Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

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  • ACadenas accrochés au parapet du Pont de l'Archevêché (IVe)

     

    Dans un article du 18 septembre 2014, nous indiquions les dangers que représentaient les cadenas d'amour accrochés aux parapets des ponts pour las sécurité des passants. Nous précisions que non seulement le Pont de Arts était concerné mais aussi des passerelles du canal Saint-Martin, d'autres ponts et pour notre quartier le Pont de l'Archevêché (IVe) derrière Notre Dame qui attiraient aussi ces curieuses décorations qui  enlaidissent et dégradent le patrimoine souligne la Maire de Paris!

    Dès le 1er juin,  il vient d'être décidé par le 1er Adjoint à la Mairie de Paris de mettre fin, comme dans d'autres capitales, à cette mode curieuse.

    Le million de cadenas pesant près de 45 tonnes du Pont des Arts sera enlevé, ce qui nécessitera une semaine de travail. De protections vitrées seront définitivement installées par la suite pour empêcher tout nouvel accrochage.

    Le problème est que les aficionados du cadenas et ceux qui les vendent vont mettre en œuvre leur pratique sur d’autre ponts car pour l'instant il semble que seul le Pont des Arts soit concerné par cette mesure. Or il faudrait interdire de poser des cadenas sur tous les ponts. Si les amoureux s'en offusquent, il s'agit d'une mesure de bon sens qui évite un grave accident. Une grille du Pont des Arts ne s'était-elle pas déjà détachée sous le poids des cadenas?  Nous attendons que les autres ponts concernés subissent bientôt le même sort.

     

  • Enfants rougesEntrée ouest du marché : portail et fresque (Photo VlM)

     

    Le Marché des Enfants Rouges a subi des travaux d'embellissement qui respectent parfaitement le caractère du lieu. Pas d’esbroufe ici, la ferronnerie des portails est classique et la fresque décorative n'a pas la prétention de se hisser au rang "d'art de la rue".

    Un regret cependant : on attendait du maître-chocolatier Jean-Paul Hévin, qui a pris la place de la boucherie Simonneau, une devanture de classe à la hauteur de la qualité de ses produits. Il n'en est malheureusement rien. Avec ses deux grilles en drapeau qui empiètent largement sur le trottoir, son entrée et l'intérieur de la boutique évoquent plus Alcatraz que la savoureuse douceur des chocolats.

     

  • EadgfdiiNuit à Paris : un "bar dehors"

    Le réseau "Vivre Paris !" organise une grande réunion publique sur le thème :

    Nuisances nocturnes ; une fatalité ?

     

    Le mardi 10 février 2015 à 18h30, salle Jean Dame,

    17 rue Léopold Bellan – 75 002 – PARIS – M° Sentier

     

    Invités : les pouvoirs publics, les associations parisiennes et des associations de province et de l'étranger pour témoigner du caractère universel de la problématique

     

    Programme :

    La soirée comprendra plusieurs séquences :

    • Introduction : Qu’est-ce que le réseau « Vivre Paris ! » et pourquoi cette réunion ?
    • En finir avec les mythes sur l’économie de la nuit
    • En finir avec le consentement irresponsable à l’alcoolisation massive et aux nuisances nocturnes
    • Certaines villes prennent acte de la gravité des problèmes rencontrés et agissent :
    • Strasbourg, Nantes, Montpellier, Londres, Lisbonne, Genève, Barcelone…
    • Et pendant ce temps-là, que se passe-t-il à Paris ?
    • Les propositions du réseau « Vivre Paris ! »
    • Une note d’espoir : à Paris, certains élus s’engagent dans des actions coordonnées avec la Préfecture de police
    • Débat avec la salle
    • Conclusions et perspectives

     

    Plus d'informations sur le site du Réseau "Vivre Paris !"

     

    Vous êtes invités à participer massivement aux côtés de "Vivre le Marais !" et de "Marais-Quatre" qui font partie des associations organisatrises

    Carton d'invitation : cliquez ici !

      Invitation

     

  • Carreau temple jules terrasse 08 10 14Espace public devant "Le Jules", bar-restaurant qui sollicite un droit de terrasse contesté par les riverains qui savent ce qu'il en est ! (Photo VlM)

     

     Le Collectif Carreau du Temple/Corderie nous prie de diffuser le communiqué ci-dessous :

     

    UN CONSEIL DE QUARTIER TRES PARTICULIER

     

    Le Conseil de quartier des Enfants rouges du 8 décembre 2014 qui se tiendra à la Mairie du 3e à 19.30 appelle à voter autour d’un nouveau vœu  émis par les nouveaux animateurs du Conseil de quartier, vœu ayant pour objet d’autoriser le restaurant Jules qui bénéficie d’une concession à l’intérieur du Carreau du Temple à ouvrir un nouvelle terrasse d’une ampleur inégalée  dans un environnement déjà saturé par la mono-activité des bars-restaurants avec terrasses.

    Le Collectif du Carreau du Temple tient à souligner que ce nouveau vote ne semble pas correspondre aux deux principes suivants :

    -                  Un principe démocratique, qui prévoit qu’on ne peut revenir sur un vœu exprimé par un vote.

    Comme vous le savez, le Conseil de Quartier s’est déjà prononcé à l’unanimité contre l’installation d’une terrasse pour le bar-restaurant du Carreau du Temple, lors de sa séance du 5 décembre 2013 du fait des nouvelles nuisances qu’elle susciterait. Les termes de ce vœu sont les suivants :

    "En anticipation de la prochaine ouverture de l’établissement du Carreau, le Conseil de Quartier des Enfants Rouges ne souhaite pas voir ajouter des nuisances à la situation actuelle déjà critique. En outre, il remarque que créer un espace bar/restaurant avec terrasse reviendrait à changer l’affectation d’une « cafétéria » tel que présenté  dans le projet initial. Par conséquent et compte tenu du fait que le service en terrasse existe déjà largement dans un périmètre restreint autour du Carreau, y compris en soirée après les spectacles, le Conseil de Quartier manifeste son opposition à la création d’une terrasse qui prolongerait à l'extérieur l’espace de restauration prévu à l’intérieur du Carreau."

    Ce vœu, expression d’une véritable démocratie participative, a été relayé par un vote en Conseil d’arrondissement en mai 2014,  « qui exprime la vigilance du Conseil d'Arrondissement à l'égard des évènements à caractère privé qui pourraient nuire à la tranquillité des riverains ».

    -                  La vocation première des Conseils de Quartier qui est de participer  à l’élaboration de projets d’intérêt général.

    La question soumise au vote relève d’un intérêt particulier, à la différence du vœu de décembre 2013 qui exprime l’opposition des habitants à la création de nuisances nouvelles par l’ouverture d’une nouvelle terrasse. L’objet d’un vote du Conseil de quartier ne peut concerner le vœu d’une entreprise privée  et commerciale.

    Ce nouveau vote subvertit les principes démocratiques les plus élémentaires. Nous estimons que c’est à Monsieur le Maire du 3e arrondissement, garant de la tranquillité et de la qualité de vie de ses concitoyens, de prendre ses responsabilités dans la décision d’autoriser une terrasse de plus dans ce quartier sinistré par la mono-activité qui s’y développe avec les nuisances sonores afférentes que ni le Commissariat ni la Mairie ne semblent en mesure de juguler.

    Le Collectif Carreau du Temple  constate également que ce dossier est ré ouvert du fait qu’un des nouveaux animateurs du Conseil de quartier est associé à l’équipe de gérance du restaurant Jules, et a donc un intérêt personnel dans ce nouveau vote. Et que l’on a vu se développer ces derniers jours  un véritable lobbying autour de ce vœu, sur une base partisane, à travers notamment un courrier électronique adressé à tous les membres du parti socialiste du 3e arrondissement appelés à participer à ce conseil de quartier d’un genre très particulier.

    Le Collectif Carreau du Temple réitère, appuyé en cela par une pétition signée par 150 riverains, sa ferme opposition à ce projet de terrasse.

     

    POST SCRIPTUM du 10 décembre 2014 – NDLR –

     

    Les riverains qui sont venus très nombreux à ce conseil de quartier ont réagi vivement et la réunion a été houleuse aux dires des participants.

    L'animatrice de la mairie du IIIe Christine Frey a préféré par sagesse ne pas soumettre le projet au vote. L'hypothèse d'une nouvelle terrasse pour le Jules, Carreau du Temple, n'a donc pas été actée.

    Les riverains considèrent cependant qu'ils doivent rester vigilants et obtenir qu'on en reste à la cafétéria pour le café-restaurant Jules à l’intérieur du Carreau.

    Ils continuent la lutte contre la monoactivité autour du Carreau, le non-respect du règlement des terrasses, les nuisances sonores et l'organisation d'évènements à caractère privé dans l'espace du Carreau.

     

     

  •  P1150525_Paris_III_rue_Pastourelle_rwkLa rue Pastourelle au débouché de la rue des Archives. Au fond l'intersection avec la rue Charlot

     

    La rue Pastourelle (IIIe), longue de 135 m, commence rue Charlot et finit rue du Temple face au débouché de la rue de Gravilliers.

    Elle porte en fait le nom du seigneur de Groslay, Jean Pastourel, membre du Parlement qui possédait au début du XIVe siècle une maison dans cette rue. Cette appellation lui fut donnée lors de la réunion, en 1877, de deux rues situées de part et d’autre de la rue des Archives, la rue d’Anjou-au-Marais et la rue Groignet. Cette voie s'appelait rue Groignet car un mesureur des blés du Temple portant ce nom y occupait une bâtisse. Cette dénomination avait remplacé celle de rue Jehan de Saint Quentin un autre habitant de l'époque, ce qui prouve qu'autrefois les rues se voyaient attribuer le nom de certains de leurs occupants.

    Cette rue située à l'origine hors de l'enceinte de Philippe Auguste est intéressante car nous y trouvons plusieurs témoignages de notre histoire. Le premier d'entre eux assez inattendu concerne le N° 23 où résidait le culottier Bérard, auteur en 1793 de la chanson «La Carmagnole».

     

    51ad6c90f168af977c5942d7edba432aLa coutellerie Apollonox installée rue Pastourelle (carte ancienne notrefamille.com)

     

    Le N° 7 a appartenu à Pierre d'Hozier qui fut généalogiste de la cour et à qui la généalogie doit d'être devenue une science. Il avait notamment pour tâche au XVIIe siècle d'être « commis pour certifier la noblesse ».

    Au N° 5, l'Hôtel de Montauglan se caractérise par son escalier et ses ferronneries.

    Au N°10 débouche la très étroite rue de Beauce qui rejoint la rue de Bretagne et permet d'accéder au Marché des Enfants Rouges.

    L'hôtel de Saban (voir notre article du 17 octobre 2012) se trouve au N° 17, il fait l'angle avec la ruelle Sourdis. Entièrement restauré il est depuis 1920 le siège de la Société Nouvelle Janvier Gruson Prat S.A.R.L. qui pratique encore l'emboutissage de pièces en métal et en cuivre destinées aux secteurs de la mode, de la bijouterie et de l'ameublement. Cet exemple plutôt rare rappelle combien ces rues devenues si bourgeoises de nos jours (des personnages politiques et du monde du spectacle y habitent) ont vécu un passé plus industrieux fait d'ateliers, d'artisans (il reste encore quelques bijouteries, un enfileur de perles et un argenteur en étage) et même de petites usines telles la coutellerie Apollonox (au N° 31) ou le lunetier Lissac, ex Société des Lunetiers devenue Essilor…

    Dominique Feutry

     

  •  Temple 74Rue du Temple, dans le IIIe : de la peinture répandue sur le trottoir par un vandale, pour dégrader le sol

     

    La Mairie de Paris et le Maire-Adjoint en charge de la propreté, Mao Péninou, nous doivent une attention renforcée et des moyens accrus pour améliorer la qualité et l'efficacité des services de nettoiement de la Ville.

    Dans la lutte contre la prolifération des flyers et de l'affichage sauvage, nous sommes las d'attendre. Ils faillent à leur mission et nous le regrettons. Nous le rappellerons à M. Péninou quand nous le rencontrerons comme par le passé pour évoquer les sujets qui dépassent le cadre de nos deux arrondissements.

    Pour le reste, nous convenons que nulle autorité n'est capable de miracles ou de prodiges quand une foule irresponsable souille son environnement et s'y vautre. En revanche, si les citoyens se mobilisent et agissent, les effets de l'incivisme peuvent être sensiblement atténués.

    Voici quelques recommandations :

    • N"hésitez pas à porter un regard inquisiteur sur la personne qui laisse son chien  déposer sa crotte, sans la ramasser. Il n'est pas indispensable de l'interpeler. Le poids de la réprobation a sa part d'efficacité !
    • Enlevez les affichettes collées sur les murs ou sur les descentes d'eau. Avec leurs petites franges qui rebiquent au vent, elles sont un signal de laisser-aller qui incite à d'autres comportements préjuciables à la propreté ambiante. Il faut ajouter que le message qu'elles véhiculent est souvent le prélude à une arnaque. Quand un "artisan" colle une affiche tous les dix mètres dans toutes les rues de Paris, avec un simple numéro en 06 et pas d'adresse, ce qui ne permet pas l'identification, on peut craindre le pire si on l'invite chez soi.
    • Décollez les affiches de quelque nature qu'elles soient (pas d'ostracisme) pour autant qu'elles n'aient pas été collées à l'araldite !
    • Reccueillez, déchirez et jetez les "flyers" (tracts racoleurs en papier glacé invitant généralement à des spectacles) qui sont "à disposition" sur les rebords de fenêtres ou recouvrent intégralement les voitures au point de les faire ressembler à des bories (voir photo ci-dessous)
    • Signaler les tags disgracieux qui défigurent le paysage de la rue. Le service de la Ville dans ce domaine est efficace. Il faut déposer une "signalisation" sur le site Internet dont nous vous rappelons l'adresse : enlèvement gratuit de graffiti. Vous noterez que le service est étendu à toutes sortes de souillures, murs, trottoirs, rideaux métalliques, mobilier urbain etc …
    • Retirez toutes affiches agraffées qui prennent en sandwich les poteaux et potelets, y compris les panneaux cartonnés qui annoncent des ventes mirifiques de tapis d'orient.
    • Si vous croisez un sac plastique en déshérence, n'hésitez pas à le ramasser, du bout des doigts. Sa place est dans la corbeille de rue la plus proche. Lavez-vous les mains tout de même ensuite, à la première occasion

    Allez-y ! Vous serez surpris du résultat car il suffit de quelques citoyens attentifs pour que tout un quartier ait bonne mine.

    Flyers sur voiture 29 03 1415 flyers de grande dimension dénombrés sur cette pauvre voiture !

     

    Ultime conseil : agir à deux est plus confortable mais si votre intervention est contestée par un quidam, proposez lui d'aller vous en expliquer au commissariat de l'arrondissement. Vous le verrez se débiner sans demander son reste.

     

  • Plâtre 9 immeuble bhv 07 11 13
    Façade de l'immeuble BHV, 9 rue du Plâtre (IVe)

     

    Une demande de permis de construire a été déposée par la S.A. des Galeries Lafayette, propriétaire du BHV-MARAIS, le 8 octobre 2013 sous la référence PC-075-104-13-V0019, pour la tranformation de l'îlot qui va du 9 rue du Plâtre au 44 rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe). Architecte : O.M.A. Amsterdam.

    La rue du Plâtre porte ce nom depuis le 13ème siècle, sans doute parce qu’un four à plâtre y était installé… Sur cette rue, commandé en 1891 par le créateur du BHV, Xavier Ruel, un édifice « à usage de magasin » y est construit, dans le style des bâtiments industriels et commerciaux typiques de cette période à Paris.

    Les quatre étages de l ’ensemble, en U autour d’une cour intérieure, étaient dédiés à la confection, le rez-de-chaussée et le sous-sol étant occupés par chevaux et chariots (avec une rampe pour atteindre les caves), qui allaient et venaient depuis le porche au 44 rue Ste Croix.

    La parcelle a été entièrement libérée le 1er août 2012.

    En 2010, Philippe Houzé, président du directoire des Galeries, sous l’impulsion de Guillaume Houzé, héritier de la passion familiale pour la création, décidait la  mise en place d’une Fondation d’entreprise d’intérêt général, et son déploiement « dans un immeuble situé au cœur du Marais à Paris »

     Sur la base de l’engagement du groupe des Galeries Lafayette d’être  « un acteur de la vie culturelle de la société, et de  participer à la réinvention des grands magasins par l’art et la création », le programme du projet propose :

    •  un  espace de production ouvert aux créateurs,
    • des expositions et rencontres artistiques,
    • un « laboratoire de pensées et de paroles »,
    • un restaurant lié à un labo des arts culinaires,
    • un espace enfants autour de "l’écologie du regard",
    • une boutique-librairie. 

    Le projet, tel qu'il est présenté, «s’attache à préserver au maximum l’identité patrimoniale du site en engageant une grande part des travaux dans la remise en état, la restauration et la valorisation  de ce patrimoine architectural, qui a subi de nombreuses transformations ou détériorations  au cours du temps".

    L’îlot présentera une forte cohérence, par l’unité intrinsèque des bâtiments existants et grâce à la grande galerie d’exposition verticale positionnée en son centre ». il sera possible de traverser de part en part cet îlot, depuis le 9 rue du Plâtre jusqu’au passage du 44 rue Ste Croix.

    Ce passage, actuellement couvert d’une dalle béton, sera  réouvert, permettant à l’îlot de retrouver un véritable espace extérieur, offrant des vues vers la galerie d’exposition  verticale".

    Ste croix 44 immeuble bhv 07 11 13L'accès côté rue Ste Croix

     

    Quatre phases successives de travaux sont prévues :

    • Retrouver l’état d’origine du bâtiment existant, débarrassé de ses adjonctions
    • Restauration minutieuse de la construction de la fin du XIXème.
    • Amélioration du réseau de circulation et de distribution du bâtiment, sur la base d’expositions avec libre circulation du public.
    • Et, pour répondre à ce dernier objectif : création d’un élément architectural neuf, permettant  d’articuler entre eux les espaces existants,  et  favorisant le développement dans  L’ESPACE  de programmes  de création et de démonstration,  par la construction d’une GALERIE  VERTICALE  VITREE  emboitée dans la cour, composée de plateaux mobiles couvrant une surface de 75 m2 au sol, permettant d’aménager différents types d’espaces  (49 combinaisons possibles…) .

     Fondé sur une démarche culturelle solide, qui débouche sur un programme ambitieux, le projet architectural est remarquablement présenté. Il confirme un grand respect du patrimoine du Marais, qu'il enrichit de cette belle idée de plateaux mobiles qui devraient devenir l’âme de l’ensemble.

    Pierre  Colboc,

    Président de l'association MARAIS-QUATRE

     

  • IMG00097-20130829-2000
    La façade formée par une bâche percée d'ouvertures vue du 40 rue Pastourelle (IIIe). Photo VlM!

     

     

    Face au 40 rue Pastourelle (IIIe), un échafaudage a été monté tout le long de la façade entre le bureau de la Poste de la rue des Archives et les magasins qui occupent les anciennes arcades qui ont été transformées en commerces.

    Une immense bâche blanche a été posée en même temps que les structures métalliques de manière à    "emballer"» l’installation durant les travaux. Il arrive que ces immenses toiles soient recouvertes de publicités comme c’est le cas actuellement place des Vosges durant les travaux de l’immeuble dont le toit a été endommagé par un incendie. Dans d’autres cas plus prestigieux, le monument en restauration est reproduit sur la bâche. Tout le monde se souvient de la toile où était imprimée la façade de l’église de La Madeleine qu’elle cachait, celle-ci étant visible depuis la Concorde.

    Comme l’immeuble de la rue Pastourelle ne présente pas d’intérêt et qu’il se trouve le long d’une artère assez peu fréquentée, l’ensemble était resté neutre c’est-à-dire blanc jusqu’à hier.

    Depuis le 29 août un bien curieux décor ne manque pas d’interpeller les passants. Sans doute qu’un  "décorateur" peiné de voir une si grande surface vierge, anonyme et trop immaculée, a pensé qu’il pouvait donner libre cours à son imagination. Désormais la toile est percée d’ouvertures soigneusement découpées au cutter laissant imaginer que nous sommes dans un pays lointain au soleil ardent où les immeubles sont blancs et parsemés de nombreuses petites ouvertures.

     

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    Bâche publicitaire occultant les travaux d'un immeuble de la place des Vosges (IVe)

     

    Si l’effet est particulier et inattendu, voire saisissant, il n’en demeure pas moins que chacun s’octroie désormais le droit de modifier le paysage de la rue à sa guise [(voir notre article du 25 août dernier sur les potelets humanisés rue des Blancs Manteaux (IVe)] et cela n’est pas admissible au même titre que les tags et autres collages/ affichages sauvages que nous dénonçons régulièrement. D’ailleurs alors que l’échafaudage est sous surveillance comme l’indiquent plusieurs pancartes, comment "l’artiste" a-t-il pu néanmoins pénétrer sur le chantier ? N’oublions pas non plus  les conséquences probables de ces nombreux trous qui laisseront passer le sable et/ou  l’eau utilisés pour le ravalement  sur la chaussée et les immeubles environnants. A moins que la bâche soit remplacée …

    Dominique Feutry

     

  • Thorigny IMG00577-20130616-0909

    L'état de la Place Thorigny (IVe) le 16 juin 2013 (Photo VlM!)

     

    La Mairie de Paris ne cesse pas de nous surprendre! Alors que chacun s'accorde à dire que Paris manque d'espaces verts et notre quartier plus paticulièrement, elle vient dre trouver une parade pour accroître les surfaces plantées : laisser l'herbe pousser librement.

    La place de Thorigny (IVe), à deux pas du musée Picasso, le long du mur de l'Hôtel Libéral Bruant (voir notre article du 26 décembre 2012) est semble-t-il actuellement  en test et nous vous encourageons à aller admirer les premiers résultats quant à l'effet produit.  L'Herbe grasse y folâtre et certains pavés de la placette ne sont déjà plus visibles. Bientôt des animaux pourront y paître. 

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    Une belle touffe d'herbes 47, rue de Turenne (IVe) le 16 juin 2013 (Photo VlM!)

     

    Nombre de trottoirs et de bords d'immeubles ont droit aussi à ce traitement. Certains ont ainsi leur décoration, une bande d'herbes et de plantes vertes. Un genre certes mais qui n'est pas du goût de tous. Si l'on ajoute à cette impéritie, les pourtours des arbres mal entretenus, plein d'eau et de verdure non désirée (voir notre article du 28 mai 2013), Paris déjà mal classé en matière de propreté, va bientôt figurer en dernière place du classement des capitales européennes… 

     

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    Bande de mauvaises herbes au pied du 16, rue de Montmorency (IIIe) le 16 juin 2013 (Photo VlM!)

     

    Alors que notre ville et les quartiers les plus visités vont connaître ces prochains mois  leur pic de touristes. Alors que Paris du fait des congés d'été va vivre au ralenti pendant deux mois, nous osons croire que des instructions vont être données par les services compétents pendant qu'il en est encore temps. Il faut faire disparaîre toutes ces mauvaises plantes qui prolifèrent un peu partout. L'argument de la faute au mauvais temps, du refus d'utiliser désormais des déherbants polluants  ne tiennent pas. Il existe des produits suffisamment efficaces et écologiques, voire des méthodes différentes comme des chalumeaux adaptés à cet effet, pour pouvoir les éradiquer sans danger pour l'environnement.

    Si c'est, en ces temps de disette, une question de budget,  nous repondons que les enjeux économiques et le cadre de vie sont essentiels et priment sur ce type de contingence et sur d'autres dépenses.

    Dominique Feutry

     

  • St martin prieuré église façade 26 11 11Façade gothique de l'église-chapelle de Saint-Martin-des-Champs, qui abrite désormais une salle du Musée des Arts & Métiers

     

    Avec "Culture et Patrimoine", association récemment créée par Marie-Françoise Masféty-Klein, liée à "Vivre le Marais !", nous vous proposons une intéressante visite guidée à la lisière du Marais :

     

    Autour de l'ancien bourg  Saint-Martin et du Prieuré

    Saint-Martin-des-Champs

     

    Jeudi 25 avril à 14h30

    Rendez-vous à la sortie du métro "Temple"

     

    Notre guide Sylvain Solustri nous fera visiter une partie du vieux Paris presque épargnée par la Révolution et les percées Haussmann, l'angle nord-ouest des confins du Marais. De la fondation de l'Abbaye St Martin de Tours dont on devine encore les vestiges, à l'actuel Conservatoire des Arts & Métiers, nous sauterons en quelques pas du Moyen- Âge au XXème siècle, en passant par le Musée National des Techniques, né de la Révolution.

    Nous verrons la "vraie-fausse plus vieille maison de Paris", des églises, des théâtres, un square, une fontaine au curieux parfum d'alchimie, des vestiges de remparts crénelés en plein Paris et une multutude de belles façades chargées d'Histoire et d'histoires ….

    Inscription auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail : mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41 . Participation aux frais 10 € par personne.

    Nous vous attendons nombreux et nombreuses.

    Bien amicalement.