Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue


  • 6a00d8341d8a0f53ef01b7c8f30e61970b-500wi
    Etat actuel du 26 de la rue de Montmorency (IIIe) dont la rénovation va démarrer (photo VlM)

     

     

    L'immeuble "abandonné " au no 26 de la rue de Montmorency (IIIe) qui abritait autrefois un restaurant réputé attend sa remise en état depuis au moins 8 ans (voir nos articles des 17 décembre 2012 et 27 octobre 2013). Un permis de construire délivré le 30 novembre 2016 est apposé sur la façade et précise la nature des travaux " Réhabilitation d'un immeuble d'habitation et de commerce, changement partiel de la destination d'un local commercial en habitation, déplacement de trémie d'ascenseur et d'escalier, couverture de courette à réalité de chaussée, remplacement des menuiseries extérieures, ravalement des façades."

    Voilà une excellente nouvelle annonçant la renaissance de cet édifice qui faisait tache depuis si longtemps dans la section de la rue de Montmorency entre les rues Beaubourg et du Temple. Nous avions publié plusieurs articles sur notre blog pour dénoncer cette situation tout en relatant les différentes péripéties qui ont émaillé ce dossier, l'immeuble ayant été convoité un moment par la mairie qui souhaitait y aménager des logements sociaux. 
     
     
     
    IMG_0629Situation actuelle du 69-71 rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)
     
     
     
     
    Autre immeuble "verrue" dans le quartier, le bâtiment de bureaux se trouvant aux 69-71 rue Beaubourg (IIIe), propriété d'un groupe financier. De facture très disgracieuse dans son environnement immédiat, il est depuis plusieurs mois totalement abandonné et offre un aspect "délabré". Des affiches, des tags masquent le niveau inférieur, la saleté s'accumule à ses pieds et des stores pendent aux fenêtres. Situation indigne et inadmissible qui fait des émules lorsque l'on considère les magasins fermés environnants dont les vitrines disparaissent derrière de véritables rideaux d'affiches collées, comme à l'angle des rues de Turenne et du Parc Royal (IIIe) !! Ces cas ne devraient pas se produire ni prospérer.
     
    Il appartient aux autorités, nos édiles responsables notamment, de s'impliquer dans ses dossiers en évitant pour les immeubles liés à des procédures longues qu'ils soient inutilement dégradés, squattés en attendant leur sort et en obligeant les propriétaires négligents à maintenir en état leur bien.
     
    Laisser faire est coupable et ne fait qu'aggraver l'image de malpropreté ambiante de Paris qui vient de conduire la Maire au lancement d'un 3ème plan de propreté depuis son élection à l'Hôtel de ville.
     
    Dominique Feutry
     
     
  • IMG_0609Un pied d'arbre planté et fleuri rue de Bretagne (IIIe)  au niveau du N° 25 (photo VlM)

     

    Plus de verdure, plus de fleurissement, tel est le leimotiv des parisiens qui trouvent que la capitale est en insuffisance en ce domaine, même si des efforts certains sont faits ici et là par les uns et les autres,  y compris le service compétent de la mairie,  la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement (DEVE).

    Paris doit perdre son caractère encore trop minéral d'ailleurs souvent souligné.

    Au détour d’une promenade, nous avons découvert trois arbres à la hauteur du 25 rue de Bretagne (IIIe),  non loin du Marché des Enfants Rouges, qui  bénéficiaient d’un traitement particulier. En effet des jardinières de forme carrée,  en bois brut,  aux angles nimbés de bleu entourent les arbres. Elles sont remplies de terre, des fleurs et des plantes de toutes sortes y ont été plantées.

    Sans doute s’agit–il d’une expérience privée ou municipale en cours qui, si elle est appréciée des habitants et ne fait pas l’objet de dégradations gratuites, pourra être étendue à d’autres arbres et d’autres rues.

    Nous saluons cette initiative certes encore embryonnaire qui embellit et égaie notre quartier.

     

  • République nuit debout 10 04Manifestation-type place de la République (Photo VlM)

     

    Nous avons reçu copie d’un courrier adressé au cabinet du Préfet de police de Paris avec copie au Maire du IIIe arrondissement intitulé : « Une soirée  " normale " pour les riverains Place de la République. »

    Dans ce courrier les habitants se désolent de l’orientation de l’usage réservé à la place en ces termes : 

    « Depuis la rénovation de la Place de la République, celle-ci est devenue le théâtre permanent du pouls de la France. Mais depuis le Printemps 2016, les événements ont pris une envergure sans précédent avec l'occupation de la place par " Nuit Debout ". 

    En effet, pendant presque 2 semaines, les riverains (habitants mais aussi les clients des hôtels sur la place) ont vécu un réel enfer : vous aviez donné carte blanche pour organiser toute la nuit des réunions publiques qui ont dérivé vers des Rave Party qui laissaient place à l'alcool et la drogue plutôt qu'au débat d'idées !

    Lorsque, excédés et sans sommeil, nous appelions la préfecture pour connaître la fin des festivités, nous restions sans réponses … et encore, quand les standardistes téléphoniques de la préfecture ne nous envoyaient pas " sur les roses ".  À l'arrivée de la fin de la trêve hivernale, nous commencions à redouter le retour des beaux jours : le week-end du 18 et 19 Mars n'a fait que confirmer nos inquiétudes ! »

    Sont égrainés ensuite les différents évènements qui se sont déroulés depuis le 18 mars., meetings de candidats aux élections présidentielles, « concerts » divers et bruyants avec installation de scène …se terminant fort tard avec fermeture de la station de métro République accentuant les difficultés des habitants d’accéder à leur domicile après leur journée de travail ? 

     « Depuis Nuit Debout, TOUS les concerts de terminent à 23h, …sauf traitement de faveur pour certains candidats… ? » 

    Et de conclure

     « Cette situation est devenue parfaitement intolérable ! Il est de votre responsabilité de veiller à la sécurité et la tranquillité des riverains. Il n'est plus acceptable que vous autorisiez ce type de manifestation et que les riverains se retrouvent pris en otage et ne puissent même pas prendre leurs dispositions pour passer une nuit calmement ! 

    Aussi, nous riverains, nous savons où nous habitons, nous souhaitons juste pouvoir nous organiser si de tels événements arrivent, ainsi, pour chaque autorisation donnée à des organisateurs d'événements, nous souhaiterions qu'il soit expressément exigé aux demandeurs de procéder à une campagne systématique d'information auprès des riverains de la Place. A J-15 : campagne d'affichage dans le quartier, à J-8 : distribution de prospectus dans toutes les boites aux lettres des riverains en le nom de l'organisation demanderesse, le but et l'objectif de celle-ci, le nombre de participants attendus et les horaires prévus. 

    Certaines organisations font déjà ce type d'information, ce qui s'apparente à de la politesse et du savoir-vivre, il convient par conséquent, de rappeler, à celles qui ne le font pas, qu'il y a des gens qui vivent sur la place, ou alors de déclarer tous les hôtels et immeubles autour de la place comme zone sinistrée non habitable … ou bien encore d'exonérer ses habitants de toutes les taxes inhérentes ! »

    Nous percevons une forte tension tout à fait compréhensible des riverains délaissés par les pouvoirs publics malgré l’intervention en son temps du Maire du IIIe arrondissement (notre article du 09 septembre 2015).

    Il est en effet inamissible de faire de la place un forum où se concentrent différentes formes d’excès et nous soutenons l’action des riverains en colère spoliés de la tranquillité qu’ils sont pourtant en droit d’attendre.

     

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  • Ambroise-rendu plateforme 24 04 17Le "médiateur" Marc Ambroise-Rendu (à droite) avec le président et le vice-président de la Plateforme des associations parisiennes d'habitants Claude Birenbaum (au centre) et François Douady (à gauche) (Photo VlM)

     

     

    La mairie de Paris et le groupement d’intérêt public (GIP Paris JO) vont bénéficier de l'engagement de Marc Ambroise-Rendu pour assurer au nom de "France Nature Environnement" une mission de médiation entre les organisateurs des JO et la population parisienne représentée par les associations d'habitants qui militent pour la protection de leur environnement.

    Cet ancien journaliste-urbaniste au quotidien "Le Monde", rédacteur en chef de la revue "LIAISON" de l'association "Paris Île de France Environnement" a toutes les qualités requises pour la tâche délicate qui lui est confiée. Nous l'avons rencontré le 24 avril avec le bureau de la "Plateforme parisienne des associations d'habitants", dont "Vivre le Marais !" est membre.

    M. Ambroise-Rendu n'ignorait rien de notre opposition à l'organisation des Jeux Olympiques à Paris en 2024. Nous en avons régulièrement développé les raisons sur ce blog. Elles sont économiques (fort déficit prévisible à l'image de Londres, Athènes, Rio de Janeiro …) et environnementales, avec une gêne considérable pour les habitants tout au long de l'installation (plus d'un an avant) des sites olympiques.

    Il y a aujourd'hui deux motifs  supplémentaires de s'y opposer : la sécurité face au développement des actions terroristes et la perspective d'un développement incontrôlé du tourisme de masse que les sites attractifs comme Venise (mais Paris n'en est pas loin !) ne savent plus gérer. Héberger des jeux olympiques c'est mettre des projecteurs puissants sur une ville et accroitre de ce fait le nombre de ses visiteurs.

    Il était avec nous cependant pour nous exposer sa méthodologie. En rappelant pour commencer que Paris s'oblige à créer dans ses murs 39 sites olympiques et 44 sites d'entrainement. La Ville s'engage à les installer sur nos sites prestigieux : Champ de Mars, Trocadéro, Champs Elysées, Grand Palais, Invalides…. chacun  de ces sites devant accueillir les athlètes, les organisateurs, les journalistes et le public payant.

    La partie "sociale" des JO, notamment le village olympique, est dévolue au département de la Seine St Denis (93).

    Nous sommes invités à nous manifester pour que les dossiers nous soient communiqués. Marc Ambroise-Rendu sera notre interface avec le GIP Paris JO pour décider avec lui d'accommodements qui satisfassent ses interlocuteurs.

    Pour ce qui nous concerne, dans les IIIe et IVe arrondissements, nous ne sommes pas directement concernés. Il reste que les travaux et l'afflux de visiteurs impacteront notre environnement et que le déficit quasi garanti que supportera la Ville pèsera sur nos épaules de parisiens. D'ores et déjà, notre participation à la compétition nous a coûté 60 Millions d'€ de frais de dossier.

    Nous nous sommes engagés à respecter l'échéance du 10 mai 2017 pour signifier notre position. Il faut que d'ici là nos adhérents et nos lecteurs nous confortent dans notre intention de dire au Comité Olympique, directement ou/et à travers ses représentants, que nous ne souhaitons pas que Paris soit chargée de l'organisation de ces Jeux Olympiques.

    Quatre villes, toutes très sérieuses (Hambourg, Boston, Budapest et Rome), ont pris formellement l'avis de leurs habitants et ont déjà dit NON. Il ne reste plus en lice que Paris et Los Angelès. Nous n'en voudrons pas à la mégapole californienne de nous voler la vedette. Elle ne manque pas d'atouts et ses méthodes de gestion peuvent faire que, contrairement à nous, elle équilibre ses comptes et dégage même des bénéfices !

    Gérard Simonet

     

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  • Quatre-fils grue géante 24 04 17Mise en station à hauteur du 20 rue des Quatre-Fils (IIIe), cette grue-élévatrice a déplacé sa charge du chantier Archives vers la chaussée de la rue des Quatre-Fils momentanément condamnée (Photo VlM)

     

     

    L'évènement préfigure la livraison par Bouygues au propriétaire des bâtiments l'investisseur américain Blakstone du chantier de travaux qui s'étend de la rue des Archives à la rue Charlot. Des travaux de réhabilitation et de transformation qui durent depuis des années. La partie du chantier qui borde la rue Charlot est terminée et les occupants vont bientôt s'installer. Rappelons qu'il y a parmi eux une crèche dont l'accès se fera par la ruelle Sourdis.

    La présence de cette grue monumentale s'explique par la nécessité d'évacuer les abris de chantier qui ont été installés au cœur des travaux. Des "bungalows" métalliques, genre "Algéco", qui pèsent plusieurs tonnes. Il fallait pour déplacer une telle charge sur plusieurs dizaines de mètres de distance en sautant par dessus les bâtiments du musée de la Chasse et de la Nature, un engin aux caractéristiques exceptionnelles. Qu'on en juge : une flèche télescopique de 60 mètres de long capable de soulever 350 tonnes !

    La rue des Quatre-Fils est momentanément condamnée. C'est le prix à payer pour que la rue des Archives retrouve son état normal avec un lustre qu'elle avait perdu durant les années de vicissitude qu'elle a vécues.

    Le propriétaire Blakstone refuse pour le moment de communiquer l'identité des futurs occupants (*). On comprend que, si certains ont d'ores et déjà opté pour ce site, on est encore loin d'avoir finalisé les contrats de location pour une part importante des 24.000 m² disponibles.

     

    (*) Un de nos lecteurs s'exprime à ce sujet dans la rubrique "commentaires" pour dire que parmi eux figurent "Le Festival de Cannes" qui occupera les 2 derniers niveaux du bâtiment Charlot et "WeWork" qui développera sur les 3 premiers étages du bâtiment Archives son concept d'espaces de co-working  

     

  • 98749210Le Passage des Arbalétriers (IIIe)

      

    De plus en plus désespéré  et dépité par l’état du Passage des Arbalétriers (voir nos articles des 21 et 30 mars 2017 ) le collectif « Pour la Sauvegarde du Passage des Arbalétriers » a rendu publique une missive adressée au tagueur Franck Duval qui s’est introduit récemment dans le passage, qui rappelons-le est privé, pour y apposer une de ses créations dont le passage n’avait franchement pas besoin vu son état actuel !

    Voici le texte du courrier reproduit in extenso :

    « Cher Monsieur Duval,

    Vous êtes un artiste autoproclamé de l'Art Urbain, vous avez un certain succès si j'en crois votre panégyrique sur Wikipédia. Votre travail a eu les honneurs du Bon marché (à la cafétéria) et de nombreuses galeries; Et vos œuvres se vendent bien si j'en crois un site de vente aux enchères sur internet. Apparemment le commerce marche bien pour vous. A 52 ans, vous semblez en pleine forme artistique…

    Le week-end dernier vous êtes entré en catimini à 5 heures du matin dans le Passage des Arbalétriers qui est une petite voie privée déjà bien vandalisée. Le Bruit du portail dont vous avez forcé l'entrée a réveillé tous les malheureux voisins qui espéraient profiter d'une bonne nuit réparatrice après une semaine de travail. Vous vous êtes caché sous l'encorbellement pour échapper au regard de ces habitants évidemment furieux d’être réveillés brutalement à l’aube d'un dimanche, puis vous avez collé tranquillement une de vos "œuvres" sur la façade de leur domicile avant de fuir comme un voleur, avec votre acolyte, par le même portail grinçant…

    Depuis votre grande affiche criarde, collée avec une colle " en béton " sur la fragile pierre de taille de Paris, trône vulgairement dans ce petit Passage du Marais, vestige du haut moyen âge, déjà totalement polluée par l'acrylique et la colle "d'artistes" dans votre genre.

     

    18010889_622303287974467_2006840673327439738_nL'affiche laissée dans le Passage des Arbalétriers – Mars 2017

     

    Permettez-moi d'abord de vous dire, monsieur Franck Duval aka FKDL, que sur le plan purement artistique, votre graphisme est d'une extrême pauvreté, que vos couleurs criardes sont une douleur pour les yeux sous le délicat ciel de Paris et que la signification de votre œuvre est parfaitement insipide. Je vous confirme que vous avez raison lorsque vous déclarez : "Je n’ai pas de message particulier à délivrer’’.

    Vous avez pénétré, sans sollicitation, dans un espace privé. Vous y avez laissé des traces sans aucun intérêt artistique qui ne font que dénaturer et polluer davantage une célèbre ruelle historique que les parisiens viennent admirer pour ses encorbellement, ses belles perspectives et son témoignage d'un passé romanesque qui les fait rêver.

    Vous prétendez, je vous cite "vouloir seulement égayer la ville et la vie, avec juste une pointe de dérision et de couleurs pour tous, et particulièrement pour ceux qui ne voient plus rien, en marchant dans la rue »"

    Là, je vous affirme que c'est complètement raté pour ce qui nous concerne; Et soyons francs, le Marais est un quartier magnifique qui n'a pas besoin de vous pour l'égayer. En collant vos affiches dans un haut lieu historique fréquenté par des millions de touristes, vous vous offrez juste une publicité gratuite de la même nature que les vendeurs de tapis d'Orient dont nous détachons chaque week-end les publicités accrochées sauvagement sur le mobilier urbain que vos semblables, contribuables, tentent de préserver.

    Le Street-Art a une signification politique "dans les citées exilées au large du business" où il est né. Pourquoi n'utilisez-vous pas votre passion du street-Art dans les banlieues désespérément hideuses où la cité se meurt de la pauvreté, du chômage et de la pollution. Là, vous auriez de quoi égayer et réconforter – "sans pointe de dérision " de préférence – (Ah oui, n'est pas Basquiat qui veut.)

    Trêve d'hypocrisie, dans le Marais, en parasitant et détruisant les sites historiques de Paris, votre soi-disant Art-Urbain n'est rien d’autre qu'une "cultural appropriation" à pure visée commerciale.

    S'il vous plaît, monsieur Duval, ne revenez plus chez nous, vous n'y êtes pas souhaité et nous n'achèterons rien.

    Pour la Sauvegarde du Passage des Arbalétriers »

     

  • IMG_0578L'état déplorable actuel de l'immeuble à l'angle des rues Michel le Comte et du Temple (IIIe) (photo VlM)

     

     

    Le 3ème plan propreté annoncé par la Maire de Paris voilà quelques semaines  vise  aussi  l’affichage sauvage, un phénomène qui depuis des mois semble bien difficile à éradiquer.

    Les habitués du Marais ont depuis longtemps repéré les endroits où cet affichage est continuellement perpétré. Nous avons abondamment évoqué le cas du mur de l’Hôtel de Lamoignon (la bibliothèque historique de la Ville de Paris), face au jardin du musée Carnavalet rue des  Francs Bourgeois (IVe), qui est recouvert à l’envie d’affiches diverses, ce mur doit détenir le record de signalements de notre part sur le site  « dansmarue ».

     

    IMG_0580Etat actuel d'un des 2 murs de côté du 28 rue des Francs Bourgeois (IIIe) où se trouve l'ISEG (photo VlM)

     

    Outre cet endroit, et sans être exhaustif, nous avons sélectionné plusieurs endroits emblématiques des abus d’affichage. Le mur de côté du 45 rue des Francs Bourgeois  (Institut culturel suisse),  au  28 de la même rue les murs de chaque côté de l’Institut supérieur européen de gestion (ISEG), en face à côté d’Uniqlo (N° 39) le mur de l’Hôtel de Coulanges,  plus loin le mur de l’Hôtel d’Albret ainsi que celui qui lui fait face et enfin  le mur d’angle de l’enseigne Mac 32 rue de Sévigné (IVe).  Que dire aussi du  mur du 11  rue de la Verrerie (IVe) continuellement souillé !

     

    IMG_0581Mur souillé de l'Hôtel d'Albret rue des Francs Bourgeois (IVe) (photo VlM)

     

    Mais le clou des abus est sans doute actuellement le devant de l’entrée de l’immeuble «  moderne » situé à l’angle des rues Michel  Le Comte et du Temple (IIIe) qui abrite des logements, le Centre des impôts et un gymnase. il est devenu un vulgaire panneau d’affichage géant (voir photo) devant lequel  passent de nombreux touristes hébétés par tant de saleté sur le trajet menant au musée Picasso.

     

    IMG_0582Mur d'angle du magasin Mac 32 rue de Sévigné (IVe) (photo VlM)

     

    Pourquoi les services compétents de la ville et donc les sous-traitants mandatés doivent ils attendre les signalements sur le site « DansMaRue » ou via l’iPhone pour agir. Ne pourraient-ils pas disposer d’une liste des endroits sensibles afin d’agir quotidiennement  et  faire en sorte que les affiches et autres tags soient enlevés le jour même voire le lendemain de leur apposition, afin de décourager  les contrevenants.

    Puissions-nous être enfin entendus !

    Dominique Feutry

     

  • Quincampoix 59 propre 16 04 17

    AUJOURD'HUI

     

    Une peinture non sollicitée vante maintenant les mérites de Saint-Nazaire qui se dit à juste titre "fière de ses navires". Elle s'est substituée aux tags hideux qui défiguraient ce renfoncement du 59 rue Quincampoix dans le IVe, dont on se réjouit que les services de la mairie de Paris aient décidé d'en assurer plus régulièrement l'entretien.

    Les riverains se soucient à juste titre du retour de ce genre de "street art" car il peut être le signal d'une invasion de graffiti dont le mur a déjà connu les tristes effets sur le paysage de la rue.

    Ils ont eu raison cependant de se mobiliser pour leur cadre de vie. La photo du dessous montre l'état des lieux avant leur intervention, relayée par "Vivre le Marais !" et son blog. Il s'agit désormais d'assurer la préservation de l'état du  site…. Les barbouilleurs en tout genre et ceux que la vanité pousse à inscrire leur signature partout sont priés de passer leur chemin ! S'ils voulaient bien laisser tranquille cette publicité pour Saint-Nazaire, ne serait-ce que par solidarité artisanale, beaucoup d'entre nous seraient prêts à s'en satisfaire et à les remercier.


    Quincampoix 59 le 05 11 16

    AUPARAVANT (Photos VlM/PC)

     

  • Sans-titre 1Une rue arborée à Paris (photo Paris.fr) 

     

    L’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique, organisme français créé en 2001 dans le but d'aider à prendre en compte les problèmes liés à une aggravation du réchauffement climatique) indique dans une récente communication qu’en France, plus de trois personnes sur quatre résident dans les villes… Il ajoute que «  celles-ci sont particulièrement  vulnérables au réchauffement climatique du fait du grand nombre de personnes qui y vivent et de la concentration des établissements et des infrastructures… Ce microclimat se traduit par une élévation locale  des températures par rapport aux zones rurales voisines de 2 °C pour une ville de 1 000 habitants et jusqu’à 12 °C pour une ville de plusieurs millions d’habitants. » 

    L’Onerc précise que la manière la plus efficace de faire baisser la température de l’air urbain consiste à « augmenter la quantité de végétation en plantant des arbres et en créant des espaces verts. Une stratégie qui permettrait de réduire la température, jusqu’à -4 °C ! » 

    Planter davantage d’arbres à Paris que ce qui est prévu jusqu‘en 2020 (voir infra) dans des zones où la verdure est rare, tel le Marais, ne serait pas une action superflue bien au contraire puisqu’ils contribueraient  avec les espaces verts à réduire la température. On nous rétorque souvent quel'espace public ne sy prête pas toujours, que le sous-sol parisien est un véritable gruyère  avec ses égouts, ses tunnels pour le Métro et le RER, ses multiples conduites et câbles… et qu’en conséquence il n’est pas facile de trouver des emplacements  pour planter des arbres.  Ce genre d’argument n’a plus cure. Il s’agit d’un problème de santé publique qui nécessite l’engagement fort, actif et urgent  des politiques vis-à-vis de leurs administrés.

    Sur le site Paris.fr de la Mairie il est écrit « …Paris est l'une des capitales les plus boisées d'Europe… d’ici 2020, la Mairie de Paris plantera 20 000 arbres supplémentaires. Le patrimoine arboré géré par la Ville de Paris représente environ 100 000 arbres d'alignement (soit un linéaire d’environ 700 km planté sur les 1650 voies publiques parisiennes), 40 000 arbres dans les 490 parcs, jardins et squares municipaux, 30 000 arbres dans les 6 cimetières extra-muros et les 14 cimetières intra-muros gérés par la Ville de Paris, 6000 arbres sur les talus du boulevard périphérique, 7000 arbres dans les établissements municipaux scolaires et de la petite enfance et 4000 dans les établissements sportifs

    Les bois de Boulogne et de Vincennes comptent à eux seuls 300 000 arbres. Tout cet ensemble est géré par le service de l'Arbre et des Bois de la Mairie.

    Lorsque l’on se rend à Berlin ou à Londres par exemple, on repart avec cette impression tenace que ces 2 capitales sont plus vertes que la nôtre est que l’effort affiché à Paris bien que louable devrait être davantage ambitieux à la lumière des explications apportées plus haut par l’Onerc. Il doit prendre le pas sur bien d’autres dossiers qui n’ont pas la même acuité et dont on nous rebat mes oreilles comme cette volonté persistante de vouloir développer à tout prix le festif nocturne.

    Dominique Feutry

     

  •   20160425_104850[1]Stationnement illégal rue du Trésor (IVe) (photo VlM/FR)

     

    Dans plusieurs articles  (20 janvier 2014, 16 septembre et 15 octobre 2015)  nous avions déploré le mauvais état de la rue du Trésor (IVe) qui faisait la fierté de ses habitants. Ces derniers avaient signé alors une pétition pour protester contre les dégradations et abus en demandant à la mairie d’agir.  

    Les mois sont passés et aujourd’hui une amélioration est perceptible mais nous sommes loin de retrouver le niveau de qualité d’embellissement qu’a connue la rue.

    Les massifs de fleurs mieux entretenus sont néanmoins plus maigres à certains endroits, notamment au fond de la rue. Ils sont tous désormais entourés d’une  grille sauf un  par manque de budget selon la mairie. Aussi des véhicules de livraison  empruntant la rue pour stationner, ce qui est interdit (les potelets à l’entrée de la voie son alors enlevés), font-ils  demi-tour en bout de voie  car ils peuvent empiéter aisément sur le massif non protégé. La végétation est alors écrasée et doit être remplacée fréquemment. 

     20170405_103319[1]Bicyclettes accrochées aux grilles de protection des massifs de fleurs de la rue du Trésor IVe (photo VlM/FR)

     

    L’empiétement des terrasses (aucune n’affiche son autorisation pourtant obligatoire), les lumières vives de certains établissements longeant les stores extérieurs, les chauffages des terrasses fonctionnant avec des bonbonnes de gaz, le stationnement intempestif et fréquent, les vélos attachés aux grilles de protection des massifs de fleurs, les locations saisonnières et le linge pendu aux fenêtres, les livraisons fréquentes in situ, les dépôts d’ordures, les pancartes/ chaises empiétant sur le trottoir et le bruit sont les nuisances que dénoncent les riverains.

    Ils soulignent d’ailleurs une affluence de clients quasiment hors norme les week-ends et estiment que la rue appartient davantage aux exploitants qu’aux riverains, malgré l’existence d’une charte mais qu’aucun ne respecte véritablement. En un mot la rue est devenue un rue mercantile, elle a perdu le cachet qui faisait la fierté des riverains et voisins, il y a quelques années encore.

     

    20170325_110457[1]Linge mis à sécher aux fenêtres d'un immeuble de la rue du Trésor IVe (photo VlM/FR)

     

    Même la fenêtre percée n’a pas été bien rebouchée et enlaidit le mur qui ferme le fond de la voie.

    Dans ces conditions il est plus que jamais nécessaire que la mairie d’arrondissement, la mairie centrale avec la Direction de l’urbanisme, les Espaces verts et la DPSP assurent une surveillance constante de lieux que les riverains impliqués ne peuvent et ne doivent pas assurer seuls.

    Dominique Feutry