Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Non classé

  •  

    5009198-7479581
    Siège du Grand-Orient, 16 rue Cadet (IXe), où se situe le musée de la Franc-Maçonnerie

     

    "Marais-Quatre" et "Vivre le Marais !" proposent une visite inattendue, insolite et passionnante pour laquelle nous vous espérons nombreux, notre guide sera Sylvain Solustri que vous connaissez bien: 

     

    LE MUSEE de la FRANC-MAÇONNERIE

    En l’hôtel du Grand Orient De France

    16 rue Cadet – 75 009 – Paris

     Jeudi 21 mars 2013, rendez-vous à 13h30 très précises à la sortie du métro CADET

     

    Un pan d’histoire bien mystérieux aux yeux de certains vous sera conté. La visite de ce musée permettra d’appréhender les origines légendaires, symboliques ou avérées de la franc-maçonnerie, son éclosion dans l’Europe occidentale du XVIIe siècle et son apparition en France. Seront passées en revue ses grandes figures, du siècle des Lumières à l’époque contemporaine, de Voltaire à Gambetta ou de Mozart à Oliver Hardy.

    Vous connaîtrez son histoire tumultueuse, de Napoléon Ier à la IIIe République, des Bourbons aux persécutions sous le gouvernement de Vichy, de ses démêlés avec le Vatican au grand schisme de 1877. Vous n’ignorerez rien de son influence dans la société et des combats qu’elle mène encore aujourd’hui.

    Le musée a été récemment entièrement rénové afin de mettre en valeur les oeuvres uniques que renferme ce lieu d’histoire et de culture. Son ambition est de témoigner de l’importance du patrimoine maçonnique : une importante collection de sceaux, bijoux, médailles, peintures, objets personnels comme des montres et des tabatières, ainsi que de superbes «décors» (tabliers, cordons, sautoirs…) brodés ou peints avec les emblèmes et symboles des différents grades, des objets rituels ayant appartenu aux loges et aux maçons ainsi que la plus belle collection de faïences à décors maçonniques du XVIIIe siècle et différents manuscrits de la plus grande rareté.

     

    Musee-franc-maconnerie-paris-3
    Plat avec des décors maçonniques (Musée de la Franc-Maçonnerie Paris)

                

    Bien sûr, vous apprendrez les symboles et la fonction de tous ces objets.

    Nous pénétrerons enfin dans un temple (lieu habituellement fermé au public) afin d’en comprendre le fonctionnement. Un parcours de découverte et de réflexion autour de l’identité et de l’histoire des francs-maçons et un musée à découvrir afin de comprendre l’empreinte et l’influence de la franc-maçonnerie sur l’évolution de la société et de la citoyenneté au fil des siècles. Compte tenu du droit d’entrée que nous prendrons en charge, une participation exceptionnelle de 15 euros par personne vous sera demandée lors de notre rendez-vous le 21 mars.

    TRES IMPORTANT : le nombre de personnes étant strictement limité, nous vous remercions de vous inscrire au plus vite auprès de :

    Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone 01 42 72 61 41. En cas d’empêchement, prévenir sans tarder.

    Vous souhaitant une excellente visite, nous vous adressons nos fidèles amitiés.

     

  • Nourrisseur 1 de pigeons 20 09 12Le "nourrisseur" de pigeons de Beaubourg

    Depuis
    longtemps les habitants et les commerçants de Beaubourg s’indignaient de voir
    un homme nourrir les pigeons en insultant copieusement les passants qui
    tentaient de l’en dissuader. En parallèle, d’autres riverains se lassaient de
    voir le même homme parquer à l’année dans la rue des Blancs-Manteaux sa
    Mercédes-ventouse, immatriculée en Italie et transformée en décharge ambulante.

    Conscient
    des enjeux de santé publique liés à cette situation, le nouveau Maire de IVème
    arrdt, Christophe Girard, décida avec bon sens de chercher des solutions
    pour mettre fin à cette situation peu glorieuse.  Las ! En réponse à ses très louables
    efforts pour améliorer la propreté (désastreuse) du quartier, le Maire  reçut des plaintes virulentes de la part
    d’habitants du quartier se disant attachés à leur vieil excentrique nourrisseur
    de pigeons. Cette histoire nous fut contée par l’intéressé, le Maire, pas le
    vieil excentrique, lors de la dernière séance du Conseil de Quartier St-Merri
    qui l’assura cependant de son soutien plein et entier.

    Cette
    histoire doit nous interpeller sur notre capacité à vivre en respectant notre
    environnement et en s’appliquant un minimum de règles afin que notre ville ne
    ressemble pas à un bidonville. Je ne débattrai pas sur la toxicité des pigeons
    (les déjections de pigeons peuvent être dangereuses pour les nouveaux-nés, les  personnes âgées ou immuno-déficientes) ni sur
    leur surpopulation à Paris et les dégâts que cela entraine, ce n’est pas le
    sujet.

    Par contre, comment une poignée d’individus
    peuvent-ils s’acheter à moindre prix un semblant de bonne conscience en sachant
    pertinemment qu’ils dégradent le cadre de vie de plusieurs centaines de
    personnes et qu’ils fragilisent la santé des plus faibles ? C’est le même
    schéma quand des bien-pensants défendent les roms en imaginant prendre une
    posture citoyenne et généreuse alors qu’ils ne sont que les complices zélés des
    caïds qui exploitent enfants, femmes et vieillards qui eux-même écument nos trottoirs
    et nos métros. Comment le confort moderne associé à une mauvaise conscience
    héritée de l’éducation peuvent-ils altérer à ce point les facultés de jugement
    de ces personnes ?

    Pour revenir
    à nos pigeons, comment peut-on accepter de dégrader un patrimoine architectural
    aussi exceptionnel que celui du du IVème arrdt pour en faire un cloaque et une
    décharge ?  Il y a des manières
    moins stupides d’exercer sa sensiblerie. En cette période hivernale de
    nombreuses organisations recherchent des bénévoles pour servir des repas chauds à des gens qui ont de vrais problèmes et qui, contrairement à ce vieil
    excentrique, ne bénéficient pas d’un logement social. La mairie saura canaliser
    leur bonté débordante en les aiguillant vers les associations ad hoc.

    En
    conclusion, nous apportons tous notre soutien à M. Girard dans cette grotesque
    querelle et nous nous réjouissons d’avoir un Maire d’Arrondissement qui a
    compris que le diable est aussi dans les petits détails qui améliorent ou
    dégradent la vie d’un quartier.

    Yvon Le Gall

  • Mémoire rues de paris IVe
    C'était au 48 rue du Roi de Sicile dans le IVe, 1920 ? 1930 ? Qui peut répondre ? c'est un quiz …

     

    Jean-Louis Célati et Lionnel Mouraux dirigent une association, la "Photothèque des Jeunes Parisiens". Dans la tête de ces adeptes de la prévention, éducateurs de rues pour jeunes désocialisés, originaires du quartier du Sentier, l'idée a germé dans les années 80 de donner comme but à leurs pupilles de rassembler des témoignages photographiques des rues de Paris et d'en faire une activité qui conjugue commerce  et culture.

    Leur aboutissement, c'est l'édition de 20 recueils dédiés chacun à l'un des arrondissements de la capitale. Leur slogan : "s'intéresser au passé pour mieux se projeter dans l'avenir et le préparer". On voit ici celui du IVe. Il en existe un aussi pour le IIIe, s'agissant du Marais. Ils ont pour cela repris en y ajoutant des légendes, les 25.000 photos et cartes postales que constitue leur thésorus. Pas ou peu de texte, des images seulement. Elles gardent en mémoire ce qu'a été la capitale dans la première moitié du XXème siècle, jusqu'à la deuxième guerre mondiale.

    On y découvre un Paris surpeuplé, mal entretenu mais incroyablement humain, des devantures comme il en reste une poignée encore chez nous grâce aux soins attentifs des Bâtiments de France, devant lesquelles une foule d'employés sont venus poser pour la photographie ; un évènement à l'époque !

    On est tenté bien entendu de comparer ces témoignages du passé au paysage actuel de nos rues. En concentrant l'attention sur les immeubles, leurs portails, leurs ouvertures, leur décoration architecturale, on parvient assez bien à superposer le présent au passé en éliminant le temps qui s'est invité en imposant sa  volonté de changement à tout ce qui était structurellement éphémère.

    Une visite sur leur site est recommandée : parimagine.fr. Si on aime chiner, il vaut mieux aller sur place, 9 rue de Mulhouse (IIe) tél. 01 45 08 11 97 ou phototheque.parisiens@wanadoo.fr et se plonger dans leur stock de souvenirs. Ils vous vendront le manuel d'arrondissement (prix 22,00 €) qui vous intéresse mais aussi des photos ou des cartes postales à la pièce. Aidez les à sauver le patrimoine photographique parisien !

    Pour finir cette évocation, voici une photo de marchand des quatre-saisons dont la qualité technique nous ravit.

    Mémoire rues petits métiers

     

  • 

    Bretagne affiches sauvages square 01 02 12Lampadaire rue de Bretagne, angle Eugène Spüller ; sur la droite la mairie, en face le square du Temple

     

    Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, a tout lieu d'être fier de sa rue de Bretagne. Dès 2002, il avait formé le projet d'en faire le "quartier vert" du IIIe, un thème qui faisait florès à cette époque où les Verts, sous l'impulsion d'Yves Contassot, affichaient leur désir de chasser les voitures de Paris et de pacifier les quartiers en faisant de la place aux espaces verts.

    Le choix d'élire cette rue n'avait pas fait l'unanimité. Pour ce qui nous concerne, en accord avec les conseils de quartiers, nous avions accueilli le projet avec sympathie. La Ville n'avait pas encore de contraintes financières. Les travaux menés bon train ont conduit à faire de la rue de Bretagne un lieu agréable qui, devenu à la mode, a stimulé le développement d'une activité économique de qualité. Il a suffi que les trottoirs soient élargis, que quelques arbres soient plantés, que la circulation et les chaussées soient revisitées pour que, l'initiative individuelle prenant le relais, de nouveaux commerces apparaissent, notamment une très grande librairie, et que les affaires s'en trouvent stimulées.

    Certains diront que la politique conduite a provoqué une forte hausse de prix du foncier. Il faut le reconnaitre, la revitalisation de la rue a accentué la demande de logements et poussé les prix à la hausse. Mais il faut souligner que le phénomène est général à Paris, très marqué dans le Marais quel que soit le quartier, et puis …. qui jugerait raisonnable de renoncer à améliorer un cadre de vie pour en réduire l'attrait ?

    Bravo, donc, à M. Aidenbaum.

    Comment alors ne voit-il pas, lui dont la mairie borde cette rue, lui qui vraisemblablement passe là tous les jours, que tous les jolis lampadaires "style Marais" qui en sont le mobilier urbain, sont défigurés par des affiches sauvages qui remontent à plusieurs semaines et forment une croute de strates superposées comme dans un mille-feuilles.

    Bretagne affiches sauvages lampadaire 01 02 12
    Si encore il nous était donné d'admirer la plastique de cette charmante personne collée sur tous les lampadaires que compte la rue, beaucoup d'entre nous en seraient ravis, mais l'affiche est généralement en lambeaux et si elle a résisté, une nouvelle affiche arrive aussitôt pour la couvrir.

    Cette situation n'est pas digne de la rue. M. Aidenbaum sait sans doute, et son correspondant "propreté" pous les arrondissements du centre de Paris à coup sûr, qu'il existe dans la structure de François Dagnaud, Maire-Adjoint de Paris chargé de l'environnement et des espaces verts, une cellule spécialisée dans les nettoyages difficiles (dont le désaffichage fait partie), qui s'appelle "Centre d'Action pour la Propreté de Paris". Elle est basée dans le XIVe arrondissement. Ce sont eux qui se sont distingués dans la réhabilitation des coffres des bouquinistes de la Seine et dans la lutte (pas encore achevée) contre les "flyers".

    Il faut qu'ils interviennent et reviennent s'il le faut. Pas uniquement sur les lampadaires, hélas ! Il y a bien des endroits où leur ministère serait apprécié. Voyez par exemple les deux affiches ci-dessous. La rue de Bretagne mérite mieux et son succès en terme de fréquentation ne doit pas en faire l'exutoire des barbouilleurs, des gribouilleurs et des colleurs d'affiches en tout genre.

    Bretagne portraits 01 02 12

    Rue de  Bretagne, pôt (très) pourri d'affiches sauvages

     

    Réponse de M. François Dagnaud, Maire-Adjoint auprès du Maire de Paris Bertrand Delanoë, chargé de l'environnement et des espaces verts


    Cher Monsieur Simonet,

     Vous m’avez alerté sur la résurgence de l’affichage sauvage sur le mobilier urbain dans la rue de Bretagne.

     Comme vous le signalez justement sur votre blog, l’affichage sauvage est interdit et passible d’une amende pour les bénéficiaires de ces publicités. La Ville est particulièrement attentive à ces agissements polluants.

     Pour votre information, j’ai transmis immédiatement votre courriel au service local de propreté afin que ces affiches soient retirées au plus vite : compte-tenu des températures très basses des derniers jours, la colle a gelé et ne permet pas d’intervention efficace dans l’immédiat. Cependant, dès que les températures seront de nouveau positives, nos agents pourront intervenir efficacement et enlever ces affiches sans dégrader le mobilier urbain.

    Néanmoins, les inspecteurs de propreté ont été saisis afin qu’une attention particulière soit apportée dans les jours prochains à ce secteur et que des procès-verbaux soient dressés à l’encontre des contrevenants.

     N’hésitez pas  à contacter directement le service local de propreté. La responsable de la communication, Brigitte Igalens, est joignable au 01 55 34 77 17.

    Bien cordialement

    François Dagnaud

     

     

    Intéressé par l'association : cliquez ICI

     

                                                                                                     


  • Hotel de rohann chevaux du soleil marianne strom

    "Les chevaux du soleil", Hôtel de Rohan (IIIe), anciennes écuries, bas-relief de Robert le Lorrain (ca 1737)

                                                         

    Les ouvrages qui traitent du Marais ont choisi de nous le faire connaitre en nous proposant des parcours dans l'espace et dans le temps. Dans l'espace comme le fait Alexandre Gady (Le Marais, ed. Le Passage) avec une suite de "promenades" qui détaillent immeubles et monuments en terme d'histoire et d'architecture, dans l'espace aussi mais par épisodes historiques dans la logique de Danielle Chadych, par exemple Le Temple et la Ville Neuve du Temple. ( Le Marais – ed. Parigramme).

    Marianne Ström, suédoise établie en France depuis 35 ans, historienne amoureuse de Paris et de son centre historique où elle vit, a croisé notre chemin grâce à deux photos des cadrans solaires du couvent de la Merci, dont nous avons rapporté la restauration dans notre article du 1er décembre 2011.

    Elle vient de publier un ouvrage qui, sur près de 300 pages, offre une approche originale du Marais. Son titre "PARIS en détails, Le Marais", chez Michel de Maule. <marianne.strom@wanadoo.fr> et <http://www.artspublics.net/> Prix : 28,00 €.

    Elle nous présente un Marais dans ses "détails" qui tous sont des chefs-d'oeuvre. classés par thèmes : portes, cours, frontons, escaliers, mascarons, fontaines, enseignes et quelques autres, accompagnés d'un texte explicatif qui en raconte l'histoire et l'agrémente de références architecturales.

    Ses photos sont sublimes. Par leur sujet mais aussi par l'art qu'a Marianne de leur donner une troisième dimension en jouant sur les ombres et lumières.

    Hôtel de sully marianne stromBas-reliefs de l'hôtel de Sully (IVe)

     

    Hotel de beauvais  escalier marianne stromEnseigne petit moulin strom

    Enseigne  maison Lesueur-Florent 26 r de Sévigné et escalier à l'hôtel de Beauvais (IVe)

                                                                                                 

  • Plan turgot temple

    La perle disparue du Marais : l'enclos du Temple. A la place du donjon à cinq tours, on trouve aujourd'hui la mairie du IIIe. L'hôtel du Grand Prieur, en bas à droite, se situait au fond du square du Temple actuel. L'église est à la place de Carreau du Temple, en cours de transformation. Dans le coin, en haut à gauche, on aperçoit une tour d'enceinte. C'est celle qu'on a dénichée dans notre article du 16 mai 2010. On en reparlera bientôt car, dans la rénovation des immeubles qui l'entourent, elle a tout simplement été "escamotée".

     

    On doit à Michel-Etienne Turgot de pouvoir aujourd'hui, avec l'appui de nos ordinateurs, se promener dans les rues du Paris de cette époque. Alors prévôt des marchands de Paris (équivalent du maire), il confia en 1734 à Louis Bretez l'exécution d'un plan de Paris au 1/400 en perspective isométrique (point de fuite à l'infini). Il fallut deux ans à Louis Bretez pour finaliser ce plan ou chaque immeuble, chaque monument est dessiné d'après nature.

    On peut aujourd'hui naviguer dans ce plan grâce au site "cartocassini" (figure aussi en fin de rubrique "liens utiles" sur la page d'accueil de notre blog). Les 19 planches PDF qu'il comporte vous transportent dans ce qu'était Paris au temps de Louis XV. On y découvre le visage de toutes les façades d'immeubles mais aussi le nom ancien des rues et leur tracé. La place des Vosges s'appelait "place Royale". L'Hôtel de Ville de Paris ressemble à ce que nous connaissons mais il faut se souvenir qu'il a été agrandi sous Louis-Philippe, incendié pendant la Commune de Paris en 1871 et reconstruit (presque) à l'identique entre 1874 et 1882. De nos jours, seul le pavillon central reproduit l'ancien bâtiment de la Renaissance.

    La place de Grève (IVe actuel) se dévoile telle qu'elle était avec un bord de Seine "au naturel" et des barques dédiées au transport de marchandises. On découvre que les ponts de la Seine (voir ci-dessous le Pont Notre-Dame) sont majoritairement dotés d'immeubles résidentiels assez haut qui leur donnent un air de Ponte Vecchio florentin.

    Plan turgot hôtel de ville                                                                                                                                  

     Cliquez gauche dans les images pour une meilleure résolution.

    Intéressé par l'association : Cliquez ICI

                         

  • La perle charlot chimères 28 11 11
    Angle La Perle-Charlot. Les chimères du IIIe

                                                                         

    Une fois n'est pas coutume, des "artistes" de la rue trouvent grâce à nos yeux. Nous n'irons pas jusqu'à célébrer une oeuvre originale car, sans avoir analysé de près la chose, il nous semble qu'il s'agit de photos et de collages, mais pour dire simplement que là où elles sont, elles mettent une touche d'humour et de bon goût qui nous fait souhaiter qu'elles restent longtemps et que les passants en profitent.

     

    Pour un effet saisissant : clic gauche jusqu'à deux fois dans l'image

     

     

  • St antoine perspective bastille gravure ancienne
    Rue Saint Antoine. Temple de la Visitation et perspective sur la Bastille (gravure ancienne)
    Nous sommes heureux de vous convier à notre prochaine visite avec notre guide Sylvain Solustri qui nous fera découvrir de multiples trésors historiques et leur Histoire chargée d'histoires:
     

    De Saint Paul, nous visiterons l'église Saint Paul dont la façade est en réfection puis nous irons au travers de vieilles rues aux noms pittoresques, vers les beaux hôtels particuliers de la noblesse du siècle de Louis XIII, et  nous partirons à la recherche des vestiges de la muraille de Philippe-Auguste et de l’hôtel du séjour royal de Saint-Pol que Charles V fit élever ici. Nous finirons par l’Arsenal, réduit aujourd’hui au seul bâtiment de la bibliothèque, qui nous permettra d’évoquer la sinistre Affaire des Poisons et sa Chambre Ardente. Nous évoquerons enfin le Couvent des Célestins, remplacé de nos jours par la caserne de la Garde républicaine, et l’Île Louviers, aujourd’hui rattachée à la rive par le Boulevard Morland.


    Merci de réserver au plus vite. Modalités d'inscription auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41.  Dans l'attente de vous revoir lors de cette nouvelle visite, nous vous adressons toutes nos fidèles amitiés.

     

    Visite du 20 octobre 2011
    le Marais-Sud : de Saint Paul à l'Arsenal
    RV à 14h15 à la sortie du métro Saint Paul
                                                                                                                            
  • Rambuteau 12 primeurs dominique

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Rambuteau 12 pain de sucre sept 2011

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       

  • Martine menard objetsEchantillons de sa production, dans son atelier du 36 rue des Blancs Manteaux (IVe)

     

    Martine Ménard nous a reçus chez elle avec cette simplicité qui est propre aux gens de talent. On pourrait dire au vu de sa carrière qu'elle est éclectique puisqu'elle a été d'abord créatrice de mode comme designer chez Givenchy, Dior et Balanciaga puis à son compte  sous la marque "mg store" et aujourd'hui céramiste accomplie depuis 1997.

    Ce qu'il y a de commun dans sa création multiforme, c'est le travail de la matière jusqu'à lui faire rendre l'âme. "Tout au long de ma carrière, je n'ai cessé de me passionner pour la couleur et les textures et d'en faire l'objet de recherches".

    Son inspiration s'est abondamment nourrie de voyages et de séjours en Asie, Europe Centrale et Amérique Latine.

    Laissons lui la parole pour expliquer son inspiration : "Couleurs, textures, lumières. Cette fascination que j'ai pu développer dans mon travail de créatrice de mode, l'influence de maîtres tels que Sonia Delaunay, Hartung, Soulages et Hantaï, m'ont poussée à retenir les nuances de couleurs, le trait, la masse, le lisse, le grenu …. de leurs oeuvres, pour les confondre à d'autres émotions offertes par la nature et les cultures dont je me suis imprégnée avec avidité".

    N'hésitez pas à lui rendre visite, en prenant rendez-vous au 01 42 76 00 25, pour admirer ses bijoux, vases, boites et objets de l'art de la table. Voici une collection de ses oeuvres.

    Menard martine Martine Ménard dans son atelier