Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  • Blancs manteaux weston 12 04 16Le nouveau point de vente des chaussures Weston à l'angle de la rue des Archives et des Blancs Manteaux (IVe (Photo VlM)

     

    La gentrification du Marais et de la rue des Archives en particulier se poursuit avec la toute récente ouverture, à l’emplacement du magasin d’optique JUGE (46 rue des Archives, à l’angle de la rue des Blancs Manteaux IVe), d’une boutique de chaussures Weston la célèbre marque limogeoise, l'excellence française en la matière !

    Cette 4ème boutique à Paris (hors corners de grands magasins) s’ajoute à celles de l’avenue des Champs Elysées, du boulevard de la Madeleine et de la rue de Rennes.

    Fondée en 1891 par Edouard Blanchard, l’entreprise appartient aujourd’hui au groupe EPI, la holding de la famille Descours (ex Groupe André) qui contrôle notamment les marques Michel Perry, Bonpoint, Figaret, Piper-Heidsieck et Rémy Cointreau.

    Archives 46 weston façade 12 04 16Entrée et devanture 46 rue des Archives (Photo VlM)

     

    Ce mouvement d’installation d’enseignes de luxe et de prestige poursuit donc sa course (voir nos articles des 29 décembre 2014 et 17 février 2016).

    Dominique Feutry

     

  • Archives 79 renault 10 04 16Le garage Renault, 79 rue des Archives (IIIe) (Photo VlM)

     

    De source proche du dossier, on apprend que ce garage Renault fermera à la fin de l'année. Il subira donc le même sort que celui du n° 46 à l'angle des Blancs-Manteaux (IVe) qui était l'une des rares stations service de Paris.

    La rumeur qui circule nous souffle que le nouveau propriétaire serait Bernard Arnault à travers le groupe Arnault S.A., qui aurait l'intention de transformer le bâtiment pour en faire des bureaux, dont le musée de la Chasse et de la Nature deviendrait locataire pour y loger son administration. Une galerie d'art pourrait s'y installer également en étage.

    La réhabilitation du bâtiment n'est pas pour déplaire aux riverains. L'activité dont il est question ne pose pas de problème de voisinage a priori et ne peut que satisfaire les commerces traditionnels de cette portion de la rue, notamment les restaurants, qui souffrent d'un déficit de fréquentation dans le contexte actuel.

    Le parti communiste distribuait un tract ce dimanche matin, rue de Bretagne, pour se plaindre de la reprise par Blackstone (fonds d'investissement US) de l'ancien siège des Nouvelles Galeries 64-66 rue des Archives (IIIe). On attend la confirmation de la décision du groupe Europe 1 d'en faire son nouveau siège. Le PC rappelle qu'un vœu a été voté en juin 2015 en mairie du IIIe en direction de l'Hôtel de Ville, pour que davantage d'espace de la rue des Archives à Charlot, en plus de la crèche dont la création semble acquise, soit destiné à des activités à caractère social…

    Doit-on s'attendre à une réaction similaire du PC et de la mairie à propos du garage ?

     

  • A2Grue sur un camion, le 10 avril 2016, 64 rue Beaubourg (IIIe) (Photo VlM)

     

    Une immense grue installée sur un camion stationné sur la chaussée pointait sa flèche aux couleurs vives dans le ciel bleu de ce matin de printemps 10 avril à hauteur du 64 rue Beaubourg,  le long de l'école publique maternelle dont le bâtiment forme angle avec la rue Chapon  (IIIe).

    Sans doute, en ce dimanche où la circulation est moins dense a t-il été jugé opportun de manutentionner  ponctuellement des  charges lourdes.  De nombreux sacs de gravats et de matériaux ont ainsi pu "voltiger" au-dessus des toits.et l'espace de quelques heures, la grue avait déjà disparu. .

    Impressionnant tout de même…

     

  • Nuit debout commission"Commission" en pleine session sur l'un des nombreux sujets dont les participants se sont saisis (Photo VlM)

     

    C'est un grand "happening" qui se déroule en ce moment place de la République (IIIe, Xe, XIe). Les animateurs proposent des thèmes de travail et des discussions s'organisent par petits groupes comme celui ci-dessus, de jour et de nuit.

    Nuit debout affiche

    Une partie de la place est réservée à l'accueil de sans-abris, dans des campements de fortune avec lits de camp, couvertures et duvets. Comme on y est debout la nuit, on y dort le jour.

    Nuit debout sleeping zoom"Sleeping area". Le calicot dit : "Nuit debout, Valls à genoux" (Photo VlM)

     

    La Maire de Paris avait invité les parisiens à se réunir la nuit du 2 avril "n'importe où pour discuter de n'importe quoi". On doute que cette initiative ait trouvé un écho. Depuis son élection en 2014, elle fait tout pour empêcher les parisiens de dormir. Il n'a pas fallu attendre longtemps cette fois pour que, de manière spontanée, une foule de gens se rassemble sur la place de la République avec l'intention d'y siéger toutes les nuits.

    On n'est pas encore dans une phase insurrectionnelle mais les ingrédients sont présents et la Ville et le Gouvernement doivent y faire attention. Pour le moment, les victimes de la situation sont une fois encore les riverains.

    République 5 façade 08 04 16Immeubles qui bordent la place au sud. De nombreux habitants vivent là, travaillent le jour et veulent se reposer la nuit (Photo VlM)

     

    Un riverain de la place nous envoie ce message de détresse :

     

    J’habite place de la République 75003 et vous pouvez imaginer les difficultés que nous rencontrons ma famille et moi-même depuis le 31 mars et le début des évènements organisés place de la République intitulés « Nuit débout ».

    Je n’ai absolument rien à redire quant au droit de manifester. Le collectif a déposé des demandes d’autorisations en préfecture pour l’occupation de la place conformément à la législation en vigueur. En revanche passé minuit il est insupportable pour nous autres, riverains de la Place, que des concerts spontanés de percussions, cuivres, flutes, chants collectifs puissent avoir lieu en toute impunité jusqu’à 4 à 5 heures du matin.

    Si un tel évènement n’est pas maitrisé par les associations ou collectifs qui en ont la charge la préfecture ne devraient pas délivrer d’autorisation.

    J’ai tenté à 4 reprises de joindre le commissariat du 3ème cette semaine. Ils ont envoyé une fois une voiture à 4 heures du matin pour faire cesser une concert sauvage de « batucada » et  m’ont indiqué une autre fois que cela se jouait au niveau national et pas à « leur niveau ». Les deux autres fois il ne s’est rien passé.

    Nous ne dormons plus depuis une semaine et nous sommes à bout mes  enfants et moi-même.

    Le programme mis en ligne (lien ci-dessous) pour ce weekend prévoit des concerts et nous avons beaucoup d’appréhension sur la manière dont les nuits vont se dérouler

    https://www.convergence-des-luttes.org/comptes-rendus-ag/compte-rendu-de-lassemblee-generale-de-la-nuit-debout-6-avril-2016-37-mars/

    J’ai trouvé vos coordonnées en faisant quelques recherches sur Internet et je me demandais si vous pouviez avoir l’extrême gentillesse de me guider dans mes démarches ou votre expérience pour faire cesser ce type de nuisance est beaucoup plus riche que la mienne.

    Je vous remercie de toute l’attention que vous pourrez porter à ma demande.

     

    Ce père de famille est de bonne composition. Il ne proteste pas contre les manifestations mais il a raison de dire que la police a l'obligation de faire cesser le tapage nocturne car le droit s'impose autant pour ceux qui manifestent que pour ceux qui subissent. Nous avons donc accepté de soutenir sa demande d'aide auprès des autorités.

     

    Dernière nouvelle : le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum  demande l'arrêt de "Nuit Debout"

     Pierre Aidenbaum le Maire du IIIe est intervenu dimanche 10 avril vers 18h00 sur iTélé et lundi matin 11 avril sur France Info pour demander l'arrêt de Nuit Debout et le dégagement de la place de la République qui "doit être accessible à tous". Ses administrés, ceux notamment qui ont exprimé leur désespoir de ne pouvoir se reposer la nuit et de voir leurs familles en souffrir savent désormais qu'ils ont un allié dans leur combat pour le droit au libre accès à la place et au repos la nuit.

    La balle est désormais dans le camp d'Anne Hidalgo et du Préfet de Police de Paris Michel Cadot. Le patron des socialiste Jean-Christophe Cambadélis, de façon plus nuancée que Pierre Aidenbaum, a reconnu que cette manifestation subit des dérives inacceptables. Le préfet a décidé de faire évacuer la place ce lundi matin. Va-t-elle se remplir à nouveau dans l'après-midi ?

     

  • Boite lettres taguée Boite aux lettres ordinaire dans le IVe (photo VlM)

     

    Il est regrettable que cette grande institution qu'est "La Poste", qui nous a montré ces dernières années qu'elle était capable d'évoluer, de se professionnaliser, de rendre ses produits, son accueil et ses services attractifs, offre un visage tout au long de nos rues défiguré par des boites aux lettres recouvertes de tags et d'étiquettes en tout genre.

    Il en est de même des grandes boites qui trônent à l'entrée des bureaux de Poste et qui donnent de ce lieu, où devrait prévaloir la qualité de l'accueil, un sentiment anxiogène, vaguement agressif du fait de signes cabalistiques qui n'ont rien de réconfortant.

    Un membre de l'association nous disait récemment :"j'hésite à poster mes courriers car j'ai l'impression de jeter mes lettres à la poubelle"

     

    Boite à lettres poste arch taguée 27 02 12

    Nous avons choisi comme observatoire la Poste du 67 de la rue des Archives (IIIe). Un état proche de celui de la photo a été constaté pendant plusieurs mois sans que personne n’intervienne. Nous en avons fait la remarque au responsable du bureau, qui n'avait pas l'air de s'en offusquer outre mesure. Mais qui a réagi néanmoins en disant qu'il le "signalerait" aux services centraux, ce genre d’intervention n'étant pas de sa juridiction…

    Quelques semaines plus tard, effectivement, nous sommes tombés sur une équipe de deux personnes qui avaient été missionnées pour nettoyer les boites. A cette occasion nous avons publié un article pour signaler ce que coûte au contribuable l'incivilité de quelques maniaques débiles.

    Dans la foulée, nous avons cherché à savoir où se trouve l'organe de décision en la matière en envoyant une bouteille à la mer Internet avec message de détresse. Il a suivi son chemin et un directeur de la Poste nous a répondu. Nous reproduisons son message in extenso :

     

    Je fais suite à votre intervention relative aux dégradations de boîtes aux lettres que vous constatez régulièrement dans votre quartier. Nous partageons votre constat et sachez que  La Poste est sensible à la propreté et à l’entretien de ses mobiliers de rue, comme vous avez d’ailleurs pu le constater par vous-même  à proximité du bureau de Poste Archives […..]

    Nos agents en charge de la collecte quotidienne du courrier nous remontent  régulièrement les dégradations constatées sur nos mobiliers de façon à ce que nous puissions programmer les remises en état aussi rapidement que possible. Mais, comme vous nous en faîtes part, la fréquence de ces incivilités a pour conséquence qu’il nous est parfois difficile d’intervenir aussi rapidement que nous le souhaiterions.

    En complément de ces dispositifs de remise en état, sachez que nous avons également un projet visant à faire de certaines de nos boîtes aux lettres des supports pour des œuvres, pour des artistes reconnus et respectés de la scène artistique, en relation directe avec l’environnement du quartier, son histoire ou encore son architecture.

    En partageant votre espoir de voir ce type de désagréments se raréfier, je vous remercie pour votre intervention et  vous prie d’agréer….

    Julien Boucher

    Directeur des risques, de la qualité, de la sûreté et de l’environnement

     

    Nous l'avons remercié en laissant entendre que son engagement ne nous paraissait pas totalement convaincant et qu'il fallait d'une manière générale réagir plus vite, de sorte que les auteurs des incivilités comprennent qu'ils se dépensent pour un résultat éphémère. Nous verrons si notre mobilisation porte des fruits.

    Quant aux œuvres d'art qui pourraient décorer nos boites nous exprimons des réserves. A nos yeux, la meilleure décoration est celle d'une boite propre. Le jaune dont elles sont peintes est très beau. Elles sont dans nos quartiers des touches de couleur qui sont comme des rayons de soleil !

    Nous savons qu'il faut faire preuve d’opiniâtreté pour que les choses progressent. Nous savons aussi que la Poste, qui affronte une concurrence croissante, doit mettre toutes les chances de son côté en prenant mieux soin de son image et de sa réputation. Cette image elle est dans les visuels qui caractérisent la Poste mais aussi dans les milliers de boites aux lettres qui en sont le véhicule à travers la France.

     

  •   Fujimoto_5ac5f

    Une conférence  intitulée "MILLE ARBRES – SOU FUJIMOTO & MANAL RACHDI" est programmée au Pavillon de l'Arsenal, 21 boulevard Morland le jeudi 14 avril à 19h00 – entrée libre.

    Elle porte sur un projet visant à "reconnecter l'homme à la nature…" en proposant "de planter 1 000 arbres au-dessus du boulevard périphérique pour symboliser un autre modèle de développement, empreint de sagesse, et ainsi participer à l'action résolue en matière de développement durable de Paris qui vise à rendre la ville toujours plus solidaire, attentive et respectueuse de son environnement… Parce que Paris s'est développée en abattant ses murailles, Mille Arbres a pour ambition de transformer la frontière qu'est le périphérique en un lien… Un parc accessible au public, dédié à la promenade et à la rencontre."

    Ce projet a aussi pour ambition de construire deux crèches, une halte garderie, une rue gourmande bordée de restaurants une maison de la biodiversité avec des ateliers pédagogiques des serres potagères, un immeuble-ville ont le toit sera transformé en parc comportant bureaux et hôtel, et 11.000 m2 de logements sociaux et intermédiaires …  

    Ambitieux et déroutant à la fois ce dossier mérite que l'on s'y intéresse. 

     

     

  •  Devanture bourguignonDans la grande tradition du bistrot parisien, "Au Bourguignon du Marais !", 52 rue François Miron – 75 004 – PARIS, vins et gastronomie sans fausse note

     

    Chacun sait confusément qu'il n'est pas permis de faire n'importe quoi dans le Marais en matière d'enseignes et devantures. Mais qu'en est-il précisément ?

    Au titre du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) enseignes et devantures sont par bonheur réglementées. Toute création, toute modification de devanture, même une mise en peinture, doit être déclarée à la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris, Sous-Direction du Permis de Construire et du Paysage de la Rue, 121 avenue de France – CS  51 388 – 75 639 PARIS CEDEX 13  (NB : ces services ne sont plus boulevard Morland).

    L'association a édité un dépliant à ce sujet, en forme de triptyque, qui est accessible en cliquant ICI (ouvrir avec "Word"), Et rappelle qu'il n'y a pas de couleur interdite dans le Marais pour autant qu'elle ne soit pas "criarde". C'est l'Architecte des Bâtiments de France qui en décide et donne ou non le "visa conforme".

    Nous avons déjà publié sur ce thème il y a quelque temps. Le haut-le-cœur que beaucoup d'entre nous ont ressenti ces jours-ci en découvrant le magasin rose bonbon de la rue Rambuteau à l'enseigne de "smöoy" (notre article du 21 mars 2016) nous invite à savoir reconnaitre si les règles en vigueur sont respectées et à être informés des démarches à entreprendre dans ce cas. A ce titre, notre dépliant donne la marche à suivre par ceux qui n'acceptent pas la légèreté coupable du "commerçant qui fait n'importe quoi".

    En parcourant le quartier, nous voyons qu'il subsiste encore des horreurs mais leur nombre se résorbe. On se souvient de la rue des Gravilliers des années 2000. Elle compte désormais de jolies réussites, à l'image de ces deux devantures dont l'une répond aux critères d’intégration dans l'architecture du bâtiment l'autre illustre ce que peut être un coffrage esthétique "à l'ancienne".

    Gravilliers 16  devanture 22 03 1616 rue des Gravilliers (IIIe). Mise en valeur des linteaux en bois de la structure. Exemple de devanture "en tableau"

     

    Gravilliers 18 devanture 22 03 1618 rue des Gravilliers, exemple de belle devanture à l'ancienne, "en applique"

     

    Gravilliers 28 manu 22 03 1628-32 rue des Gravilliers. Boucherie des Gravilliers (ex "chez Manu"). Autre exemple de rénovation moins académique mais néanmoins convenable (Toutes Photos VlM)

     

    Il y a fort à faire encore rue des Gravilliers – et ailleurs – mais la restauration est en marche.

    Gérard Simonet

     

     

  • Sans-titreEspace public envahi et difficulté de déplacement des piétons (Photo VlM)

     

    L'association " Les droits du piéton" qui, comme "Vivre le Marais !" est membre du réseau "Vivre Paris !" nous informe de l'organisation, sous l’égide de « Paris Piéton » par la Direction de la Voirie et des déplacements de la Mairie de Paris, d’une réflexion intitulée « Vers un plan piéton –  stratégie marche et hospitalité des espaces publics ». Celle-ci sera menée au travers d’ateliers qui se réuniront durant la première quinzaine d’avril. Une restitution est prévue en juin prochain.

    Voilà qui met du baume au cœur de ceux nombreux qui se plaignent de l’encombrement des trottoirs et de la difficulté de tout un chacun de pouvoir y marcher paisiblement. 

    Dans un article récent intitulé « Paris galère, pour les personnes à mobilité réduite »  daté du 27 janvier, article qui été abondamment commenté par nos lecteurs, nous avons souligné quel était le parcours du combattant pour les piétons, notamment ceux qui avaient du mal à se déplacer.

    Nous avons souvent rappelé aussi que les piétons accompagnés d'enfants par exemple devaient pouvoir se mouvoir sur l’espace public sans être gênés ou mis en danger par l'encombrement des trottoirs dû à l'extension des terrasses, la circulation et le stationnement des motos, bicyclettes et autres planches à roulettes…

    Ces ateliers sont donc les bienvenus et les thèmes qui seront abordés sont nombreux ("Trottoir et confort de la marche…", "Rues apaisées…", " Les piétons au cœur de la vie économique et sociale des quartiers …") et devraient à terme proposer des mesures qui, en luttant contre les incivilités, amélioreront la vie quotidienne des piétons (*).

    Alors si vous vous sentez concerné, n’hésitez pas à participer à la réunion d’information et de lancement prévue le vendredi 1er avril 2016 de 9h00 à 15h30 à la Maison des acteurs du Paris Durable 21, rue des Blancs Manteaux (IVe).

    Dominique Feutry

     

    (*) Les inscriptions aux ateliers qui se tiendront de 9h00 à 12h30 les 5, 7, 8, 12, 14 et 15 avril sont ouvertes à tous et à demander à l'adresse          mail suivante:  jules.manrique@paris.fr

     

     

     

  • 29f98ac08a61ccc_6893_300x300L'ex bureau de poste au 10 rue de Moussy (IVe)

     

    Annoncé lors du dernier Conseil d’arrondissement du IVe, au grand regret des riverains et usagers qui le fréquentaient,  le bureau de poste de la rue de Moussy est définitivement fermé, sans doute suite à la mise en place du plan de réduction des coûts nécessité par la baisse continue de l'activité de la branche courrier.

    Ne fonctionne plus actuellement qu’un local pour les professionnels. Les boîtes aux lettres extérieures (condamnées à peu près partout ailleurs en raison du plan vigie-pirates) sont en revanche régulièrement relevées…

    Il est tout à fait regrettable que les usagers, à qui l’on a fait croire à une réouverture après travaux, n’aient pas été informés de façon claire de cette fermeture. Il n’y a d’ailleurs toujours sur la porte aucune indication le précisant…

    Le bureau de poste le plus proche est dorénavant celui situé 27 rue des Francs Bourgeois (IVe)

    La communication de la Poste est sans doute à revoir.

     

  • IMG_2399Magasin à l'enseigne "Smöoy" récemment ouvert 25 rue Rambuteau (IVe) (Photo VlM)

     

     Le mois que l'on puisse dire est que le magasin Smöoy qui vient d'ouvrir ses portes 25 rue Rambuteau (IVe) dénote dans une rue située en plein Plan de Sauvegarde et de mise en Valeur  (PSMV) du Marais. Cela signifie que des règles précises régissent l'installation des commerces qui ne peuvent en aucun cas se substituer aux cahier des charges imposé par telle ou telle marque ou enseigne pour la conception de ses magasins.

    "Smöoy est une entreprise leader dans le secteur du yaourt glacé en Espagne, et elle est très largement présente au niveau international. Fabricante et créatrice des premières glaces fonctionnelles, elle compte plus de 90 ans d'expérience dans l'artisanat des glaces" indique le site de la marque dont la plupart des magasins sont des franchises.

    Pourtant dans le cas présent le concert des magasins Smöoy semble bien avoir pris le pas sur les règles propres au PSMV du Marais.

    Il serait étonnant que le Direction de l'Urbanisme que nous avons saisie ait pu donner un tel accord sans l'assortir des contraintes habituelles de notre quartier.

    Nous attendons que nos interlocuteurs nous éclairent sur ce dossier.

    Dominique Feutry