Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Paysage de la rue

  • IMG_1988Le Directeur des Transports et de la Protection du Public de la Préfecture de Police de Paris entouré de son équipe (Photo VlM)

     

     Le Directeur de la Direction des transports et de la protection du public (DTPP) conduisait avec ses équipes,  le 24 septembre et pour la 6ème fois dans cette configuration,  une réunion d’information et d’échanges avec les représentants d’associations d’usagers riverains  et  de syndicats professionnels sur l’activité de ses services. 

    "Vivre le Marais !" et le réseau "Vivre Paris !" y participaient.

    Nous retenons de ces échanges que de gros efforts qualité avec contrôles et certifications sont faits depuis quelque temps et se poursuivront en matière d’accueil, de procédures, d’imprimés, de télé procédures, de formation des équipes et sur le site internet de la direction. 

    Concernant les échanges des problématiques relatives à l’activité des taxis ont été soulevées de même que d’autres concernant un groupement des transports et manutentionnaires et des représentants de syndicats de débit de boissons et boîtes de nuit. 

    Le réseau "Vivre Paris !" dont est membre "Vivre le Marais !" a beaucoup insisté sur la montée de l’alcoolisation et les nuisances sonores notamment nocturnes a été cité en disant que si nos associations n’étaient pas contre les activités nocturnes il fallait appliquer la réglementation et que chacun se respecte. Le Direction de la DTPP a dit que la réglementation rien que la réglementation devait s’appliquer des lors que les autres voies notamment de prévention étaient épuisées. il y aura donc forcément et heureusement encore des fermetures administratives d’établissements irrespectueux.

    Sur le sujet des nuisances sonores le cas du musée Picasso a été cité.

    La question du non-respect des autorisations de terrasses et l’insuffisante verbalisation des contrevenants a été soulevée indiquée par l’association « les Droits du Piéton ». La DTPP a renvoyé le sujet sur la mairie de Paris et la Direction de l’Urbanisme. 

    Des compliments ont été adressés par les participants aux efforts des équipes de l’ensemble des services, notamment le BACN (bureau d’action contre les nuisances) même si des améliorations doivent se poursuivre.

    Fourrière poids lourdsIl existe désormais une fourrière "poids lourds" (Photo VlM)

     

    Un rapport succinct de l’activité 2014 de la  DTPP a été distribué. On peut y lire par exemple que 316 demandes d’ouvertures de nuit ont été traitées et 129 délivrées, qu’il y a eu 592 sanctions administratives dont 230 fermetures de débits de boissons. Nous notons aussi le nombre de 254 729 enlèvements pour stationnement gênant. 

    Dominique Feutry

     

  •    1024px-ParisPedestrianStreetCul-de-sac

    La rue du Trésor (IVe) peu après son réaménagement  

     

     

    Le collectif des riverains de la rue du Trésor (IVe) s’organise et agit face aux dégradations multiples que la habitants subissent (voir notre article du 16 septembre 2015 ).

    Un courrier rédigé par un collectif d'habitants, abondamment distribué dans  le quartier,  a été adressé aux élus (maire d’arrondissement, député, conseiller de l’opposition Vincent Roger, le commissaire central de police du IVe, le sous-directeur du permis de construire et du paysage de la rue de la Direction de l’Urbanisme).

    L’objet de cette missive est l'« Ouverture programmée d’un nouveau restaurant au 10, rue du Trésor »

    Le courrier rappelle combien les habitants de la rue du Trésor ont une longue expérience de la vie en collectivité avec les restaurants implantés dans le secteur, les riverains rappellent tout le travail accompli par le passé avec la Maire de l’époque, Dominique Bertinotti et tous les acteurs concernés, y compris les résidents pour aménager la rue.

    Mais hélàs aujourd'hui force est de constater que les nuisances ne cessent de progresser, au point que certains riverains ont préféré abandonner les lieux. L’extension des terrasses, les empêchements constatés en matière de circulation piétonne dans l’impasse et ses allées parallèles, les dégradations observées sur les espaces verts deviennent de véritables motifs d’inquiétude et de mécontentement pour les habitants. La majorité des accotements sont occupés par les chaises et les tables des restaurants. Le croisement de voitures, de camions de déchargement, de piétons et deux roues incompatibles avec les exigences de sécurité, y est incessant.

     

    20150923_120945Les véhicules stationnent à touche touche sur la seule voie de la chaussée de la rue du Trésor (IVe) (PhotoLM)

     

    Comme toujours dans ces situations, le déséquilibre, entre le temps imparti au sommeil et celui officiellement dévolu à la fête, est patent. Entre la fermeture des restaurants à 2 heures du matin et le passage des camions poubelles ou de nettoyage entre 6 et 7 heures, les résidents peuvent espérer se reposer … dès lors qu’ils ne sont pas dérangés en plein sommeil par des clients avinés.

    Les questions de propreté sont elles aussi soulignées,  plantations jonchées de serviettes en papier, de pots à glace, de notes de restaurant, de mégots de cigarettes qui restent ainsi à la vue des touristes et des résidents jusqu’à l’intervention des agents municipaux en charge des espaces verts.

    Le Marais, avec tous les investissements consentis par les pouvoirs publics et les riverains, d’abord pour le rénover puis pour le maintenir à niveau (mise en place de nouvelles poubelles, augmentation de la fréquence de passage des services de la propreté, ravalement des immeubles …) ne mérite t-il pas bien mieux ?

    Et dès le matin les nuisanecs reprennent de plus belle : symphonie de fûts de bière et de bonbonnes de gaz, dans la journée les odeurs de cuisine envahissent les cages d’escaliers, les musiciens et danseurs de rue prolifèrent. En stationnant, les véhicules de livraison ou de particuliers encombrent la voie qui constitue pourtant le seul moyen pour les pompiers d’accéder aux immeubles.

    Les habitants de la rue du Trésor réclament le droit de vivre en harmonie, comme les autres parisiens, dans un quartier sachant préserver les grands équilibres.

    La mono-activité au cœur de l’impasse est flagrante. L’idée que le phénomène puisse se poursuivre est objectivement absurde, et pour les habitants insupportable.

    Les habitants de la rue du Trésor demandent que les élus de l’arrondissement, de la mairie de Paris et autres personnes concernées prennent la mesure de la situation et agissent en conséquence afin de faire barrage à l’ouverture d’un nouveau restaurant dans la rue du Trésor.

    Ils attendent avce impatience leurs réactions  et ne comptent pas abandonner de si tôt le combat pour défendre leur rue.

     

  •    A0Bancs et pots de bois d'un nouveau type au pied de la Poste rue Pastourelle (IIIe) (Photo VlM)

     

    Voilà une réalisation intéressante et réussie presque surprenante…

    De jolis bancs et pots en bois dans lesquels des plantes ont été repiquées décorent l'angle formé par les bâtiments de la Poste de la rue des Archives, côté rue Pastourelle (IIIe).

    Une belle réalisation qui nous l'espérons sera pérenne et respectée et ne donnera pas lieu à des rassemblements nocturnes de fêtards qui viendraient perturber le sommeil des résidents !

    Dominique Feutry

     

  • Paris Marais rue du trésor 2 © Nicolas JacquetLa rue du Trésor (IVe) alors encore intacte (Photo Marais secret et insolite)

     

    La rue du Trésor (IVe) qui faisait la fierté de ses habitants, de la Maire d’arrondissement à l’origine de son aménagement actuel et de tout un quartier, subit peu à peu les dégradations constatées malheureusement  dans bien des endroits du Marais et de la capitale. 

    Non seulement l’entretien n’est plus à la hauteur du lieu et de son agencement si particuliers avec une végétation luxuriante qui demande quelques soins, mais les terrasses de la plupart des bars et restaurants qui la longent sont en débordement constant sur le périmètre alloué. Certaines allant jusqu'à empiéter sur les parties plantées. Le trottoir a été annexé purement et simplement. N’oublions pas non plus les nuisances sonores de jour comme de nuit accentuées  par les musiques de groupes non autorisés qui s’installent pour  distraire consommateurs et passants dans un brouhaha insupportable.

    Est-ce là la rançon d’avoir laissé croître une  mono activité au détriment d’activités diversifiées et plus équilibrées… ?

    Et que dire de la saleté qui s’installe. Une photographie que nous reproduisons ci-dessous illustre à elle seule le phénomène.

      20150913_182842L'entrée de la rue du Trésor aujourd'hui : un mini dépôt d'ordures, une partie de la végétation ayant disparu (Photo LM)

     

    N’ayons pas peur des mots, nos rues sont de plus en plus outragées et la passivité dont font preuve ceux dont la fonction est pourtant d’empêcher cette dérive est consternante. La rue Rambuteau, autre exemple, refaite à grands frais l’an passé est devenue « dégoûtante », certaines parties des trottoirs sont encrassées et « graisseuses »,  des pots non autorisés et inadaptés installés par des commerçants fleurissent ici ou là, des branches d’arbres sont cassées et plusieurs grilles en métal à leur pied défoncées quand certains potelets sont sectionnés … 

    N’y a-t-il pas lieu à concentrer une partie des dépenses de la ville à corriger ces évolutions  inquiétantes  qui vont crescendo plutôt que de les consacrer à l’opération dite « budget participatif » (notre article du 4 septembre), les  projets retenus risquant de subir le même sort que les aménagements mentionnés ci-dessus ? 

    Les habitants sont  inquiets, ils n’acceptent plus de subir cette montée des nuisances, une régression rampante. Ils  ne resteront certainement pas muets et inactifs.   

    Dominique Feutry  

     

  •   IMG_1970Le concept store de l'Hôtel "Les Bains", 2 rue du Bourg l'Abbé (IIIe) (Photo VlM)

     

    La plupart des hôtels de luxe disposent de vitrines ou de boutiques situées à l’intérieur de leurs  locaux et proposent ainsi à leurs clients  produits de beauté, bijoux, alcools, vêtements, gadgets ou autres productions locales. 

    Avec l’installation d’un hôtel de standing appelé simplement « Les Bains » à l’emplacement même des célèbres  "Bains Douches" 7 rue du Bourg l'Abbé (IIIe) (lire notre article du 24 mars 2015), les propriétaires innovent une nouvelle fois dans cette rue.

    Ils viennent d’ouvrir un magasin, un « concept store »,  face à l’Hôtel au n° 2 de la rue où il est possible d’acheter toutes sortes d’objets (vide-poches, bagues, assiettes, linge de maison, vêtements…) siglés d’une tête de Bacchus qui est devenue l’emblème de la maison.

    La restauration de ce magasin occupé autrefois par un grossiste en bonneterie est exemplaire. Elle parait minimaliste alors que les travaux plutôt longs ont été réalisés en profondeur. Simplement le maître mot était de maintenir l’esprit des lieux avec une tonalité moderne soulignée par l'utilisation de bois naturel. La gageure a été réussie. La qualité de la remise en état de l’escalier XIXème traduit à elle seule tout le soin apporté par les différents corps de métiers qui sont intervenus. La longue façade peinte de couleur noire, très  sobre, s’insère dans la paysage de la rue qui prend petit à petit un nouveau visage, il est même question d’y élargir les trottoirs. 

    Un lieu à redécouvrir.

    Dominique Feutry

     

  •   Spring
    Place de la République, vestiges de la manifestation "Charlie" (Photo "Spring in Paris – WordPress")

     

    Dans une lettre du 20 juillet dernier, le Maire du IIIe arrondissement Pierre Aidenbaum, fort des nombreuses plaintes qu’il a reçues de riverains et de commerçants, attire l’attention de la Maire de Paris sur  «… les nuisances sonores engendrées par la succession de concerts organisés place de la République… ».

    Dressant la liste des événements qui se sont déroulés sur la place depuis le printemps, y compris des manifestations, il souligne combien ceux-ci, de jour comme de nuit, sans oublier les nuisances dues aux montages et démontages des installations insupportent au plus haut point habitants et salariés concernés. Il demande à la Maire de Paris en associant les maires des autres arrondissements riverains de «…réétudier la politique sur la validation des concerts sur la place…» en ajoutant qu’il faut «… une occupation équilibrée de la place …».

    Il est vrai que la place de la République n’est plus que l’ombre de ce qui était pourtant attendu lors de sa restauration longue et coûteuse. Nous reprendrons les propos d’un riverain qui nous a écrit à son sujet et décrit la situation telle qu’elle est.  «… Cette place était un lieu de rencontre, de discussion, d'échange. La place de la palabre calme et enjouée. Un magnifique terrain de jeu pour tous les âges et dans la bonne humeur et  le respect mutuel. Les minorités pouvaient s'exprimer sans déranger les autres. Les événements étaient originaux et sans excès. Même le bistrot était réussi sympa, sans prétention et accessible à tous. Je trouve que cela tourne vinaigre. La saleté a fait son apparition, les dalles se dégradent déjà, la crasse, la graisse des vendeurs de merguez, les traces des boissons diverses, tessons de bouteille, emballages des kebab, mac do, et gobelets sont de retour. Les SDF se sont réapproprié les bancs. Les manifestations nocturnes qui génèrent de la pollution sonore et autres n'ont aucun sens …».

    N’oublions pas non plus les tags et dégradations qui ont envahi la statue à la gloire de la République, œuvre des frères Charles et Léopold Morice, restaurée elle aussi à grands frais lors des travaux d’aménagement de la place… 

    Au vu de l’état de la place de République et de ce qui s’y passe, faut-il vraiment que la Maire de Paris se lance dans de nouveaux aménagements des places de la Bastille et de la Nation pour finalement dupliquer l’exemple grandeur nature donné par l’évolution de la République ? 

    La Maire et son équipe doivent réagir, la place de la République montre de façon criante les limites du « tout festif » voulu, encouragé et développé sans mesure. Les nuisances de tous ordres, les dégradations, la pollution, le « ras le bol » des riverains et des  salariés constituent une  sérieuse alerte qui doit être prise rapidement en compte. Que ce soit "Vivre le Marais !" ou le réseau "Vivre Paris !" auquel adhère notre association, ce n’est pas faute pourtant d’avoir lancé aux autorités de multiples mises en garde, mais elles n’ont pas été prises au sérieux ou ont donné lieu à des « mesurettes » bien éloignées des enjeux. 

    Le temps du « n’importe quoi et du laisser-faire » doit céder la place à celui de « l’écoute et d’un certain sens de la mesure ». 

    Dominique Feutry

     

  •    IMG_1964Une grue imposante vient de hisser une structure peinte en vert alors que des soudeurs sont à la manœuvre au haut du Centre Pompidou côté rue Rambuteau (IVe) (Photo VlM) 

     

    Nous annoncions par un article du 30 avril 2013  que le Centre Pompidou allait subir un "lifting" discret ».  

    Depuis lors nous avons montré  à deux reprises  (nos articles des 8 septembre 2014  et  5 juillet 2015)  la progression des aménagements réalisés avec l’aide de semi-remorques et de  grues qui ont déplacé les lourdes structures peintes en bleu pour le remplacement des appareils alimentant les circuits d’air. En effet,  les couleurs distinguent  les réseaux  techniques. Ainsi les gaines jaunes sont celles destinées au réseau électrique, les vertes sont réservées à l’eau, les bleues concernent justement les circuits d’air. Précisons que le rouge est attribué à la circulation des visiteurs !

     IMG_1966La grue installée au pied du Centre Pompidou rue Rambuteau (IVe) (Photo VlM)

     

    En ce début de semaine de rentrée, des soudeurs  s’activaient à fixer une structure verte  acheminée en haut du bâtiment par une imposante grue stationnée rue Rambuteau.

    Il est vrai que pour être spectaculaires ces travaux n’en sont pas moins longs mais ils s’étalent sur la période de 3 ans prévue dans le cahier des charges. Nous arrivons donc  dans la  dernière ligne droite.

    Dominique Feutry

     

  • IMG_1950De magnifiques géraniums lierre pendant sur plus d'un mètre 12 rue de Birague IVe (Photo VlM)

     

    A la suite de l’appel à projets opéré dans le cadre de l’opération « budget participatif », sur un total de 77 sélectionnés par la Mairie de Paris, 12 ont été retenus  pour le IVe arrondissement et 16 pour le IIIe (soit en nombre 37 % des projets concentrés dans le Marais). Ces dossiers sont le plus souvent liés à la végétalisation, quelques arbres ici [2 sont prévus rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe), des orangers en pot sur le Pont Saint-Louis (IVe)], des  murs végétalisés là [École Saint-Merri et  rue Geoffroy l’Angevin (IVe) ou rue Au Maire (IIIe)],  ou bien des jardins partagés [Quartier  de l’Horloge(IIIe)].

    Nous profitons d’ailleurs  de cette volonté affichée d’accroître la végétalisation pour souligner que les habitants, sans attendre les réalisations annoncées, font, quand ils le peuvent, des efforts sur ce plan. La photographie  des plantes installées au  1er étage du 12 rue de Birague (IVe) l’illustre fort opportunément…

    Parmi les autres projets qui devraient voir le jour si le vote des parisiens leur est favorable, nous notons que le Square Léonor Fini rue du Temple (IIIe) devrait être relié au jardin du musée Picasso. Une idée à l’origine du Président du Musée, Laurent  Le Bon. La création d’une rampe d’accès entre les deux est inscrite pour un budget de 120 000 €. Parallèlement la rue des Coutures Saint-Gervais qui longe ces deux espaces verts sur un côté sera  fermée à la circulation aux heures de sortie d’école en période scolaire.

    Mais attention ceux qui voteront ne pourront répondre que par OUI car il n'est pas possible de voter contre un projet. Une curieuse aberration à l'évidence !  

    Nous craignons, ne le cachons pas, que ces évolutions soient le prétexte à davantage de fêtes privées organisées par le musée qui ne manque pas d’incommoder, et  le mot est  faible, tout le voisinage comme nos avons dû le relater à plusieurs reprises.

    A1Panneau de la Mairie annonçant le montant du budget participatif 2015 et sa répartition par arrondissement

     

    Il semblerait aussi que, par le bais de cette opération, l’aménagement de la place du Marché Sainte-Catherine (IVe) devienne réalité puisque pour ce projet, rattaché au Conseil de quartier Saint-Gervais ainsi que l’indique la note explicative de la Mairie du IVe, il est prévu 300 000 €, une somme qui permettra de créer  « … un environnement végétal et d'implanter du mobilier urbain ».  Les riverains et amoureux de la place attendent beaucoup, et avec impatience, de  ces installations. Ce lieu a en effet besoin de retrouver, comme nous l’avons souvent souligné, authenticité et sérénité…

    Mais le projet de loin le plus important budgétairement (620 000 €) pour nos deux arrondissements concerne  « l’aménagement du parvis de la Mairie du IIIe et la sécurisation du jardin ». L’objectif est de supprimer les « chaussées et les trottoirs et sécuriser la circulation des piétons ». Il n’est pas indiqué si, à cette occasion, le tracé des emplacements de la prison du Temple et la plaque rappelant que la famille royale y a été enfermée seront restitués…

    Dominique Feutry

     

  •    IMG_1952Trois gros pots plantés "anti stationnement de motos" installés 15 rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) (Photo VlM)

     

    De gros pots ont été installés devant le 15 rue du Grenier Saint Lazare (IIIe) et le débouché de la rue Brantôme permettant d’accéder  au Quartier  de l’Horloge.

    A cette hauteur des motos stationnent sur le bord de la chaussée. Il est vrai qu’elles en prenaient à leur aise débordant sur le trottoir et gênant la circulation des piétons, ce d’autant que le restaurant qui leur fait face dispose d’une terrasse.

    Aussi, pour remédier à cette colonisation de l’espace, de gros pots agrémentés de plantes ont été disposés tout le long du trottoir empêchant, sinon diminuant fortement le stationnement des  motos à cet endroit.

    Ce nouvel épisode entre piétons et motos illustre une nouvelle fois un sujet pour lequel "Vivre le Marais !" s’est exprimée à de multiples occasions en soulignant le régime inéquitable entre les quatre- roues qui paient notamment leur stationnement et  les deux-roues motorisées qui en sont dispensés  (voir notre article du 24 novembre 2014).

    Il faudra vient trancher cette question récurrente !

    Dominique Feutry

     

  •    A0 Le nouveau fixé sous verre installé 29 rue des Francs Bourgeois (Photo VlM)

     

    Voilà plus de deux ans, nous nous étions émus (voir nos articles des 13 avril et 8 mai 2013) lorsque nous avions découvert que le fixé sous verre qui ornait la vitrine du magasin « Spontini » installée 29 rue des Francs Bourgeois (IVe), dans une ancienne boulangerie avait été brisée. Enlevée elle laissait apparaitre le mur de la façade où étaient seulement peints  des noms indiquant quels types de pains vendait alors la maison.

     P38-06imLe fixé sous verre avant qu'il ne soit brisé (Photo VlM)

     

    Quelle n’est pas notre surprise de constater que loin d’avoir mis cette belle plaque de verre peinte à l’envers qui semblait irréparable, les propriétaires du magasin ont réinstallé le panneau peint restauré qui brille à nouveau dans son emplacement d’origine. La peinture noire de la vitrine constituant un fonds qui renforce son bel aspect.

     

    IMG00506-20130503-1939Les inscriptions apparaissant après l’enlèvement du panneau décoratif  (Photo VlM) 

     

    Voilà une initiative qui honore son ou ses auteur(s) et mérite d'être rapportée.

    Dominique Feutry