Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Musique

  • Carnaval-7-95fe9L'affiche du carnaval tropical du 28 juin 2015

     

    Après la  fête de la musique dont nous avons dénoncé les excès (notre article du 22 juin 2015) arrive ce samedi, 27 juin,  la Gay Pride qui créera à n'en pas douter une forte animation dans notre quartier. Mais ce n'était pas suffisant pour nos autorités il fallait encore davantage puisque le 28 juin est annoncé le "Carnaval Tropical", le Marais figurant sur le parcours ! La publicité fait état de "2 500 "carnavaliers" à pied et une trentaine de chars, venus des 4 coins du monde… aux costumes plus beaux les uns que les autres qui seront présents pour vous faire danser au rythme des musiques tropicales". 200 000 spectateurs sont attendus. 

    Un défilé de plus pourrions-nous dite dépités et blasés !

    Pourquoi vouloir appliquer cette sorte de matraquage d'un Marais de la fête qui va totalement à l'encontre du souhait de ses habitants ?

    Alors que nous avons soulevé la question de la densité excessive du Marais, pourquoi s'ingénier à y concentrer les touristes et les fêtards ?

    Notre quartier n'en peut plus, il étouffe ! Veut-on éliminer ses habitants qui au final deviennent gênants?

    On voudrait laisser pratiquement croire que sans fête, il n'y a pas de salut pour le Marais ? Eh bien nous disons non!

    On se demande si la volonté ambiante ne serait pas de faire perdre au Marais son âme pour mieux le tuer ? L'autisme des politiques est inquiétant voire suspect.

    Dominique Feutry

     

  • Temple 2Fête de la musique 2015 au RAIDD-BAR, 23 rue du Temple (IVe)

     

    Au fil des années malheureusement la fête de la musique, qui devrait plutôt être une fête bon enfant, où chacun peut trouver et découvrir, en des lieux distincts, les mélodies, les timbres et les rythmes qu’il aime, a perdu totalement son âme et ses principes fondateurs initiaux. Si en cours de journée ce dimanche 21 juin les musiques entendues dans le quartier ont permis, souvent en famille, de découvrir des groupes, des chanteurs et des musiciens variés comme ces joueurs de cornemuse dans la cour du musée de la chasse ou l’ensemble folk du square Renée Vivien, il n’en a pas été de même à mesure que le nuit tombait.

    Un déluge de décibels façon éhontée bien loin de toute notion de musique s’est abattu dans nos rues, le pompon revenant très certainement à la rue des Archives, la rue du Temple, fermées toutes deux à la circulation pour que les débordements prospèrent ou à l’angle des rue Vieille du Temple et des Francs Bourgeois (IVe) au pied de magasin « Repeto ». 

    Bière et décibels faisant alors un mélange tonnant de la pire espèce empêchant la plupart des riverains de dormir bien au-delà de l’heure tolérée pour l’occasion. Les services de propreté de la Ville ont eu fort à faire ce matin de très bonne heure pour tenter d’effacer les traces de cette débauche et ils doivent être félicités et remerciés comme la police très mobilisée pour éviter tout débordement.  

    Nous n’épiloguerons pas, mais nous n’avons pas peur d’affirmer que la fête de la musique n’existe plus en tant que telle. Elle est devenue désormais la fête de tous les excès, du laisser-aller et du laisser-faire, du non-droit  que l’on constate  dans bien des domaines. Le reflet d’une certaine évolution de la société qui interpelle et inquiète car chaque nouvelle édition est pire que la précédente.

    Les autorités de leur côté, malgré quelques annonces rassurantes, se sont faites bien discrètes jusqu'à pour certains trouver la manifestation formidable. N’est-ce pas finalement pour eux une manière de faire oublier les difficultés présentes en prenant le risque de faire perdre tout repère à leurs concitoyens, ce qui est bien plus grave encore.

    Un jeune couple nous envoie cette vidéo prise devant le RAIDD-BAR, qui comme on peut le voir nous a gratifiés d'un programme culturel de qualité à base de "go go boys"

    Fête de la musique 2015 rue du Temple (IVe)

    Dominique Feutry

     

     

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    CapturefestivalecjL'affiche du festival

     

    Du 7 au 23 juin se tient à Paris le festival des cultures juives. Nos deux arrondissements sont très impliqués dans ces festivités qui ont pour thème cette année « Liberté, Liberté chérie ».

    Il faut rappeler aussi que le 1er festival est né dans le IIIe, un creuset de l’histoire de la communauté juive en France, il y a 11 ans.

    Parmi les nombreuses manifestations émaillées de concerts, d’expositions, de conférences, de pièces de théâtres et de films, nous retiendrons quatre spectacles. 

    Des chorales qui se produiront et se succéderont le dimanche 14 juin de 13h30 à 18h00 place Baudoyer (IVe), une soirée humour consacrée à « Pierre Dac : un français libre à Radio-Londres » le jeudi 18 juin à 20h30 10, rue  Saint Claude (IIIe), la projection du film « Dada à Paris »  qui retrace la genèse du mouvement au cinéma MK2 50 rue Rambuteau (IIIe) et le concert de clôture intitulé « Bodino » (chant, basse, percussions, guitare électrique …) le 23 juin au théâtre Déjazet qui réunira des musiciens originaires de Berlin et Tel Aviv.    

     

    Pour s’informer, réserver ou retirer ses places, s’adresser au bureau du festival 35-37, rue des Francs Bourgeois (IVe). Tel 01 42 17 10 70

     

  • Document

    L’édition 2015 de Nomades aura lieu le week-end des 13 et 14 juin dans le IIIe arrondissement.

    Comme chaque année des ateliers, des bibliothèques, des galeries d’art et des boutiques seront spécialement ouvertes à l’occasion de cet événement. Sculptures, sérigraphies, plaques gravées, créations plastiques et taxidermie en direct ainsi que des autres démonstrations seront proposées aux visiteurs. 

    Des  animations sont prévues,  qu’il s’agisse de vernissages, de concerts de musiques diverses (jazz, chorales, harpe, contemporaine, chant lyrique…). Des déclamations, des lectures de textes et  de poésies, de la danse, du théâtre, des projections de films, des expositions originales et aussi inattendues sont à l’affiche.   

    Plusieurs visites guidées sont au programme dont la chapelle de l’Humanité 5, rue Payenne (notre article du 13 juillet 2012) rarement ouverte à la visite, elle  sera exceptionnellement accessible dès 15h00 durant ces deux jours.   

    Plusieurs centres culturels ont de leur côté prévu des animations, alors que les parcs et jardins participeront eux aussi au festival.   

    Nous émettons néanmoins une réserve sur cette manifestation, en ce qui concerne le "street-art". Vouloir, dans le cadre d'ateliers, initier les plus jeunes à cette « technique » ne risque-t-il pas, non pas comme le dit la promotion qui lui est associée dans le prospectus du festival de constituer « un tremplin  à l’imaginaire et à la création », mais plutôt de les conduire à imiter ceux qui depuis des années barbouillent et saccagent les murs du quartier à grand renfort de dépenses supportées par les habitants pour essayer de les effacer ensuite.

    Il importe que des règles de prévention et de conduite « citoyenne » soient inculquées aux jeunes impétrants à cette occasion… Mais cela est-il prévu ?

    Pour plus d’information, contacter la mairie du IIIe

     

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    La musique de nos jours adoucit tellement les mœurs qu'elle se présente à nous comme un affrontement à gérer. On est bien loin de la vision angélique qu'en a eue Jack Lang lorsqu'il l'a créée.

    Voici ce qu'on en dit sur Internet : La fête de la musique est née en 1982 à l'initiative du ministère de la culture dirigé par Jack Lang. L'idée lui a été soufflée en 1981 par Maurice Fleuret, directeur de la Musique et de la Danse : il fit le constat que cinq millions de personnes (dont un jeune sur deux) jouaient d'un instrument de musique, mais qu'aucune manifestation ne célébrait cet art en France. Il proposa donc de faire jouer les musiciens amateurs dans la rue afin de promouvoir la musique et ainsi la démocratiser.

    Depuis, les industriels de la boisson et les fabricants de matériel de diffusion du son s'en sont accaparé et l'évènement célèbre désormais beaucoup plus Bacchus qu'Euterpe. La mélodie et l'harmonie, fondements de la musique, s'effacent sous le tonnerre de Zeus des sonos.

    Eric Moyse avait déjà pris son poste à cette date l'an passé mais c'est cette année véritablement qu'il en vit la genèse et qu'il en assumera pleinement la charge le dimanche 21 juin au soir. Son baptême du feu en quelque sorte, quand on se remémore certaines années où la folie a battu son plein.

    Fête nuit 2011On cherche vainement sur cette photo de la rue des Archives en 2011, le musicien amateur et son instrument !

                 

    Il s'y est donc préparé en recevant les établissements réputés bruyants pour leur signifier (1) que la fête se termine à 00h30 (minuit et demi), (2) que les animations doivent rester internes aux locaux (pas d'enceintes aux fenêtres ou sur le trottoir et (3) que la modération dans le bruit est la règle. La rue des Archives, dans sa partie sud, sera fermée à la circulation (sauf véhicules de secours).

    Alea jacta est ! Ceux qui ne peuvent pas fuir Paris nous diront comment la "fête" s'est passée.

     

  •   62037501L'orchestre du Conservatoire du Centre (Ier, IIème, IIIème et IVème) en concert

     

    A la suite d'interrogations de plusieurs de nos adhérents, nous signalons quelques manifestations musicales relatives au Marais

    Comme chaque année, le Conservatoire Municipal du Centre (qui regroupe les 4 premiers arrondissements) vous convie à son grand concert de fin d’année, à l’Oratoire du Louvre

    Lundi 18 mai, à 20h30 : Au programme : Beethoven – Ouverture d’Egmont. Mendelssohn – Motet « Hör mein bitten » pour soprano, chœur et orchestre. Haydn – La Création (1ère partie) – trois chanteurs solistes, chœur et orchestre.

    A noter à ce propos que seront données deux cantates dans le même Oratoire, 145 rue du Louvre (Ier) à l'occasion du 70ème anniversaire de la libération du Camp de Theresienstadt pour lequel les habitants du Marais ont payé un lourd tribu dans les exactions commises. 

     Photos_12435174786631L'Oratoire du Louvre 145 rue du Louvre (Ier)

     

    Samedi 9 mai, à 18h00 : Cantate BWV 112 de Jean-Sebastien Bach et Cantate d'Annick Chartreux (sur des textes d'enfants déportés dans ce camp) par le Chœur Capriccio de Nevers et la Camerata Saint-Louis de Paris, piano et orgue. L'entrée est libre. 

    Un autre rendez-vous à ne pas manquer est le concert Quatuors à la viennoise donné par le Quatuor Hanson (Violon, alto, flûte et violoncelle) dans le cadre des Jeunes Talents à l'Hôtel de Soubise 60, rue des Archives (IIIe).  

    Samedi 30 mai à 18h00 : Quatuors de Bartok et Mozart.

     

    La Cité des Arts (18 rue de l'Hôtel de Ville IVe) se distingue avec un concert  organisé par l’Association Musique et Partage rendant hommage aux Femmes "compositrices"  en particulier à Simone Féjard et en présence de la "compositrice" Florentine Mulsant.

    Jeudi 28 mai à 20h00 : Clara Schumann, Mel Bonis, Lily et Nadia Boulanger et bien d'autres sont aussi à l'affiche. Un programme dense et riche donné par d'excellents musiciens et chanteurs lyriques.

     

     
  •  Capture_decran_2015-04-20_a_10.46.37Affiche de l'édition 2015 de la Nuit Européenne des Musées 

     

    La 11ème édition de la "Nuit Européenne des Musées" aura lieu cette année le samedi 16 mai.

    De nombreux événements sont prévus répondant à des goûts multiples et pour toutes les générations. Il a d'ailleurs été prévu que les établissements scolaires et les musées se rapprochent autour d’une œuvre constituant un projet pédagogique intitulé "La classe, l’œuvre !". Aussi les élèves étudieront-ils une œuvre en classe avec leurs professeurs. Ils devront se l’approprier en réalisant des productions écrites, plastiques, théâtrales voire audiovisuelles.

    Nous ne pouvons pas citer toutes les manifestations car elles sont nombreuses, chacun essayant de les rendre très attractives

    Nous avons simplement sélectionné quatre lieux:

    Le musée Carnavalet (16 rue des Francs Bourgeois IIIe) offrira outre la visite gratuite de ses collections et l'exposition Napoléon et Paris (voir notre article du 7 avril 2015), dans ses jardins, un concert donné par les élèves du conservatoire du Centre et une reconstitution historique avec des personnes en costumes d'époque du Ier Empire

    – L'Hôtel de Soubise (60 rue des Francs-Bourgeois – IIIe) organisera de 18h00 à 22h00 des ateliers de calligraphie médiévale et moderne et un atelier de danse renaissance (18h30). Sera ouverte l' exposition «Mésopotamie, carrefour des cultures, Grandes Heures des manuscrits irakiens (XIIIe-XIXe siècle)». Sont annoncés des impromptus poétiques par la Compagnie les Souffleurs tout au long de la soirée et un concert de musique du XVIe siècle par les élèves du département de musique ancienne du Conservatoire à rayonnement régional d'Aubervilliers-La Courneuve (21h00). A noter que la visite des grands dépôts est possible (18h00 à 22h00), mais sur inscription le jour même.

     

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    Le Musée des Arts et Métiers (IIIe) 

     

    Le musée des Arts et Métiers (60 rue Réaumur IIIe) a inscrit au programme pour cette soirée "les  Fantasmagories de Robertson" (21h00 et 22h30) autour de la « lanterne de la peur », lanterne magique utilisée au XVIIIe par Robertson servant « à faire voir différents spectres et monstres affreux de sorte que ceux qui n’en connaissent pas le secret croient que cela se fait par magie ». À l’occasion du 100e anniversaire de la disparition d’Alphonse Bertillon, le musée présentera une exposition éphémère "1914 – 2014 Bertillon, aux origines de la police scientifique" dédiée à la genèse de la police scientifique consacrée à la chambre photographique du célèbre criminologue. 

    – Le Centre Pompidou (Place Georges Pompidou IVe) s'attachera à faire découvrir « The Clock », œuvre vidéo de Christian Marclay (21h00 – 00h00). Le mécanisme cinématographique de « The Clock » est réglé avec la précision d’une horloge avec des milliers d’extraits issus de l’histoire du cinéma, pour composer ce film qui indique l’heure en temps réel grâce à une succession des plans d’horloge, de réveils, d’alarmes, de montres, d’actions ou de dialogues illustrant l’implacable écoulement du temps. Le spectateur a alors l’impression d’assister à une fiction en temps réel avec, précise le commentaire, "une symphonie de sonneries, tic-tac, pas, cris, rires, pleurs et musique".

     

  •   Redaffichesmx2015 ccAffiche de la 18ème édition du Festival du Marais chrétien

     

    Discret et cependant très riche et intéressant au plan culturel, le Festival du Marais Chrétien qui fête sa 18ème édition cette année est l’occasion de mettre en valeur une vingtaine de lieux emblématiques des IIIe et IVe arrondissements, ses églises, ses temples et synagogues, ses musées, ses mairies et bien entendu Notre-Dame.

    Le thème retenu cette année est "Passages". Quarante manifestations, sous le signe de multiples passages entre différentes cultures et époques sont proposées du 13 au 22 mars prochains. Elles permettent de découvrir des lieux où nous ne nous rendons pas habituellement.

    Comme l’indique la publicité, cet événement, subventionné par la Mairie de Paris, « …s’adresse à un large public, sans barrière de foi, de niveau culturel ou de moyens financiers. Le Marais chrétien réunit pour son organisation, catholiques, protestants et orthodoxes… ».

    Le plus simple pour connaître le programme est de consulter le site du « Marais Chrétien ».

    Mentionnons sans être exhaustif, les concerts de musique vocale prévus, le registre allant de l’Italie baroque aux chants basques et arméniens, en passant par le gospel. Plusieurs conférences sont organisées, l’une sur les enluminures, les sculptures et les vitraux, une autre sur les sépultures de l’église Saint-Paul Saint Louis. La pièce d’Henri de Montherlant « Le maître de Santiago » sera donnée en l’église des Blancs Manteaux et des expositions sont annoncées, l’une à la mairie du IIIe arrondissement portant sur l’œuvre du peintre Benn (1905-1989), une autre dans l’église des Billettes consacrée aux tombeaux des rois de France alors que l’église Saint-Gervais Saint-Protais présentera l’artiste brésilien Carlos Vergara.

    Il ne faut pas manquer les visites de la rue Saint-Antoine, de la tribune de l’orgue de Notre Dame ou des chapelles de l’église Saint Nicolas des Champs récemment restaurées.

    Dominique Feutry

     

  •   Front_LL2014Une candidate au dernier concours Lili Laskine (Caroline Le Blan)

     

    Nos conservatoires de musique font le plein à tel point que des listes d'attente existent notamment dans le Conservatoire du Centre qui regroupe les 4 premiers arrondissements de Paris. Le chantier de la Philarmonie de La  Vilette touche à sa fin mais il fait l'objet d'un bras de fer avec la Mairie au sujet du supplément de financement qu'il nécessite par rapport au coût initial prévu. Nous le savons, la Ville peine à trouver les recettes qui lui font défaut pour boucler son prochain budget et doit donc faire quelques coupes dans ses dépenses.

    Faut-il pour autant céder à la facilié et entamer le prestige de Paris en ne finançant plus de concours internationaux de musique classique qui participent au rayonnement de la capitale et de la France. C'est pourtant la voie qui semble choisie.

    En effet, le 8ème concours Lily Laskine qui a attiré de jeunes harpistes mais aussi des seniors venus du monde entier, la "crème de la crème" comme disent aussi les anglosaxons, est sans doute le dernier, tous les autres grands concours de ce type ayant déjà disparu à Paris. Fini donc le rayonnement musical de Paris et nous trouvons cela désolant.

    Les concours internationaux de la Ville de Paris dont le premier fut créé dans les années 70 portaient le nom de grands interprètes et musiciens, Maurice André pour la trompette,  Rostropovitch pour le violoncelle, Jean-Pierre Rampal pour la flûte, mais aussi Olivier Messiaen, ce qui les rendant particuulièrement prestigieux. Relancés il y a 20 ans, ils ont été complétés par le concours Martial Solal (piano jazz) et le concours du nom du célèbre luthier, Etienne Vatelot.

    Ces concours avec celui consacré à l'orgue formaient un ensemble unique que nous enviaient d'autres pays. Gràce a ses manifestations de grands talents mondiaux ont pu être révélés.

    Mais voilà, la crise aidant, liée à des orientataions artistiques différentes, la subvention de la Mairie pour ces manifestations est passée de 500 0000 € en 2005 à 200 000 € en 2010. Depuis plus rien. En 2014 pour le concours de harpe même les médailles des lauréats n'ont plus été fournies par la Ville comme le voulait la tradition. Les organisateurs ont été priés de trouver désormais des financements par leurs propres moyens.

    La musique classique a été sacrifiée ! Il n'y aura donc plus de concours internationaux de musique à Paris… Mais les effets de la disette touchent-ils les autres bénéficaires de subventions ?

    Dominique Feutry

     

  • Soirsdété-1ers-noms-620x876 L'affiche du festival
     

     

    Le Festival Soirs d'été 2014 a leiu sur le parvis de la mairie du IIIe jusqu'au samedi 12 juillet 2014

     

    De nombreux artistes y participent. La programmation se décline par thèmes différents chaque soir.

    • Les Mardis Mélomanes pour les amateurs de jazz et de classique,
    • Les Mercredis Globe-trotteurs  avec de la musique du monde,
    • Les Jeudis Rock ! avec  de belles surprises
    • Les Vendredis Nouvelles Scènes
    • Les Samedis Déhanchés, cours de danse suivi d’un grand bal.

    Au total ce sont plus de 15 concerts avec entre autres Adanowsky, Larry Browne, Julik et Rona Hartner, Dial, Musard…

    Comme le dit l'annonce de la Mairie " c’est sur les flonflons et pétards de la soirée du 13 juillet  que se clôtureront les réjouissances. Tables dressées, fanions colorés virevoltants, buvette…"

     Pour obtenir davantage d'information, se reporter sur le site de la mairie du IIIe.