Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  •   ImagesJGIPFQ67Panneau d'affichage devant la mairie de Paris

     

    Par un communiqué de presse détaillé, la Mairie de Paris veut faire savoir que pour le renouvellement du contrat de mobilier urbain d’information, elle a demandé dans son appel d'offres une réduction de 40% de la surface publicitaire afin, ajoute-t-elle, « … de mieux prendre en compte les enjeux environnementaux ».

    Nous apprenons aussi que seule SOMUPI (filiale du groupe JCDecaux et de Publicis) a soumissionné pour l’instant. C’est le Conseil de Paris qui attribuera la concession qui sera cette fois de 5 ans et non plus de 10 ans, durée pratiquée jusqu’à présent.

    Les écrans numériques seront davantage utilisés (15% du mobilier visé). Par ailleurs les performances énergétiques devront être améliorées. La baisse de consommation d’énergie est même estimée à 31% (variation de l’intensité lumineuse possible, extinction des panneaux numériques ente 1h00 et 6h00 du matin…).

    Il convient de noter que 53% des recettes publicitaires devront être reversées à la Ville avec un plancher annuel de 30 millions d'€. La Ville a aussi imposé de devenir propriétaire du mobilier à l’échéance du contrat. Elle a décidé enfin de délier Vélib’ de la concession des panneaux en lieu et place du contrat global actuel.

    La mairie par cette annonce souhaite certainement donner plus de transparence à ces contrats et ramasser une part plus significative de la manne générée. Ce qui est plutôt positif. En revanche ce qui est étonnant c'est qu’il n’y ait qu’un soumissionnaire à cet appel d’offre ? 

    Compte tenu des évolutions mentionnées, le coût facturé à l’annonceur par le concessionnaire qui souhaitera préserver un certain niveau de marge risque fort de se faire au détriment des parisiens et des habitants du Marais en particulier qui s’insurgent de voir la prolifération de l’affichage sauvage malheureusement beaucoup plus économique ! Un sujet pour lequel nous avons consacré plusieurs articles. La mairie de Paris devra de ce fait accroitre sensiblement les verbalisations et ses équipes devront exercer une vigilance accrue pour enrayer les débordements qui risquent de se produire en matière d'affiches publicitaires.

    Dominique Feutry

     

  • Coutures st gervais thorigny plaque ancienne 10 12 13La rue porte les stigmates de son ancienneté. Elle date comme ses voisines du début du XVIIème siècle (1620). Ouverte sur des terrains exploités par les religieuses hospitalières St Gervais, son nom donné en 1653 est une déformation  de "cultures" (Photos VlM)

     

    Proche du musée Picasso, qu'elle borde sur son flanc nord, elle accueille une dizaine de galeries d'art contemporain. A elle seule, elle totalise 10 % des galeries d'art du IIIe qui est devenu en une quinzaine d'années l'arrondissement qui en compte le plus dans Paris, assez loin devant les IVe et VIe.

    C'est le genre de commerces que les riverains plébiscitent car ils  ne causent aucune nuisance et apportent une touche esthétique qui met en valeur le paysage du quartier et satisfait leurs regards. Il existe aujourd'hui un risque que ces galeries quittent massivement le secteur.

    Regroupées au sein d'une association, liée à "Vivre le Marais !", elles s'opposent au dernier avatar des conseils de quartiers. Après le projet d'abattage des grands érables de la place Thorigny (heureusement amendé suite à l'action des riverains) et la fontaine dans le jardin Temple-Haudriettes (place dite Renée Vivien) alors qu'il y en a déjà une à cinquante mètres, le conseil de quartier Archives a demandé que la rue des Coutures St Gervais, rebaptisée rue'Golotte, soit utilisée comme aire de jeux des enfants de l'école des Quatre-Fils. On nous dit à l’Hôtel de Ville que le projet a été approuvé par l'unanimité du conseil de quartier… et des enfants qu'on a  fait voter aussi !

    Coutures st gervais 13 08 16Rue des Coutures St Gervais (IIIe). A droite le musée Picasso, à gauche les galeries d'art. Entre temps, le sens de circulation a été inversé

     

    Ainsi donc, des gens qui habitent ailleurs, notamment rue du Perche (rue qui aurait convenu aussi bien mais charité bien ordonnée commande qu'on ne se pénalise pas soi-même) aidés de leurs enfants ont décidé du sort d'une rue sans demander leur avis aux riverains !

    Les galeristes savent très bien ce qu'ils encourent. En juin, des enfants qui jouaient au ballon l'ont envoyé dans l'une des galeries en détruisant une œuvre d'art d'une valeur de 6.500 €. Tout récemment, le 7 février, deux jeunes filles sont entrées pour se photographier devant les œuvres d'art. En se reculant, l'une d'elles a heurté une œuvre lumineuse et l'a cassée. Elle s'est enfuie en laissant sa copine en "otage"….

    L'activité ludique qui est envisagée est incompatible avec les commerces installés qui n'ont aucun désir de partir mais qui s'y verraient contraints si le Maire du IIIe poursuivait dans ses intentions. Ils le mettent en garde contre l'arrivée de commerces de restauration rapide et de marchands de Tours Eiffel qui dénatureraient profondément le caractère de cette rue.

    Une réunion se tiendra à ce sujet le 3 mars à 14h00 à la maison des associations du IIIe, 5 rue Perrée, en présence du Maire, de ses Adjoints, avec les galeristes et de la Déléguée générale du conseil professionnel des galeries d'art. Ceux qui se sentent concernés sont chaleureusement invités à s'y rendre.

     

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  •  œuvre

    A02Panneau zone 30 au débouché d'une rue 

     

    Après l'inversion du sens de circulation de la rue Montmorency (voir notre article du 13 février) la Direction de la Voirie et des Déplacements de la 1ère section territoriale de la Mairie de Paris a adressé un tract à tous les riverains les informant de la création à partir du 27 février de nouvelles zones de circulation dans le IIIe arrondissement, dans le cadre du plan piétons annoncé depuis plusieurs mois par les élus. 

    Quelles seront les modifications ?

    Tout d’abord une zone de rencontre est créée rue Saint-Martin (entre la rue du Grenier Saint-Lazare et la rue Rambuteau), rue Quincampoix (entre la rue aux Ours et la rue Rambuteau), rue de Montmorency (entre la rue Beaubourg et la rue Saint-Martin), rue Chapon (entre la rue Beaubourg et la rue Saint-Martin), rue des Gravilliers et le rue au Maire (entre la rue Beaubourg et la rue de Turbigo). Rappelons qu'une zone de rencontre est un espace partagé entre les usagers où le piéton est prioritaire (même sur la chaussée) et la vitesse de circulation limitée à 20km/h. Une réglementation bien difficile à faire respecter ainsi que peut le constater quotidiennement celui ou celle qui se déplace à pied.

    Par ailleurs est instaurée un zone où la vitesse de circulation, est limitée à 30 km/h. Il s'agit en l'occurrence des rues Saint-Martin, (entre la  rue Réaumur et la rue du Grenier Saint-Lazare), Greneta (entre la rue Saint-Martin et le boulevard de Sébastopol), de la rue du Grenier Saint-Lazare (contre-allée comprise) et de la rue Cunin Gridaine (qui longe l'église Saint-Nicolas des Champs) et de la rue du Bourg l'Abbé où se trouve l'Hôtel "Les Bains" ainsi que de la rue aux Ours.  

    Tous ces changements entraîneront la pose d'une nouvelle signalisation et s'accompagnent de la création de zones de stationnement pour les bicyclettes (rues Greneta, de Turbigo, Saint-Martin, Cunin Gridaine et rue aux Ours). Les motos qui pourtant polluent et encombrent bien des trottoirs ne seront pas oubliées, puisque des nouvelles aires de stationnement leurs seront ouvertes rues Saint-Martin et Cunin Gridaine !  Quant aux places réservée aux personnes à mobilité réduite, elles seront simplement  déplacées dans les rues Greneta et Saint-Martin. 

    Dommage que cette circulation douce laisse  la part belle aux motos dont le nombre risque fort de se développer davantage encore et la fumée et le bruit des moteurs vrombissants aussi.

     

     

  • PéninouMao Péninou, élu PS du XIXe, maire-adjoint de Paris en charge de la propreté, de l'eau et du conseil de Paris

     

    On sent depuis quelques semaines à l'Hôtel de Ville une volonté de montrer ce qu'on sait faire quand il s'agit de gérer l'environnement de Paris. L'enlèvement des graffitis fonctionne bien, pour autant qu'on dépose une signalisation sur le site "DansMaRue". On aimerait que l'initiative vienne plus souvent des inspecteurs de la propreté ou du personnel des mairies d'arrondissements car les habitants rechignent à faire le travail eux-mêmes mais une fois actionnée, l'application  sur Internet (qui pourrait être plus conviviale cependant) donne des résultats tout à fait satisfaisants (deux à trois jours alors que l'engagement est de dix jours).

    Les interventions contre l'affichage mural ont été nombreuses. Nous les avons mentionnées dans notre article du 15 février 2017.

    Il reste beaucoup à faire pour le mobilier urbain dont le manque d'entretien nous a conduit à en parler il y a trois jours en appelant les services de la propreté au secours ! Voici ce que nous répond M. Péninou dans un message reçu ce jour :

    "Nous venons de faire un bilan sur les opérations de désaffichages dans les arrondissements du centre. En 2016, une surface totale de 7.100 m² d’affichages sauvages a été désaffichée. Sur le mois de décembre, c’est 500 m² d’affichage qui ont été enlevés.

    Enfin, nous avons pu lancer tout au long de l’année 2016, 68 procédures de recouvrement [d'office – NDLR] dans votre quartier.

    Nous continuons également à travailler à des propositions concrètes autour de ces questions afin de donner aux municipalités les pouvoirs d’agir contre ces sociétés (qui ont recours à l'affichage interdit – NDLR). Nous avons également saisi la préfecture de Paris. Je ne manquerai pas de revenir vers vous quand nous aurons pu avancer sur ces sujets".

    Nous avions demandé par ailleurs des explications car le site de la société prestataire d'affichage (sauvage) Urban Act affirme que la Mairie a été leur client en 2013, notamment pour l'opération "roulez jeunesse".

    Mao Péninou nous répond ce qui suit :

    "Il est vrai que la Ville de Paris a dû travailler avec Urban Act par le passé, ce qui m’a amené quand je l’ai découvert à faire un rappel sur l’utilisation des marquages au sol aux services de la ville. Cependant, nous avons pris la mesure de leurs actions dès 2013 puisque nos premières verbalisations à l’encontre de cette société remontent à cette date. Très concrètement, nous avons procédé à des recouvrements envers cette entreprise pour un montant avoisinant les 80.000 euros depuis 2013, ce qui démontre, s’il en était nécessaire, notre engagement sur ces sujets".

     

    Ste croix 37 barricades 25 02 17L'immense placard d'affiches sauvages du 37 rue Ste Croix (IVe) a disparu remplacé par une barricade qui se veut dissuasive

     

    Dont acte. Le passé nous intéresse moins que le futur en dépit de ses vertus éducatives. Si la mairie et ses services poursuivent dans la voie de l'intransigeance à l'égard de ceux qui ne respectent pas le règlement de la publicité de la Ville de Paris et réagissent avec la rapidité qui convient elle parviendra à juguler ce phénomène qui enlaidit Paris et le discrédite.

    GS

     

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  •  CAM03936La laverie automatique (ex boulangerie) en cours d'installation 29 rue de Gravilliers (IIIe) (photo FF)  

     

    Depuis plusieurs semaines des personnes s’affairent au 29 de la rue des Gravilliers (IIIe)  qui pendant des décennies abritait une boulangerie appréciée.

    Depuis le départ en retraite en 2013 des boulangers  qui avaient fait sa renommée, le commerce a progressivement périclité jusqu'à être fermé (voir nos articles des 4  mai 2013, 25 janvier et 19 mars 2016). Au fil des mois après cette  fermeture le matériel a été discrètement enlevé puis une pancarte "à louer" a été posée et ensuite des  aménagements ont été entrepris pour faciliter la location jusqu’à il y a peu où une laverie automatique non encore ouverte est en cours d’installation.

    « Dommage pour le  quartier,  dommage pour les habitués,  dommage pour les odeurs agréables qui s’échappaient du fournil et embaumaient la rue » écrivions-nous dans une de nos articles.

    Une laverie automatique n’est pas une boutique de mode, elle présente un côté pratique pour ceux qui, nombreux, utilisent ce type de service. Il est vrai qu’il y a peu de laveries dans ce secteur du Marais et mieux faut-il encore un local commercial utilisé qu’un local commercial vide, même si la vitrine en l’occurrence est par trop banale et peu dans l'esprit du Marais.

    Dominique Feutry

     

  • Archives 36 affiche adidas 22 02 17Un citoyen du Marais s'affaire sur le mur pignon du 36 rue des Archives (IVe)

     

    L'affiche est là depuis deux jours. Ce matin nous avons eu la surprise de croiser cet homme, que nous ne connaissons pas, mais qui à l'évidence partage notre aversion à l'égard des marques comme Adidas ici qui ont recours à l'affichage sauvage pour se faire connaitre.

    On le voit là au début de sa tâche qui s'avérait ardue car il n'était équipé en tout et pour tout que d'une clé d'appartement pour faire office de raclette. Il n'avait pas d'escabeau non plus pour atteindre la partie haute. Nous n'avons pas échangé avec lui mais s'il se reconnait dans cet article, qu'il sache qu'il a toute notre sympathie.

    Il n'aura pas perdu son temps car nous allons adresser une demande d'intervention auprès de la direction de la propreté de Paris. Notre souhait est qu'elle poursuive l'annonceur sur la base "du recouvrement d'office" qui permet à la mairie de charger la totalité des frais de "désaffichage" cumulés sur tous les sites touchés à Paris. Une belle somme en perspective qui mérite que la Ville s'y emploie.

    Et qui a de bonnes chances de dissuader la marque d'avoir recours à un mode de communication illicite.

     

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  • Armarch Arm1

     

     
    Arm1 Armhdv

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Toutes les armoires électriques de commande des feux de croisement (il y en a en principe autant que de carrefours dans Paris) sont dans ce triste état !

    Le phénomène est relativement nouveau (deux ans, trois ans …). Auparavant, ces armoires étaient quelques fois propres mais servaient souvent de chevalets aux tagueurs qui admettent difficilement qu'elles restent sans taches. Elles servent maintenant de supports aux affiches en tout genre et participent fortement au sentiment de saleté et de délabrement qui colle de plus en plus à Paris.

    De gauche à droite et de haut en bas, ces photos ont été prises dans les IIIe et IVe :  rue des Archives carrefour Francs-Bourgeois côté face, rue du Temple carrefour Rambuteau, rue des Archives carrefour Francs-Bourgeois côté pile, rue de Rivoli carrefour Archives à une encablure de l'Hôtel de Ville.

    Messieurs Mao Péninou, Maire-adjoint de Paris en charge de la propreté, Patrick Geoffray, directeur général de la propreté, ses dirigeants de circonscriptions,  et ses équipes dont la célèbre "fonctionnelle", MM. les Maires d'arrondissements…. nous savons votre désir de régner sur une ville propre, comment faites-vous pour ne pas ruer dans les brancards des organisations que vous dirigez pour corriger sans délai une situation qui fait du tort à la ville dont vous avez la charge et pèse sur l'estime qu'on vous porte ?

    Il ne nous appartient pas d'apporter les solutions mais nous savons par exemple qu'il existe à Paris des "régies de quartiers" dont la finalité est l'aide à la réinsertion. Personne ne sait exactement ce à quoi elles s'occupent mais nous avons connaissance des subventions qu'elles reçoivent de la Mairie de Paris. On avait parlé à une époque de les mobiliser sur l'entretien de ces armoires. L'idée s'est évaporée comme la rosée du matin.

    Nous aurons peut-être une réponse des responsables que nous citons. Ils nous ont donné des marques ces derniers mois de leur efficacité quand ils se saisissent d'un dossier signalé. Ils doivent comprendre que notre objectif n'est pas de les accabler mais de les aider à remplir leur mission. C'est ainsi que notre association se définit et désire être perçue.

     

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  • Ste catherine joséphine 14 02 17Place du Marché Sainte-Catherine, traversée par la rue Caron. Café-restaurant "Joséphine" (Photos VlM)

     

    Sur cette place discrète qui est un mouchoir de poche, on compte près d'une dizaine de terrasses qui rivalisent de vulgarité pour offrir un maximum de places à leurs consommateurs en empiétant sur l'espace public avec des terrasses aux allures de bidonvilles. On voit sur la photo l'usage qui est fait des rideaux plastiques et des planches de récupération pour clôturer une emprise qui se soucie peu des dimensions définies par la Mairie de Paris.

     

    Ste catherine BDJ Café 14 02 17Collé contre "Joséphine", "BDJ Café"

     

    Nous sommes pourtant en secteur protégé. Le plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) du Marais qui a été révisé en 2013 consacre un chapitre à cette place en plaidant pour le respect de son caractère intimiste et l'harmonie des constructions qui la bordent, dont la moindre modification peut porter atteinte à la personnalité si particulière de ce site exceptionnel.

    A ce propos, une autorisation de travaux a été accordée récemment par la direction de l'urbanisme de la Mairie de Paris (mais toujours pas affichée) pour la  démolition d'une façade et son remplacement par une terrasse fermée qui ajouterait une verrue de plus au paysage de la place. Les riverains s'y opposent. Nous sommes décidés à leur apporter notre soutien.

     

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  • Quincampoix 59

     

    Le 22 octobre 2016, "Vivre le Marais !" publiait cette photo du 59 rue Quincampoix (IVe) prise par un riverain, désespéré par le caractère sordide de cet espace public. Nous sommes intervenus auprès de la Mairie du IVe pour qu'elle prenne le dossier en charge.

     

    Quincampoix 59 propre

    Le même riverain vient de nous envoyer cette photo prise tout récemment, après que les services de la Mairie de Paris soient intervenus pour remettre de l'ordre et de la propreté. Nous exprimons notre gratitude à leur égard. Dans l'avenir, il faut trouver une solution durable. Cette invagination dans l'espace public a tout pour devenir un cloaque. Sa fermeture par une grille élégante n'est-elle pas une solution à envisager ?

     

  • Archives pignon 57 propre 15 02 17

    Mur pignon du 55 rue des Archives (IIIe), habituellement recouvert de plusieurs strates d'affiches. Dégagé aujourd'hui. On s'aperçoit que l'enduit du mur souffre de la colle qui est utilisée et des opérations successives de "désaffichage".

     

    Archives pignon 36 affiches décollées 15 02 17

    Bretagne charlot mur nettoyé 15 02 17

     

     

     

     

     

     

     

     

    A gauche, angle Charlot-Bretagne (IIIe), affiches dégagées, il reste un substrat tagué qu'il conviendrait de traiter. A droite, mur pignon du 36 rue des Archives (IVe). Le mur vierge ce mercredi matin a été recouvert d'une immense affiche à mi-journée. Avant même qu'elle sèche elle a été dégagée et gisait au sol au moment de notre passage vers 16h00.

      Blancs-mx 19 double pignon propre 15 02 17 Verrerie vieille du t 15 mur propre 15 02 17

     

    L'espace en retrait à hauteur du 19 rue des Blancs-Manteaux (IVe) offre deux murs pignons à l'appétit des afficheurs. Ils étaient vierges de toute affiche aujourd'hui (photo de gauche). Même constat rue de la Verrerie, sur le mur pignon du 15 rue Vieille du Temple (IVe) (photo de droite).

    Que faut-il faire ensuite ?

    Continuer comme le fait la Mairie de Paris et la DPSP à mettre les annonceurs et les prestataires-afficheurs face à leurs responsabilités en appliquant extensivement les sanctions que permet la réglementation actuelle, qu'il faudrait d'ailleurs rendre plus rigoureuse.

    Quatre fils 18 propre 15 02 17Rue des Quatre-Fils, n° 18 à droite et mur pignon du n° 20

     

    Encourager les propriétaires d'immeubles et les copropriétés à veiller à l'état de leurs murs, à l'image du pignon du 20 rue des Quatre-Fils (IIIe) dont on admire l'état d'entretien et la réactivité du gestionnaire chaque fois qu'une souillure apparait.

    Vieille du t 25 bambous 15 02 17"Moustache", 25 rue Vieille du Temple (IVe)

     

    Promouvoir le recours à des solutions fondées sur la décoration des murs aveugles (pignons et autres). On commence à voir dans le Marais la pose devant ces murs de végétaux factices (62 rue du Temple – IIIe) ou réels comme ces bambous en jardinière qui décorent un mur vulnérable aux côtés du magasin "Moustache", 25 rue Vieille du Temple (IVe).

    Il serait présomptueux de dire que l'état de grâce constaté ce mercredi 15 février doit quelque chose à l'action que nous menons depuis des semaines et peu importe après tout puisque l'amélioration de la situation est palpable. Au bout du compte, c'est aux services de la propreté de Paris et de la lutte contre les incivilités (DPSP) que nous la devons. C'est à eux que va notre reconnaissance. Puissent-ils faire en sorte que l'état de grâce se poursuive.

    GS