Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  • IMG_0803Le nouveau magasin "Côtésushi" 31 rue Rambuteau (IVe) (photo VlM)

     

     

    Nous avions indiqué (article du 27 mars 2017) que la rue Rambuteau souffrait au plan commercial car plusieurs commerces fermés étaient à céder.  L’un d’eux aancien magasin de primeurs vient d'être transformé  en magasin de sushis.

    L’enseigne est dénommée « Côtésushi ». Aaprès d’importants travaux d’aménagement, le magasin  est sobre, zen même et s’insère  avec  goût dans le paysage. Il comble aussi un manque dans le rue, à savoir l’offre de sushis, des produits  qui sont  devenus  un véritable phénomène, car si au départ  l’effet mode jouait, aujourd’hui les consommateurs de sushis montrent un véritable engouement  à leur endroit.

    Seule ombre pour ce nouveau commerce, ses bicyclettes, à la fois supports publicitaires et servant aux livraisons. Elles trônent soit sur le trottoir, gênant alors le passage des piétons, très nombreux, soit elles stationnent  sur l’emplacement de livraison-parking devant la boutique, empêchant des livreurs de s’y  garer. Ces derniers restent alors sur la chaussée pour effectuer leur livraison  et bloquent la circulation…

    Il y a fort à penser que les agents de la Direction de l’Urbanisme y mettront bon ordre lors d’un de leur passage qui ne manquera  pas de se produire.

    Dominique Feutry

     

  • MamieIl a ouvert depuis peu : "Chez Mamie", restaurant chinois, 18 rue du Grenier Saint Lazare (IIIe). (Photos VlM)

     

    L'ouverture d'un restaurant chinois dans ce quartier du IIIe n'est normalement pas un évènement. Celui-ci interpelle néanmoins, à commencer par son enseigne. Un nom  qui résonne étrangement pour un restaurant étranger, et qui invite à regarder ce qu'il cache, dans cette salle qui ouvre sur une loggia faisant office de terrasse pour ceux qui veulent absolument s'installer dehors.

    Le patron, de façon aussi surprenante, se prénomme Jacky. Son patronyme Teng nous renseigne mieux sur ses origines chinoises. Il vient de la province de Sichuan. Cette région du sud-ouest du continent chinois est connue pour sa cuisine, l'une des quatre grandes de l'Empire du Milieu. Elle se caractérise notamment par l'usage du piment dans certains plats signalés par 1,2 ou 3 petits dessins qui en figurent la virulence.

    La cuisine de Sichuan sait aussi satisfaire des goûts pour des mets peu épicés. Elle fait une large place aux fritures et à la cuisson à la vapeur.

      Mamie salleJacky Teng près du comptoir

     

    La salle est spacieuse, décorée avec goût et confortable. Une cave est aménagée au sous-sol en salon particulier pour accueillir un groupe de 10 à 12 personnes pour des repas sur commande (fêtes familiales, évènements d'entreprises …)

     

    Mamie ssol

    Pour l'avoir essayé, nous témoignons que ce nouvel établissement se mesure aux meilleurs de nos restaurants asiatiques dans le Marais IIIe et IVe (*). L'accueil est chaleureux. Compter 25 € en moyenne par personne, boisson comprise. Tél. 09 54 52 02 99

     

    (*) En toute rigueur, nous sommes ici en dehors du Marais mais nous en sommes très proches…

     

     

  • Sdf75Quai de l'Hôtel de Ville (IVe) (Photo VlM)

     

    Il se prénomme Jimmy et dit avoir été SDF victime de la Maire de Paris qui refuse de lui attribuer un logement à sa convenance. Citons le : "LOL (mort de rire – ndlr) ! Depuis deux mois, trois jeunes graffeurs vraiment très sympas me font une pub d'enfer ! Tant que la Hidalgo refusera de me reloger correctement, c'est à dire logement social décent, ils vont « signer » mon site SDF75 sur tous les gros arbres de Paris ! Il y en a déjà plus de 220…. (voir nombreux articles via Google "SDF75")

    Voilà pourquoi les plus beaux arbres de Paris, des platanes centenaires, sont défigurés par cette inscription dont l'auteur explique qu'elle n'est pas de lui mais de sympathisants, des fois que la mairie de Paris s'aviserait de l'assigner en justice pour dégradation de bien public ou autre fondement tout aussi pertinent.

    Il reconnait 220 crimes et il est fort probable que le chiffre ait progressé entre temps. Va-t-on le laisser poursuivre le massacre ? Nous prenons contact avec l'Hôtel de Ville ainsi que la mairie du IVe, où Pacôme Rupin, candidat "En Marche" aux législatives a été conseiller municipal et ne peut pas ne pas avoir remarqué cette agression caractérisée contre notre environnement et notre patrimoine végétal. En même temps, nous portons l'affaire auprès du directeur de la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention), Matthieu Clouzeau, chargé de la répression des incivilités (et c'en est une !)

    Si la mairie décide de poursuivre l'auteur au pénal, nous nous porterons volontiers partie civile. Mais on connait la lenteur des actions en justice. Il faut donc sans tarder effacer ces dégradations. A notre avis, s'agissant d'un support végétal vivant, la DEVE (direction des espaces verts et de l'environnement – Carine Bernede) doit associer ses compétences avec celle de la DPE (direction de la propreté – Patrick Geoffray). Nous les saisissons du problème. La priorité nous parait être la suppression des inscriptions sur les arbres ou leur couverture par un voile de peinture inoffensive. En rendant les inscriptions invisibles on découragera le vandale de poursuivre.

    GS

     

  •  AAAAALa mairie de Paris à la peine à endiguer la prolifération des rats !

     

    A la suite de nos articles (1er et 8 décembre 2016) traitant de l'infestation des rats dans les squares de notre quartier, nombre de journalistes, étudiants et chercheurs français et étrangers se sont focalisés sur le sujet (notre article du 15 mars 2017), pendant que la mairie entreprenait des mesures de prévention en fermant notamment 9 squares dont ceux de la Tour Saint-Jacques (IVe) et  Charles-Victor Langlois rue des Blancs Manteaux (IVe) tout en lançant l’éradication des rongeurs. 

    Force est de constater, 6 mois passés, que la situation a peu évolué. Les squares sont toujours fermés, preuve que les rats sont encore présents.et prospèrent. 

    A qui la faute ?

    Aux rats eux-mêmes, rusés et "intelligents" qui ne se laissent pas traquer si facilement dit-on.

    A ceux qui continuent à laisser sur les trottoirs et à côté des poubelles, ordures, restes de nourriture et papiers gras dont raffolent nos rongeurs…

    A  la mairie de Paris qui ne met pas suffisamment de moyens pour combattre les rats (produits de dératisation insuffisamment puissants et moyens humains trop limités).

    Les Parisiens sont lassés par cette situation et frustrés de ne pouvoir profiter des squares avec l'arrivée des beaux jours. Ils s'étonnent de croiser encore autant de rats Il sont atterrés par un tel manque de résultat, alors qu'il s'agit d'une question de salubrité dans une ville à forte densité de population, très fréquentée par les touristes par ailleurs !    

    Pourtant un spécialiste de ces questions, l'auteur du livre "Des rats et des hommes", Pierre Falgayrac, expert en hygiène et sécurité préconise dans son ouvrage des mesures simples, afin de réguler le population des rats, seule solution pérenne à ces yeux.

    Il recommande de 

    • Dératiser les égouts avec des biocides en ciblant très précisément les alentours des commerces de bouche (supermarchés et restaurants), en prenant soin d’utiliser des appâts plus appétissants que la nourriture que les rats peuvent trouver dans les poubelles à la surface ;

    • Placer des pièges mécaniques à noyade dans les espaces verts, que l’on déplace d’une semaine à l’autre. Cette méthode permet de ne pas fermer les parcs, car ces pièges sont sans crainte pour l’homme ou les autres animaux (chiens, oiseaux, etc.) ;

    • Nettoyer les trottoirs deux fois par jour, surtout aux abords des commerces de bouche ;

    • Dératiser une zone un mois avant d’y faire des travaux, car les travaux font fuir les rats des égouts qui surgissent alors sur terre.

    Bien entendu une meilleure sensibilisation, une éducation des Parisiens et des touristes qui doivent apprendre à ne pas jeter à terre les restes de nourriture et les emballages, compléteront le dispositif. 

    Il est grand temps que les équipes ad hoc de la mairie passent  la vitesse supérieure !

    Dominique Feutry

     

  •   Diner-en-blanc-devant-l-hotel-de-ville-a-paris-le-8-juin-2017Les convives de l'édition 2017 du "Dîner en  Blanc" installés sur le parvis de l'Hôtel de ville (IVe) (photo boursedirect.fr)

     

     

    Malgré l'état d'urgence et le risque terroriste, la 29ème édition du « Dîner en blanc » s’est tenue le jeudi 8 juin sur le parvis de l’Hôtel de Ville qui, pour l’occasion, n’était pas encombré d’installations diverses qui gâchent habituellement le lieu.

    Comme à chaque fois pour cet évènement l’endroit, le lieu et la date sont tenus secrets jusqu'au dernier moment et ne sont dévoilés qu’au terme d'un jeu de piste.

    Les convives, tous vêtus de blanc, arrivent alors avec tables, chaises pliantes, nappes blanches, plats et pourquoi pas bougeoirs en argent. Le plus comique est de scruter les réactions des badauds quelque peu surpris de ce qui se déroule sous leurs yeux.  

    A minuit, après le dîner, tous les participants quittent le site en le laissant propre, comme l‘impose le règlement, ils sont invités en effet à emporter leurs déchets. 

    Selon les organisateurs, le nombre de 8.000 « dîneurs » est avancé ! Rappelons que non autorisée cette manifestation « bénéficie d’une tolérance des forces de l’ordre en raison d’une organisation disciplinée. »  Le succès de ce concept breveté, est international, de tels dîners en blanc sont ainsi organisés dans plus de 70 villes à travers le monde, dont New York, Copenhague, Bangkok et Zagreb… 

     

    Banquet-des-maires-septembre-1900Le banquet des maires de France réunissant 22 965 convives lors de l'Exposition universelle en septembre 1900 

     

    Après les contre-allées des Champs-Élysées, place de la Concorde, au pied de la Pyramide du Louvre et aussi place des Vosges, le parvis de Notre-Dame et, cette année, le parvis de l’Hôtel de Ville, quel lieu particulier sera retenu l’an prochain pour le trentième anniversaire de cet immense dîner. 

    Celui-ci n’est pas sans rappeler le déjeuner des maires de France organisé sous des tentes en septembre1900 dans le jardin des Tuileries lors de l’exposition universelle. A l’époque la maison Potel et Chabot, aidée par des coursiers à bicyclette et une Dedion Bouton circulant entre les tables, avait réussi à servir 22 965 convives en même temps ! Une gageure !

    Les chiffres sont impressionnants, 7 km de tables, 7 km de nappes, 125 000 assiettes, 126 000 verres, 60 000 couteaux… 3 000 personnes pour préparer, cuisiner, servir et débarrasser, 2 tonnes de saumons, 2 500 poulardes, 1 200 litres de mayonnaise, 10 000 pêches, 1 tonne de raisins, 39 000 litres de vin et 3 000 litres de café…! Époustouflant !

    Dominique Feutry

     

  • IMG_3293 (3)Aspect actuel du mur de l’angle du 2 de la rue des Quatre-Fils et du 93 de la rue Vieille-du-Temple (IIIe) (photo JFLB)

     

    Depuis les plaintes et les protestations dont Supreme a fait l’objet ces derniers mois, de la part des riverains de la rue Barbette, de la rue des Quatre-Fils, de la rue Vieille-du-Temple, et au-delà, l’enseigne a quelque peu modifié ses modes opératoires, tout en restant fidèle à sa philosophie d’occupation et de prédation de l’espace public[1]. Le square Léonor-Fini est devenu le nouveau point de convocation des acheteurs qui se sont inscrits sur son site Internet.

    Chaque jeudi, il est désormais investi dès le matin par une centaine de jeunes consommateurs, encadrés par des vigiles qui les acheminent par petits groupes vers la rue Barbette, après vérification de leur identité. Progressivement, le square et le trottoir de la rue Vieille-du-Temple se transforment en souk informel, jusque vers 16h, les primo-acheteurs attendant leur clientèle sous la surveillance des vigiles, mais aussi de « gros bras » stockant la marchandise dans une ou plusieurs voitures garées à proximité de l’entrée du square. De leur propre dire, ces revendeurs cèdent au prix de 300 € des tee-shirts qu’ils ont achetés le matin au prix de 50€, et réalisent chaque jeudi après-midi une marge bénéficiaire de quelque 1.000 €. Au nez et à la barbe du fisc, mais au vu et au su de Supreme, qui contrôle ce dispositif informel par ses vigiles, sans doute pour éviter tout braquage qui ferait mauvais genre.

    Faut-il rappeler que toute activité lucrative est interdite dans les parcs et jardins publics de la Ville de Paris ? Ainsi va l’État de droit dans le Marais, dans l’indifférence absolue des pouvoirs publics, plus prompts à réprimer les manquements occasionnels à la loi ou à la réglementation que leur viol systématique, à jours et à heures fixes annoncés sur Facebook, par un commerce ayant pignon sur rue… et désormais sur square.

    Mais apparemment « plus c’est gros, plus ça passe ». L’association « Vivre le Marais ! » s’est récemment réjouie de la réhabilitation du mur de l’angle du 2 de la rue des Quatre-Fils et du 93 de la rue Vieille-du-Temple, qui a été transformé, à l’initiative du patron de la brasserie La Perle, et en accord avec le propriétaire de l’immeuble, en gigantesque panneau d’affichage mis « à disposition d'annonceurs pour des campagnes qui, à ce jour, se sont toutes avérées dignes du cadre architectural et historique ambiant »[2].

    Je ne sais si la fresque orange criard qui a été peinte ce mardi 6 juin répond à cette appréciation. Mais, sous les prétentions artistiques de ce projet, se dissimule de la publicité commerciale pour des marques ou des produits que reconnaissent immédiatement les hipsters, et auxquels renvoient les # des affiches. En réalité, la fresque en question nous annonce ainsi le retour d’une série télévisée,  « Les Filles de Litchfield »[3].

    Elle se retrouve à l’identique sur le canal Saint-Martin, et ailleurs sans doute dans Paris. Trois questions se posent alors. Cette campagne de publicité déguisée sur la voie publique, a fortiori dans un quartier sauvegardé comme le Marais, est-elle légale ? Qui encaisse les redevances de l’affichage, la société Perial Conseil, 9 rue Jadin, Paris XVIIe arrondissement, propriétaire de l’immeuble, ou M. Jean-Philippe Nikoghossian ? Et à quand une fresque, au même endroit, à la gloire de Supreme ?

     

    Jean-François Leguil-Bayart

     

    [1] https://blogs.mediapart.fr/jean-francois-bayart/blog/170417/la-macronisation-du-marais-ou-le-supreme-du-mepris

    [2]  http://vivrelemarais.typepad.fr/blog/2017/05/carrrefour-quatre-fils.html 

    [3] http://www.imagesdubeaudumonde.com/2017/06/elles-reviennent.les-filles-de-litchfield-orange-is-the-new-black.html

     

  •   IMG_0774 La Fontaine de Joyeuse dont la grille est fermée a l'aide d'un morceau de matière plastique noire 41 rue de Turenne (IIIe) (photoVlM) 

     

     

    Dans un article du 1er juillet 2014,  intitulé « La fontaine de Joyeuse s’est tue… », nous nous étonnions du laisser-aller qui entourait cette jolie fontaine qui agrémente la rue de Turenne, non loin de la place des Vosges, au N° 41. 

    Si son aspect s’est amélioré, sa remise en eau effectuée, on constate à nouveau sa lente dégradation puisqu’un simple sac en matière plastique, peu esthétique, sert aujourd’hui de cadenas pour fermer la grille d’accès dont l’état laisse à désirer et la serrure ne fonctionne plus. Le sol est jonché de papiers et d'un reste de buis artificiel. L'eau ne coule plus mais cela est sans doute dû aux travaux en cours sur les canalisations proches. 

    La ville, responsable de son entretien, ne doit pas laisser la situation ainsi et encore moins la laisser empirer, car l’aspect actuel de la fontaine s’ajoutant à d’autres signes que nous dénonçons régulièrement aggrave l’aspect de négligence et de malpropreté de notre quartier, rappelons le, très visité par les touristes. 

    "Vivre le Marais !" a alerté les services compétents

    Dominique Feutry

     

  • Berges rive droite pont marie 01 06 17Dix heurs du matin. Une jeune femme médite face à l'Île Saint Louis. Tout est propre autour d'elle mais depuis cinq heures du  matin des agents de la propreté se sont activés pour nettoyer les lieux (Photo VlM)

     

     

    Elle tient le petit café sur les berges où il possible de consommer au bord de la Seine en terrasse pour 1€ à 2€50. Le prix le plus bas de Paris pour la vue la plus belle ! La gérante Nadia en est fière mais elle a les pires craintes que son paradis plonge en enfer. En cause, la fréquentation nocturne, entre 22h00 et 3h00 du matin. A ce moment, il n'y a plus aucune présence de contrôle sur les berges. C'est là que des groupes d'assoiffés viennent et s'installent pour consommer les bouteilles d'alcool qu'ils ont amenées avec eux.

    A 5h00, le sol et les équipements sont jonchés de bouteilles vides, de canettes et de déchets divers. Les agents de la propreté doivent alors s'activer pour que les lieux présentent un visage convenable dès les premières heures du matin. L'intervention prend du temps cependant. Le ramassage des mégots et autres objets un par un sur les pelouses est fastidieux et quelque part indigne (un clic gauche jusqu'à deux fois dans l'image permet de détecter un mégot résiduel entre les pavés. Cherchez…).

    Reconnaissons qu'à 10h00 les sites sont propres. Jusqu'à quand pourrons-nous le dire ?

    Nadia a décidé déjà de prendre des mesures concernant la buvette : elle ferme plus tôt le soir, dès que les bandes qu'elle redoute se pointent. Elle a la chance apparemment de décider de son rythme de travail. Nous sommes début juin et l'annonce de l'ouverture du parc "Rives de Seine" est récente et encore peu connue.

    Du côté de l'Hôtel de Ville, on imagine que deux tendances doivent s'affronter :  celle de Christophe Najdovski, Maire-Adjoint "Vert" en charge de la voirie et des déplacements, qui a misé gros sur le réaménagement des berges et pris des risques à la hauteur de cette initiative. Il faut que tout se passe bien pour lui. La propreté du parc fait partie du challenge et il n'est pas interdit de penser que Mao Péninou, Maire-Adjoint en charge de la propreté justement soit pour lui un allié objectif car un échec en la matière sera mis aussi à son bilan et il n'a pas besoin en ce moment, après les rats, de ce nouvel avatar…

    Canal st martin foule 22 04 14Le canal Saint-Martin la nuit

     

    Ils ont contre eux Bruno Julliard, premier Adjoint d'Anne Hidalgo, en charge entre autres de promouvoir les activités nocturnes de Paris, avec l'aide d'un groupe conséquent qui comprend Frédéric Hocquard, élu et conseiller en charge de la nuit, Thierry Charlois et Gilles Sredic, assisté des "Pierrots de la Nuit" qui ont élargi leur champ d'intervention de la modération (qui n'a rien donné) à la promotion des activités nocturnes. Une force de frappe qui a en tout cas le mérite du nombre, sans compter les subventions versées à l'AMUON qui fournit son cadre juridique aux "pierrots" (100.000 € récemment attribués par le conseil de Paris).

    Cet ensemble qu'on appelle aussi "conseil de la nuit" est vivement critiqué en ce moment par les associations qui composent "Vivre Paris !" car il favorise le lobby de la nuit au détriment de la tranquillité des riverains et de la santé de nos jeunes, qui sont les grandes victimes de l'alcool qui règne en maitre avec la drogue sur les nuits telles qu'on les encourage. C'est lui aussi qui milite pour l'ouverture des parcs parisiens la nuit.

    S'agissant des berges, il est évident que leur fréquentation va croitre dans les semaines qui viennent et que le phénomène nocturne va s'amplifier si rien n'est fait pour le modérer. Entre 22h00 et 5h00 du matin le champ sans aucune surveillance est libre aux pires débordements et les moyens affectés au nettoyage, qui sont convenables aujourd'hui, cesseront de l'être demain. Si ces berges deviennent la réplique à grande échelle du canal Saint-Martin, ce qui pourrait être une grande réalisation de la mandature d'Anne Hidalgo et des alliés Verts deviendrait la honte de Paris et une injure à l'UNESCO qui a fait du site un élément du patrimoine mondial de l'humanité.

    Gérard Simonet

     

     

  • Vieille du temple 97 mur pignon 30 05 17Carrefour Vieille du Temple/Quatre-Fils (IIIe) (Photo VlM)

     

    C'est une réhabilitation qu'on doit à Jean-Philippe Nikoghossian, le propriétaire de la brasserie de la Perle. Une réalisation au sens métaphorique du terme car l'auteur est surtout celui qui a eu l'idée de s'attaquer à un mur-dépotoir qui servait d'exutoire à ceux qui s'expriment en barbouillant les murs et à d'autres qui en font un usage marchand en y collant leurs affiches sauvages. Il a œuvré pour que ce support soit désormais géré par celui qui en est propriétaire et qui met l'espace à disposition d'annonceurs pour des campagnes qui, à ce jour, se sont toutes avérées dignes du cadre architectural et historique ambiant.

    Le résultat est élégant. Tant mieux car nous sommes à deux pas des Archives Nationales, de l'Hôtel de Rohan et du musée Picasso et du bel Hôtel Aubert de Fontenay qui l'abrite et dont on voit la façade arrière depuis la rue Vieille du Temple. La mouture précédente est restée plusieurs semaines sans que son intégrité n'en souffre, sauf dans ses derniers jours. Souhaitons que celle-ci résiste au temps, et au temps qu'il fait car les pluies peuvent faire des dégâts, jusqu'à ce qu'un nouveau décor la remplace.

     

  • Pacôme rupin géné

     

    Pacôme Rupin, qui peut se réjouir que son mentor Emmanuel Macron ait recueilli 90,49 % de nos voix dans le IVe au second tour des présidentielles, n'a pas besoin de se livrer au racolage à l'aide d'affiches sauvages. C'est pourtant ce qu'il fait ici, 36 rue des Archives (IVe). Il souhaite nous rencontrer. Avec plaisir, Pacôme, mais surtout si vous renoncez à défigurer ce quartier qui est si beau et qui demande qu'on le respecte….

    Didier le reste pc dét

    Nicolas bonnet

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nicolas Bonnet Oulajdj, qui se présente avec la chaleureuse Évelyne Zarka dans le IVe, et Didier Le Reste dans le IIIe croient défendre le PCF avec leurs affiches elles aussi sauvages sur les murs du Marais.

     

    Roger vincent 24 02 14Bloche

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vincent Roger et Patrick Bloche

     

    On recevra avec plaisir Vincent Roger, leur adversaire "Les Républicains", dont on constate qu'il respecte consciencieusement notre environnement en cette période électorale propice aux débordements, tout comme Patrick Bloche le candidat PS sortant.

     

    Bassil parcmètre

    Celui-ci fait très fort dans le IIIe : il emmaillote carrément les parcmètres, sur toutes leurs faces, pour être sûr qu'on va bien le voir ! Il s'appelle Raymond Bassil et milite pour "En Marche" sans en faire partie…. Décidément, cette époque nous réserve des surprises !

     

    Insoumis

     

    Les disciples de Mélanchon, Jean-François Lallemand et Hélène Franco dans le IVe, ont opté pour l'affichette. Pour compenser la taille modeste de leur visuel, ils ont choisi de matraquer. La pauvre descente d'eau qui ne demande rien à personne se voit ainsi affublée d'une dizaine de "stickers"….

     

    Dagoma seybah internaute  Bayou

    Toujours dans le IIIe, on a cherché Seybah Dagoma, députée PS sortante. Aucune trace et on l'en remercie. Il y a dix jours, des affichettes avaient germé. Elles ont disparu. C'est mieux ainsi. Tout comme on est reconnaissants au "Vert" Julien Bayou, de se borner à distribuer des tracts.

     

    Grivaux

    Benjamin Griveaux (Photo "Les Échos") mérite aussi des louanges. Il est vrai qu'avec les 93,41 % de voix que nous avons apportées à Emmanuel Macron aux présidentielles dans le IIIe, lui qui se réclame de notre nouveau président et qui bénéficie de son investiture, n'a certainement pas besoin de s'abaisser à recourir à un processus illicite et sauvage pour être reconnu.

     

    Lancar pawlick 12 04 12

    Quant à Deborah Pawlik, la candidate "Les Républicains" dans le IIIe, qui pour son coup d'essai voudrait bien faire un  coup de maitre, nous la recevrons aussi très volontiers car, en dehors des panneaux officiels, nous n'avons pas trouvé de manifestation intempestive de sa part sous la forme d'affiches ou d'affichettes.

    Gérard Simonet