Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  •   A12Point recyclage square du Temple (IIIe) (Photo Mairie de Paris)  

     

    Plutôt que de laisser son sapin sur le trottoir, il est préférable de le déposer à l’un des 150 points de collecte prévus dans les jardins de Paris jusqu’au 24 janvier. Si 29.000 sapins ont été recyclés fin 2010, leur nombre atteignait 70.000 en 2015 ! La mairie de Paris souhaite faire mieux encore cette année.

    Le recyclage vise à valoriser les déchets verts, les sapins sont transformés en broyat, puis utilisés comme paillage sur les massifs des jardins. Il faut savoir que l’abandon d’un sapin est passible d’une amende de 150 €.

    Pour le Marais les squares acceptant les sapins sont les suivants,

    • dans le IIIe : Émile-Chautemps, 98 bis boulevard de Sébastopol ; square du Temple, 64 rue de Bretagne et Léopold-Achille, 5 rue du Parc Royal
    • dans le IVe : Louis XIII, 1 place des Vosges ; Henri Galli, 9 bd Henri IV et Barye, 2 boulevard Henri IV. 

    Alors ayons une attitude responsable en allant déposer notre sapin dans les lieux indiqués, évitons par négligence d’encombrer les trottoir et de surcharger inutilement les services de la propreté.

    Dominique Feutry

     

  • 20161227_160439Biffins piazza Beaubourg (IVe) (Photo VlM)

     

    Depuis plusieurs mois des biffins (*) se sont installés et ont pris racine rue Rambuteau (IVe) face à l'enseigne Leroy Merlin et au cinéma voisin (voir notre article du 18 août 2015). Les touristes et passants nombreux à cet endroit imaginent être en présence d'un petit marché aux puces qui a pris de l'ampleur  alors que ces installations ne sont pas autorisées. Il s'agrandit de semaine en semaine… Puisque aux vieux livres et bibelots divers s'ajoutent dorénavant des bijoux africains et de l'artisanat andin, des lamas en peluche sont même proposés à la vente !

    Nous avons alerté le Commissariat du IVe car nous retrouvons ici une situation de non-droit comme d'autres qui sévissent ici et là, tel le nourrisseur de pigeons qui justement depuis des années amène malpropreté et risques de maladie tout en attirant les rats (la nouvelle plaie de Paris !) à quelques mètres de ce marché sauvage ou telles ces tentes installées depuis des mois devant l'église des Billettes rue des Archives (IVe). L'endroit est devenu très sale, le passage réservé aux piétons est réduit quand ces derniers ne sont pas indisposés par les occupants des tentes qui s'ingénient à quêter avec des gobelets pendus à des cannes à pêche qu'ils mettent sous le nez des passants !

    La mairie fait beaucoup de publicité autour de la DPSP, la nouvelle unité constituée après transfert d'effectifs issus de la Préfecture de Police qui va lutter contre les incivilités,  il y a lieu que la loi soit respectée partout où nécessaire. On s'étonne de  constater que dans certains cas les choses perdurent pour des raisons qui nous échappent et traduisent un laxisme, un laisser-aller des autorités qui continuent de nous surprendre malgré les belles déclarations.

    Dominique Feutry

     

    (*) ne pas confondre avec les fantassins de l'armée française qu'on appelle aussi de la sorte

     

  • Cout 2Cout

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Porte d'entrée de l'immeuble où vit notre plaignant place de la République (IIIe)

     

    Dans un courrier adressé en mai 2016 à la mairie du IIIe, ce riverain de la place de la République, qui avait déjà subi "Nuit Debout" au printemps dernier, demandait au Maire de son arrondissement de rétablir l'ordre auprès d'exploitants de terrasses fermées non conformes qui, en créant des recoins complices, favorisent l'exercice d'une délinquance active et dangereuse pour les habitants de l'immeuble concerné.

    Sans nouvelles en septembre, le même riverain écrivait à la mairie "Vous n'avez pas l'air de vous préoccuper de la situation qui est dramatique en bas de chez moi. Depuis trois jours, des toxicomanes se sont installés dans le renfoncement que créent les terrasses […..] à 19h00 la toxicomane était en train de faire une fellation à un homme dans le hall d'entrée […..] sans se préoccuper de l'existence d'enfants dans l'immeuble".

    Il renouvela sa protestation ces jours-ci avant de recevoir enfin une réponse de la mairie du IIIe, qui dit en substance : "le Maire du IIIe, en lien avec son Premier adjoint Gauthier Caron-Thibault a réuni récemment les services de la Ville impliqués à savoir Propreté, DPSP (prévention, sécurité et protection), Commissariat du IIIe, SAMU social et "maraudes". Il a été acté une coordination resserrée sur l'ensemble de ce dossier en matière de propreté et d'occupation de l'espace public"

    Nous avons nous-même adressé un courrier au Commissaire du IIIe pour demander une surveillance renforcée. Nous avons reçu de sa part une réponse qui nous laisse espérer un suivi attentif.

    En même temps que nos vœux, nous souhaitons à notre interlocuteur une nouvelle année "normale" où il soit enfin possible d'entrer chez soi et d'en sortir sans avoir à enjamber un campement, des tas de détritus et affronter des toxicomanes dont le comportement est imprévisible.

    Il apparait que le Maire a fait le nécessaire pour rétablir cet habitant dans ses droits élémentaires. L'avenir nous dira si le résultat est à la hauteur de nos attentes raisonnablement optimistes.

     

  • Temple 66 librairie 22 12 16Librairie Marian Goodman, 66 rue du temple (IIIe) (photo VlM)

     

    Cette boutique a la sobriété, le charme discret et le dépouillement qui conviennent au Marais. Elle remplace un local qui a hébergé un grossiste en maroquinerie et elle n'est pas la seule. A cet emplacement, face au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, on assiste ces dernières années au remplacement des commerces de gros par des activités qui s'adressent à un public varié.

    Au n° 64, "Parlux" a disparu. Il reste son enseigne en drapeau sur toute la hauteur du premier étage mais la marque a été effacée.  Ceux qui ont agi auraient dû aller plus loin et retirer l'objet en totalité. Il est en infraction violente aux règles du PSMV (*) qui imposent des dimensions hors tout inférieures à 80 centimètres, un positionnement au-dessous du plancher du premier étage et l'absence de tubes luminescents.

    Temple 66 parlux et qiu (2)Paysage plutôt sinistre de la rue il y a seulement 5 ans (Photo VlM)

     

    A la place, on trouve maintenant "Bobby Pins", un coiffeur glamour qui se qualifie de "hairdresser" pour être dans le vent et un magasin fantaisie qui fait dans les accessoires de mode, le "linen", les cadeaux et l'art de la table.

    Au 66, l'enseigne horizontale "Parlux" et sa devanture indigente ont laissé la place à la nouvelle boutique Marian Goodman qui combine librairie et galerie d'art.

    C'est le 14 janvier 2017 seulement que la librairie démarrera. Il s'y produit actuellement une exposition qui occupe la totalité des deux salles. Sur les cimaises, une artiste qui laisse perplexe : Annette Messager. Son exposition "A mon seul désir" atteste d'une obsession des organes génitaux féminins. Seins, pubis, vagins, utérus et trompes de Fallope agrémentés de phallus intrusifs ici et là, y règnent en abondance. Tout ceci sublimé par des intentions qui "articulent ce voyage intérieur au cœur de la féminité" et "marquent un affranchissement radical vis à vis de la forme et un acte créateur joyeusement libérateur". A voir pour se faire sa propre idée…

    Au passage, nous rendons hommage au designer qui a créé la devanture de ce nouveau magasin. Elle s'intègre parfaitement à l'architecture de l'immeuble qui est de bonne facture. Nous rappelons à ce propos que l'association a édité en son temps et tenu à jour un guide en forme de triptyque qui s'intitule : dépliant enseignes & devantures dans le Marais

    GS

     

    (*) PSMV : plan de sauvegarde et de mise en valeur

     

  • P1090051Mur pignon "ensanglanté", 41 rue de Bretagne (IIIe)

     

    Cette "sanguine" a surpris rue de Bretagne. Elle s'étale sur le mur pignon de l'immeuble du 41 qui domine l'entrée ouest du Marché des Enfants Rouges. Elle est apparue il y a quelques jours et les observateurs s'interrogent sur sa signification. On s'accorde généralement à considérer qu'il s'agit d'un couteau planté dans une chair sanguinolente. Pas de quoi rassurer la population en période d'attentats en tous genres.

    C'est ce qu'en a pensé la mairie du IIIe qui s'est préoccupée tout de suite de son effacement. Hélas, s'il n'a fallu que quelques heures aux vandales pour réaliser cette œuvre dans l'obscurité complice de la nuit, en dépit de l'état d'urgence, le service d'intervention, malgré les engins dont il dispose, n'a pas trouvé en plusieurs jours le mode opératoire capable de réaliser son enlèvement.

    Quelqu'un cyniquement suggérait qu'on devrait retrouver les auteurs et leur en confier la charge moyennant une juste rémunération.

     

     

  •  IMG_0092La devanture du magasin "A la mère de famille" 23 rue Rambuteau (IVe) (Photo VlM)

     

     

    Les rues fréquentées du Marais, habituellement illuminées durant des fêtes, n’ont pas eu cette chance cette année ou trop peu.  

    Ce désolant constat surprend. Mais peut-être est-ce une façon d’accompagner la baisse de la fréquentation touristique ou bien une certaine morosité des affaires ?

    Si nous excluons les bâtiments publics tels les mairies, il existe quelques exceptions, le BHV Marais qui arbore de magnifiques décorations sur le thème de la montagne et certains magasins qui ont fait des efforts afin de rendre leur devanture festive, c'est  le cas par exemple  de la boutique  « A la mère de famille » 23 rue Rambuteau (IVe) dont on remarque les feux. Quelques commerces ont ici ou là posé prés de leur entrée un petit arbre illuminé ou accroché quelques guirlandes.

    En réalité l'ambiance de fête n'y est pas.

    Est-ce passé de mode ? A priori non, compte tenu des dépenses annoncées en cadeaux, jouets et victuailles durant cette période particulière de l'année.

    Est-ce une forme de repli sur soi, une forme d'indifférence vis à vis des autres. Nous osons ne pas y croire malgré les comportements égoïstes de notre société.

    Alors où faut-il chercher ce désamour ?

    Nous sommes dans un monde qui,  bien que beaucoup s'en défendent, se détache du conventionnel, du convenu, du traditionnel voire du "rituel" aussi. Signe des temps, tout ce qui fait la joie des plus jeunes, des adultes également ne doit-il pas être d'une certaine façon remisé ?

    Heureusement le nombre de parents qui sont allés  avec leurs enfants acheter le traditionnel sapin de Noël nous rassure quelque peu.

    Mais est-ce bien écologique de couper tant de sapins qui passées les fêtes finiront sur le trottoir ? Notre société n'en est pas à une contradiction près.

    Dominique Feutry

     

  • Supreme q-fils 16 12 16Les clients du "Supreme", 20 rue Barbette (IIIe), dont la file débute rue des Quatre-Fils et alimente la boutique en mode "batch-processing" (par paquets) (Photo JF-LB)

     

    Dans une lettre ouverte du 16 décembre 2016 adressée au Préfet de police de Paris, à la Maire de Paris et au Maire du IIIe arrondissement, Jean-François Leguil-Bayart (*) dénonce les pratiques commerciales de "Supreme" et de "Urban Decay" qui lui a récemment emboité le pas (notre article du 10 décembre).

     

    (*) J.F. Leguil-Bayart est professeur au Graduate Institute (Genève), directeur de la chaire d’études africaines de l’université Mohamed VI (Rabat), président du fonds d’analyse des sociétés politiques, chercheur associé au CERI-SciencesPo (Paris) et journaliste à Médiapart.  

     

    Nous reproduisons son courrier R/AR, qu'il nous a demandé de publier :                                                                                             

    Monsieur le Préfet de Police,

    Madame la Maire de Paris,

    Monsieur le Maire d’Arrondissement,

    Je vous mets en demeure, par la présente, à la fois comme particulier résident et comme président du syndicat des copropriétaires de l’immeuble du 97 de la rue Vieille-du-Temple, de faire cesser les atteintes à la tranquillité, à la sécurité et à l’ordre publics dont le magasin Supreme, sis au 20 de la rue Barbette, se rend coupable depuis son ouverture, le 10 mars.

     

    (suite…)

  • Parc royal 10 hotel de vignyL'Hôtel de Vigny, 10 rue du Parc Royal (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Lors de sa séance du 16 novembre dernier, la Commission du Vieux Paris, ainsi que le rapporte un extrait du compte-rendu publié dans le Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris, a émis des réserves concernant la rénovation de l'Hôtel de Vigny, 10 rue du Parc Royal (IIIe).

    En effet ce bâtiment doit accueillir la célèbre maison de thés Mariage Frères (notre article du 29 septembre 2015). La Commission tel qu'il est indiqué "…rejette le principe d'un habillage des rez-de-chaussées des ailes Ouest et Est côté rue par des structures menuisées vitrées évoquant des façades de boutiques sans aucun rapport avec la présentation d'origine des hôtels du Marais. Elle demande en conséquence qu'une étude historique soit réalisée afin que le traitement de ces deux rez-de-chaussées s'inscrive plutôt dans une logique de restitution d'un état ancien."

    Voilà qui est clair. Bien que la Commission n'ait qu'un avis consultatif, nous espérons qu'il sera suivi d'effet et que les travaux respecteront l'aspect originel du bâtiment et son environnement, c'est-à-dire tout simplement le PSMV.

    Dominique Feutry

  • Enfants rouges embellissement 28 01 15La décoration très réussie du Marché des Enfants Rouges (IIIe) (photo VlM)

     

    On a dénombré à ce conseil 6 animateurs pour 3 habitants intéressés par les sujets du quartier. Le reste de l'assistance, 29 personnes, étaient là pour s'inscrire au vide-grenier du 8 janvier 2017.

    Cinq projets financés par la mairie ont été présentés :

    • 1.500 € d'ordinateurs scolaires avec vidéoprojecteurs
    • 6.700 € pour la végétalisation de la rue des Oiseaux
    • 130 € pour une "grainothèque" à la bibliothèque de la rue Portefoin

    et puis curieusement car on n'est plus dans l'emprise du quartier "Enfants Rouges" :

    • 300 € pour l'achat d'un amandier et 2.600 € pour une table d'échecs pour la place Renée Vivien

    Ces projets auraient été détaillés au conseil du 4 octobre mais ils nous ont échappé et ne figurent dans aucun compte-rendu, sauf erreur toujours possible de notre part.

    La sollicitude de ce conseil pour la place Renée Vivien, qui n'est pas de son secteur, (le petit square arboré du carrefour Temple-Haudriettes est dans le quartier Ste Avoye) et sa propension à vouloir y installer des gadgets nous fait sursauter.

    Ce lieu ne demande rien à personne et il faut le laisser tranquille. En revanche, sa clôture métallique nécessite des réparations, ses portes ne ferment pas, et il sert d'entreposage aux bacs à déchets de l'établissement de nuit qui est en face. Il est généralement très sale, car étant mal entretenu il suscite peu de respect, et c'est par là qu'il faut commencer. Et poursuivre avec sa remise en état. Nous exprimons instamment le vœu que le Maire  soustraie ce jardin aux appétits fantaisistes de ceux qui jouent avec, de ramener tout le monde à la raison et d'obtenir de la direction des Parcs & Jardins (DEVE) qu'elle se penche sur son cas.

    Jardin temple haudriettes dépotoir 02 11 15Jardin temple haudriettes dépotoir 02 11 15A gauche l'état trop fréquent du jardin, à droite deux rats cherchant fortune…

     

    On attendait Christine Frey qui devait informer le conseil de ses démarches concernant les nuisances sonores du "Soprano" (notre article du 5 octobre ), dans le secteur Corderie/Dupetit-Thouars mais on a dû se résoudre à son absence.

    Le Vide-Grenier du 8 janvier se tiendra au Carreau du Temple entre 11h00 et 17h30. Cent exposants sont attendus avec des stands de 2×2 mètres, loués 10 € au bénéfice du Secours Populaire.

     

  • Peninou maoMao Péninou, Maire-Adjoint en charge de la Propreté à l'Hôtel de Ville

     

    Il faut lire absolument cet article de Marie-Anne Gairaud dans "Le Parisien" du 13 décembre. On y découvre un élu qui a mangé du lion et qui exprime une sainte colère contre cet affichage sauvage que nous déplorons depuis longtemps.

    Exemple vécu hier à hauteur du 52 rue des Francs-Bourgeois : une fourgonnette se gare en stationnement interdit devant les "Surgelés Picard", à bonne distance du site visé qui est le mur pignon d'un des hôtels des Archives Nationales ; un homme en descend avec des affiches pliées, un seau de colle et un balai-brosse à la main et il s'active sur le mur où d'autres affiches sont déjà collées. Tout ceci en plein jour, au vu et au su des passants.

    Il n'y avait malheureusement personne pour le sanctionner, et comme le souligne M. Péninou, l'amende n'est pas suffisamment dissuasive…. et pas assez souvent appliquée.

    Espérons qu'il aboutisse dans sa démarche que nous rapporte "Le Parisien", auprès des députés de l'Assemblée Nationale. Nous incitons pour notre part nos élus des 5ème et 7ème circonscriptions, Patrick Bloche et Seybah Dagoma, de soutenir le projet de loi qui vise à alourdir les sanctions contre ce type d'infraction.

    Nous remercions Mao Péninou qui semble nous avoir écoutés. En lui rappelant que sa démarche est appréciée de nous tous mais qu'elle va prendre du temps et que son efficacité ne sera pas totale. Nous lui renouvelons notre suggestion de créer une équipe de deux personnes seulement chargées sur un secteur donné de retirer les affiches de façon expéditive dès qu'elle apparaissent, les flyers dès qu'ils sont déposés. Faire somme toute comme certains riverains, citoyens dans leur comportement, mais de façon professionnelle. Un essai pourrait être effectué, en choisissant par exemple les branches du carrefour Archives-Ste Croix dans le IVe, deux fois par semaine.

    En détruisant la force de communication de ce type de média, on en supprimera la pertinence et l'intérêt pour les annonceurs. Sans se priver pour autant des dispositions répressives qui sont envisagées aujourd'hui.

     

    Post scriptum du 14 décembre

    Le cabinet du Maire du IIIe Pierre Aidenbaum nous fait savoir que le sujet a été traité en conseil d'arrondissement du IIIe le 28 novembre, en des termes qui sont très proches de nos communications sur le sujet. Le texte suivant, un vœu en direction du conseil de Paris,  été approuvé en ces termes :

     

    Vœu relatif au renforcement des sanctions contre l’affichage sauvage

    Sur proposition de Pierre AIDENBAUM, Maire du 3ème arrondissement

    Considérant que l’affichage sauvage et le marquage au sol à but commercial et publicitaire, réalisé en dehors des supports et espaces réglementés prévus à cet effet, est interdit à Paris,

    Considérant que l’affichage sauvage et le marquage au sol revêt parfois un caractère politique, injurieux ou attentatoire,

    Considérant que cette pratique tend à dégrader le mobilier urbain et de façon plus générale l’environnement,

    Considérant la recrudescence de ces agissements dans les arrondissements centraux de la capitale, au premier rang desquels figure le 3ème arrondissement,

    Considérant que les auteurs de ces faits sont connus puisque auteurs de ces publicités

    Considérant l’absence de coordination efficace entre les différents services de la Ville concernés pour le traitement de cette problématique,

    Le Maire du 3ème arrondissement et les membres de la majorité, demandent à la Maire de Paris d’intervenir auprès des directions des services compétents pour mettre en place des mesures dissuasives, permettant de faire cesser dans la durée cette pratique totalement illégale et que les auteurs soient systématiquement poursuivis.