Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  • A2Échafaudage installé le long du mur des Archives Nationales rue des Quatre Fils (IIIe) (Photo VlM)

     

    Un très haut et très  long échafaudage recouvert de bâches transparentes est installé depuis quelques semaines le long du mur extérieur des Archives Nationales du bâtiment Napoléon III,  rue des Quatre Fils (IIIe).

    L'état du mur ne semblait pas a priori devoir nécessiter de tels travaux, pourtant il comporte de nombreuses fissures provoquant des infiltrations, des désordres très ennuyeux pour un bâtiment abritant les archives de la nation.

    Les travaux dureront plusieurs mois et devraient permettre de remettre en état l’arrière de l'édifice.

    Dominique Feutry

     

  • A2La nouvelle boutique "À la Mère de Famille", 25 rue Rambuteau (IVe) (Photo VlM)

     

    " À La Mère de Famille", en ouvrant une nouvelle boutique, prend ses quartiers rue Rambuteau.

    L'ancêtre de la Maison  est fondée en 1761 par Pierre-Jean Bernard au 35 rue du Faubourg Montmartre (Ixe). C'est son gendre très vite veuf qu lui succède 30 ans plus tard.. En 1810 la maison est remarquée par un critique gastronomique alors en vue qui dédie une page complète et recommande la confiserie dans son almanach des gourmets.

    Sous la restauration le magasin est transformé en épicerie fine sous la houlette d'un descendant Ferdinand Bridault.  Après avoir été un des premiers points de vente du Petit Beurre LU lancé sous le Second Empire, le commerce est acheté à la fin du XIXème siècle par Georges Lecoeur qui fait réaliser des travaux importants et   lance dans les premières publicités.  Il transmettra l'affaire à son apprenti en 1920.. Sa fille prendra sa succession en 1931 et adoptera avec son mari une cousine orpheline qui restera à la tête de l'affaire avec son époux Albert Brethonneau jusqu'en 1985.

     

    A1Le magasin historique "A la Mère de Famille", 35 rue du Faubourg Montmartre

     

     "A La Mère de Famille" appartient depuis 2000 à la famille Dolfi qui a décidé de développer l'enseigne ce qui explique qu'il y ait dorénavant 10 boutiques sur Paris dont la dernière en date 25 rue Rambuteau (IVe)

    Les magasins ont tous une façade verte du même type depuis que celle de la rue du Faubourg Montmartre a été inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1984.

    Des commentateurs précisent que « cette maison, qui a fait le bonheur de générations de gourmands, propose plus de 1200 références de friandises de fabrication artisanale : chocolats, florentins, calissons, guimauves, roudoudous, fruits confits, berlingots, pâtes de fruits, marrons glacés ou encore Bêtises de Cambrai… Sur de vieux comptoirs au bois patiné, les bonbons anciens côtoient les dernières créations de la confiserie. Tradition oblige, certaines spécialités de la maison sont élaborées à partir d’anciennes recettes familiales 

    C'est toute cette ambiance que l'on retrouve dans la nouvelle boutique du Marais.

    Dominique Feutry

     

  •    IMG_2042Vue du filet mi macramé, mi toile d'araignée angle rues Vieille du Temple et des Francs Bourgeois (IVe) (Photo VlM)  

    A l’ange des rues des Francs Bourgeois et Vieille du Temple (IVe), à deux pas des boutiques Fragonard et Repetto, un filet est tendu depuis plusieurs jours entre deux arbres. On ne sait pourquoi il se trouve là ? Pour attraper quoi ? Mais il est un fait qu’il gêne les piétons et accessoirement les plus grands d’entre eux qui doivent baisser la tête pour éviter qu’elle soit prise dans ces rets insolites qui n’ont franchement rien à faire à cet endroit très fréquenté?

    Sorte de macramé géant en corde, cette installation illustre bien ce que nous qualifierons de « tout permis ». Il faut laisser l’art s’exprimer diront les complaisants !

    C’est ainsi que nos murs peuvent se retrouver non seulement bariolés mais aussi couverts de carreaux de faïence saugrenus, de demi-bicyclettes scellées ou vissées à bonne hauteur et de préférence sur des bâtiments classés, de phrases réalisées avec de grandes lettres recouvertes de mousse naturelle, de cartes postales sous verre solidement collées à la pierre ou au crépis, d’immenses papiers dessinés et collés, de chaussures pendues aux arbres ou à des câbles aériens et nous en oublions car l’imagination n’a aucune limite .

    Cette façon de procéder, comme aussi ces fourgonnettes mal stationnées qui gênent la circulation le matin et n'obtempèrent pas au klaxon des bus (exemple de la rue des Francs Bourgeois) ou ces pancartes annonçant telle ou telle vente de tapis ou bine la multiplication d’affiches sauvages d’inscriptions publicitaires au sol qui envahissent nos quartiers, montre à n’en pas douter et de façon symptomatique que nous sommes passés dans l’ère du « je fais ce qui me plait », « là où je veux » , « sans aucune gêne », « au diable les autres » et « je me moque des règles en vigueur»…!

     

    IMG_2043Le filet avec en arriere plan l'Hôtel Hérouet (Photo VlM) 

     

    Les papiers, gobelets et mégots qui sont jetés à terre, les épanchements d’urine et autres saletés relèvent de la même « logique» ? Les personnes qui confondent les poubelles publiques aux poubelles de leur immeuble, les fêtards « professionnels » et les exploitants qui les alcoolisent empêchant les riverains de dormir, les cyclistes et motards qui circulent sur les trottoirs, les extensions illégales de terrasses sur le domaine public, les cadenas en masse accrochés aux ponts, tout cela procède du même comportement ?

    Pourquoi d’ailleurs s’en faire puisque rien ne peut arriver?

    Ces exemples, pourtant nombreux et non exhaustifs, illustrent un laxisme ambiant qui ne peut perdurer car il nourrit les incivilités ô combien trop courantes que nous subissons quasi quotidiennement les uns et les autres. Les autorités doivent se ressaisir avec les moyens suffisants qui existent. L’objectif n’est pas de faire régner l’ordre pour l’ordre, mais plutôt de viser une coexistence plus harmonieuse plus « civilisée », plus soucieuse des règles établies pour le bien de tous.

    Dominique Feutry

     

  •    ECH21933020_1C'est le scénario 2 que retient la Maire de Paris  (Source Les Échos )

     

    C’est annoncé,  après la consultation publique, la Maire de Paris va proposer au prochain conseil municipal la piétonisation de la rive Droite de la Seine sur 3,3 km, au lieu d’un peu plus d’1 km arrêté  initialement tout en prévoyant la construction concomitante d’un tramway desservant la capitale d’Ouest en Est.    

    Dès mars 2015 (article du 6 mars) nous nous exprimions à ce sujet et  signalions que la diminution des émissions de CO2 était un progrès à condition que la circulation des véhicules se réduise et ne se porte pas sur d’autres axes. Rive Gauche, le trafic se serait régulé assez rapidement après des débuts chaotiques et le réduction des émissions de gaz à effet de serre aurait été réduite de 15%…Dont acte mais il y a aussi le devenir des berges…

    Nous écrivions à ce propos dans notre article de mars dernier « rendre les berges végétalisées aux piétons, aux sportifs, aux cyclistes et aux familles pour s’y promener, est une bonne idée. Mais prévoir des installations de type barges pour recevoir des débits de boissons où nombre de jeunes iront s’alcooliser au risque de se noyer dans la Seine nous sommes contre. Il faut éviter aussi l’accroissement de la saleté conséquence d’une sur fréquentation  Il suffit d’interroger les équipes de nettoyage qui s’activent Rive Gauche dès 6 heures du matin pour avoir un aperçu des monceaux  de détritus laissés sur les berges (bouteilles cassées, canettes de bière, mégots  et emballages, sans oublier les nombreux  épanchements d’urine…). Quant aux incivilités, il n‘en est fait que rarement état, mais elles existent bel et bien. Alors le projet d’aménagement des berges de la Rive Droite doit absolument intégrer la recherche de solutions et de moyens pour éviter de se retrouver face aux  mêmes constats…». L’idée certes non encore officielle, mais avancée ici et là, de créer une boîte de nuit dans le tunnel des Tuileries, est-elle finalement une si bonne chose ?

    Enfin la construction d’un tramway (proposition de campagne des Verts) soit sur les quais, soit passant notamment rue de Rivoli est une énorme entreprise, coûteuse, très perturbante durant les travaux (échéance prévue en 2020) pour les différents acteurs impliqués, notamment les salariés et les riverains des secteurs concernés, rues éventrées, accès coupés etc… Là encore le trafic automobile risque de diminuer mais il sera déporté sur d’autres axes avec les conséquences qui en découlent.  Il serait donc très intéressant de disposer d’une étude d’impact et, si le projet est mené à bien, de pouvoir mesurer objectivement ses effets et les écarts constatés par rapport aux prévisions sur une période de temps suffisante.    

    Dominique Feutry

     

  • Street art STREET ART – poésie urbaine par Sophie Pujas, Edition TANA
    Illustration OAK  OAK, Spiderman – Saint Etienne – 2012 –

     

    Le sujet divise la population. D'un côté ceux qui défendent l'appropriation de la rue par des artistes clandestins qui agissent masqués, la nuit, dans la rage et dans la hâte, de l'autre les tenants d'un certain académisme dans l'art et du respect de la propriété. En d'autres termes, des provocateurs face à des conformistes.

    Avant de décider de quel bord on se situe il convient de savoir de quoi on parle. S'il s'agit des "tags", signatures cabalistiques qui doivent autant aux spaghetti qu'à l'écriture bantou, souvenir non sollicité qu'un chenapan ou un soixante-huitard attardé laisse sur la blondeur vénitienne de la façade d'un immeuble, il s'agit sans discussion de vandalisme pur et simple. Même les tenants du "street art"  le reconnaissent. A ce stade, le sujet ne divise pas.

    Les collectivités réagissent souvent en dépêchant des entreprises spécialisées qui viennent les effacer. C'est le cas notamment à Paris. Notre sentiment est que le législateur devrait durcir les sanctions car il est aberrant de fermer les yeux sur des dégradations et dépenser ensuite l'argent du contribuable pour les réparer !

    Un peu plus haut dans la hiérarchie de l'art de la rue, il y ces grosses lettres imbriquées qui forment un mot, sans doute une signature, dont les formes et les couleurs ne sont pas forcément détestables. On les trouve à foison dans les gares et le long des voies ferrées. Quand elles ne sont pas elles-mêmes défigurées par des tags de la pire espèce, on peut aimer ou pas, il y a dans le travail de l'auteur une forme de création.

    On trouve ensuite les fresques de rues. Ce sont de véritables peintures. Là encore, il y a celles qu'on aime et celles qu'on déteste. On en a fait l'expérience dans le IIIe à l'angle Archives/Haudriettes avec le Don Quichotte de Combas, qui a déchainé des passions sur fond de misogynie car il représente une femme aux gros seins qui fait office de lampadaire du héros de Cervantès. 

    FartoFemme
    A gauche, Wonderland Paris, Christian Guémy alias C215, à droite Alexandre Farto Aka Vhils, Walkland Talk – Portugal

     

    Enfin, au sommet de la hiérarchie, on dispose d'un éventail infini de créations qui relèvent autant de la sculpture que du dessin ou de la peinture ou d'une discipline inclassable.

    Un "beau livre" vient de paraitre sous la signature de Sophie Pujas, journaliste au Point, aux éditions TANA., directrice d'ouvrage Laurence Basset.

    L'un des mérites de Sophie Pujas est de proposer une  monographie des thèmes. Son classement nous éclaire sur la motivation des artistes : il y a ceux qui veulent "pirater la ville", "écouter la ville", "réinventer le mobilier urbain", "enchanter la ville", "réveiller la ville", "détourner la signalisation routière" , libérer les panneaux publicitaires", "redessiner l'espace" ….  et bien d'autres, qui témoignent d'une imagination qu'on ne soupçonne pas.

      HommeCarreaux
    A gauche, Isaac Cordal, Nature, Bruxelles, à droite Joe Iurato, Crazy legs, Brooklin – New York

     

    Le sujet mérite qu'on s'y intéresse. Sophie Pujas nous y invite. La presse l'a fait sien depuis longtemps déjà. Nous conseillons à ce propos un clic sur un article qui n'a pas vieilli, de novembre 2013, sur Rue 89 Le Nouvel Obs

    Gérard Simonet

     

  •  Img_0017La nouvelle pâtisserie Michalak, 16 rue de la Verrerie (IVe) (Photo Framboisemode)

     

    Le célèbre et très médiatique chef pâtissier du Plazza Athénée, vainqueur de la coupe du monde de pâtisserie 2015, poursuit son maillage de la capitale. Il vient d'ouvrir une pâtisserie 16 rue de la Verrerie (IVe) non loin de la place du Bourg Tibourg.  Événement annoncé très à l'avance, le succès est tel que le premier jour d'ouverture, la semaine passée, l'ensemble des gâteaux ont été vendus en une heure ! 

    Outre les fameux desserts au mètre, les religieuses, les babas érable et « muscovado » (sucre complet de canne), les financiers sont proposés à) la vente toute une gamme de chocolats remarquables en particulier les mendiants. 

    Les prix sont à l'aune tant de la qualité que de l'originalité des produits et de la montée continue en gamme du quartier…. Mais il s'agit d'un nouveau commerce de bouche qui pallie le déficit souvent souligné par les habitants du Marais en comparaison de l’augmentation du nombre de magasins de prêt-à-porter ou de bars.  

    L'adresse mérite le détour. Attention le magasin n'ouvre qu'à partir de 12h00 et il est fermé le lundi et le mardi.

    Dominique Feutry

     

  • A5  Une des plates-bandes de la rue du Trésor sert de terrain d'entreposage pour des travaux (Photo LM)

     

    Nous avons attiré récemment l'attention sur les dérives de la rue du Trésor  (voir notre article du 24 septembre 2015) et la création d'un collectif de riverains qui souhaite endiguer cette fâcheuse  évolution de qui était, il y a peu encore, un exempte d'aménagement réussi.

    Non seulement le stationnement sauvage est légion avec ses habitués, non seulement les plantations ne sont plus entretenues et sont remplacées progressivement par des déchets mais maintenant la rue et ses plates-bandes  servent d'entreposage  de matériaux pour des travaux en cours de réalisation dans le secteur.

     

    A6La même plate-bande vue du côté opposé (Photo LM)

     

    Les deux photos que nous publions datent du 14 octobre et résument la situation actuelle qui règne dans cette rue. On se demande s'il existe une quelconque autorité pour mettre un peu d'ordre avant que la rue ne soit plus que l'ombre d'elle-même. Or malheureusement elle prend rapidement ce chemin puisque tout semble permis, la voie étant laissée à son triste sort.

    La mairie du IVe et les services compétents vont-ils enfin se décider à agir ?

    Dominique Feutry

     

  • Sans-titreLa façade de la mairie du III arrondissement

     

    Le conseil de quartier Sainte-Avoye s’est réuni récemment.  Bien long, il a tout de même permis à quelques moments des échanges intéressants avec curieusement, en bruit de fond, le son de la trompette provenant d'une salle de réunion voisine.

    M. Anceaux chef de la subdivision des IIIe et IVe arrondissements de la Voirie a présenté plusieurs dossiers. L’un concernait  les potelets à l'angle des rues Rambuteau et Saint Martin, sujet très discuté… Un second portait sur l'installation d'aires de stationnement pour les deux roues, rue du Grenier Saint-Lazare afin d'empêcher le stationnement des cars de tourisme. Beaucoup sont ceux qui considèrent depuis que l’amélioration est très relative,  soulignant  l'anarchie des stationnements de motos sur les trottoirs et celle des cars de tourisme sur l'arrêt de bus. Il a été indiqué par Gauthier Caron-Thibault (1er Adjoint) que le parking Vinci de cette même rue pourrait devenir un centre logistique, ce qui limiterait la pollution. Quant à l'aménagement de la rue, en suspens, ce dernier suggère de se remettre à l'ouvrage et de présenter le dossier l'an prochain, lors de la mouture 2016 du "budget participatif".

    200px-Paris_3e_arrondissement_-_Quartiers_svgDélimitation des 4 quartiers du IIIe arrondissement

     

    Les  pieds des arbres de la rue Beaubourg, massacrés il est vrai, ont été source de nombreux échanges. Il a été proposé de demander un permis de végétalisation et des volontaires pour mener à bien le projet ( créer  des entourages de protection, installer des réservoirs de récupération ses eaux de pluie pour l’arrosage…?).

    Une présentation du CAUE (Conseil d'Architecture d'Urbanisme et d'Environnement), association créée par une loi de 1977 a rappelé son rôle qui consiste à  d'intervenir à la demande, "pédagogie, conseils, formation, démarche exploratoire, aménagement de l'espace public et de l'habitat " caractérisant ses missions à Paris. 

    Sont évoqués ensuite les vœux déjà émis concernant l'Installation du marquage au sol de l'enceinte Philippe Auguste et la demande de la  pose d'un radar rue Michel Le Comte. Sur ce dernier point Benjamin Djiane, conseiller délégué à la sécurité en particulier,  recommande plutôt de s’orienter sur un ralentisseur, ce qui est retenu. 

    400px-Paris_plan_turgot_rue_st-avoiePlan de Turgot, la rue Sainte-Avoie

     

    Les résultats des projets lauréats de l'arrondissement sont énumérés, de l'aménagement du parvis de la Mairie du IIIe (620 K€) à un  jardin partagé dans le Quartier de l'Horloge (200 K€) ou la création d'un espace sportif en plein air au sein de la résidence de la rue Au Maire (175 K€). Le dossier le plus discutable est celui de la fermeture à la circulation rue des Coutures Saint-Gervais pour y laisser jouer les enfants (75 K€).    

    Des propositions diverses sont faites dont certaines relèvent du solde disponible du budget d’investissement  du conseil de quartier. Il est notamment question de l’installation d’une fontaine à eau et d’une  « bibliothèque à partage à végétation » square Renée Vivien ou d’une table de pingpong jardin Anne Franck…

    A ce sujet Patrick Badard, conseiller délégué à la jeunesse et au sport notamment, nous apprend qu’il est en « recherche d’espaces publics abandonnées de l’arrondissement pouvant accueillir des équipements sportifs ».

    "Vivre le  Marais !" insiste sur l’insuffisante propreté de l’arrondissement et la panne actuelle qui semble se prolonger dans l’enlèvement des tags et affiches. Benjamin Djiane va enquêter à ce sujet. 

    Comme nous l’avons déjà souligné ce conseil de quartier gagnerait en tenue et en efficacité si la prise de parole, vraiment lassante au final, n’était pas toujours monopolisée par les mêmes participants aboutissant à de vains échanges trop souvent contre-productifs. 

    Dominique Feutry

     

  • 004Uen vitrine mauve, 65 rue de Bretagne (IIIe) (Photo D.SP)  

     

     

    Nous constatons depuis  peu que des vitrines aux couleurs criardes apparaissant ici et là dans les rues du Marais.  Cela est-il bien conforme à la réglementation en vigueur ? Certainement pas et il ne faudrait pas que ces exemples s'étendent car les travaux entrepris sur les immeubles, alors que nous sommes en secteur sauvegardé (PSMV), sont soumis à un cahier des charges strict auquel il n'est pas permis de déroger.   

     

    IMG_2022Vitrine en cours de finition du restaurant Mi Va Mi, 23 rue des Rosiers (IVe) (PhotoVlM)

     

    Les cas relevés seront signalés à la Direction de l'Urbanisme,  Sous-direction du permis de construire et du paysage de la rue,  à laquelle il appartient de vérifier la conformité des travaux.

    Dominique Feutry 

     

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    109416_750_560Vue du Windows Cube sur la piazza Beaubourg au pied du Centre (IVe)

     

    Afin de faire découvrir son nouveau système d'exploitation Windows 10, Microsoft s’est installé sur le parvis du Centre Pompidou dans un cube bleu qui étonne à cet endroit.

    Jusqu’au 18 octobre de nombreux évènements sont prévus, allant de la présentation des nouveaux produits et de leur fonctionnalités, en passant par les relations du design avec le numérique (arts graphiques, danse et musique) dont on pourra découvrir toutes les facettes.

    L’idée est d’avoir un centre expérimental temporaire avec aussi les nouveaux appareils de la célèbre marque (smartphones, tablettes, PC…) en démonstration. Le Cube peut accueillir jusqu’à 1.000 visiteurs par jour sur deux niveaux.