Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

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    Établissements avec terrasses ouvertes et fermées place du Marché Sainte-Catherine (IVe) (photo DT) 
     
     
     
     
     
    Les habitants et les parisiens respectueux du patrimoine avaient accueilli avec bonheur l’installation en juin des croix de Saint-André qui matérialisent les terrasses. L’espace de la place était restitué, comme le montrait notre article  du 28 juin 2017, les piétons pouvaient à nouveau circuler. Les riverains espéraient que ce serait la fin des abus précédents (voir photo antérieure à la pose des barrières).
     
    Mais nouvel abus : le 8 novembre, un des restaurants-bars a installé une terrasse fermée par dessus les croix de Saint-André (voir photo). Ainsi les barrières installées par la ville ont été “avalées” et sont quasiment devenues invisibles ! Cette fois, l’espace public est vraiment privatisé, alors que les exploitants n’ont qu’un droit de terrasse ouverte. La photo montre bien la différence visuelle entre terrasse ouverte et terrasse fermée.
     
    Le même jour d'autres établissements  n'ont pas hésité à installer des terrasses fixes (photo 14 novembre Bistrot). Ainsi sur la place la plupart des établissements se sont arrogés une terrasse fixe fermée puisque aucune sanction n’est prise par les autorités concernées pour obliger à faire respecter la réglementation.
     
     
    A1On voit très bien comment la structure couverte "avale" les barrières et débordent sur le domaine public (photo DT) 
     
     
     
    L’Architecte des Bâtiments de France a dressé des  PV d’infraction, la mairie a été alertée par les riverains. Pour autant, depuis presque 3 semaines déjà, rien ne bouge. Entre temps des capteurs de bruit ont été installés afin d'en mesurer l'intensité, il ne semble pas, alors qu'ils méritent encore des réglages, faire l'unanimité auprès des commerçants agacés allant jusqu'à les contester, alors que la mairie a souhaité qu'ils soient posés.
     
    La place du Marché Sainte-Catherine est un des hauts-lieux du patrimoine du Marais, en principe protégée par le PSMV. Les restaurateurs sont-ils au-dessus des lois ? Tout le monde peut constater la dégradation actuelle de la place.
     
    Pour empêcher la démolition projetée d’une façade de la place, "Vivre le Marais !" a fait appel au printemps aux autorités en matière de patrimoine. Aussi venons-nous d'alerter l'ABF, la Direction de l'Urbanisme, le nouveau maire du IVe, Ariel Weil ainsi que le député Pacôme Rupin sur ces nouveaux débordements.
     
     
  • Minimes
    Caserne des Minimes (IIIe) (Photo VlM/PhL)
     
     
     
     
    L'important et immense chantier de la  transformation de la caserne des Minimes, proche de la place des Vosges,  en logements sociaux crèche et locaux d'activité va démarrer très prochainement. Un panneau d'une entreprise de désamiantage vient d'être affiché sur place.
     
    Au total ce sont 70 logements qui seront aménagés (et non 57 indiqués à l'origine, les 13 supplémentaires ont été votés en Conseil d'arrondissement le 27 novembre). 21 logements PLA-I (loyer moyen de 5,97 €/m²), 28 logements PLUS (loyer moyen de 6,71 € le m²), 21 logements PLS (loyer moyen de 13,08 € le m²). Les locaux commerciaux seront en rez de chaussée (16,67 € le m²  à 216 € le m²). Ces prix sont sur une base valeur janvier 2016.
    Un rapide calcul donne, selon le type de logement,  pour 70  m²,  un loyer mensuel de 418,00 € ; 470,00 €; 915,00  € et de 1.167  € pour un local commercial, loin des prix des locations dans le quartier.
     
    Les bâtiments sont loués par bail emphytéotique de 65 ans à la Sté Elogie-Siemp, bailleur-social parisien.
     
    Cette opération avec tous les travaux de mise aux normes, d'isolation, d'ascenseur, de VMC, de remplacement des menuiseries extérieures et de performance énergétique en phase avec le plan climat de la ville  est évaluée à 23,7 millions d'€. Le financement est assuré par  des subventions de la Ville de 5,9 millions d'€ , d'autres de l’État et des ministères de 1,1 million € , l'essentiel du solde est assuré par des prêts pour la plupart à 40 et 60 ans, par des primes, des prêts employeurs et des fonds propres.
     
    21 logements seront réservés à la Préfecture de Paris, 36 à la Mairie, 2 aux ministères et 11 au titre du 1% employeur.
     
    Des antennes relais utilisées par la gendarmerie nationale seront maintenues sur place. Il en sera de même à la demande de la Préfecture des sirènes servant à alerter la population.
     
    Il est difficile de calculer le coût de cette opération pour les contribuables parisiens sur la durée si ce n'est déjà le montant des subventions allouées par la ville dans le plan de financement repris ci-dessus ,plus le service de la dette étalée sur plusieurs décennies… 
     
    Compte tenu des impacts consécutifs aux travaux engagés et aux modifications induites sur ce secteur du Marais, un collectif "les Riverains des Minimes " s'est constitué. Il sera vigilant quant aux aménagements extérieurs (transformation de la grande cour entourée par l'ensemble des bâtiments en jardin, plantations, équipements sportifs, ouverture nocturne ou non des portes d’accès…).
     
    Dominique Feutry
     
     
  • Quai mégisserie 04 10 16 Quai de la Mégisserie (Ier) après la fermeture des voies sur berges (Photo VlM, oct 2016)

     

     

    "Accablant, désastreux, un revers", les mots ne sont pas assez forts pour les commentateurs suite à la récente publication du rapport rendu par le comité régional de suivi des conséquences de la fermeture des voies sur berge en septembre 2016. Des temps de parcours augmentés pour les automobiles et les bus, une  pollution atmosphèrique déplacée (- 25% sur les berges mais + 10% sur les quais hauts), de plus forts volumes sonores enregistrés, telles sont les principales conclusions. 

    Force est de constater selon ce rapport commandé par la Région Île-de-France dont la présidente est l'adversaire politique de la maire de Paris, qu'aucune évaporation de trafic ne serait établie sur l'année passée. Ainsi l'accroissement du trafic serait de 67% le matin, créant force bouchons et retards (qui n'a pas, il est vrai, un collègue de travail qui, depuis la fermeture des quais, arrive plus tard et peste sur ses difficultés de circuler même en modifiant ses horaires ?). D'autres itinéraires sont utilisés tel le boulevard Saint-Germain… créant une véritable thrombose du centre et de certains axes de Paris et du périphérique.

    Ces déplacements s'accompagnent, toujours selon les rédacteurs du rapport, de davantage de pollution, de bruit, compliquant le trafic des bus paralysés aux carrefours qui ne peuvent jouer leur rôle de substitution mis pourtant en avant lors de l'annonce de la fermeture des voies sur berge.

    De nombreux habitants de Paris à l'inverse s'en réjouissent car la libre disposition pour les piétons et adeptes des circulations douces de plusieurs kilomètres de pistes réservées est un véritable bonheur…

    Des mesures correctrices sont demandées par les élus de l'opposition mais la mairie, contestant ce rapport, ne souhaite pas revenir sur sa décision, validée par la préfecture. Reste à attendre le résultat du recours déposé auprès du tribunal voilà plusieurs mois.

    Rarement une décision municipale aura fait couler autant d'encre et cette "affaire" n'est pas près de finir.

    S'il se confirmait que la décision de fermeture des quais n'a vraiment rien changé en matière de trafic, de pollution et de nuisance sonore, sauf à déplacer les problèmes, alors beaucoup d'énergie aurait été dépensée pour rien !

    Peut-être faut-il attendre encore quelque temps pour pouvoir tirer des conclusions étayées et indiscutables qui confirmeront ou non le bien fondé de la décision de fermeture des berges de la Seine ? Sera-t-on en mesure d'ailleurs de confirmer que cette décision, qui suit de près ce que beaucoup de villes ont fait dans le monde, est au mieux sans effet sur la qualité de vie des riverains, s'agissant d'une mesure de lutte contre la pollution, dont les effets ne peuvent se constater qu'à long terme ? N'y a-t-il pas des sujets pour lesquels il est demandé à nos dirigeants, faute d'arguments incontestables, d'avoir au moins une "vision d'avenir" ?

    Dominique Feutry

     

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    A4           Vélo à une vitesse sans borne de la société "Gobee.bike" stationné sur le pont Charles de Gaulle Paris XIIe (photo VlM) 

     

      

    Alors que le changement de prestataire approche, Smoove remplacera bientôt JCDecaux  pour les Vélib’ (notre article du 24 mars 2017), les bicyclettes avec bornes aiguisent les appétits dans le domaine non couvert par des contrats, à savoir les vélos qui ne s’accrochent pas à une borne. Leur nombre enfle de jours en jours dans le centre de la capitale.

    Qui n’a pas croisé une bicyclette stationnée en plein milieu d’un trottoir, contre un mur ou  sur un pont… Ces deux roues fonctionnent  avec une application informatique pouvant être téléchargée sur Smartphone et dont les fonctionnalités sont de les localiser et de pouvoir déverrouiller leur cadenas. Sinon ces engins ne peuvent pas être utilisés.

    Deux entreprises étrangères se disputent le marché parisien. D’une part une start up Hongkongaise "Gobee.bike" dont les vélos verts sans borne semblent déjà les plus nombreux et  "oBike" de Singapour aux vélos gris et orangés.  D’autres concurrents pointent à l’horizon et Paris n’est pas la seule ville en France qui soit concernée par cette ruée de cycles. Tous essaient de conquérir une part de marché  au moment où l’attributaire du marché des Vélib’ change (1er janvier 2018).

    La facilité pour louer ces bicyclettes à un coût peu élevé  (0,50 € la demi- heure)  inquiète la mairie de Paris qui met en exergue le risque de stationnement anarchique, notamment sur les trottoirs, dans le Marais ceux-ci sont particulièrement étroits. Elle souligne aussi la rusticité des vélos concurrents des Vélib' qui ne disposent que d'une seule vitesse… !  

    Les deux systèmes peuvent-ils coexister alors que Vélib’ est largement subventionné et que les concurrents aux vélos sans borne ne le sont pas ? Comme le nombre d’opérateurs ne peut pas être multiplié à l’infini, il y aura des perdants et il appartiendra aux usagers de décider quel est le service le plus pratique et le plus adapté à ses usages.

    L’inquiétude des piétons va grandissante car la multiplication des bicyclettes stationnées n'importe où, roulant sur les trottoirs, n’est pas du tout sécuritaire. Quid aussi de leur entretien sur la durée ?  La ville semble vouloir se préoccuper de ces questions  en envisageant la mise en place d’une charte avec ces opérateurs qui juridiquement sont libres d’agir comme ils l’entendent…La mairie ne sera t-elle pas aussi contrainte de revoir la grille tarifaire des Vélib' dont la conséquence serait une hausse des subventions attribuées à la charge des contribuables ?

    Il y a fort à parier que tôt ou tard le législateur devra encadrer cette activité, peut-être prévoir des taxes, mais en attendant chacun essaie de prendre la part de marché la plus élevée en multipliant le nombre d’engins mis à disposition car le « business model » ne sera rentable qu’à long terme.

    Dominique Feutry 

    NDLR: Le Maire du IIIe a fait voter un voeu lors du conseil d'arrodissement du 27 novembre visant à réglementer le stationnement des ces vélos d'un nouveau type sur l'espace public.

  •   F8b23f2b6baeca2a8617879db7fff809La salle du théâtre Déjazet et son magnifique plafond peint (Photo TD) 

     

      

    La pièce actuellement à l'affiche, « Le malade imaginaire », salué par la critique, met sous  les projecteurs  le théâtre Déjazet situé  à l'extrême limite du Haut Marais (IIIe).

    Installé sur le boulevard du Temple au n° 41, non loin de la place de la République. Il est le dernier d’une longue série qui au cours du XIXe siècle attiraient de nombreux spectateurs. Avant d’être un  théâtre ce lieu était une salle de jeu de Paume construit à la fin du XVIIIe siècle  par Bélanger à la demande du  Comte d’Artois. Transformé en  établissement de bains  à la Révolution puis désaffecté il devient pendant une courte période un  café-concert avant  que n’y soient donnée des opérettes. Des travaux sont entrepris ensuite, nous sommes en 1854,  par deux associés qui achètent les murs  et  font transformer  la salle de telle sorte qu’elle puisse accueillir plus  de 800 spectateurs.  Le nouvel ensemble est appelé « Folies  Nouvelles »!    De nombreuses pièces, souvent des créations, y sont joués, notamment semble-t-il,  « Oyayaye ou la Reine des îles », une œuvre aujourd’hui oubliée d’Offenbach. 

     

    Dej L'entrée du théâtre Déjazet 41 boulevard du Temple (IIIe)

     

    C’est en 1859 que la comédienne Virginie Déjazet se voit autorisé à exploiter le a salle qui adopte son nom qui est toujours  le sien aujourd’hui « Théâtre Déjazet » bien qu’après  la  Commune, la dénomination « Folies Nouvelles » ait été reprise, Puis celle  « Troisième Théâtre-Français » pouvant accueillir alors jusqu’à 1 00 personnes suite à de nouveaux travaux. De faillites en changements  et travaux de mise aux normes,  de nombreux comédiens et directeurs se succèdent ensuite. L’électricité est installée en 1895. Au début du XXe siècle, le Vaudeville redonne des couleurs au théâtre où de  de nombreuses pièces  remportent de francs succès. La pièce « Le tire au Flanc » dépasse ainsi la millième représentation et bien plu après des reprises ultérieures ! La concurrence du cinéma va porter un coup fatal tel que le théâtre Déjazet devient un cinéma en 1939. Second balcons et  loges  sont  alors supprimés.

    Lorsque Jean Bouquin s’intéresse au lieu et rachète le bail en1977, la Banque de France étant alors propriétaire des murs, il est question de fermeture et de création d’un supermarché. Ce n’est qu’au prix de nombreuses démarches administratives couplées à d’importants  travaux que Le France, nom donné en 1964 au cinéma redevient le  théâtre Déjazet  où se produit Coluche tout en  maintenant un temps l’activité cinéma.  Après un essai de Music-hall. Fermé pour des questions de  sécurité, l’ensemble est loué en 1985 par des « amoureux de la chanson » et après de nouveaux aménagements le TLP-Déjazet  ouvre en 1986. Nombreuses sont alors les célébrités qui s’y produisent de Léo Ferré en passant par Maurice Baquet, Leny Escudero,  Mouloudji,  Georges Moustaki, Claude Nougaro,  Véronique Sanson et bien d’autres.

    Aujourd’hui Jean Bouquin pilote toujours ce rescapé des théâtres du « Boulevard du crime » là où étaient concentrées une multitude de salles qui furent détruites lors des aménagements menés par Haussmann. Le théâtre, monument historique depuis 1999, tourne toujours et attire les talents.

    Dominique Feutry

     

    Sources diverses (Site du théâtre. Déjazet, Dictionnaire des rue de Paris J. Hillairet, Wikipedia…) 

     

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    Les érables situés à l'angle des rues de la Perle et de Thorigny (IIIe)

     

     

    Dans son édition du 31 octobre, le BMO (Bulletin Municipal Officiel) de la Ville de Paris fait état des demandes de permis d'aménager qui ont été accordés par la Direction de l'Urbanisme. Parmi ceux-ci  figure l'aménagement du Jardin à l'angle des rues de la Perle et de Thorigny, jardin attaché à la résidence de la Perle (Madeleine Béjart). Le but étant de le transformer en jardin public. 

    Ce dossier avait créé polémique entre les riverains et la mairie du IIIe (voir nos articles  des 8 et 12 juin, 19 juillet 2016 et 19 janvier 2017). Le point de crispation  a porté en particulier sur l'abattage programmé de magnifiques érables devenus trop invasifs. Des échanges qui ont suivi cette annonce et auxquels a participé et contribué "Vivre le Marais !" il est ressorti que trois des érables cinquantenaires seraient finalement "sauvés".

     

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    A gauche extrait du BMO du 31 octobre 2017 et à droite affichette apposée sur le site  concernant le permis d'aménager délivré pour le jardin à l'angle des rues de Thorigny et de la Perle (IIIe) 

     

    C'est ce qui ressort aujourd'hui sur l'affichage apposé sur la maison de retraite et annonçant les travaux. Curieusement le BMO  ne mentionne pas cet abattage de plusieurs arbres, alors que d'autres permis de la même édition du bulletin le mentionnent ? 

    "Vivre le Marais !" est ravi de constater que la mairie a tenu ses engagements sur ces érables qui font aujourd'hui partie du paysage.  Les riverains et les pensionnaires de la maison de retraite de La Perle lui en sont de leur côté infiniment reconnaissants.

     

  • Solar-Egg-1-tt-width-620-height-413-lazyload-0-crop-1-bgcolor-000000-except_gif-1Le sauna en forme d’œuf  à facettes (œuvre de Bigert & Bergström) installé dans les jardins de l'Hôtel de Marle IIIe (photo Institut suédois)

     

     

    L’Hôtel de Marle, 11 rue Payenne (IIIe) qui remonte au XVIe siècle, abrite, depuis 1971, l’Institut suédois de Paris. Il a failli fermer ses portes en 2008 du fait de la crise financière qui a frappé toutes les  économies.

    Fermé pendant 7 mois pour travaux d’embellissement, le seul institut de la Suède situé à l’étranger vient de rouvrir le 21 octobre et propose, derrière sa porte cochère d’une belle couleur bleue, des installations revues (nouvelle entrée, aménagement d’accès aux personnes à mobilité réduite, aplanissement des pavés de la  cour…), afin « de plonger le visiteur dans une ambiance plus suédoise » encore, puisque les espaces agrandis ont été pensés de façon à représenter le design suédois. 

    D’importants efforts ont été menés pour faire du Café, agrandi, installé dans une des ailes avec sa terrasse dans la cour, une référence, les plats ayant en effet été retravaillés. Quant aux décor et meubles qui s’y trouvent, ils sont dus au Nationalmuseum de Stockholm.

    Dans un article rédigé le 30 novembre 2011, nous avons relaté l’histoire de ce très bel Hôtel, sa restauration et son acquisition par l’État suédois pour y installer le musée Tessin.

    L’Institut promeut la culture contemporaine suédoise à  travers les arts plastiques, le design, le cinéma, la musique et la littérature … l’Institut. Une exposition permanente retrace les relations franco-suédoises.

    Interrogé par un grand quotidien, le directeur de l’Institut, Mats Widbom , a indiqué que grâce à ces travaux de rénovation, des plafonds peints du XVIe siècle avaient été mis à jour dans une salle du 1er étage.

    A l’occasion de la réouverture, un sauna en forme d’œuf à facettes (œuvre de Bigert & Bergström) a été installé dans le jardin, il est disponible sur réservation.

    Notons enfin que l’institut sert de résidence à des suédois venant à Paris et que sont dispensés des cours de suédois.

    Le jardin est ouvert au public mais peut être fermé en cas d’événement exceptionnel. L’accès à toutes les manifestations est gratuit.

    Dominique Feutry

     

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    A1Un engin en action rue des Archives posant le nouveau tapis sur la chaussée (IVe) (photo FF) 

     

     

     

     

     

    Jeudi 26 octobre de gros engins s’affairaient à la pose d’un tapis de macadam sur la chaussée de la rue des Archives (IVe).

    Voir ce travail était en lui-même un spectacle à la fois impressionnant et intéressant, tant le remplacement du revêtement a été rapide. Des hommes avec pelles et balais suivaient les machines pour un dernier coup de main afin de parfaire la finition. 

    Quelques photos jointes donnent une idée des moyens mis en œuvre pour embellir la rue.  

                                                                                                                                                           

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  • Rambuteau 5 nolita devanture 15 05 14Une devanture qu'on ne verra plus : NOLITA, 5 rue Rambuteau (IVe) (Photos VlM)

     

    Rambuteau 5 Carré 28 10 17A sa place, une forme de "boulangerie" : CARRÉ pain de Mie

     

    Est-on en train d'assister à un mouvement de "marche arrière" des boutiques à haute valeur ajoutée vers des commerces de bouche plus traditionnels ? On pourrait le penser en constatant qu'une pizzéria se transforme en boulangerie de pain de mie.

    En réalité, ce nouveau magasin se propose de transposer à Paris "le fabuleux pain de mie sandwich japonais" qu'on s'arrache à Tokyo, le Pain de Mie CARRÉ  unique : Motchi Motchi, Shittori, Sakkuri. Ne nous demandez pas à ce stade ce que cela signifie. Vous le saurez lorsque la boutique sera ouverte dans quelques jours.

     

  • Coutures st g r'golotte 30 06 17Avant-goût de la privatisation de la rue des Coutures St Gervais, 30 juin 2017

     

     

    Dans un article daté du 25 octobre, le quotidien "Le Parisien", au lieu de reproduire strictement le libellé de notre "droit de réponse" à un article précédent, comme la loi l'y oblige, en a publié une version tronquée et inscrit l’association "Vivre le Marais !" en soutien du projet de « rue'Golotte » LOL.

    Étant expressément nommés et publiquement critiqués une nouvelle fois pour les alertes que nous avons lancées sur la gravité des risques encourus par les enfants et la mise en péril de la sécurité des résidents, nous avions rédigé en effet comme la loi nous y autorise, un "droit de réponse" adressé au "Parisien". Y était exposée notre position, étayée par des explications fouillées assorties  de propositions de solutions alternatives précisant que nous étions prêts à contribuer à la recherche de solutions acceptables.

    Au lieu de publier in extenso et sans modification notre courrier, "Le Parisien" a choisi d'écrire que notre association, ce qui est inexact, « souscrit pleinement » aux deux expérimentations réalisées le 30 juin et le 15 septembre par l’association sportive et culturelle de l’école des Quatre Fils (ASC4F)…

    Nous ne comprenons pas cette insistance répétée de la rédaction du journal  à transgresser les faits et nos écrits. Cette attitude est passible de poursuites en vertu des dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881…

    Cependant, comme la mairie et l'association qui soutient le projet ont pris la sage décision de surseoir à sa mise en œuvre, nous optons pour l'apaisement en invitant "Le Parisien" et le journaliste concerné à faire preuve dorénavant de plus de professionnalisme et d'honnêteté à l'égard de la vérité à laquelle ses lecteurs ont droit.