Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

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    Toutes les rumeurs concernant l'installation d'Ikea ou d'Habitat dans le quartier sont régulièrement démenties et l'ouverture récente d'un magasin Habitat 24 rue Beaubourg (IIIe) est temporaire. 

    Le local très bien aménagé, dans lequel se déroulent habituellement des expositions et des ventes éphémères, a en effet été retenu par la marque nordique pour la présentation de la nouvelle collection automne-hiver d'Habitat à l'occasion de la "Paris Design Week". La collection présentée est selon la publicité « directement inspirée de la Haute Couture. » où motifs végétaux et matériaux naturels sont à l’honneur..

    Une vingtaine de jeunes créateurs-designers-artisans-artistes internationaux ont apporté leur talent à cette collection avec des expositions de pièces uniques. 

     

    Jusqu'au 12 septembre 2017 de 10h00 à 19h00

     

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    93580Fouilles préventives dans la cour de l'Hôtel de Coulanges (Photo Marc Lelièvre DHAAP)

      

     

    Deux grandes plaques de métal recouvrent une partie de la cour de l'Hôtel de Coulanges (35 Rue des Francs Bourgeois IVe) là où trônait il y a peu encore un immense œuf de Pâques peint (voir notre article du 19 avril 2014). Ces plaques recouvrent en partie les fouilles préventives effectuées par le  pôle archéologique du Département d'Histoire de l'Architecture et d'Archéologie de Paris (DHAAP) avant que ne débutent les importants travaux d'aménagement de ce bâtiment historique. Rien pour l'instant n'a filtré concernant les résultats de ces fouilles.

    En effet dans la cadre du concours "Réinventer Paris" il a été décidé en 2016 que cet ensemble du XVIIème siècle devienne un lieu consacré à la mode et au design sachant que sous la cour d’honneur, 600 m2 d’espaces en sous-sol seront creusés et aménagés.

     

    IMG_1107Plaques de métal recouvrant les fouilles préventives (Photo VlM)

      

    Le projet doit donner lieu à la signature prochaine d’un bail à construction d’une durée de 70 ans entre la Mairie de Paris et le Collectif  "Coulanges – Mode création & design" porté par Patrick Hazan qui possède les marques "Georges Rech" et "Apostrophe."

    Ce sont les cabinets d’architectes François Chatillon et Sahuc & Katchoura ainsi que Beacon Capital Partners France qui ont été mandatés pour mener à bien ces travaux d'aménagement

    Dès 2019 des défilés de mode ("Fashion Week" ) et autres événements devraient donc se dérouler en ce lieu où seront installés des concept-stores de créateurs (au rez-de-chaussée et au 1er étage), les niveaux supérieurs étant destinés à devenir des espaces de coworking.
     
    Sur la plan architectural on nous promet de redonner "son lustre et son allure initiale" aux bâtiments avec réouverture de portes-fenêtres obstruées, mise en valeur des chiens assis…

    Le coût global de l’opération est estimé à 16 millions d’€ (dont 9 millions pour la restructuration).

    Dominique Feutry

     
     
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    Maxnewsfrthree923411-3233583Bâches, barrières… l'aspect actuel de la rue de Rivoli (IVe) (photo France 3 Régions)

      

     

    Si les échanges à fleuret moucheté entre le Préfet de police et la Maire de Paris font florès auprès des médias, la situation actuelle provoquée par les travaux d’aménagement d’une piste cyclable rue de Rivoli indisposent fortement  tous ceux,  riverains et non riverains qui,  rentrés de vacances,  découvrent leur ampleur et en subissent les conséquences.  

    La rue est devenue un « long tunnel  bâché en forme de chenille qui longe sans discontinuité le trottoir des numéros pairs ».

    Le nombre de passages pour piétons est sensiblement réduit, ils sont parcimonieusement ouverts là où se trouvent des feux tricolores, les bus ne s’arrêtent plus faute de trouver des endroits où pouvoir le faire,  les ordures s’accumulent  sur les trottoirs et il est fort probable que  les magasins malchanceux de se trouver sur ce parcours subissent déjà une chute de leur activité d’autant qu’il est bien difficile pour les livreurs de stationner et de déposer les marchandises.  Que dire aussi de l’accessibilité handicapés rendue quasi impossible, des difficultés d’accès pour les véhicules de secours et d’urgence où chaque minute compte et pour les forces de police qui doivent s’équiper de 2 roues pour arriver plus vite ? 

    Quid aussi des opérations de désamiantage pour lesquelles la communication officielle est restée particulièrement sobre. 

    Enfin le plus dommageable actuellement – mais cela serait voulu dit-on afin de dissuader les automobilistes d’utiliser leur automobile - concerne tous les bouchons qui accroissent la pollution atmosphérique, indisposent  les artisans et autres métiers qui doivent professionnellement se déplacer avec leur véhicule …

    En somme on assiste, médusés, à toute une chaîne de constats qui laissent à penser à une impréparation inquiétante si ce n’était qu’il s’agit de la Ville de Paris qui dispose de moyens, de conseillers, de techniciens, de spécialistes et autres professionnels qui ont dû tout prévoir.  La plupart  nous prédisent d’ailleurs que dans quelques années nous n’aurons pas à regretter ces aménagements coûteux, il faut juste se familiariser au pire s’en accommoder…

    Des siècles d’embouteillages dans la capitale seront ainsi effacés. Nous en rêvons déjà !

    Dominique Feutry

     

  • JODes anneaux olympiques qui flageolent

     

     

    Alors que s'approche le 13 septembre, date où le secret de Polichinelle du choix de Paris pour les JO de 2024 sera révélé à Lima (Pérou), les médias font état ce 6 septembre de graves soupçons de malversations financières dans l'attribution par le CIO (comité international olympique) des JO de 2016 à la ville de Rio de Janeiro (Brésil).

    Dans cette ville où le déficit de ces JO de 2016 a été abyssal (33 milliards d'€), les installations olympiques laissées à l'abandon sont détériorées et livrées au pillage (Voir reportage photos du "Démotivateur").

    Pour 2024, quatre villes initialement candidates se sont désistées sous la pression des habitants : Boston, Hambourg, Budapest et Rome. La Maire de Paris, Anne Hidalgo, très réservée au début, a cédé aux pressions et enfourché le projet pensant qu'il serait politiquement porteur pour elle. Paris s'est retrouvée en compétition avec Los Angeles, au moment où le CIO réalisait qu'il n'y aurait plus de candidatures pour 2028, compte tenu de la réputation détestable qui est faite aux Jeux désormais (notre article du 25 avril 2017)

    Pour parer au plus pressé, il a décidé, ce qui sera confirmé à Lima, que Paris aura les Jeux de 2024 et Los Angeles ceux de 2028. Pour remercier la capitale californienne de s’accommoder du report, le Comité Olympique l'a gratifié d'une subvention de 1,7 milliard d'€.

    Le CIO a donc le temps de voir venir : dix ans pour imaginer ce que seront les jeux à cette échéance si plus personne n'en veut.

     

    OlympieOlympie : reconstitution du Temple de Zeus, en ruines aujourd'hui

     

    Nous rejoignons de nombreux commentateurs pour dire qu'il faut revoir cet évènement désuet à la lumière des critiques qu'il soulève. Nous avons déjà proposé une solution : le retour aux sources ! Les jeux doivent revenir à la Grèce, le pays qui les a vus naitre, de façon permanente. Peut-être même à Olympie s'il n'y a pas d'objection majeure à cela. Il n'y aura plus ainsi de tractations souterraines pour le choix des villes et les équipements pourront resservir d'une olympiade à l'autre.

    Pour que l'évènement conserve les moyens qui participent à son prestige, tous les pays participants devraient contribuer financièrement à due proportion de leurs capacités, par exemple le produit intérieur brut. Un ultime avantage : cet évènement répétitif permettrait à la Grèce, pays ami, membre de l'UE et de l'Euro, de sortir plus rapidement du marasme financier où l'a plongée dans le passé une gestion calamiteuse de ses finances publiques et de son économie.

    GS

      

  •    A0La colonne Morris de dépollution du XIVe arrondissement actuellement en expérimentation (photo Mairie de Paris)  

      

    Le site de la mairie de Paris fait état d’une expérimentation pour le moins inattendue dans le XIVe arrondissement.  Celle-ci pourrait être pérennisée et étendue d à toute la capitale si elle se révélait concluante.

    En effet  sous l’aspect d’une colonne Morris  modernisée,   Suez Environnement et  l’entreprise de biothechnologie  Fermentalg  testent un système qu’ils ont mis au point de  qui captent  dépollution de l’air au moyen de micro algues qui  «  captent le dioxyde de carbone rejeté par les pots d’échappement. »

    « Haute de quatre mètres, avec un puits de carbone d’un mètre cube, une colonne Morris d’un nouveau genre, transformée en puits de carbone… Construite en verre, cette colonne dépolluante renferme une culture de microalgues dans de l’eau. Elle «aspire» la pollution grâce au phénomène de photosynthèse   et transforment le CO² en biogaz. L’air dépollué s’échappe ensuite par le haut de la colonne, qui devrait pouvoir absorber la même captation de CO² qu’une centaine d’arbres environ. »

    Les micro algues sont recyclées ensuite pour produire, explique la mairie, « …de l’énergie verte (comme du biométhane) pouvant …  améliorer le rendement énergétique d’un bâtiment…»

    Cet essai étonnant mérite d’être suivi et s’il est vraiment concluant alors il peut constituer  un « anti polluant » écologique aux gaz d’échappement.

    Dominique Feutry 

     

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    A0L’immeuble de bureaux 114 rue du Temple (IIIe) qui va être aménagé en hôtel de tourisme (photo VlM) 

      

     

    Le 1er janvier 2015 nous indiquions qu’après sa restauration réussie, l'hôtel de Beaubrun 19, rue Michel Le Comte (IIIe), qui abrite le siège de la société de promotion immobilière Emerige, allait devenir un hôtel de tourisme de luxe ainsi que le précisait une pancarte sur le mur extérieur visible de la rue. Depuis quelques semaines déjà ce panneau a disparu et aucun travaux n'a été mené.

    Il est vrai que les hôtels se multiplient dans ce secteur du Marais ou tout proche. Après l'arrivée ces dernières années de l'Hôtel Jules et Jim rue des Gravilliers IIIe, puis de l'Hôtel des Bains 7 rue Bourg l'Abbé IIIe (notre article du 24 novembre 2014), de l'Hôtel National et des Arts et Métiers 243 rue Saint-Martin IIIe (notre article du 9 juillet 2017), l'annonce  de nouveaux hôtels 58, rue du roi de Sicile IVe (notre article du 29 août 2016), un hôtel à la place du bar restaurant "La Comète" 6 rue des Archives (IVe) face au BHV Marais (notre article du 11 octobre 2016), et la liste n’est pas exhaustive, auxquels s'ajoutent les rénovations d’hôtels existants, c'est encore un hôtel supplémentaire qui devrait voir le jour 114, rue du Temple dans un bâtiment ayant appartenu à France Telecom non loin du croisement avec la rue Pastourelle (IIIe).

    Des palissades de travaux on été en effet installées sur les trottoirs qui ne permettent plus le passage des piétons et empiètent sur la chaussée. afin de laisser des espaces pour le dépôt des matériaux, stationner les engins, faciliter l'accès aux intervenants, un périmètre a aussi été délimité juste en face, à hauteur du n° 119.

    Les indications figurant sur les panneaux affichés annoncent la présence de ces palissades jusqu'au 31 mars 2019! 

    Les voisins immédiats du chantier vont devoir patienter un certain temps pour que disparaissent les nuisances diverses inévitables pour mener à bien cette rénovation.

    Dominique Feutry 

     

     

    Un de nos lecteurs nous a apporté des informations complémentaires sur cette opération 

    L'hôtel 5 étoiles s'ajoutera aux deux autres récemment ouverts (avenue de l'Opéra et rue de la Pompe) à Paris par le groupe " EVOK HOTELS COLLECTION" dirigé par Piere Bastid. Il comprendra 44 chambres de luxe avec accès à une cour intérieure. un restaurant devrait être aménagé et peut-être une piscine sur le toit. Le cabinet 100ème étage a été retenu pour mener ce projet et la décoration a été confiée à Christian Auer qui a œuvré pour les Bains rue Bourg l'Abbé  et le Crillon. 

  • Arbaletriers façade taguée et visiteursVisite guidée de touristes dans le passage qui conduisait, du temps de la reine Isabeau de Bavière, de l'Hôtel Barbette où elle vivait à distance de son époux royal, au château de Charles VI rue Saint Paul. On y situe l'assassinat du Duc d'Orléans par les sbires du Duc de Bourgogne en 1407

     

     

    Statuant en référé le 31 août 2017, le Tribunal de Grande Instance de Paris déclare recevable la demande de fermeture du passage par le verrouillage du portail et ordonne au CCS (centre culturel suisse) de procéder à ce verrouillage pendant la nuit, tous les jours de 23h00 à 9h00.

    Voilà des années que notre association dénonce la liberté qu'a prise le CCS d'autoriser l'accès à ce passage privé la nuit car il est devenu la proie des tagueurs et des vandales.

     

    Arbaletriers façade taguée et visiteurs

     Le triste état de la rive ouest du passage et de la façade en encorbellement (Photos VlM)

     

    Voici ce qu'en disent les riverains :

    "La victoire n'est pas totale mais c'est un début très encourageant : le Centre Culturel Suisse qui ouvre notre Passage privé des Arbalétriers sera désormais obligé de le refermer comme il le faisait il y a 20 ans, avant que le Passage ne soit totalement vandalisé par leurs camions et leurs visiteurs hors contrôle.

    Ceci confirme que notre Passage privé des Arbalétriers n'est pas ouvert au public "par nature'' (comme nos syndics et leurs avocats ont tenté par tous les moyens de nous le faire croire) mais que, au contraire, le Centre culturel Suisse qui prend l'initiative de l'ouvrir à son public pour son propre profit, ne peut le faire qu'en respectant le droit des autres copropriétés en indivision, à savoir leur droit à la tranquillité et à la protection de leur bien….

    Il faut surtout retenir dans cette décision du juge des référés que les copropriétaires sont écoutés directement par la Justice et que les syndics ne peuvent pas s'y opposer comme ils ont tenté de le faire, dans notre cas, et à nos frais ( avec 5 avocats !….).

    Ceci va nous permettre à l'avenir d'exposer en justice nos préjudices et d'en obtenir réparation dans le cas de la négligence de certains syndics qui ne font pas leur travail depuis 15 ans pour entretenir notre copropriété en indivision qui est, de ce fait, extrêmement endommagée (et qui continue en plus d'endommager actuellement notre immeuble par ses infiltrations).

    Ces syndics ont refusé de façon regrettable, en dépit de nos demandes suppliantes, de le protéger des exactions extérieures sur nos façades, vandalisées en conséquence : le malheureux Passage historique des Arbalétriers dont nous avons pourtant l'honneur d'être propriétaires en indivision avec le devoir de le protéger" .

     

    Les riverains du passage des Arbalétriers, contrairement à ceux du passage Ste Avoye (IIIe) et de l'impasse de l'Hôtel d'Argenson (IVe), étaient les derniers à comprendre que la condition pour un entretien et une préservation efficaces de ce type de lieux est leur fermeture la nuit. Trop de propriétaires s'en sont longtemps désintéressés et le Centre Culturel Suisse n'a pas joué le jeu de la sauvegarde du patrimoine historique de Paris en ne voyant dans cette ruelle moyenâgeuse, dont l'histoire se confond avec celle des 14ème et 15ème siècles, qu'un moyen trivial d'accéder à un lieu de spectacles dont la qualité a été bien souvent contestée.

    Nous regrettons également que la mairie du IIIe et le ministère de la culture n'aient pas adopté une démarche active pour que l'état de cette voie historique soit enfin digne de ce qu'elle représente.

    Gérard Simonet

     

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    1226px-P1140147_Paris_III_passage_Molière_rwkVue des commerces du passage Molière (IIIe)

     

      

    Des informations plus précises viennent d’être communiquées sur l’évolution du passage Molière alors que dans l’article récent (1er août 2017) que nous lui avions consacré en raison d’importants travaux de réhabilitation programmés nous indiquions  "…À la fin des travaux en 2018, on ne sait pas quelle sera la destination des commerces. Seront-ils occupés à nouveau par leurs anciens locataires ? Est-il prévu de réserver ces boutiques à des commerçants nouveaux tous spécialisés dans une même activité ou plutôt diversifiés ? Nous espérons que de prochaines informations en provenance de la mairie apporteront une réponse à nos interrogations, ce passage devant garder son aspect pittoresque et conserver sa convivialité. »

    En réalité, il appartient à la SEMAEST (Société d’Economie Mixte d’Animation Economique des Territoires) mandatée par Paris Habitat le bailleur social ( les logements du passage ,rappelons le, sont tous des logements sociaux) de « réfléchir aux perspectives possibles en termes d’offre commerciale » sachant que pour ce lieu pittoresque la Maire de Paris « souhaite y développer la dimension culturelle .» Il est même indiqué dans le dernier bulletin municipal de la mairie du IIIe que « le projet de rénovation prévoit une refonte du passage en profondeur. » Il est ajouté que « les façades dégradées des commerces seront remplacées par des nouvelles façades vitrées qui inviteront les promeneurs à entrer…le passage sera végétalisé…au sol les pavés seront limés… » pour « …une circulation plus agréable

    Outre le réaménagement des logements en logements sociaux conformément à l’impérative volonté de l’équipe municipale de respecter, voire de dépasser le quota fixé par les textes, les chantiers se multipliant un peu partout, c’est la conservation du caractère si particulier et typique du passage qui peut poser question compte tenu de l’information distillée avec parcimonie sur son devenir.

    Il peut y avoir en effet antinomie entre l’offre commerciale qui semble souhaitée d'une part et la dimension culturelle prônée d'autre part par la Maire ? Les façades dégradées des commerces ne mériteraient-elles pas d'être tout simplement restaurées plutôt semble-t-il que les transformer avec de nouvelles façades vitrées qui pourraient faire perdre son identité au passage ? Quant à la végétalisation, le contraste avec l’aspect non végétalisé actuel risque de casser la perspective présente ?

    Le passage Molière doit garder son caractère propre, comparé par exemple au passage de l’Ancre hyper végétalisé (notre article du 05 août 2014).

    Nous espérons que les travaux qui vont être engagés en relation avec l'Architecte des Bâtiments de France, le passage étant inscrit au titre des monuments historiques, apporteront de véritables améliiorations sans métamorphoser les lieux.

    Nous suivrons avec intérêt son évolution.  

    Dominique Feutry

     

  •   Grenier2Vue du côté impair de la rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) où sont programmés des travaux de réaménagement de l'espace public 

     

      

    Le dernier Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris (BMO) daté du 29 août 2017 fait état des demandes et autorisations de permis de construire, de démolir et des déclarations préalables.

    L’une d’entre elles déposée par la Ville de Paris concerne le réaménagement du côté impair de la rue du Grenier Saint-Lazare  (IIIe). Opération dont nous avions déjà parlé dans le cadre des  projets d’investissements du budget participatif. La demande est ainsi libellée «… création d’un plateau piétonnier, remise à niveau de la chaussée, déplacement de l’entrée du parking, pose d’assises en granit, de jardinières, d’arceaux vélos et d’agrès sportifs…». Un remodelage de la rue attendu en espérant qu' il sera suivi par d’autres ultérieurs et que ce soit un début pour d’autres ultérieurement.

     

     

    Paris_4_hotel_rohan_guemeneeL'Hôtel de Rohan Guéménée jouxtant l'Hôtel de Fourcy (musée Victor Hugo) place des Vosges (IVe)  

     

    Parmi les autres demandes nous notons une opération assez lourde et nécessaire des Hôtels de Fourcy (musée Victor Hugo) et de Rohan Guéménée respectivement aux 6 et au 8 place des Vosges (IVe),  à savoir  le «réaménagement de l’Hôtel de Rohan Guéménée afin, de libérer l’Hôtel de Fourcy attenant et permettre le redéploiement de toutes les activités du musée Victor Hugo et du lycée Théophile Gautier sur l’Hôtel de Rohan Guéménée  avec amélioration de l’accueil par création d’un salon de thé au rez-de-chausée et d’un atelier pour le public au 2ème étage, restauration des façades et changement d’une partie des menuiseries extérieures sur la petite cour existante, réaménagement des locaux intérieurs du lycée Théophile Gautier et modification des accès au musée et au lycée pour mise aux normes d’ accessibilité et de sécurité. »

    Les habitués auront hâte de connaître le résultat final de ces deux opérations.

     

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    Benjamin-Griveaux-avec-Élise-FajgelesElise Fajgeles avec Benjamin Griveaux, élus de la 5ème circonscription. E. Griveaux est devenu ministre entre temps et a laissé sa place à l'assemblée nationale à sa suppléante E. Fajgeles

     

     

    La députée LREM de la 5ème circonscription (IIIe-Xe) Élise Fajgelès, assistée de son collaborateur parlementaire, a reçu le 29 août Michel Arnaud et Dominique Feutry, présidents de l'ARQAM et de "Vivre le Marais !", pour évoquer les demandes de l'ARQAM (association pour la reconquête du quartier des Arts & Métiers – IIIe) qui ont fait l'objet de plusieurs interventions et notamment l’article que nous avons publié le 14 août sur le blog de "Vivre le Marais !"

    Seulement nommée députée le 26 juillet en tant que suppléante de Benjamin Griveaux, Élise Fajgeles justifie aussi le retard pour nous rencontrer suite à nos différentes sollicitations par la tenue jusqu’au 9 août de la session de  l'Assemblée nationale suivie des vacances d’été. 

    Récemment  encore, élue locale du Xe arrondissement,  Élise Fajgelès s’est montrée très sensible aux préoccupations des habitants de sa circonscription. Elle  a souligné aussi qu’elle s’investirait  dans la commission des lois dont elle est membre.

    Pour ce qui concerne le sujet des rues Sainte Apolline et  Blondel (mono activité, drogue, alcool…), Élise Fajgeles s’est engagée à la suite à la réclamation de Michel Arnaud à aider, en relation avec le Commissaire central du IIIe arrondissement,  à ce que l'arrêté anti-alcool soit vraiment appliqué rue Sainte-Apolline.

    Des contacts seront pris avec le cabinet du Préfet de police pour obtenir l'installation de la caméra de surveillance au coin des rues Ste Apolline et St Martin, le dernier verrou à surmonter étant la faisabilité de la connexion au réseau CCTV (Closed-Circuit TeleVision ) du ministère de l'intérieur.

    Des contacts seront pris aussi avec d’autres administrations (Direction des impôts, URSSAF) sur les contrôles touchant notamment le travail dissimulé.

    Très à l’écoute, nous avons vraiment perçu auprès d’Élise Fajgelès la volonté de s’impliquer  et de trouver des solutions aux préoccupations des habitants de sa circonscription qu’elle connait bien souligne-t-elle.  Elle est partante pour une promenade sur le terrain rues Ste Apolline, Blondel, St Martin et impasse de la Planchette un soir vers 18 heures pour bien se rendre compte des problèmes rencontrés par les riverains du quartier.

    Fajgeles Élise Fajgeles avec à sa gauche Michel Arnaud et Dominique Feutry