Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

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    Bd crime

    Fleurissement du pied des arbres boulevard du Temple (IIIe) ex "boulevard du Crime". Une initiative Évelyne Dress, membre de l'association

     

    Petite place

    Place de Thorigny : les exploitants du café "La Petite Place" en prennent à leur aise avec l'occupation de l'espace public. Les consommateurs apprécient, les piétons un peu moins….

     

    Temple 24 enene 21 04 18

    Un nouveau commerce rue du Temple (IVe). Il remplace "Mr B Paris – (Leather & Rubber) qui a fermé. On ne regrette pas trop sa devanture agressive. A la place : ENENE. Pourquoi ce nom ? Il s'agit de N et N comme "nouveaux navigateurs" prononcé à la portugaise. Un "concept store" spécialisé dans les produits de ce pays qu'on aime : le Portugal. Un peu caverne d'Ali Baba avec des choses à se mettre sur le dos, d'autres sous la dent…. Un franc succès en nombre de visiteurs ce samedi d'avril. Nous n'y avons pas résisté nous-mêmes, avec l'achat d'une paire de baskets cuir à 150 € et une remontrance amicale au gérant qui distribuait des tracts tandis que les services de la propreté s'acharnaient à les extraire du caniveau…

     

  • BarresCarrefour rue des Barres/rue François Miron (IVe)

     

     

    Plainte d'un riverain de la rue François Miron au Maire du IVe, le 15 avril :

    "Actuellement il y a 3 personnes imbibées d'alcool sur un matelas positionné sur la voie publique depuis 2 mois. Il y a une famille qui vit au RdC du bâtiment avec 2 enfants. Cette famille vit avec les volets extérieurs fermés et les fenêtres fermées 24h/24. Des affaires sont posées sur le rebord de ses fenêtres. Entre le bruit des injures régulières (souvent entre eux) et les odeurs, cette famille est confinée. Accepteriez-vous de vivre vous même dans ces conditions ?"

     
     Qui fait suite à cette mise au point du cabinet du Maire, le 12 avril :

    "Cela faisaient des semaines que les policiers essayaient de convaincre les deux jeunes propriétaires des tentes de rentrer chez eux (apparemment ils ont des logements) pour éviter de recourir à l’éviction (dont l’ordre préfectoral se faisait attendre).
    Nous avons fait nettoyer la rue et jeter les affaires abandonnées à l’exception d’un matelas appartenant à un SDF de la rue des Barres. Concernant ceux-ci, j’ai demandé à la police une extrême vigilance car en effet ils peuvent parfois se montrer agressifs mais ils ne peuvent faire l’objet d’une procédure. Les policiers et les maraudes passeront régulièrement pour éviter tout débordement.

     

    Et à cette intervention du riverain le 11 avril :

    Il a été signalé deux sites à la mairie. Le premier rue du Grenier sur l'Eau où effectivement les trois tentes sont parties et où la Ville nettoyait la rue ce matin.

    Le 2ème site qui se trouve devant la bouche d’aération en RdC à l’angle rues François Miron/des Barres est toujours d’actualité. Il s’agit d’un campement sauvage où les affaires sont déposées sur les rebords d’une fenêtre du RdC d’un appartement où réside une famille avec deux enfants. Ce matin, je suis moi-même passé avec mes 2 enfants et j’ai essuyé des invectives de personnes complètement alcoolisées à 8h00 du matin. Ce deuxième site ne présente donc aucune évolution favorable.

     

    Auparavant,  le 10 avril, la mairie expliquait :

    Les tentes de la rue du Grenier sur l'Eau ont disparu dans la matinée même si quelques affaires du campement perdurent sur les bancs (j’ai d’ailleurs demandé à les faire enlever).

    Restons toutefois vigilants afin de pouvoir réagir, en cas de réinstallation, dans les 48h imparties.

     

    Et le riverain de la rue des Barres, le 10 avril, répondait :

     
    Il est exact que les trois tentes ont disparu ce matin. Par contre l'autre bande de SDF d'Europe de l'est est toujours là. À 19h00 ce soir ils étaient 7 tous bien imbibés. Voilà la situation pour aujourd'hui.

     
    Ces échanges mis bout à bout peuvent paraitre confus. Mais la situation l'est tout autant. D'un côté des habitants qui exigent légitimement un minimum d'ordre et de salubrité. De l'autre, des membres du cabinet du Maire et le Maire lui-même qui ont la volonté sincère de donner satisfaction à leurs administrés mais sont attachés à la pensée humaniste qui interdit toute brutalité, dans le cadre d'un État de droit qui leur mesure les moyens d'agir notamment à travers sa police.
     
    C'est donc l'impasse. Quand bien même Ariel Weil, qui a fait beaucoup jusqu'à présent pour loger les sans-abris, trouvait d'autres hébergements en quantité il se heurterait d'abord à ceux qui n'en veulent pas ensuite à un afflux de demandeurs renseignés par le bouche à oreilles.
     
    Comme pour l'affichage sauvage dont on a parlé précédemment, nous sommes face à un problème de société qui s'étend à la planète entière et qui n'a pas aujourd'hui de solution radicale. On va donc continuer à s'invectiver, se justifier, se plaindre, s'accuser, râler, et voter en conséquence pour ceux qui auront su capitaliser le mécontentement. Avec trop souvent le choix facile de pousser la poussière sous le tapis ou de passer à d'autres les mistigris qui nous encombrent.
     
    GS
     
     

     

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    St paulLe terre-plein Saint-Paul, ses cerisiers en fleurs et le manège (IVe) (Photo VlM)

     

     

    Il a fait couler beaucoup d'encre au moment de son réaménagement par Dominique Bertinotti alors Maire du IVe, ce terre-plein St Paul. Il faut dire qu'on a pondu pour lui un statut qui avait tout a priori pour susciter le doute et les critiques. Qu'on en juge : 

    Le "Terre-plein Saint-Paul" n'est pas une "zone de rencontre", les conditions de circulation motorisée y sont plus strictes. Ce n'est pas non plus une zone piétonne telle que celle du quartier Montorgueil dont des bornes rétractables sont censées réguler l'accès. C'est un espace hybride, comme il en existe d'autres dans Paris, dès que les trottoirs s'élargissent, et que s'amorce un partage de la voirie, de façade à façade, comme c'est le cas ici avec le confluent des rues François Miron et Saint Antoine.

    C'est cependant un espace où cohabitent piétons et véhicules à moteurs (bus, taxis, vélos, livraisons…) et vaille que vaille les choses se sont à peu près bien passées.

    Il faut s'y rendre en ce moment car les cerisiers qui ont été plantés en 2012 (notre article du 15 mars 2012) sont en fleurs et donnent à cet espace un caractère féérique que la présence d'un manège pour enfants contribue à rehausser. C'était une belle idée d'avoir planté ces arbres et le foisonnement des fleurs nous fait penser qu'un peu plus tard, en juin ou juillet, ce sont des cerises qu'on pourra cueillir ? Des vraies car les troncs portent des traces de greffes qui laissent penser qu'il ne s'agit pas de merises mais de véritables cerises.

     

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    AndréMur-pignon du 95 rue Vieille du Temple (IIIe), le 13 avril 2018 (photos VlM)

     

     

    Quand le droit se révèle impuissant, doit-on raisonner "en équité" ou en application du simple bon sens ?

    Le débat mérite être ouvert à propos de ce mur-pignon du 95 rue Vieille du Temple. Il forme un dièdre avec le bâtiment du 2 rue des Quatre-Fils (IIIe) qui, hasard plaisant, abrite la direction de la propreté de Paris pour les arrondissements centraux.

    Selon la loi, en l'espèce le Règlement Local de Publicité de la Ville de Paris (RLP), tout affichage sur ce mur est prohibé. Pendant des années, il a pourtant servi de dépotoir et d'exutoire à tous les songe-creux de la Terre qui ont déversé là ce qui les encombrait : rebuts en tout genre, insanités, gribouillages….

     

    Quatre-fils 2 mur pignon 31 12 14Le mur-pignon en 2014

    Un citoyen pas tout à fait ordinaire puisqu'il est propriétaire d'une brasserie proche du front, a pris les choses en mains sans s'encombrer de scrupules excessifs. Avec l'assentiment de la société propriétaire de l'immeuble il a décidé de faire appel à des "créatifs" pour le décorer.

    Il a inconsciemment ou non raisonné "en équité" en se disant que tout le monde y trouverait son compte : les artistes, les annonceurs, toujours aux aguets quand il s'agit de publicité, les habitants qui n'en pouvaient plus du caractère immonde des lieux, lui-même car ce mur participe à son propre décor, et…. les services de la mairie de Paris qui, nous nous permettons de le penser, se sont dit que c'était une aubaine que quelqu'un fasse "le boulot" à leur place.

    Regardez pour la dernière fois la photo du haut car la décoration qu'on doit à "André" (Saraiva, voir son press-book sur Google), cet adepte du street-art qui dessine des genres d'Oncle Sam sur les murs, s'est trouvée défigurée par les apports plus ou moins sollicités de barbouilleurs de seconde zone. Le mur va donc être repeint en blanc et on repart vers une nouvelle création, sous le contrôle personnel…. du contrevenant qui veille au respect de la qualité de l'œuvre. On rêve mais c'est ainsi !

    On se demande après cette analyse où se situe "le bon sens" ! Est-ce comme beaucoup le réclament l'application pure et dure de la loi ? Mais comme la loi actuelle est trop douce, il convient en même temps d'obtenir que le parlement en durcisse considérablement les sanctions. D'autres aussi nombreux diront qu'on tomberait de la sorte dans un régime autoritaire, voire pire… dont ils ne veulent pas.

    Quatre-fils 18 collages 25 03 17Il est des fois où le résultat fait une sorte d'unanimité… 25 mars 2017

     

    Faut-il "laisser courir" en enfonçant la tête dans le sable ? C'est à peu près ce qui s'est fait dans le passé. On hésite franchement à prétendre que c'était satisfaisant. Alors, que faire ? Accepter le fait accompli tel qu'il se déroule sous nos yeux ébahis, en cédant à une forme de "réalpolitik ?

    Je suis sûr que vous serez nombreux à me donner votre avis. Veillez à ce qu'il soit argumenté et politiquement neutre afin que ce débat contribue à éclairer ceux qui nous dirigent.

    Gérard Simonet

     

    Postscriptum du 14 avril

     

    Mur blanc

    Comme nous l'avions annoncé, l’œuvre a disparu et le mur est repeint en blanc aujourd'hui. Sic transit gloria mundi…

     

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    25-boulevard-du-Temple-750032-768x592Boulevard du Temple (IIIe) à hauteur du n° 25

     

     

    "J’invite petits et grands à me rejoindre pour végétaliser trois pieds d’arbre sur le boulevard du Temple. Ce boulevard, qui au 19ème siècle était un des hauts lieux de la capitale où l’on se promenait sous de grands arbres centenaires, est devenu l’axe préféré des manifestants, des motos et des voitures et semble regretter son surnom de l’époque : Le boulevard du Crime" –

     

    Dress évelyne 27 02 18

    Evelyne Dress : notre article du 28 février 2018

     

    Programme de la journée

     

     

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    Vieille du t 75 devanture fleurs 12 04 18

    Devanture de "LOVE Stories", 75 rue Vieille du Temple – IIIe –

     

     

    Non les fleurs ne sont pas artificielles. Ceux qui veulent voir cette décoration, assez exceptionnelle il faut bien le reconnaitre, doivent s'y rendre tout de suite. D'ici 48 heures, le décor de fleurs naturelles aura disparu.

    Cette boutique est là depuis septembre 2017. La marque "LOVE Stories", d'origine néerlandaise implantée dans une douzaine de villes européennes et à Sydney, vend de la lingerie fine, très fine… Cette décoration a été conçue et réalisée pour accompagner le lancement de son premier parfum. Voici comment il est présenté, pour autant qu'on ait su traduire en français les subtilités de sa présentation en langue anglaise :

    Il repose sur un arôme sensuel, à base de musc, d'encens et de bois de santal, qu'une brise légère porterait dans un champ de fleurs, avec des touches de jasmin, de violette, de rose et de muguet. Pour finir, une trace de poivre relève et épice le tout avec délicatesse.

     

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    Bourg tibourg place 03 04 18La rue (qu'on appelle improprement "place") du Bourg Tibourg, dégagée dans sa partie évasée piétonne qui a de tout temps suscité l'avidité des établissements qui la bordent et l'occupent en la défigurant. (photos VlM, clic gauche pour agrandir)

     

     

    Le nouveau maire du IVe, Ariel Weil, est très déterminé quand on l'entend : l'espace public doit rester public et "aucune occupation, autres que celles admises par les règlements de la Ville, ne doit y être constatée".

    S'agissant de cette "place", outre les bars-restaurants qui en ont pris possession, de façon pas toujours licite puisque des actions en justice ont eu lieu, le cœur de l'espace attire les motos et des sans-domicile-fixe qui occupent les banc publics avec leur barda.

    A leur sujet, le maire a un discours cohérent, ferme et humaniste : il n'accepte pas l'occupation mais se prévaut d'avoir libéré dans l'arrondissement un maximum de places d'hébergement. Ainsi, la "Maison des Associations du IVe" boulevard Henri IV, qui n'en est plus une maintenant, leur a été affectée avec 70 places et une priorité aux familles. Il reste des points de fixation, notamment rue des Barres, mais il nous assure qu'un dialogue (pas forcément facile) a débuté avec les personnes concernées pour que l'occupation anarchique cesse enfin.

     

    Bourg tibourg sdf nettoyant 03 04 18

     

    Cette photo montre le banc d'entrée, côté Rivoli. Il y avait ce jour-là un homme en hardes qui y séjournait dans la bonne humeur en cassant la croute. Quelque aliment est tombé au sol. Il s'est mis devant nous en demeure de nettoyer la dalle. Nous n'avons pas hésité à filmer et publier cette scène car elle possède à nos yeux un certain pouvoir de réconciliation des uns à l'égard des autres.

    GS

     

  • Motos stationnées 24 renard 07 08 16
    Deux-roues motorisés stationnés sur le trottoir rue du Renard (IVe) à hauteur du centre Georges Pompidou

     

     

    "Le Figaro" d'aujourd'hui nous apprend que deux villes du Val de Marne ont décidé de faire payer le stationnement des deux-roues motorisés. Il s'agit de Charenton-le-Pont et de Vincennes. L'article du Figaro.

    Nous avons tous de la sympathie pour les motards, qu'il s'agisse des "vrais" ou de conducteurs de scooters que les pilotes de motos traitent avec condescendance. Nous en avons dans notre famille ou parmi nos amis. Nous les aimons et les respectons. Il y a cependant des choses à dire à la population qu'ils constituent, des choses qu'ils peuvent admettre sans se déjuger et sans en prendre ombrage, car elles sont tout simplement vraies.

    Un mot d'abord à ceux qui les représentent chaque fois qu'ils ont la vedette : la "Fédération Française des Motards en Colère". Elle devrait changer de raison sociale. Comment peut-on être statutairement "en colère" ? A quoi sert de discuter, de négocier, de convenir avec des gens qui sont "en colère" ? Et dont on sait que quoiqu'on leur accorde ils seront toujours "en colère" ?

    Parlons de justice ensuite. Est-il convenable que certains se refusent à payer la part d'espace public qu'ils occupent alors que d'autres y sont contraints comme les bars avec leurs terrasses, les commerces avec leurs étalages, les voitures avec leurs parkings ? Un deux-roues occupe moins d'espace qu'une voiture ? soit ! Qu'il acquitte sa quote-part, la moitié ou le tiers de ce que paie une voiture par exemple…

    Les autos sont soumises au contrôle technique tous les deux ans. C'est une disposition qui vise à limiter les risques d'accidents liés au mauvais état des véhicules. C'est aussi une obligation communautaire en Europe. Les deux-roues y sont pareillement soumis mais les motards français s'y sont toujours opposés au motif qu'ils auraient le souci plus que tout autre de surveiller l'état de leur engin !

    Ce serait pourtant une manière de contrôler plus sérieusement les pots d'échappement défectueux ou frelatés qui transforment ces engins en machines à faire du bruit de jour comme de nuit et de vérifier l'état de carburation des véhicules qui polluent fortement quand ils sont mal réglés ou mal équipés.

    La Ville de Paris, qui tremble face aux motards et à leurs manifestations bruyantes et perturbatrices de l'ordre public, signait avec les motards "en colère" le 19 mars 2007, avec la complaisance de Denis Baupin et du Maire de Paris Bertrand Delanoë, une charte scélérate (car déclarée illégale au regard du code de la route par le Préfet de police) qui autorisait leur stationnement et le cheminement sur les trottoirs pour s'y garer, ainsi que la remontée des files dans le flot des voitures. 

    Depuis, la Fédération Française des Motards en Colère fait barrage à toute forme de progrès : NON au contrôle technique, NON au stationnement payant, NON à toute contrainte sur les utilisateurs de véhicules qui n'ont que deux (ou trois) roues !

    Il s'agit pourtant de la sécurité de nos compatriotes, de santé publique et de justice. On sait qu'à l'Hôtel de Ville Christophe Najdovski, en charge des déplacements et de la voirie, lui à qui on doit la "reconquête" des berges de la Seine par les piétons, serait prêt à appliquer la même logique que ses homologues du Val de Marne, mais à ce jour la Maire Anne Hidalgo craint de se mettre à dos les motards et leur propension à manifester agressivement.

    C'est pourtant là aussi "le sens de l'Histoire" qu'elle se plait à évoquer quand il s'agit de pénaliser les conducteurs de voitures évincés de la voie Georges Pompidou…

    GS

     

  • St gervais 24 03 18La façade classique de l'église Saint-Gervais et le grand orme que nous célébrions récemment…

     

     

    En cette période d'équinoxe de printemps où la lumière donnait à cette église ce jour-là un modelé des plus heureux, l'envie nous saisit de la prendre en photo en laissant une place à droite au grand orme de tradition dont on nous annonce tristement la fin.

    En cliquant gauche une fois puis une deuxième fois dans l'image on perçoit de nombreux détails de cette façade des années 1610 qu'on doit à Clément Métezau et c'est l'occasion de rafraichir nos connaissances en matière de styles car on a ici un premier niveau de colonnes doriques, suivi d'un deuxième et d'un troisième niveaux  de styles respectivement ionique puis corinthien.

    Cette église est une mine de richesses culturelles, historiques et plastiques. Il ne servirait à rien d'en faire l'inventaire car il est fait et bien fait. En allant sur ce lien, on a accès via Internet à l'une des meilleures présentations qui est faite de l'église et de ses trésors.

     

  • Thorigny place 23 03 18Salon de thé "La Petite Place" place de Thorigny (IIIe), à deux pas du musée Picasso

     

     

    Tags sur la place de Thorigny : un bel exemple de réactivité de la Police Nationale et des services de la ville

     

    Dans la nuit du 22 mars, à 1 heure du matin, en passant place de Thorigny, un riverains membre de l'association constate que deux ou trois tagueurs munis de bombes bleues et rouges, sous les yeux intéressés de cinq ou six passants, manifestement peu sensibles à la préservation du patrimoine, s’en prennent aux murs jouxtant le restaurant « la Petite Place » (mur de droite sur la photo).

    Ayant retenu les recommandations de la commissaire de Police du 4ème arrondissement lors de son intervention du 21 mars pendant l'assemblée générale de "Vivre le Marais ", il téléphone immédiatement au "17". Deux minutes plus tard, une voiture banalisée atteint la place et interpelle, en flagrant délit, deux tagueurs âgés de 30 à 35 ans.

    Ce matin, à 10 heures, les tags avaient disparu, recouverts par une couche de peinture posée en début de matinée par les services de la ville. Bravo aux différents intervenants qui ont été si efficaces ! On espère que les tagueurs en tirent la leçon…

    AM