Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  • Tapis d'orient 21 04 16Ces affiches ont envahi nos rues dès jeudi 21 avril (Photo VlM)

     

    Des messages nous ont été envoyés ce samedi 23 avril en provenance d'habitants du IIIe se plaignant de l'invasion de ces affiches, collées ou ficelées sur tout ce que la rue compte de poteaux ou potelets.

    Plus grave, vers 10h30, un appel téléphonique nous est parvenu d'un membre de l'association aux prises avec les gérants de la salle de vente des tapis, 103 rue du Temple. Il réclamait le retrait de ces pancartes, affiches et panneaux. Elles défigurent le quartier, réduisent la visibilité des piétons aux carrefours et enlaidissent le paysage de la rue. Que nous soyons, détail aggravant, en secteur sauvegardé ne gêne pas outre-mesure ceux qui les mettent là !

    Les échanges se sont rapidement envenimés. Notre adhérent a été insulté et menacé de représailles physiques. Quand nous avons rejoint le groupe, trois fonctionnaires de police étaient là. Ils se sont rendus au local de vente pour un contrôle d'identité et une vérification de l'habilitation des gérants à exercer l'activité à laquelle ils se livrent. Nous nous sommes quant à nous rendus au commissariat de police du IIIe, rue aux Ours, pour déposer une plainte au nom de notre adhérent, pour insulte publique et menaces.

    L'association appuie et défend ceux qui ne peuvent accepter comme une fatalité que chacun agisse à sa guise au détriment du cadre de vie de la population. Si chaque commerçant du Marais (et d'ailleurs) considérait qu'il a le droit de déployer sa publicité à grande échelle sur la voie publique comme le font ces marchands de tapis on imagine ce que serait l'environnement. Nous profitons de cet incident pour demander à la Mairie de Paris, aux Mairies d'arrondissements et à la Police, à ne pas entretenir l'opinion que ces pratiques seraient tolérables au prétexte qu'elles sont éphémères ou que les affiches sont retirées le soir. L'éphémère qui se répète ne l'est plus et les affiches ne sont évidemment pas retirées pour la nuit.

    Nous appelons nos amis et lecteurs, dans une attitude citoyenne, à rester attentifs à ce que ces évènements ne se reproduisent plus. Nous réserverons une place à ce dossier dans nos prochains entretiens avec les Commissaires de police de nos arrondissements.

     

  • A5Les vitrines toutes bariolées et le trottoir maculé du magasin MAC 21 rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo  MC)

     

    Jamais une ouverture de magasin,  21 rue des Francs Bourgeois à l'angle de la rue de Sévigné (IVe),  n'avait donné lieu à une telle provocation publicitaire !

    Des affiches sauvages énormes, bariolées, criardes, collées sur les vitrines de la boutique et tous les supports qui se présentaient dans le voisinage au mépris de la  règlementation en vigueur. Non seulement  les murs déjà mal en point (Hôtel Lamoignon, École de commerce ISEG…) défigurés par ces collages pitoyables mais les initiateurs de cette promotion de mauvais goût qui brave les interdits se sont permis d’essaimer aussi sur le trottoir et le comble, sur une grande partie du mur de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, juste en face de l'entrée du musée Carnavalet.

     

    A3État du mur de l'Hôtel de Lamoignon placardé par MAC face au musée Carnavalet rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo MC)

     

    Petite précision, l'annonceur, le magasin MAC a fait écrire au bas de ces collages invasifs la mention spéciale "Cette installation est éphémère merci de ne pas la dégrader le temps de l'exposition"… Nous disons nous "ceux qui la neutralisent sont les bienvenus ainsi que tous ceux qui boycottent la marque et le magasin pour ses atteintes au cadre de vie du Marais ".

    Nous intervenons en tout cas auprès de la direction de la propreté de Paris pour signaler ce comportement inadmissible et demander des sanctions.

    Mais qui se cache sous ce nom ? MAC est un point de vente de MAC Cosmetics, une division de ELCO – Estée Lauder Companies France, 48 rue Cambon (Ier).  Il s'agit donc d'une filiale du  groupe américain éponyme coté en bourse, un des leaders mondiaux  de la production et de la mise en marché des produits d'entretien de la peau, des cosmétiques, des parfums et des produits pour les cheveux.

    A4Les collages bariolées sur un mur de la rue des Francs-Bourgeois  (IVe) au débouché de la rue Elzévir annonçant l'ouverture du magasin MAC (IVe) (Photo MC)

     

    Généralement scrupuleux dans le respect de la réglementation nous avons peine à croire que ce genre d'entreprises bien armées  en conseils,  avocats,  juristes et "lawyers" spécialisés agissent sans garde fous, scrupuleuses qu'elles sont de ne pas voir ternir leur image. Alors MAC aurait-elle bénéficié d’une autorisation spéciale exceptionnelle pour "parer" ainsi nos murs et trottoirs de publicités décalées ? Nous ne le pensons pas et nous ne voyons pas à quel titre mais  si ces affiches restent un certain temps c'est qu'il y un dysfonctionnement de notre dispositif de protection des sites.

    Tout ceci est navrant ! On imagine mal le groupe français L'Oréal faire de même pour une de ses marques aux États-Unis,  sans être inquiété.

    Dominique Feutry

     

  • Bouquinistes coffres ouverts 21 04 16Bouquinistes du quai de l'Hôtel de Ville (IVe) (Photo VlM)

     

    A pareille époque l'an passé s'est tenu le premier "festival des bouquinistes" de Paris, issu de la constatation que cette activité doit être mieux connue au moment où l'électronique livre une concurrence farouche au livre.

    Avec le printemps qui s'installe, les coffres des bouquinistes s'ouvrent comme des fleurs pour offrir aux passants leurs collections et le commentaire avisé, haut en couleur quelques fois, de la personne qui tient le stand. Ces gens sont des libraires professionnels conscients de leur devoir d'assistance et de conseil. A ceux qui cherchent un ouvrage rare ils apportent leur compétence et leur aide dévouée.

    Jusqu'en 2009-2010, l'état de leurs coffres était indigne eu égard à leur rôle social et à la place qu'ils tiennent dans le paysage et l'esthétique des bords de Seine. Horriblement tagués, comme le rappelle la photo, ils semblaient frappés de malédiction.

    Coffres bouquinistes rive gauche tagués sept 11Coffres en 2009 (Photo VlM)

     

    La Mairie du IVe nous disait alors qu'elle ne pouvait rien contre ce qu'elle considérait comme une fatalité, indifférente à ce que ces coffres soient la pâture de vandales en quête de témoignages de leur capacité à nuire. C'est donc à l'Hôtel de Ville que nous sommes allés frapper. De manière assez irrévérente, nous le regrettons aujourd'hui, à l'égard de l'Adjoint au Maire chargé de la propreté à Paris à l'époque…. Il s'agissait de François Dagnaud, élu en 2014 maire du XIXe.

    Magnanime, il nous a reçus, nous nous sommes excusés pour nos propos peu amènes et nous avons plaidé la cause d'une remise en état  de ces coffres et de leur entretien. Un accord a été passé par la mairie avec le syndicat des bouquinistes et depuis on constate que leur état ne souffre plus que quelques exceptions ici ou là, rapidement corrigées par le service de maintenance. Nous avons découvert à cette occasion, en François Dagnaud, un élu connaissant ses dossiers, simple dans ses rapports et efficace dans l'action.

    Bouquinistes coffres fermés 21 04 16 Coffres en 2016 (photo VlM)

     

    Mao Péninou a pris la suite de François Dagnaud en 2014. Il dirige actuellement les services de la propreté et de l'eau à l'Hôtel de Ville. Nos récents entretiens montrent qu'il est attaché à préserver ce qui est désormais un acquis important pour le paysage des bords de Seine et la profession de bouquinistes. Et un motif pour les habitants de se réjouir d'avoir été entendus.

    Gérard Simonet

     

  •   A8Installation dans l'attente de client sur le trottoir devant l'espace des Blancs Manteaux rue Vieille du Temple (IVe) le 20 avril à 20h00 (Photo VlM)

     

    Comme les hirondelles qui annoncent l'arrivée du printemps, les amuseurs, portraitistes et autres jongleurs attirent les badauds sur les lieux touristiques de Paris dont le Marais. Il n'en est pas de même des "masseuses' qui proposent leurs services un peu partout  sans y avoir  été le moins du monde autorisé tout en sachant qu'elles ne craignent pas grand-chose.

    Dans un article du 28 octobre 2015 nous relations les échanges du conseil de quartier Saint-Gervais qui avait évoqué le sujet. Nous écrivions alors "La question des masseuses devant la Halle des Blancs Manteaux est abordée ensuite. Pour la mairie cette présence est un problème qui relève de l’occupation illégale de l’espace public et il est proposé de mettre ce sujet à l’ordre du jour de la prochaine réunion entre les quatre Conseils de quartier du IVe et le Commissaire de Police. Voilà pourtant des mois que cette affaire connue perdure … les autorités tergiversent… et le dossier comme beaucoup d'autres s'enlise"

    Autant dire que nous retrouvons au même point des mois après. L'autorité fait défaut et les personnes qui exercent illégalement leur soi-disant talent le savent, elles peuvent donc prospérer et continuer leur activité sous les yeux médusés des riverains sans être inquiétées le moins du monde..

    Nous comprenons pourquoi elles sont revenues puisqu'elles ont quasiment pignon sur rue.

    Dominique Feutry 

     

  • République libérée 20 04 16République … pacifiée !

     

    République dégagée 20 04 16République … apaisée !

     

    République libre 20 04 16République … libérée !

    Mercredi 20 avril 16h00 (Photos VlM)

     

  •    2016-4-17 JoséphineVue d'un établissemnt qui a laissé à l'extérieur les installations de sa terrasse durant les horaires de fermeture (Photo DT) 

     

    Rien ne s’améliore pour la malheureuse place du Marché Sainte–Catherine. Les débordements sont partout dès qu’il fait beau avec en sus les nuisances sonores diurnes et nocturnes. Ce sujet récurrent commence à fatiguer les riverains qui ne baissent pas les bras au contraire mais sont consternés par l’inefficacité de l’administration et des élus alors que la situation est connue de tous. Un projet existe afin d’apporter des améliorations avec notamment l’installation de plates-bandes végétalisées qui bloqueraient l’extension des terrasses. Il est aussi question de mesures de bruit de la part de Bruitparif pour objectiver le niveau de nuisances.

    Mais outre l’aspect général et le bruit ce qui inquiète davantage, ce sont les terrasses fermées qui se sont durablement installées. Mme Hyafil a réaffirmé récemment lors de l’assemblée générale de "Vivre le Marais !" son opposition, mais elle ne trouve pas de volonté ferme en retour du côté des pouvoirs publics, notamment la mairie, qui devraient, et nous l’avons maintes fois répété, se soucier un peu plus de cet ensemble pourtant remarquable du XVIIIe siècle, que chacun devrait avoir à cœur de protéger.

     

    2016-4-16 Joséphine au petit matinAutre exemple de terrasse restée installée à l'extérieur durant les horaires de fermeture avec dépassement d"emprise autorisée  (Photo DT)  

     

    Mais hélas les terrasses sont fermées en permanence (elles ne sont non rentrées hors du service, comme l’illustrent les photos), et s’étendent bien au-delà des clous qui marquent au sol l’emprise autorisée. Elles aggravent le bruit (puisque la fréquentation ne dépend plus de la météo), constituent une appropriation permanente de l’espace public et défigurent la place.

    Elles prennent plusieurs formes, il n’y a même pas d’unité dans ces structures fixes qui ne devraient d’ailleurs pas souffrir la moindre tolérance et qui avouons-le sans ambages enlaidissent le site. Mais voilà « business is business », les riverains sont bien loin de ces contingences… Un autre endroit tout proche, la place du Bourg Tibourg (IVe) flanquée de contre terrasses envahissant l’espace public connait une situation identique.

    Combien de temps encore cette vie délétère réservée aux habitants va-t-elle perdurer ?

     

  •  Michel le comte affiches décollées 16 04 16

     AVANT, le 16 avril

     

    M le comte 13
     APRÈS, le 18 avril

     

    Entre les deux, l'application "DansMaRue" de la mairie de Paris est entrée en action. Ce n'est pas nouveau, il y a longtemps que nous encourageons les habitants – avec un  succès mitigé – de prendre leur propreté, leur cadre de vie en mains, en signalant les tags (sur les murs, les devantures, les volets roulants, le mobilier urbain …) ou l'affichage sauvage qui prospère actuellement.

    Ce qui est nouveau aujourd'hui, c'est que la mairie de Paris rend compte de l'exécution des travaux d'enlèvement. Voici le type de message qu'on reçoit : L’anomalie " Malpropreté > Affiche, autocollant > … sur immeuble ou mur" que vous avez signalée au "13 Rue Michel Le Comte, 75003 PARIS" a été traitée. Les services municipaux ont opéré les actions correctrices appropriées.
    Votre demande est clôturée.

    N'est-ce pas merveilleux ? On n'est pas loin de la démarche qualité ISO 9001 que les entreprises s'appliquent à respecter. Pour la Ville, dans sa relation avec le public, c'est un grand progrès !

    Nous rappelons le mode d'emploi : cliquer sur DansMaRue  (rangez le lien dans vos "favoris") et remplissez le formulaire. Avec un peu d'entrainement, on opère une signalisation en deux minutes. A vous de jouer !

     

  • A6Le vendeur à la sauvette de fleurs et drapeaux muni de son "tandem présentoir" le 16 avril rue Beaubourg (IIIe)  (photo VlM) 

     

    A l'angle de la rue Beaubourg et de la rue de Montmorency (IIIe) s'est installé un vendeur à la sauvette qui propose aux passants des fleurs fraîches et des drapeaux.

    L'originalité, outre la fait que cette pratique  ne soit pas autorisée, est que le vendeur, très haut en couleurs, se sert d'un tandem comme présentoir…

    Est-ce le  retour des beaux jours, le retour des touristes qui attirent ces marchands d'un jour ?

    Avec tous les drapeaux déployés,  voilà un peu de folklore pour les habitants du quartier et pour les touristes…

     

  • République nuit debout agence soc gén souillée 12 04 16Conséquence d'une nuit d'émeutes aux environs de la place de la République : agence Société Générale saccagée (Photo Le Figaro)

    Anne Hidalgo a mis en place en 2014 un "conseil de la nuit" chargé de promouvoir la nuit à Paris. Le 2 avril, elle organisait "la nuit des débats" et "invitait les parisiens à se réunir n'importe où pour discuter de n'importe quoi". Cette initiative a fait long feu mais les manifestants de la place de la République ont pris la relève. Elle a encouragé leur démarche. Depuis, elle est dans la situation de l’apprenti sorcier dans Fantasia de Disney qui se débat pour que les casseroles reprennent leur place. Au grand désespoir du Préfet de Police qui doit discrètement la maudire… Sans parler des maires d'arrondissements qui subissent impuissants le saccage de leur territoire et les sarcasmes de leurs administrés.

    République nuit debout 19h00 le 15 04 16Occupation journalière de la place de la République, 15 avril 2016, 19h00 (Photo VlM)

     

     La place de la République a été réaménagée à grands frais entre 2011 et 2013. Les contribuables parisiens qui ont financé ces travaux s'attendaient légitimement à une amélioration de leur cadre de vie. En autorisant son occupation comme elle le fait, Anne Hidalgo sacrifie la qualité de vie des parisiens et en premier lieu de ceux qui vivent sur la place ou à proximité. Livrée à ceux qui se réunissent et manifestent bruyamment la nuit, il est devenu impossible au voisinage de la place de dormir la nuit et le paysage qu'on découvre chaque matin avant le passage des engins est celui d'une décharge à ciel ouvert.

    Ses déclarations à ce propos trahissent son mépris pour les habitants : " La place de la République n’appartient pas davantage à ceux qui veulent en faire un forum, qu’à ceux pour laquelle elle est un lieu de passage, de loisirs, ou encore un mémorial. Je veillerai à ce que son usage reste partagé entre tous. » Riverains, pleurez sur votre sort car vous n'êtes ni de passage, ni fêtard, ni en pèlerinage !

    La situation quasi insurrectionnelle que nous vivons n'est pas faite pour attirer les visiteurs, touristes, hommes d'affaires ou investisseurs. Elle n'a aucune chance de soutenir les ambitions de la Maire de Paris. En est-elle consciente ?

    D'autant plus que la situation en terme de propreté n'a jamais été aussi désastreuse.

    Archives 30 affiches décolées sur trottoir 12 04 16Devanture ex-Mod's hair, déchets d'affiches sauvages devant le 30 rue des Archives (IVe) (Photo VlM)

     

    L'affichage sauvage dans les IIIe et IVe arrondissements n'a jamais autant prospéré. Les murs qui s'y prêtent croulent sous le poids de strates de papier gluant qui finit par former une croute qui se décolle et tombe au sol.

     

    Michel le comte 13 affiches sauvages décollées 15 04 16Mur pignon du 13 rue Michel le Comte (IIIe) (Photo VlM)

     

    Nous sommes ici pourtant dans le centre historique de Paris, en secteur sauvegardé, et les moyens d'agir existent ! Il n'y a qu'à le vouloir ! Au lieu de postuler pour l'organisation des Jeux Olympiques de 2024 dont les parisiens ne veulent pas, et afficher son ambition de présider le C40 (voir notre article), Anne Hidalgo devrait faire le ménage dans sa ville. Les parisiens qui imprudemment ont voté pour elle en 2014 et le regrettent aujourd'hui, ont le temps encore de revenir à une meilleure opinion si elle corrige le tir avant les prochaines échéances électorales. Reste à savoir si aveuglée par ses rêves de grandeur elle se résoudra à redescendre sur Terre.

     

  • 25372971Les fixés sous verre de la rue Malher (IVe) avant travaux  (Photo EP)

     

    A l’angle de la rue Malher et de la rue des Rosiers (IVe), la vitrine d’un magasin de prêt-à-porter est en réfection et les façades  viennent de recevoir leur « nouvel habit ». Heureusement, des riverains soucieux de préserver leur caractère si particulier à ces rues nous ont alertés pour dénoncer ces travaux.

    En effet,  des coffrages cachent à la vue des passants les jolis fixés sous verre (c’est-à-dire peintures exécutées directement sur le revers d'une plaque de verre) qui ornaient la boutique.  Certains ont imaginé que ces plaques peintes pouvaient être protégées le temps des travaux. En  fait la question de ces panneaux n’a pas manqué d’être posée lors de notre récente assemblée générale à  Sophie Hyafil, architecte des bâtiments de France  qui a indiqué que ce dossier venait d’atterrir sur son  bureau …

     

    Sans-titreLes panneaux après le début des travaux (Photo EP)  

     

    Nous souhaitons vivement que ces peintures, résultat d’une technique d’exécution particulièrement délicate de la part du peintre qui les a réalisées, soient rapidement remises  à  la vue  du public. Il serait vraiment iconoclaste de vouloir cacher ces témoignages d’un passé qui n’est pourtant pas si lointain.

    Dominique Feutry