Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  • Affiches croute 07 12 16

     

    A Paris, on a nos couches géologiques : on distingue les affiches du ternaire et du quaternaire dans  l'épaisseur de la croute qui laisse deviner des sédiments d'époques anciennes. C'est dire avec quelle célérité les services de la mairie interviennent pour retirer ces affiches sauvages qui donnent le spectacle peu ragoûtant d'une ville abandonnée aux dérives consuméristes.

    Les responsables de la technostructure en charge de la propreté se lamentent en disant : "ce sont les gens qui sont sales, pas la ville …". Ils oublient que l'environnement dicte à ces gens leur comportement. Donnez leur une ville souillée, ils la souillent encore plus. Le spectacle lamentable de ce pâté en croûte vieux de plusieurs mois ne peut que les inciter à pisser dessus !

     

    P.S. : pour le cas où toute honte bue ils décideraient d’intervenir, c'est au carrefour angle nord-ouest Temple/Rambuteau (IIIe). On est en mesure de leur fournir d'autres adresses, mais c'est à eux cependant d'assurer la veille …

     

  • FbAttroupement féminin, ballons à l'hydrogène et vigiles le long du 48 rue des Francs-Bourgeois (IIIe) (Photo VlM/ HB)

     

    La nouvelle s'est répandue sur les réseaux sociaux : le fabricant américain de cosmétiques Urban Decay (Groupe L'Oréal) ouvre ce week-end sa première boutique en France dans le Marais, à deux pas de l'Hôtel des Archives, dans le IIIe. Il affirme de ses produits qu'ils "transcendent la beauté et la conjugue avec féminité, audace et plaisir".

    L'essentiel c'est d'y croire et de toute évidence les jeunes femmes qui ont massivement répondu à l'appel sont sensibles à un positionnement marketing qui se veut original au point d'en être provocateur. Jusqu'à la marque elle-même qui littéralement signifie "déclin urbain" ou décadence… un message subliminal à celles qui s'exposent à la décrépitude si elles n'ont pas recours aux bienfaits de ces miraculeux cosmétiques ?

    Les riverains ont été surpris de constater que le trottoir était occupé sur plusieurs dizaines de mètres. Ils l'oublieront si c'est un "one shot" (*) mais n'admettront pas que l'opération se renouvelle au mépris du respect de l'espace public.

     

    (*) une seule fois

     

     

     

  • RatRémy, héros de "Ratatouille " de Disney

     

    En publiant notre article du 1er décembre sur la découverte de centaines de rats dans le jardin de la Tour Saint Jacques (IVe) nous ne savions pas que cette information aurait un retentissement qui dépasse maintenant nos frontières.

    La plupart des médias français s'en sont saisis et ont sollicité notre intervention en direct. Nos voisins d'outre-manche n'ont pas raté l'occasion de nous dénigrer un peu : BBC News en fait ses choux gras aujourd'hui (nous lui avons emprunté l'illustration).

    Ce nouveau déboire ne sert pas l'image de Paris. Il justifie cependant les réticences que nous avons exprimées contre l'ouverture des parcs la nuit. Ces espaces laissés sans surveillance dans l'obscurité complice servent de poubelle à ceux qui viennent y consommer. On ne pouvait pas faire de meilleur cadeau aux rongeurs.

    Au delà des rats, c'est la propreté en général qui est en cause à Paris. Cette municipalité n'écoute pas le message que nous véhiculons au nom des citoyens qui veulent un engagement plus fort en faveur de la propreté. Il ne s'agit pas d'augmenter les impôts mais de tailler dans certaines dépenses. 300 millions d'€ sont distribués aux associations dont beaucoup sont fantaisistes. On peut tailler dans ce chiffre qui fait la part belle au clientélisme.

    Les montants dépensés pour la transformation de bâtiments en vue d'y loger du monde alors que la densité d'habitants a dépassé les limites du raisonnable (*) ne font qu'accroitre l'impossibilité de gérer une ville surpeuplée. Notamment pour ce qui concerne la propreté. S'il n'est pas déjà trop tard, il faut revoir cette politique.

    On va nous répondre qu'il y a un moyen de redresser l'image de Paris : l'organisation des Jeux Olympiques en 2024.  Aura-t-on le temps d'ici là d'éliminer tous les rats …

    GS

     

    (*) Paris est on le sait la ville la plus dense d'Europe avec 24.000 habitants au Km². S'y ajoute le fait qu'elle accueille le plus de touristes : 50 millions par an avec des nuitées moyennes de 3,9 jours, ce qui entraine 534.000 personnes supplémentaires dans la ville chaque jour (Les Échos – données 2015)

     

  • Supreme 4Rue des Quatre-Fils (IIIe), à hauteur du n° 2, le long de l'arrêt du bus 29 (Photos VlM/JFL)

     

    Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, ces gens n’attendent pas le bus ce jeudi 8 décembre 2016 mais leur tour pour accéder au Graal du skateshop, la marque culte new-yorkaise "Supreme" qui a ouvert son magasin le 10 mars au 20 rue Barbette (IIIe).

    La rue des Quatre-Fils sert de salle d'attente pour les fans qui attendent leur ticket pour avoir enfin le droit d'entrée dans le magasin où ils trouveront les vêtements ou accessoires qu'ils recherchent. Pour les uns, il s'agit de s'équiper, pour d'autres d'acheter en vue de revendre. Certains se présentent même comme des collectionneurs.

    Quatre fils supreme mégaphone 08 12 16Le trottoir juste en face….

     

    Périodiquement, ce commerçant organise des ventes annoncées urbi et orbi sur les réseaux sociaux. Des vigiles sont mobilisés pour faire régner un semblant d'ordre mais le désordre est bel et bien là malgré leur corpulence dissuasive et leurs mégaphones.

    L'attroupement se poursuit rue Vieille du Temple et débouche sur la rue Barbette où les clients entrent dans le magasin par fournées judicieusement calibrées. Ces jours-là, la vie rue Barbette est difficile pour les riverains. Nous en avons parlé dans notre article du 12 mars 2016 qui a fait suite au lancement de l'activité. La police en a été saisie. Il est difficile de comprendre que ce genre de manifestation qui accapare l'espace public à des fins marchandes et à grande échelle, soit tolérée par la Mairie de Paris et par la Préfecture de Police.

    Nous nous préparons à intervenir à nouveau. En aucun cas l'activité économique ne saurait s'exercer au détriment du cadre de vie des citoyens, de l'espace public, et en désaccord avec les lois en vigueur.

     

  • DSC_0638 Les vitrines  transformées en cabane au Canada 29 rue  de Roi de Sicile (IVe) (photo PM)

     

    Curieuses vitrines que celles de  la maison Joe Sayegh installée depuis septembre au 29 rue du Roi de Sicile à l'angle de la rue Cloche Perce (IVe). Il est vrai que cette marque réservée à l'origine aux architectes et designers est spécialisée dans les matériaux tels que la pierre, le verre et le bois.

    Sans doute est-ce un clin d’œil symbolisé par les têtes de rennes ou d'orignaux.

    13474980_491463371045691_7740082177950018344_oLa même vitrine avant transformation  (Photo JS)   

     

    Nous osons croire qu'il s'agit de décorations de Noël car l'anachronisme presque provoquant en comparaison des autres vitrines laisse pantois et nous imaginons mal que la Direction de l'Urbanisme ait pu donner une autorisation pour ce qui s'apparente à ma cabane au Canada.

     

  • Vieille du t 47 cour int chanel 05 12 16Première cour intérieure de l'Hôtel Amelot de Bisseuil dit "des Ambassadeurs de Hollande", 47 rue Vieille du Temple (IVe) (Photo VlM)

     

    Le magnifique portail sur la rue Vieille du Temple est largement ouvert pour accueillir les curieux qui découvrent que Chanel a choisi de louer cette adresse prestigieuse pour renforcer sa présence dans le Marais.

    L'Hôtel lui-même, avec son corps de bâtiment principal et les trésors qu'il renferme, sa deuxième cour, sa terrasse, ses balustrades et son fronton est désormais isolée par un vaste miroir de la partie avant ouverte au public. Chanel n'a pas décidé de l'occuper. L'interrogation reste donc entière quant à l'identité du repreneur de ce joyau du Marais et de Paris.

    En attendant, on prie pour que cette énorme enseigne qui défigure la cour soit retirée au plus vite.

      Vieille du t 47 chanel & wolford 05 12 16

    Sur la rue, on a désormais côte à côte deux magasins de luxe, Wolford et Chanel. Il y aura des commentateurs pour  regretter cette montée en gamme ; nous sommes tentés de leur répondre : voyez ce qu'étaient ces bâtiments et le paysage de la rue il y a quelques années, du temps où Oliviers & Co tenait une boutique d'huiles fines !

     

    Vieille du temple amelot de bisseuil vue généraleHôtel Amelot de Bisseuil en 2008 (Photo VlM)

     

     L'histoire à rebondissement de ce monument historique ne fait que commencer !

    GS

     

  • Hospitalières st gervais 29 11 16Travaux d'aménagement en voie piétonne de la rue des Hospitalières Saint-Gervais (IVe) (photo VlM)

     

    Les travaux d’aménagement de la rue des Hospitalières Saint-Gervais (IVe) juste derrière la Halle des Blancs Manteaux avancent à grands pas.

    La transformation en rue piétonne de cette voie qui relie la rue des Rosiers à la rue des Francs Bourgeois (IVe) devrait être effective d’ici la fin de l’année. Les  barrières, les engins et les équipes de chantier s’activent très tôt le matin, malgré le froid.

    Sur le fond, cette transformation rend la sortie de l’école plus sécuritaire, encore que le trafic des voitures n’était pas des plus intenses. Malgré les vélos et autres deux roues qui à n’en pas douter ne manqueront pas de passer dans cette rue,  les riverains de leur côté risquent de subir les affres  des « usagers »  des terrasses si, les travaux finis, il n’est pas mis bon ordre aux abus potentiels en regard des autorisations existantes…

    Il appartiendra à la  DPSP (Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection)  d’y veiller puisqu’elle dispose d’effectifs renforcés après le transfert d’agents placés auparavant sous l’autorité du Préfet de police.

    Dominique Feutry

     

  • Bac 01 09 16
    Un soir de septembre à la Butte aux Cailles (XIIIe)

     

    Nos amis de la Butte aux Cailles (XIIIe), membres comme nous de "Vivre Paris !", ont eu des doutes quand ils ont vu paraitre une pétition associant une élue de l'arrondissement, Nathalie Laville, en charge du commerce, de l'artisanat et des professions libérales, destinée à soutenir un bar frappé par un retrait d'autorisation de terrasse.

    Il s'agit d'un des établissements les plus problématiques pour les riverains et agressif de surcroît à l'égard de ceux qui les défendent. Il a fait l'objet d'une mesure de fermeture administrative de 15 jours il y a peu. La semaine dernière, alors qu'il était encore fermé, il affichait une lettre de la direction de l'urbanisme (DU) de la mairie de Paris lui annonçant le retrait de son autorisation de terrasse, pour cause "d'exploitation en violation de la tranquillité publique et débordements".

    En même temps, sur Facebook, il se prévalait d'une pétition de soutien lancée avec l'élue "Les Verts" Nathalie Laville . Contactée par écrit par l'association des riverains de la Butte aux Cailles, l'élue a répondu :

    LavilleNathalie Laville

     

    "Vous avez parfaitement raison de douter de la véracité de ce soutien parce que c'est effectivement un faux. Je me rapproche de PlugIn Café et de change.org afin de clarifier cette situation".

    "….. après m'être entretenue avec la gérante de l'établissement et après avoir été sur le lien, [je précise] NDLR. que mon nom n'apparaît qu'en tant que destinataire de la pétition et non pas en tant que signataire. Mais la façon dont change.org<http://change.org> permet la mise en page sur Facebook est très équivoque, j'en conviens ! Ainsi, j'ai demandé à ce que mon nom n'apparaisse plus, ce qui devrait être fait dans les plus brefs délais.
    Veuillez agréer mes sincères salutations,

    Nathalie Laville"

    Deux conclusions s'imposent : il ne faut pas désespérer des services de la Mairie de Paris et de la Police quand il s'agit d'assurer la tranquillité publique. Il arrive que les associations qui en ont pris la défense face aux abus des commerces qui vivent de l'alcoolisation des foules et de leurs dérives obtiennent la simple application des lois qui réglementent la vie dans la cité. Il faut également se méfier de l'information que les réseaux sociaux véhiculent. Il est devenu trop facile de tricher en faisant passer des vessies pour des lanternes, notamment en manipulant habilement des identités.

     

    Dernière nouvelle dans le IIIe : l'opposition municipale s'est abstenue sur le changement du nom du "square du Temple" en "square du Temple-Elie Wiesel"

     

     

  • IMG_20160921_140537-600x600  Vue du concept store "Empreintes" 5 rue de Picardie (IIIe)   

     

    Au 5 rue de Picardie (IIIe), au débouché rue de Bretagne, un grand magasin très sobre attire le regard. Flambant neuf, gardien à l’entrée, d’allure sobre et de couleur neutre, le blanc, une nouvelle enseigne « Empreintes », après d'importants travaux de rénovation, s'est en effet installée voilà quelques semaines et propose une foultitude d'objets de fabrication artisanale 100% française.

    « Une sorte de marché exposant plusieurs centaines d’objets de créateurs, réalisés en pièces uniques ou petites séries, dans leur atelier installé en France…, art de la table, décoration, art de vivre, bijoux, meubles, luminaires, mobilier, accessoires, curiosités… », sur un espace de plusieurs niveaux soit plus de 600m2 au travers d’un mise en scène très étudiée et intéressante. « La vente se fait en circuit court, sans intermédiaires et la distance entre les créateurs, leurs savoir-faire et le grand public. »

     

    Un-bien-joli-decor-pour-manger-sain-dans-un-concept-store_square500x500Vue du bar d'Empreintes

     

    Tout en visitant, il est possible de prendre un café, de s’arrêter à la bibliothèque ou à la salle de projection. Des espaces de repos sont prévus afin de se détendre. Un véritable « concept store » intéressant à voir.

    Du lundi au samedi de 11h à 19h

     

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    La place des Vosges

     

     

    Jour après jour nous constatons que le Marais évolue.  La plupart d’entre nous voit cette  « gentrification », cette  « boboïsation », ainsi que la montée en gamme des commerces (mode, prêt-à-porter) au détriment de ce qui reste encore  des activités traditionnelles  (artisans, commerces  spécialisés…),  tuant petit à petit le côté convivial,  voire traditionnel du quartier attaqué aussi pas le développement sans précédent des locations saisonnières.

    Si l’on procède par étape pour expliquer ce processus, revenons en arrière dans un temps pas si lointain. Le premier des changements a de toute évidence été la prise de conscience forte dans les années 60 de la richesse patrimoniale du Marais, intérêt qui avait permis quelques décennies plus tôt d’éviter son éradication pourtant souhaitée par des personnalités telles que le Corbusier  (voir notre article du 13 août 2015). Le quartier est depuis lors devenu progressivement un quartier prisé, à la mode, comme il l’était au XVIIème siècle.

    Il partait de loin et les nombreuses restaurations entreprises au fil des ans lui ont redonné ses lettres de noblesse, le visage qu’il méritait. Mais cette transformation a eu des effets pervers, l’augmentation significative du prix de l’immobilier dans un contexte de montée des prix dans  la capitale accélérant le départ d’artisans, de petites entreprises,  de commerçants  traditionnels ne parvenant plus à assumer le coût de la location ou bien cédant  leurs locaux pour encaisser de belles plus-values.  Dans le même temps une vague de grossistes asiatiques a investi certaines rues en se spécialisant (bijoux fantaisie, articles en cuir…). Parallèlement  la communauté gay a plébiscité une  partie du IVe arrondissement,  et l’attractivité du Marais pour les touristes a grandi. 

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     Un des magasins de luxe installé rue des Archives IVe (Photo BHV)  

     

    Soulignons aussi l’effet «  locomotive » de l’arrivée des 2 grands musées que sont le Centre Pompidou tout proche du Marais et le musée Picasso, et dans une moindre mesure le musée de la Chasse et de la Nature puis le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme  qui ont participé au renforcement de  l’offre culturelle, sans oublier  la réhabilitation réussie du marché des Enfants Rouges connu aujourd’hui au-delà des frontières.  

    Après une pause assez courte dans sa transformation, des aménagements emblématiques (Carreau du Temple, réaménagement du musée Picasso) combinés au départ de grossistes,  à la multiplication des magasins de prêt-à-porter, des galeries d’art, des hôtels chics, des marques de luxe (y compris de bouche),  la montée en gamme de certains commerces  en particulier du  BHV qui a accolé Marais à son enseigne historique,  ont constitué une nouvelle étape de la mutation du quartier. Ce que nous avons appelé l’étape clone de la Rive Gauche.  

    Des épiceries traditionnelles, des boucheries, des poissonneries,  quelques boulangeries ont disparu mais le constat est le même au plan national. D’ailleurs si les magasins de type « Félix Potin » ont disparu, les supermarchés et les supérettes les ont finalement remplacés et la guerre est dure entre les enseignes alors que le maillage des meilleurs emplacements est mature, chaque groupe (y compris le secteur du bio) essayant d’attirer sous sa marque les franchisés concurrents !

    Bien entendu dans ces mouvements d’ordre économique, nous pouvons ne pas comprendre l’intérêt de cette montée en gamme des commerces. C’est oublier que le Marais, où des étrangers aisés disposent d’un pied à terre, est devenu une sorte d’aimant pour les touristes. Le label « Marais » est synonyme de nec plus ultra pour nombre de touristes, ce qui les conduit à procéder à leurs achats in situ comme le font les clients asiatiques de Vuitton qui font la queue sur les Champs Élysées, alors que la marque est implantée dans  leur pays d’origine !

     

    Sans-titre"A la Ville de Rodez", le magasin-institution  qui résiste 22 rue Vieille du Temple (IVe)

     

    Il faut être réaliste, le Marais va continuer à évoluer. La Fondation d’art des Galeries Lafayette qui ouvrira rue au Plâtre (IVe) l’an prochain, suivie de celle d’Eataly rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe), l’aménagement entre la rue des Archives (64-66) et la rue Charlot de l’important ilot appartenant à l'américain Blackstone, l’arrivée probable de nouvelles grandes marques (H & M est annoncée rue Vieille  du Temple IIIe ) continueront à accroitre l’attractivité de nos deux arrondissements, à accroitre  le prix de l’immobilier résidentiel et commercial,  provoquant la probable disparition des derniers artisans resté sur place.

    La tranquillité des riverains quant à elle restera perturbée alors que beaucoup d’entre eux n’ont pas souhaité ces changements, mais nous dira-t-on,  il faut vivre avec son temps et accepter les changements inéluctables comme l’ouverture des commerces le dimanche, la multiplication des bars …

     N’est-ce pas aussi tout simplement un des effets de la mondialisation qui alimente le débat actuel !

    Dominique Feutry