Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

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  • Haud 3 sale

     

    Ou plutôt "le jour et la nuit !" si on suit l'ordre des photos.  Ce mur-pignon était infesté de tags hideux. Suite à l'envoi d'un rappel à DansMaRue, l'intervention a eu lieu dans les 24 heures. Ce service fonctionne encore de façon assez aléatoire mais il est indéniable qu'il a tendance à s'améliorer. Un bon point pour la mairie de Paris qui est rarement à la fête dans les médias et réseaux sociaux….

    Nous sommes tous invités à participer à la propreté de notre Ville en signalant les "anomalies" à ce service. Cliquez simplement dans le lien qui vous est indiqué après avoir fait une photo explicite de l'objet de la signalisation.

     

    Haud 3 propre

    Bonne chasse !

    GS

     

  • Conseil parisLe conseil de Paris, Hôtel de Ville

     

     

    Il se tient ce mois-ci les 15, 16 , 17 et 18 novembre 2022.

    L'ordre du jour fait état comme d'habitude d'un nombre impressionnant de subventions dont les Maires-adjoint se disputent la paternité. Il y en a pour tout le monde. Il vous est proposé d'en prendre connaissance.

    Novembre 2022. Avalanche de subventions aux associations

    GS

     

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    JO à Vélo devant la Tour EiffelJo et son vélo devant la Tour eiffel

     


    Vous avez certainement croisé un jour ou l’autre, dans une rue du Marais, debout sur les pédales de son vélo, Jo.
    Vous vous êtes probablement interrogé sur le contenu de l’énorme colis arrimé à la remorque tirée par le vélo. Il s’agissait d’un chauffeeau, d’une baignoire ou d’un lavabo, car Jo à Vélo est plombier de son état.

    Parcours étonnant pour cet homme d’une quarantaine d’années.
    Entré dans l’armée à 18 ans, il suit avec succès la formation de commandoparachutiste et sert dans les Balkans et au Moyen Orient pendant plusieurs années. Revenu à la vie civile, aimant bricoler et réaliser des travaux, il entreprend une reconversion dans la plomberie. Il suit des cours à l’AFPA de Tours, décroche son CAP. Il poursuit une formation d’installateur thermique et sanitaire et obtient le diplôme en 2012.

    Il se lance ensuite sur le terrain et pendant 6 ans travaille pour une société de plomberiethermicien à PontaultCombault. Ayant le goût du risque, en 2019, il décide de fonder sa propre société, une EURL, épaulé par son épouse pour l’administration et la comptabilité.

    Ayant peu de moyens financiers, pour se faire connaître, il pédalait dans Paris avec sur sa remorque des pancartes publicitaires et stationnait devant des sorties de Métro aux heures de pointe. Pour limiter les frais, l’atelier est un garage.

    Par le bouche à oreille, il se constitue une clientèle, au début des cyclistes rencontrés dans ses pérégrinations, puis un public plus large qui apprécie son service de plombier de proximité, sa disponibilité et son sérieux pour le suivi du chantier. Outre que le fait que ses déplacements ne sont pas polluants, il gagne un temps précieux n’ayant pas de places de stationnement à rechercher.

    Le développement de son affaire s’accélère, ce qui l’amène à créer un partenariat composé de 8 membres, plombiers, spécialiste froid et climatisation, électricien, permettant d’assurer un service 24h/24, 7j/7 pour les clients.

    Jo, qui avec ses partenaires a également le souci de transmettre, envisage de prendre rapidement des apprentis en formation pour ces métiers très divers qui manquent de main d’œuvre spécialisée.

    Claude Verrier

    Pour joindre Jo à Vélo : 06 52 50 99 07

     

  • FontainePlace Igor-Stravinsky, le mur ouest. Il a connu des hauts et des bas : de belles fresques pour le haut, des tags immondes pour le bas. (Photo mairie de Paris)

     

     

    La mairie de Paris-centre, à l'initiative de Florent Giry, Adjoint voirie et gestion des travaux, a adopté une attitude appréciée : de façon régulière, des communiqués conviviaux, brefs mais explicites, sont diffusés pour annoncer des travaux qui ont un impact sur la vie des citoyens.

    Deux informations viennent de nous parvenir qui concernent "l'espace Beaubourg". Nous les relayons bien volontiers mais elles appellent des commentaires de notre part.

    Sur la place Igor-Stravinsky, qui accueille la fontaine loufoque : les fresques monumentales commandées par la mairie sont du meilleur effet, là où elles sont. Elles sont malheureusement défigurées par des graffiti informes sur tout le soubassement du mur. Que peut-on y faire ? Déjà les effacer et recommencer s'ils réapparaissent. Mettre des caméras et menacer les vandales… Nous demandons à Yazid animateur du hashtag #nonauvandalisme de s'emparer du sujet qu'il a décidé de porter au niveau du Maire-bis de Paris, Emmanuel Grégoire.

    S'agissant des pistes cyclables, c'est une démarche qui prépare la piétonisation de Paris-centre. Nous avons indiqué à quelles conditions nous y sommes ouverts (notre article du 22 août 2022). Les mesures annoncées, qui concernent Beauboug, Renard, Simon Lefranc et Geoffroy Langevin ne nous semblent pas en contradiction avec la position que nous avons prise.

    Un mot sur la Fontaine Niki de Saint-Phalle/Tinguely. Ce serait mentir de dire que nous l'admirons sans réserves. En 33 ans d'observation, nous n'avons jamais eu la chance de voir cette mécanique fil de fer fonctionner normalement ! C'est une curiosité loufoque voire burlesque qui est dans la ligne des créateurs du Cyclop de Milly la Forêt. Est-elle à sa place au cœur du Paris-historique ? A chacun son avis et son commentaire sur la question !

     

     

    Les communiqués de la mairie de Paris-centre :

     

    Fontaine Stravinsky

    La réfection complète de la fontaine Stravinsky a débuté en avril dernier par le retrait des automates de Niki de Saint-Phalle pour rénovation. Les travaux de la fontaine continuent sur place en septembre. Au préalable, des bungalows de chantier seront installés à proximité les 30 et 31 août prochains. Cette installation va entraîner une déviation des circulations piétonnes ponctuellement lors des manœuvres.

    Le chantier s’installe au tout début du mois de septembre, et les travaux démarreront par des démolitions prévus du 12 septembre au 6 octobre, et notamment du local technique situé en sous-sol d’un immeuble d’habitation rue du Cloître Saint-Merri entre le 12 et le 19. Cette première phase de chantier va entraîner des nuisances sonores, que le maître d’œuvre s’efforcera de réduire au maximum, en respectant les horaires règlementaires, et suspendant les démolitions sur le créneau entre 12 et 14h, compte tenu de la proximité des terrasses des commerçants. Nous vous prions d’ores et déjà de nous excuser pour la gêne occasionnée.

    Nous restons à votre écoute si vous remarquez des nuisances au-delà de ce cadre.

     

    Poursuite de l'aménagement cyclable rues Beaubourg et du Renard

    Paris encourage les mobilités douces en aménageant les rues Beaubourg, du Renard et les rues Simon Lefranc et Geoffroy l'Angevin depuis le mois de juillet :

    Création de pistes cyclables côté pair des rues du Renard et Beaubourg, et sur le tronçon compris entre les rue Saint-Merri et rue Grenier Saint-Lazare ;

    • Création d'un couloir de bus ouvert aux vélos côté impair de la rue Beaubourg, sur le tronçon compris entre la rue du Grenier Saint-Lazare et la rue Turbigo ;
    • Création d'une traversée piétonne en plateau surélevé devant le Centre Pompidou ;
    • Création d'une zone de rencontre rues Simon Lefranc et Geoffroy l'Angevin ;
    • Création de stationnements vélo.

    La 2ème phase des travaux débute entre les numéros 1 et 43 de la rue Beaubourg.

    Quels impacts ?

    • Déplacement des arrêts de bus concernés ;
    • Report des cyclistes dans la voie de circulation générale.


    Quand ?

    Du 30 août au 7 octobre 2022

     

    NDLR : une "zone de rencontre" est une chaussée où les modes de déplacement cohabitent. Ex : la pointe Rivoli. Le plus fort doit s'assurer de la sécurité du plus faible, qui est prioritaire…

    GS

     

  • Montmorency 4 gopuff 16 01 23

    Apparence générale des "dark-stores". Rassemblement bruyant des livreurs et devantures glauques qui desservent l'esthétique des quartiers. (Photo VlM)

     

     

    Le 9 juillet 2022, "Vivre le Marais !" lançait une alerte à propros des "dark-stores". Pour dire que nous avons conscience du développement d'un nouveau mode de vente lié à l'essor de la consommation via Internet, que nous devons affronter car c'est le sens de l'Histoire mais que consommateurs, commerçants et pouvoirs publics, mairie en tête, doivent veiller à en éviter les nuisances.

    Dans un très bon article du 13 août sous la signature de Chritine Henry, le quotidien Le Parisien se fait l'écho des riverains qui appréhendent ce genre de commerce et de la mairie de Paris qui se préoccupe de la disparition potentielle du commerce traditionnel. Extrait :

    "La livraison des achats à domicile répond à un besoin.  Mais on ne peut pas laisser ces darkstores s’installer n’importe où, réagit Gérard Simonet, président de l’association Vivre le Marais ! Nos rues sont trop étroites pour supporter le trafic de camions de livraisons et de triporteurs et l’absence de devanture nuit à l’esthétique.

    Les habitants de la rue de Montmorency (IIIe) ont découvert à la mi-juillet l’ouverture, à l’angle de la rue du Temple, d’un entrepôt fantôme. « L’enseigne Gopuff s’est installée dans les locaux libérés par une supérette. A la rentrée, quand l’activité va repartir, on va vivre un véritable cauchemar avec la noria des camions de livraison, le stationnement sur les trottoirs des tripoteurs et des scooters et les klaxons des automobilistes coincés pendant que les marchandises sont déchargées. La mairie de Paris a été alertée », confie Daniel, qui habite juste au-dessus. "Il n’y a pas de pire choix d’implantation dans le Marais", s’insurge le président de Vivre le Marais !

    Le monde des médias s'agite et fait écho à l'inquiétude des habitants et à l'opposition des élus à l'Hôtel de Ville et dans les arrondissements. Emmanuel Grégoire qui est aussi en charge de l'urbanisme est monté au créneau. Ariel Weil s'est exprimé sur Twitter pour dire qu'il soutient notre position. Radio France et BFM-TV se sont rapprochés de nous aujourd'hui pour étoffer leurs reportages. Nous espérons que le Député du IVe, le Ministre des transports Clément Beaune et sa suppléante Députée Clara Chassaniol que nous connaissons bien, défendront aussi, nous l'attendons d'eux, notre position auprès du gouvernement et du parlement.

    Rappelons que nous ne sommes pas opposés au développement du e-commerce. Mais il ne doit pas étouffer le commerce traditionnel en pipant les dés, c'est à dire en ignorant les lois et règlements qui assurent un exercice équitable de la concurrence et la tranquillité des citoyens. Dans le cas de GOPUF qui a ouvert ses portes (si on peut dire…) fin juillet, il est en procédure judiciaire avec la copropriété qui l'héberge, il entrave la circulation rues du Temple et Montmorency et il contrevient au PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais, version révisée 2013, qui vise les entrepôts.

    A ce propos justement, le gouvernement serait mal inspiré s'il mettait à profit le décret en préparation censé  réguler les dark-stores pour contourner les garde-fous existants auxquels nous sommes attachés. Une occasion est offerte aux élus de Paris de montrer qu'ils savent se mobiliser et être persuasifs pour protéger la qualité de vie des citoyens.

    GS

     

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    Corte terrasse 15 09 21Plateforme surélevée qui crée une emprise sur la chaussée et un nid à rats potentiel, pergolas formant toitures, trottoir accaparé, piétons qui slaloment entre tables et chaises et qui ne pourront plus passer quand les consommateurs seront installés. S'agit-il d'une des nombreuses terrasses estivales parisiennes ? Non, nous sommes dans une petite ville de la Méditerranée (Photo VlM)

     

     

    La constatation que les terrasses éphémères ou estivales ont fleuri partout en France, dans la même forme très décriées par les résidents pour leur esthétique leur caractère invasif les embarras et nuisances sonores qu'elles génèrent, donne raison au philosophe Leibniz quand il affirme qu'il n'y a pas d'effet sans cause ou en tout cas sans raison déterminante.

    Cette cause est dans la COVID et sa propagation à l'échelle mondiale au printemps 2020. Elle a eu des effets néfastes, conséquences de la quasi liberté donnée aux exploitants de bars-restaurants, pour survivre, de disposer de l'espace public à leur guise. On constate que tous les maires, quelle que soit leur couleur politique, y ont cédé. Qu'il s'agisse de Paris, de Saintes en Charente Maritime ou d'ailleurs, on a vu fleurir des terrasses improvisées de bric et de broc, dont on craint désormais à juste titre qu'elles soient là pour durer….

    A Paris nous sommes très concernés. On y compte 14.000 établissements avec terrasses, dont près de la moitié ont déposé une demande de régularisation de leur extension "estivale". Paris-centre tient le haut du pavé en raison de l'attractivité du cœur historique de la capitale.

    Il existe une autre cause déterminante qui  pèse lourd à Paris : la volonté des Verts de l'Hôtel de Ville, soutenus par la Maire de Paris, de chasser les voitures qui roulent et stationnent dans la ville et de récupérer l'espace libéré. Avec ce slogan, qui se défend après tout : "je préfère voir des terrasses et des gens attablés que des voitures"

    Chacun de ces deux sujets soulève des passions compréhensibles. "Vivre le Marais !" fidèle à son attachement à la liberté d'expression et à la neutralité politique fait sa place en toute impartialité aux opinions qui veulent s'exprimer et aux actions défensives qui respectent le droit.

    En même temps nous faisons appel à la raison de chacun. Les sujets que nous affrontons sont complexes, tous à deux visages comme le Janus de la mythologie grecque "l'un tourné vers le passé l'autre vers l'avenir". L'avenir porteur d'espoirs mais de craintes, le passé rassurant mais caduc. Face à ce défi, ceux qui dirigent la cité sont condamnés à avancer, mais de façon raisonnable, dans le respect du bon sens et des lois et règlements en vigueur.

    Il nous arrive de douter d'eux. Paule Mazéo et Yvon Le Gall, administrateurs de l'association ont participé à un récent "Conseil de la Nuit" animé par Frédéric Hocquard. Il s'est déclaré  "à la recherche du moindre mètre carré disponible pour satisfaire toutes les demandes de projets de nuit musicaux"- dont on sait qu'ils sont forcément bruyants. Simon Bertoux, Directeur de cabinet du Préfet de police de Paris était présent. Il a entendu les invités de M. Hocquard se plaindre des réticences de la police à accorder de nouvelles autorisations… Nous espérons que son administration restera ferme à cet égard comme elle l'a été généralement dans le passé, car le niveau de saturation des établissements festifs à Paris est dépassé.

     

    TangoLe Tango, 13 rue au Maire (IIIe) (Photo magazine Tetu)

     

    Il y a de bonnes raisons de se méfier. Les participants l'ont avoué : "l'été prochain sera festif et chaud !" Avec beaucoup de décibels. Une "reine de la nuit" ajoutait : "Il faut plus de 90 décibels pour que la fête commence !". On apprenait au même moment que la mairie de Paris avait décidé de racheter pour 6,5 Millions d'€ l'immeuble qui abrite "'Le Tango" rue au Maire dans le IIIe, une boite de nuit LGBTQI+ (*) style vintage qui croule sous ses dettes. Elle n'a jamais fait l'objet de plaintes des riverains mais est-ce bien le rôle de la mairie d'impliquer les contribuables dans une opération financière privée et à risques ?

    Il faut que nos maires chassent les doutes qui nous habitent et apportent la preuve qu'ils sont habités par la raison. Les informations qui précèdent ne nous y portent pas et c'est dommage. Il y a pourtant chez les parisiens une volonté de se montrer réalistes et accommodants. A condition qu'on leur donne des gages…

    GS

     

    (*) LGBTQI+ : lesbian gay bi trans queer [ne sait pas] intersex… et + pour tout le reste…

     

  • TapisAffiches sauvages rue de Bretagne (IIIe)

     

     

    Elles sont de retour en nombre ces affiches sauvages agrafées sur les poteaux et potelets de nos quartiers pour la vente de "tapis d'orient". Elles suscitent la réprobation car elles nuisent à l'esthétique et gênent la vue des passants et leur visibilité dans la traversée des rues. 

    Elles renvoient à un magasin d'exposition. C'est leur talon d'Achille. Le recours aux affiches pour faire de la "vente au déballage" constitue une infraction au Règlement Local de Publicité de Paris (RLP). Le propriétaire du local qui l'héberge est le moyen d'accéder aux organisateurs de la vente et de les sanctionner.

    Il faut souligner que le message ne dit pas toute la vérité. Il laisse insidieusement penser que les prix sont intéressants parce qu'il s'agit de "saisies". Dans la réalité, "l'entrepôt des douanes " dont il est question n'est que le nom d'un bâtiment ordinaire en cours de restructuration dont on exploite opportunément l'appellation. Quant aux rabais ils s'appliquent à des prix majorés bien supérieurs aux prix de marché.

    Qu'on imagine ce que serait Paris et son environnement si tous ceux qui ont quelque chose à vendre utilisait ce qui ressemble à un poteau pour faire la promotion de leur marchandise !

    De nombreux riverains excédés retirent eux-mêmes ces affiches. On ne peut que les approuver et on les remercie. La DPSP (police municipale) intervient efficacement quand on la sollicite. Elle enlève les affiches et dresse un PV s'il y a lieu au commerçant éphémère dont l'adresse est indiquée sur l'affiche. L'association des usagers de DansMaRue (AUDMR) recommande aussi de signaler ces infractions sur le site pour que la mairie de Paris se mobilise pour y mettre fin.

     

  • Cover
    Le mois d’août à Paris,  c’est le paradis !

    Et oui, qu’on se le dise et le répète, la haute saison touristique à Paris, cela n’a jamais été le mois d’août. Cette année avec moins de visiteurs internationaux et les traditionnelles vacances des parisiens, la capitale est plus calme et le Marais ressemble plus encore à un grand village, sage et resplendissant, apaisé et reposant sans ses grands rassemblements festifs et autres semaines de la mode.

    Le stress a disparu, les parisiens sont plus calmes, plus posés, plus respectueux. On ne fait la queue nulle part, on prend le temps d’être heureux pour contempler les merveilleuses façades et trésors d’architecture et déjeuner calmement en terrasse. La circulation a diminué, certaines rues vont devenir piétonnes ou cyclables. Dans des rues plus calmes, on respire mieux et on prend davantage le temps de vivre avec de nombreuses terrasses estivales comme on en trouve dans tous les pays germaniques et d’Europe centrale.

    En août à Paris, certains hôtels sont fermés et quelques restaurants aussi, mais tous les musées et galeries sont ouverts

    La France a adopté à partir du 9 août 2021 une politique de prévention des risques Covid qui va rassurer l’immense majorité de nos visiteurs et c’est une bonne chose. Le PASS sanitaire sera demandé à chaque visiteur pour entrer dans les lieux publics, musées, restaurants, et transports publics. Pour en savoir plus.

    Côté Météo, il semble que les grosses chaleurs nous épargnent cet été à Paris avec une moyenne de température entre 20 et 25 degrés… Serait-ce un été idéal pour les seniors qui veulent découvrir Paris dans le calme et les meilleurs conditions de séjour possibles ?

    Passez un bel été à Paris, dans le Marais. Et pour des visites à la carte personnalisées dans tous les quartiers de Paris et jusqu’à Versailles, faites confiance à nos guides partenaires.

    PARISMARAIS.COM

    Illustration : collection Pinault, Bourse du Commerce

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    Berges sully tag 10 03 21Berges rive droite de la Seine, pont de Sully (IVe), tag de 6 m² signalé le 10 mars 2021 à DansMaRue

     

    Berge sully détagage 12 03 21Visite fortuite du site le 12 mars 2021. On tombe pile sur le nettoyage du tag au Karcher ! Temps estimé : 90 minutes…

     

    Cette inscription énorme (qui réclame que tout soit gratuit !) a fait l'objet d'un dépôt de signalisation sur le site DansMaRue  le 10 mars. Les services de la mairie de Paris sont intervenus le 12 mars soit 48 heures après. On est dans le mode LIFO (last in first out) que nous préconisons depuis longtemps et il semble que notre argumentation trouve désormais un écho auprès de Colombe Brossel à l'Hôtel de Ville et par contrecoup de la technostructure "Propreté de Paris" dont elle a la tutelle.

    Le raisonnement est simple : le tagueur consacre du temps, la nuit, à son ouvrage et de l'argent car les bombes de peinture ne sont pas données (tout n'est pas gratuit en effet !). Il prend théoriquement un risque car son action est répréhensible. Son objectif est que ses efforts soient récompensés par une durée d'exposition aussi longue que possible. Si on lui fait comprendre que sa prestation n'est pas désirée et s'il constate qu'elle est éphémère, il n'a plus de raison d'espérer et doit chercher d'autres moyens de satisfaire un désir d'expression, en l'espèce illicite.

    On a d'autres exemples d'intervention rapide, rue Aubriot (IVe) notamment, sur la totalité de la rue, qui nous font supposer que des mesures de restructuration du mode opératoire sont intervenues récemment. Les responsables de "Propreté de Paris" nous l'avaient laissé espérer ces temps-ci. Ne cédons pas trop vite à la satisfaction car une hirondelle ne fait pas le printemps ; nous verrons d'ici l'été si nous avions ou non des raisons sérieuses et durables de nous réjouir.

    GS

     

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    Migrants

    Migrants évacués des abords du stade de France à St Denis le 17 novembre 2020 (Photo AFP)

     

     

    En réaction à l'article du 13 novembre signé par Hugues Mellanger porte-parole du collectif d'habitants contre l’implantation d'une halte-migrants dans l'ex mairie du 1er arrondissement, le Maire de Paris-centre Ariel Weil réagit et nous demande de publier le message qu'il nous adresse ci-dessous. Gérard Simonet

     =======

    Le texte sur la halte humanitaire, signé par M. Mellanger au nom d’un collectif de riverains, dont vous vous êtes fait le relais vendredi dernier, ne m’a pas laissé indifférent. Je dirais même qu’il m’a profondément choqué.

    Vous avez choisi de le publier en intégralité contrairement à ma lettre aux habitants dont vous ne mentionnez que l’introduction [avec lien pour son téléchargement intégral – NDLR]. En publiant ce texte discutable sur le fond comme sur la forme, sans interroger la représentativité de ses auteurs, et sans présenter le moindre contre argument, vous prenez parti. C’est votre droit. Mais vous prenez aussi un risque : vous contribuez à accréditer l’idée que les élus, prisonniers de leur supposée idéologie, ne défendraient pas les intérêts des habitants, qu’ils ne les représenteraient pas. Or, qui est ce collectif d’habitants ? Quelle idéologie l’anime ? Au nom de qui parle-t-il ?

    Si je peux parfaitement comprendre le scepticisme et les inquiétudes face au projet ou encore la critique sur le manque de concertation, je suis très choqué par la position de ce collectif qui refuse la discussion (il préfère appeler la presse que de me contacter) et écœuré par ses « convictions » proprement indignes quand elles convoquent la Shoah ou suggèrent que l’on met sciemment en danger la vie d’enfants.

    Pour ma part, je crois au dialogue et à l’argumentation en face à face plutôt que l’anathème médiatisé. Toute personne ayant pris la peine de lire ma lettre, aura compris que ma position est dans cette affaire, comme dans toute autre, guidée par le souci de l’intérêt général. Toute personne ayant assisté à l’une des réunions d’information aura compris que notre méthode consiste à expliquer, adapter, évaluer. Je me suis essayé à cet exercice de transparence et, ayant reçu de nombreux messages d’encouragement de la part des habitants, j’ai la faiblesse de penser que notre démarche et les valeurs de solidarité qui l’accompagnent est comprise et partagée par bon nombre de nos concitoyens.

    Je remercie d’ailleurs les habitantes et les habitants pour leurs messages républicains dont vous trouverez ici quelques témoignages :

    « Je vous remercie beaucoup d’avoir pris le temps de rédiger ce mail, qui je l’espère, calmera les esprits. Sachez que tous les habitants du 1er ne s’opposent pas à ce projet, je suis personnellement très contente que mon arrondissement vienne en aide à cette population particulièrement vulnérable. »

    « Monsieur le Maire,

    Je vous remercie pour votre mel. Je crois que votre lettre d'informations était nécessaire vu la levée de boucliers qu'avait fait naître l'installation d'une halte humanitaire dans les locaux de l'ancienne mairie du 1er, chez les habitants membres du Conseil de quartier St Germain l'Auxerrois. Elle est claire, factuelle et permet à tout un chacun d'avoir les informations que tout citoyen intéressé par la vie de sa cité est en droit d'attendre.

    Je vous prie d'agréer Monsieur le Maire, mes cordiales salutations et vous souhaite toute l'énergie et la joie de vivre pour faire de Paris Centre, un lieu où il fait bon vivre. »

    « Merci d'avoir pris le temps de répondre aux peurs et aux interrogations soulevées lors des différentes réunions. Pour ma part, je me sens plus confiante. 

    Merci pour votre démarche car Il me semble que l'échange et la communication permettra de rassurer les riverains. 

    J'imagine que dans un premier temps ces personnes ont des besoins primaires, liés à la survie et que l'armée du salut fort d'une expérience terrain fait le nécessaire pour assurer leur protection. 

    Je tenais à vous faire part que si un programme se mettait en place pour aider à développer leur confiance en eux, la prise de parole lors de rdv administratifs, d'entretiens ou autres je serai ravie d'apporter mon aide. » 

    Je vous remercie, cher Monsieur Simonet, de bien vouloir publier l’intégralité de ce message ayant vocation à faire vivre le débat démocratique.

    Sincères salutations,

    Ariel Weil

    Maire de Paris-centre