais face à une telle décision, nous risquons de voir se lever des haies de boucliers. La voie piétonne n'est pas non plus la solution idoine, les commerçants en prennent souvent à leur aise en annexant de l'espace réservé aux piétons pour y installer leurs terrasses et leurs étales, ce qui ne manque pas de créer des confits avec les riverains. Le bruit a aussi tendance à augmenter du fait d'un nombre de piétons plus élevé attirés par la «piétonisation». Enfin il y a déplacement de la circulation motorisée vers d'autres axes ce qui ne contribue pas vraiment à faire diminuer la pollution atmosphérique.

    Toutes les solutions, quelles qu'elles soient, mises en œuvre pour favoriser les moyens de transports «doux» et les piétons et ainsi diminuer l'usage des automobiles, cars et motos et avec eux l'émission de gaz polluants comme le bruit inhérent au trafic, ont leurs défauts. Mais alors seul celui qui ne ferait rien éviterait les méprises ?

    Nous estimons pour notre part qu'il faut plus que jamais combattre la pollution de l'air, sans doute le dilemme contemporain le plus important. Or cela ne peut être fait en croisant les bras, les zones 30 même si elles sont l'objet de critiques, même si elles sont parfois malmenées, ont un mérite, celui de faire prendre conscience que le «tout automobile» dans les grandes villes faisait désormais partie du passé.

    Dominique Feutry

     

  • Download 2Intérieur du restaurant "Le Jules" installé pour l'instant à l'intérieur du Carreau du Temple (IIIe)

     

    Comme nous l'avons écrit (nos articles des 4 mars et 15 novembre 2013) les riverains de l'Ilot Charlot Forez Picardie (IIIe) sont depuis quelques années très perturbés par les nuisances sonores générées par une forte augmentation du nombre de bars et restaurants qui avec leurs terrasses transforment ce qui était un havre de paix (d'autres quartiers sont hélàs aussi concernés) en enfer pour les riverains. Cette mono-activité est très préjudiciable non seulement à la qualité de vie, mais également à la valorisation du quartier (voir les tristes exemples de place du Marché Sainte Catherine (IVe) ou la rue Jean-Pierre Timbaud (XIe)).

    L’ouverture du Carreau du Temple par la succession rapide des manifestations d’une semaine à l’autre génère dorénavant très tôt le matin de fortes nuisances dues au mouvement des camions et autres véhicules pour le montage et démontage lesBien cordialement, installations. Certaines manifestations intérieures, concerts notamment, sont intolérables par le niveau émis des nuisances sonores.

    Le Maire du IIIe a annoncé en réunion du CICA le 30 juin dernier (notre article du 2 juillet 2014) que des erreurs de démarrage avaient pu être commises mais qu'un cahier des charges rigoureux propre à chaque manifestation empêchait désormais d’installer tout matériel le matin avant 6H00. Pourtant à cette heure là beaucoup d'habitants dorment encore et puis qu'en est il des règles de démontage ?

     Img4_grand_445_20La terrasse serait située à cet angle du bâtiment couvrant 200 m² !

     

    Les riverains sont particulièrement choqués d’apprendre que la Mairie de Paris elle-même envisage d’accorder son autorisation pour la création d’une nouvelle et très importante terrasse avec contre terrasse sur un espace libre situé à l'angle rue Picardie/Forez/Perrée devant le Carreau du Temple géré par une Société Publique Locale présidée par Pierre Aïdenbaum.

    La consultation publique menée en 2004 pour le futur du Carreau du Temple et le projet ne faisaient aucune référence à une activité de débit de boissons. Or, depuis peu, le constat est frappant de voir l'évolution de la cafeteria initialement prévue en sous sol se transformer en restaurant au niveau rue, et maintenant, avec l’attribution d’une licence IV en Avril 2014, en débit de boissons, avec le projet de s’agrandir avec une terrasse qui occuperait environ 200 m2 d’espace public ! Ce qui est considérable !

    Où sont les assurances données aux habitants par écrit le 23 janvier 2014 qu’il n’y aurait pas de terrasse à la suite du vœu émis par le Conseil de quartier des Enfants Rouges puis de vive voix lors d'un entretien avec plusieurs représentants des habitants dans le bureau du Maire le 11 février 2014 ? Quid enfin de l'intérêt porté à une pétition qui a rassemblé 76 signatures ?

    "Vivre le Marais !" s'associe au collectif de riverains qui se mobilise afin d'éviter cette nouvelle nuisance. Ils devraient demander à rencontrer le Maire dont ils ne comprennent plus la position sur ce type de sujet, lui qui avait obtenu avec les riverains eux-mêmes  la fermeture des deux établissements bruyants juste en face de celui qui aujourd’hui demande une terrasse.

    Comprenne qui pourra ?

    Dominique Feutry

     

    Post-scriptum du 11 juillet : Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe, nous a demandé de publier la réponse qu'il a adressée à "Vivre le Marais !" après avoir pris connaissance de cet article. Sa position consistant à ne pas accorder de terrasse nous réjouit ainsi que les riverains du Carreau du Temple.

     

    "J’ai bien pris connaissance de votre article intitulé « le projet de terrasse du bar restaurant du Carreau du Temple met le quartier en émoi » publié le 8 juillet sur le blog Vivre le Marais. A cet égard, je vous fais part de mon étonnement de constater que vous vous faites le porte-parole de « rumeurs » ; peut-être auriez-vous pu vous renseigner auprès de moi avant de publier ce billet qui est en outre la reproduction parfaite du courrier du collectif Picardie-Forez.

    Permettez-moi de déplorer l’utilisation de ce procédé quelque peu regrettable.

    Pour votre parfaite information, ainsi que celle de vos lecteurs, je vous confirme que je n’ai jamais donné d’autorisation de terrasse pour l’exploitation du bar du Carreau du Temple.

    Je vous remercie de bien vouloir publier ma réponse sur votre blog. 

    Bien cordialement,

    Pierre Aidenbaum

    Maire du 3ème arrondissement "

     

  •  

    Viewmultimediadocument 1Cette affiche est une bonne chose mais est-ce suffisant pour combattre les incivilités qui explosent ?

     

    Le dernier Conseil de Quartier Saint-Gervais qui s’est réuni avant les vacances d’été, a apporté des informations intéressantes en matière de propreté. Ainsi la mairie du IVe a confirmé sa volonté d’agir afin qu’une proposition de loi puisse être déposée visant à réglementer la distribution des flyers et l’accrochage des cadenas dans le prolongement des vœux formulés par le conseil d’arrondissement.

    La solution à la prolifération des flyers passe en effet par un changement du code de l'environnement. Actuellement, le dépôt de prospectus est interdit sur les biens "immeubles". Il ne l'est pas explicitement sur les bien "meubles", notamment les voitures. Il suffit de spécifier que l'interdiction s'applique aux biens immeubles et meubles. La police et la mairie pourraient dès lors sanctionner un comportement des donneurs d'ordre qui exploitent un vide juridique. Nous l'avions envisagé en 2010/2011 mais le parlement – de droite – n'avait aucun intérêt à cette époque à faire droit à une demande de la mairie socialiste de Paris. La situation a changé depuis, les élus doivent s'en saisir.

    Le 1er Adjoint Julien Landel a indiqué avoir demandé à la Direction de la Propreté d’accroitre les passages pour enlever les poubelles plastiques durant la belle saison et de prévoir un passage supplémentaire le soir durant le week-end.

     

    6a00d8341d8a0f53ef01a3fce8ebda970b-500wiUne débauche de flyers

     

    Ont été annoncées aussi :

    – La fin des travaux de la rue de la Verrerie à la mi-juillet qui se traduira aussi par la remise à plat des horaires de livraison du BHV.

    – L’action menée par la mairie du IVe afin de trouver une solution relative aux maraudes devant le magasin Franprix situé près du terre- plein Saint-Paul.

    – La réflexion en cours concernant la place du Marché Sainte-Catherine.

     Un échange intéressant a porté sur les incivilités (déjections canines, épanchements d’urine, dépôts sauvages et amas de poubelles) rencontrées dans le quartier. Une campagne de communication est annoncée afin de toucher les commerçants comme les habitants et les visiteurs. Un diagnostic est en cours à la mairie d’arrondissement.

    Enfin est soulevée par les riverains « l’accélération de l’aspect mercantile de la rue des Francs Bourgeois provoquant sa sur-fréquentation », entrainant la disparition des commerces de proximités. Il y a indéniablement un fort mécontentement et il est souhaité que la mairie du IVe dresse un bilan des dimanches piétonniers de la rue et qu’elle le communique. A contrario la rénovation de la Société des Cendres en magasin de vêtements est saluée comme une réussite en matière de réaménagement.

     

    LLa circulation sous toutes ses formes devient difficile rue des Francs-Bourgeois(IIIe et IVe)

     

    La question des locations saisonnières et la gêne que celles-ci entraînent est évoquée,  les avis sont évidemment partagés entre ceux qui louent et ceux qui en subissent les nuisances.

    Ce conseil de quartier a mis une nouvelle fois en exergue les sujets sur lesquels "Vivre le Marais !" mène son action, sans oublier que le problème le plus aigu reste l'occupation du domaine public et les attroupements autour du carrefour Archives/Ste Croix. Les autorités ne peuvent plus différer et doivent désormais aller au-delà des simples déclarations en prenant ou en aidant à prendre les mesures adéquates afin d’améliorer la qualité de vie des habitants.

    Ce sont des actes que nous attendons désormais.

    Dominique Feutry

     

     

  •  Download 2Un bar de la rue des Archives (IVe) vers 01h00 du matin le 29 juin avec force sonorisation et projecteurs

     

    La version 2014 de la « gay pride », dont le parcours n'emprunte pourtant pas les rue du Marais, n'a plus rien de commun avec la convivialité en faveur de la communauté homosexuelle qui avait présidé à sa création.

    Comme pour la "fête de la musique" (article du 16 juin 2014), plusieurs établissements de la rue des Archives, de la rue du Temple et de la rue au Plâtre nous ont été signalés par les riverains comme particulièrement bruyants et cela dès le début de la soirée.

    Saisir le prétexte de la fête, qu'il s'agisse de la "fête de la musique",  de la « gay pride » et sans doute prochainement, de la fête du 14 juillet, pour transformer ces événements en tapage nocturne, en attroupements bruyants et en cascades de bière à des fins de revenus faciles est un dévoiement qui à terme tuera l'événement car il le dénature. C'est dommage, pitoyable et égoïste.

     

    DownloadAu même moment un autre bar voisin très bruyant où apparait nettement un nombre effarant de canettes de bière au sol, d'autres sont abandonnées sur le toit des voitures

     

    L'anarchie règne, le bruit est démultiplié par les sonos installées par ces établissements et par les "clients" sur les trottoirs qui vocifèrent à qui mieux-mieux jusque tard dans la nuit. Cela devient préoccupant. Tout est en effet prétexte pour mettre en avant telle ou telle animation débridée, interlope, jusque tard dans la nuit. Que dire aussi de la montée inexorable de l'alcoolisme qui en découle…

    Au petit matin, les habitants sont réveillés par les camions-ramasseurs de toutes les saletés (éclats de verre, canettes, flyers en abondance, bouteilles en verre ou plastic vides, mégots, déjections, etc…), et le nettoiement des chaussées et trottoirs. Cela coûte de plus en plus cher aux contribuables qui résident dans le quartier, au mieux ce sont les établissements -et donc leurs clients-usagers- qui devraient régler la facture. La mairie de Paris doit y réfléchir sérieusement car c'est inique et elle recherche des recettes.

    Les autorités doivent aussi commencer par faire respecter la réglementation, trop souvent et facilement ignorée. Le non-droit qui s'est installé a ses limites !

     

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    IMG_3571

    L'entrée du parking de l'Impasse de la Planchette (IIIe) jonchée de détritus, saletés et couverte de tags

     

     

    Depuis plus d’un an, l’Impasse de la Planchette  (IIIe), voir notre article du 12 novembre 2013, est devenue une zone de non droit. Ouvert sur la rue, un espace privé menant à un parking attire les personnes alcoolisées et autres qui se disputent la nuit et de très bonne heure le matin avec force éclats de voix.

    Des discussions entre le propriétaire peu conciliant,  les riverains et le syndic du lieu n’aboutissent pas. Des interventions sont faites auprès du Maire du IIIe arrondissement, la Direction du Logement et de l’Habitat  (DLH). Rien ne  se passe, excepté l’intervention de la Police qui  éloigne pour un temps seulement les personnes habituées à fréquenter le lieu, suite à un courrier de Vivre le Marais alertée par ses adhérents riverains. Après avoir rencontré  M. Aidenbaum et ses représentants plusieurs  courriers seront envoyés au syndic de la parcelle mais  resteront  lettre morte.  En mars dernier toutefois, après dépôt d’une déclaration d’insalubrité par des riverains tant l’endroit est sale,  les services de  la DLH adressent une mise ne demeure au propriétaire.  

     

    IMG_3786On distingue nettement l'espace entre les 2 murs qui pourrait être fermé par une grille

     

    De échanges ont à nouveau eu lieu il y a un quelques semaines à la mairie du IIIe. Après une nouvelle enquête, des riverains dont le gérant de l'hôtel situé 326, rue Saint-Martin somment la personne ayant en charge  l’entretien de ce passage de faire le nécessaire pour le rendre salubre et le fermer par une grille. Au demeurant il lui est fait état des troubles de voisinage générés par l’état de l’endroit. Mais la situation reste au point mort,  rien ne change bien au contraire, les graffitis, la saleté, l’urine font florès, les allers et venues divers et nocturnes de personnes inquiètent et intriguent à la fois les habitants qui n’en peuvent plus mais… alors qu’il nous est répété à l’envie que nous sommes dans un Etat de droit et que chacun peut prétendre à une certaine tranquillité.

    Démunis les riverains ne savent plus que faire ?  Il en est de même aussi pour d’autres habitants dans d’autres rues du Marais. Les témoignages que reçoit  notre association sont nombreux et augmentent au fil des mois notamment en matière de bruit la nuit un phénomène qui est devenu  une des principales nuisances de notre quartier !

    Il faut reconnaître que nous ne sommes plus égaux  devant la loi puisque d’un côté il y a ceux qui vivent la nuit, s’amusent, s’alcoolisent  et n’ont que faire de ceux qui essaient de dormir et de l’autre des règlements et des textes qui ne sont pas appliqués par ceux qui ont pourtant la charge de les faire respecter. Une sorte de société qui fonctionne à l‘envers, oublie ses repères et où triomphe l’égoïsme, le chacun pour soi.

    En ces temps  bousculés advienne donc ce que pourra !!

    Dominique Feutry

     

     

  • P1010358Fête de la musique à hauteur de l'église et du cloître des Billettes (IVe) (Photo VlM)

     

    La photo témoigne de ce qu'a été la fête de la musique sur cette portion de la rue des Archives. Des décibels assourdissants qui sont le fruit de la compétition que se livrent les débitants de boissons, ont agressé les riverains pendant sept heures, jusqu'à ce que la musique prenne fin comme prévu à 02h00 du matin. Qui pourrait concevoir que ce rassemblement gigantesque était là pour célébrer Euterpe, muse de la musique ?

    En donnant davantage de latitude aux exploitants (deux heures de plus de sono, autorisation de nuit pour tous les bars), la Préfecture de Police doit être prudente car elle crée les conditions d'une opposition encore plus radicales entre les citoyens et les professionnels de la boisson et de la musique amplifiée. Deux lobbies qui font tout pour que les limites soient sans cesse repoussées. Avec quelque succès, hélàs, car le phénomène d'alcoolisation se développe à un rythme inquiétant chez les jeunes et entraine avec lui le marché des instruments de diffusion de musique synthétique, dont on sait à quel point ils menacent leurs capacités auditives.

     Photo-8Ambiance bon enfant en dansant le rock sur les pavés de la cour de l'Hôtel de la chasse et de la nature (Photo VlM!)

     

    Ailleurs cependant, il semble que la musique ait péniblement repris de ses droits. La place des Vosges a fait dans la diversité des formes, des genres et des instruments. Dans le IIIe, il y avait de la sono amplifiée place de Thorigny, où un nouvel exploitant semble avoir décidé de coloniser le peu d'espace libre qui reste ; la brasserie "La Perle" avait sa sono 150 mètres plus loin et répandait une odeur acre de merguez grillées ; à l'angle Charlot-Quatre Fils on pouvait en revanche voir et entendre un groupe d'hommes et de femmes faisant des vocalises ; au carrefour Archives, la brasserie avec sa grande terrasse accueillait un groupe de musique pop-rock, dont la puissance amplifiée laissait  peu de chance de se faire entendre au groupe celtique qui s'est produit avec sa harpe, ses violons et autres instruments naturels, jusque vers 22H00, sur la placette Temple-Haudriettes.

    De l'avis général, il y a eu un peu moins de bruit qu'en 2013. Ce qui est préoccupant aujour'hui, c'est la  concentration monstrueuse de personnes sur quelques sites qui deviennent incontrôlables. De l'avis général, le week-end prochain pourrait être pire encore.

    Le Maire Christophe Girard doit en être marri, lui qui nous écrivait il y a quelques jours : "Je n’ai pas l’intention que perdurent les débordements sur la voirie commune d’un quelconque établissement."